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PLOURIN |
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La commune de Plourin ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOURIN
Plourin vient du breton « ploe » (paroisse) et « rin » (lieu retiré) ou le nom dun saint inconnu.
Plourin (ou Plourin-Ploudalmézeau) est une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois les territoires de Brélès (ancienne trève de Plourin ou Plourin-Ploudalmézeau), Porspoder, Lanildut, Landunvez et Kersaint-Trémazan (ancienne trève de Plourin ou Plourin-Ploudalmézeau et aujourd'hui en Landunvez) et Larret (aujourd'hui en Porspoder).
Cette paroisse, qui s'appelle aujourd'hui Plourin-Ploudalmézeau, était connue dans l'Ancien Régime sous le nom de Plourin-Léon, et se distinguait ainsi de Plourin-Tréguier qui est devenu Plourin-Morlaix. Elle appartient au doyenné de Ploudalmézeau. Quel en l'est l'éponyme ? — un vieux saint breton du nom de Rin, comme dans Ple-rin (Côtes-du-Nord) et Lan-rin, village de Mahalon, et de Plounéventer [Note : Loth observe que le mot Rin signifie vertu, secret. (Les Noms des Saints bretons.) Rinou, dans Lanrinou, est le pluriel de rin].
Sous la Révolution, Plourin céda à la paroisse de Lanrivoaré quatorze villages et, en 1848, douze autres. Plourin ne reçut de Lanrivoaré que le village de Kerdrouc'h. En 1848 Plourin s'amoindrit encore en donnant treize villages à Landunvez. Jusqu'à cette année-là Lanildut poussait une pointe dans le territoire de Plourin, de même que Plourin se prolongeait jusqu'à Penn-ar-Roudou, en face du bourg de Lanildut. D'un commun accord les deux paroisses se cédèrent quelques villages. La section de Brélès qui, avec sa chapelle, relevait de Plourin sous l'Ancien Régime, devint paroisse au Concordat de 1802. Plourin possède aujourd'hui 120 villages, y compris Run-Voloc qui est le nom du bourg, et comptait avant 1942 environ 1.348 habitants (H. Pérennès)..
La paroisse de Plourin est fondée au VIème siècle par saint Budoc. Budoc (ou Buzeuc) est le fils de la comtesse Azénor (comtesse de Tréguier et Goëlo). Azénor ou Aliénor est la fille d'Even, comte de Lesneven. Azénor se marie vers l'an 537 au comte de Tréguier et Goëlo. Pour cause d'adultère, elle sera, d'après la légende, enfermée au château de Brest puis jetée à la mer dans un tonneau, avant d'aborder les côtes d'Irlande et donner naissance à Budoc en 538.
Saint-Budoc devient abbé de Beauport, avant de se retirer à Plourin où il fonde un oratoire sur lequel est bâtie l'église actuelle de Plourin. La paroisse de Plourin - (Ploudalmézeau) dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon.
La maison principale de Plourin était Kergroadez, qui avait donné son nom à une famille fondue, en 1734, dans celle de Kerouartz, qui transmit par les D'Houchin cette seigneurie au duc de Roquelaure.
On rencontre les appellations suivantes : Ploerin (vers 1330), Pleberin (fin XIVème siècle), Guicrin (en 1427), Ploerin (en 1544), Plouerin Léon (en 1647).
Note 1 : La légende de saint Budoc, prétend qu'après avoir séjourné à Porspoder, il fit charger sur un chariot attelé de quatre boeufs le cercueil de pierre qui lui avait servi d'embarcation pour traverser la mer et décida que là où l'essieu du chariot se romprait, il élèverait son église.
Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Plourin : Yves Laîné, de Kerrener (4 mars 1790), François Léostic ou Léaustic (1791), Hamon (1803-1804), Jean-Marie de Kersauson de Penandreff (1807-1826), Léaustic (1830), Yves-Martin Quéméneur (1830-1837), Antoine Jestin (1858-1870), François Marie Quéméneur (1872-1878), Gabriel Quéméneur (1878-1881), Jean-François Jacob (1881-1900), Goulven Jacob, fils de Jean-François (1900-1917), Jean-Marie Jestin, fils d'Antoine (1919-1934), Jean-François Jacob, fils de Goulven (1935-1943), Auguste l'Hostis (1943-1958), Joseph Le Gall (1959-1977), Jean Falchon (1977-1989), Antoine Corolleur (1989-2026), ..
