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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PLOURHAN |
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Il correspond au nom de cette commune l'adjectif plourhannais (Ouest-France, 16 févr. 1977, St-Br., p. 15).
Plorhan possédait une église, au diocèse de Saint-Brieuc, dès 1181 et un recteur dès 1239 (Anc. év., VI, 136 ; IV, 95). Il était probablement déjà une paroisse dès cette époque. En tout cas, on trouve Plorhan avec la qualité de paroisse dès 1415 (Arch. des C-du-N, 1 E 1219).
Cette paroisse élut sa première municipalité au début de 1790. Par l'ordonnance du 26 novembre 1823, la commune s'est accrue du village de la Ville-Bua en Etables et a cédé à Tréveneuc une fraction située au voisinage de la Ville-Gallio [Note : Ce village s'étend sur les deux communes]. Enfin, par arrêté préfectoral du 28 mars 1951, Plourhan a cédé trois fermes à Lantic (voir la notice sur Lantic).
On mentionnera parmi les monuments anciens de Plourhan :
1) L'église Saint-Pierre (1771-1789) ;
2) La chapelle du Rohat (1733) ;
3) La chapelle Saint-Barnabé (1609 en partie) ;
4) La chapelle Saint-Maudez des Bois (chevet XVIème s.) ;
5) Le manoir de la Ville-Hellio (colonie de vacances de la ville de Compiègne) ;
6) La mairie (conciergerie et portail) ;
7) La ferme de la Vieux-Ville ;
8) Un pavillon octogonal ;
9) Un moulin à eau.
La commune de Plourhan n'a pas été épargnée par la guerre civile pendant la Révolution :
1) Le 7 février 1795, les Chouans firent une incursion à Plourhan, où ils brûlèrent les papiers de la municipalité déposés au presbytère et fusillèrent le curé constitutionnel (Arch. des C-du-N, Lm 5/82) ;
2) Dans la nuit du 9 au 10 février 1795, le maire de la commune a été tué par les Chouans, ainsi que sa femme (Lm 5/83) ;
3) Il y a eu une nouvelle incursion des Chouans dans la nuit du 28 février au 1er mars 1795 (Lm 5/84).
Une branche de la famille de Courson tire son nom du manoir de la Ville-Hellio, qu’elle a acquis par un mariage de 1654 et qui fut revendu vers 1850. Les membres les plus marquants de cette branche sont trois frères, qui suivent :
1) François-Auguste de Courson de la Villehélio, né à Plourhan le 5 novembre 1752. Il participa à la campagne des Indes, à la suite de laquelle il fut nommé lieutenant de vaisseau le 1er mai 1786 et chevalier de Saint-Louis. Emigré en janvier 1792, il commandait une batterie au combat de Quiberon et fut fusillé à Vannes le 2 août 1795 ;
2) Jean-Louis de Courson de la Villehélio, né à Plourhan le 24 juillet 1757, administrateur général de la marine (3 janv. 1817), maître des requêtes au Conseil d'Etat (8 janv. 1823), officier de la Légion d'honneur (1825), mort à Paris en 1827 ;
3) François-Thérèse de Courson de la Villehélio, né à Plourhan le 24 avril 1765, émigré, gouverneur de Pondichéry pour les Anglais, lieutenant de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, retraité comme contre-amiral le 15 juillet 1827, mort à Saint-Brieuc le 12 janvier 1855. Il avait cédé la Villehélio à son frère Jean-Louis le 18 septembre 1823.
(Bulletin d'informations des maires).
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