Note 3 : Liste non exhaustive des recteurs de Plourin avant la Révolution : 1335 (8 juillet). Raoul Favé, nommé chanoine à Quimper, avec expectative de prébende, est tenu de se démettre de la paroisse de Plourin dont il était recteur (Peyron : Actes da Saint-Siège, p. 44). — 1336 (3 août). La paroisse de Plourin, valant 25 livres tournois, vacante par la démission de Raoul Favé, est conférée à Raoul Elouarn ou Abhervé, qui a étudié longtemps à Paris la théologie et les arts, et qui était du reste pourvu d'une grâce expectative pour cette paroisse (Peyron : Actes da Saint-Siège, p. 47-48). — 1500. De Keriar, qui eût deux frères prêtres, recteurs l'un de Plougar, l'autre de Lampaul-Ploudalmézeau. — 1557. Guyomarc'h Le Garo, chanoine honoraire. — 1593. François de la Tour, inhumé le 16 avril 1617 en l'église dans « la chapelle de la Tour ». — 1617. Jérôme de Kerscao. — 1631. Guillaume Tréguier, bâchelier en théologie, chanoine et théologal de Léon, archidiacre d'Ac'h. — 1635. Du Coztour. — 1645. Hervé Tréguier, frère de Guillaume. — 1648. Servais Moulin. Ce prêtre rédigea en bonne langue latine quelques notes nécrologiques en l'honneur de seigneurs décédés. — 1683. Joseph de Kersaintgilly. — 1735. Louis Le Vern. — 1747. René Gilart de Keranflec'h. — 1788. Louis Toux. — 1788-1810. François-Marie de Kersauson, né à Roscoff le 2 novembre 1752, promu au sacerdoce le 22 mars 1776, pourvu le 2 mars 1789. Liste non exhaustive des curés et sous-curés avant la Révolution : 1635-1639. Yves Penéguez, sous-curé. — 1639-1640. Yves Lars. — 1643-1669. Jean Le Borgne. — 1651 (7 août). Mort de Tanguy Le Borgne, sous-curé. — 1636-1662. Laurent Leven. — 1662-1668. Hervé Gentil. — 1669-1719. Léonard Le Ménec. — 1684-1685. Guillaume Baron. — ....1725. Yves Lezné. — 1725-1738. Laurent Le Tourmen. — 1738-1750. Ramon Guillimin. — 1756-1777. Hamon Pellen. — 1758. Jacques Piriou. — 1777-1798. François Lainé, né à Plourin le 19 novembre 1737, promu au sacerdoce le 10 avril 1762... Liste non exhaustive des recteurs de Plourin après la Révolution :1800-1810, M. de Kersauson rentre dans sa paroisse dès le début de 1800. Le 6 janvier, il baptise Marie Le Guen, de Keroulouarn. Il loge dans la petite maison de four qui est à Ty-koz-braz. S'il peut de si bonne heure exercer son ministère, c'est qu'il est appuyé et protégé par Yves Laîné, maire de la commune. Au Concordat, il fut régulièrement nommé recteur de la paroisse. Dieu rappela à lui son fidèle et vaillant serviteur le 20 janvier 1810. Sa dépouille mortelle fut inhumée au cimetière, près de la tombe de M. Moulin. — 1810-1827, Jean Bézard. — 1827-1834, Joseph Le Roux. — 1834-1839, Yves Le Lann. — 1839-1847, François Le Bras. — 1847-1852, Christophe Mingam. — 1852-1865, René Lavanant. — 1865-1869, Joseph Le Gall. — 1869-1888, Guillaume Rolland. — 1888-1902, Guillaume Calvès. — 1902-1927, Goulven Ollivier, né à Kerlouan en 1871, promu à la prêtrise en 1896. Liste non exhaustive des vicaires après la Révolution : 1805-1821, Alain Faujour. — 1821-1823, Mathieu Bizien. — 1823-1829, Paul Inisan. — 1829-1831, Alain Héliès. — 1831-1835, Christophe Bourlès. — 1835-1842, François Fagot. — 1842-1848, François Le Bars. — 1848-1852, Corentin Bourdet. — 1852-1865, Camille Banabès, né à Saint-Pol-de-Léon le 18 octobre 1825. — 1865-1869, Tanguy Cueff. — 1869-1871, François Larvor. — 1871-1872, Jacques Poudoulec. — 1872-1880, Jean Piolot. — 1880-1884, Michel Le Borgne. — 1884-1889, Hervé Mével. — 1885-1887, Jean Le Roz. — 1887-1894, Germain Horellon. — 1894-1910, Alexandre Falc'hun. — 1910-1919, Jean-François Rosec. — 1919-1928, Joseph Roué. — 1928-1933, Yves Parc. — 1934-1936, Laurent Le Sann. — 1941, Thomas Christien. Prêtres originaires de Plourin : François Lainé. — Guillaume Peton, fils de Joseph et de Roberte Le Guen, né à Rugalet, le 16 janvier 1753. Promu au sacerdoce le 28 mars 1789, il alla exercer son ministère à Kerlouan. Ayant refusé le serment schismatique à la constitution civile du clergé, il fut réduit à se cacher à partir du mois d'août 1792. Arrêté le 28 mars 1794, avec son confrère Jean Habasque, il fut interné, avec lui, le jour suivant, au Château de Brest. Condamnés à mort le 13 avril, les deux prêtres furent guillotinés le lendemain à Lesneven. Ces deux héros de la foi sont proposés pour la Béafication [Note : Chanoine Calvez : Jean Habasque, Guillaume Peton, prêtres de Kerlouan, décapités à Lesneven en 1794. — Yves Le Roux, recteur de Poullan : Prêtres et laïcs guillotinés, p. 145-173]. — Jacques Cozian. — René Lenvec. — Jean-Joseph-Marie Ségalen, né le 15 novembre 1864, prêtre le 22 décembre 1888, vicaire à Tréflez en 1889, recteur de Mespaul (1909-1929), décédé le 2 août 1932. — Jean Kervran, né le 29 avril 1869, prêtre le 22 juillet 1894, vicaire à Huelgoat, puis à Concarneau, aumônier de l'Hôpital Maritime de Brest en 1910, recteur de Guimiliau (1919), curé de Daoulas (1929). — Jean Calvarin, né en 1906, prêtre en 1932, vicaire à Saint-Martin de Brest depuis 1934. — François Corolleur, né en 1912, prêtre en 1938, professeur à l'Ecole du Sacré-Cœur, Guissény [Note : Un des séminaristes de Plourin, Yves Le Guen, vient de tomber au Champ d'honneur, au cours de la guerre. Le Courrier du Finistère du 31 janvier 1942 a consacré un bel article à sa mémoire].
Note 4 : FRANÇOIS-MARIE DE KERSAUSON, RECTEUR DE PLOURIN. M. de Kersauson avait quitté Plourin vers la fin de 1790 pour se retirer à Plounévez-Lochrist, où il avait de la famille. A la faveur de la réaction thermidorienne qui permit la reprise du culte, il rentra à Plourin le 12 avril 1795. Sur sa demande, le maire, Yves Lainé, lui accorda l'église et le cimetière, mais dut lui refuser le presbytère vendu nationalement en 1792 et acquis par le citoyen Villeneuve, boucher de Brest. Le recteur de Plourin fut logé dans la maison d'un boulanger appelé Ty-koz-braz. L'un des premiers soucis de M. de Kersauson fut de suppléer les cérémonies du baptême à des enfants ondoyés sous la Terreur par des ecclésiastiques insermentés, et que leurs parents venaient lui présenter. Il signale lui-même 17 enfants dans ce cas : l'un ondoyé par M. Michel, curé de Lanildut, 24 juin 1794 ; deux par M. Bézard, prêtre de La Martyre, 24 septembre et 4 décembre 1794 ; deux par M. Goret, recteur de Ploudalmézeau, 30 août 1793 et 4 février 1795 ; deux par M. Trébaol, curé de Lamber, 6 septembre 1793 et 16 février 1795 ; deux par M. Le Meur, curé de Milizac, 28 juillet et 24 août 1794 ; trois par M. Pelleteur, curé de Ploudalmézeau, 15 août 1793, 10 juillet 1794, 1er mars 1795 ; cinq par M. Kerboul, prêtre de Plourin, caché chez ses parents à Pontarnou, dont trois eurent lieu en 1793 [Note : M. Le Moan a relevé dans les registres sept ondoiements administrés par un homme ou une femme, devant deux témoins en 1793, 1794 et le 14 février 1795]. M. Goret se cachait parfois à Lezerouté, plus souvent à Gorré-Bloué, en Ploudalmézeau. De là il lui était facile d'entrer dans le quartier nord de Plourin pour y exercer son ministère. M. Pelleteur avait son asile habituel au manoir de Kerver, ainsi qu'aux moulins qui sont au pied de Stang-an-Eol, d'où il rayonnait vers Kerizaouen, Kerganaben, Kerleo et jusque Tour-an-Arvor. M. Trébaol s'était réfugié dans « la montagne » de Plourin et son rayon d'action s'étendait au quartier de Brélès jusqu'à Saint-Renan. Retiré dans les bois de Lessounoc et Kergadiou, M. Michel donnait ses soins à Lessounoc, Larret, Kergastel et Milin-an-Traon. Quant à M. Le Meur, il voyait le quartier de Penandreff, Kerbriec et Trézéguer. La partie centrale de Plourin recevait les visites de MM. Laîné, Kerbaol et Bézard. L'église paroissiale de Plourin fut rouverte en avril 1795, et elle ne sera plus fermée. En 1795 et 1796, M. de Kersauson y administre 42 baptêmes. Puis il se retire à Plounévez-Lochrist. Nous l'y retrouvons le 4 mai 1800 se présentant au bureau municipal, pour lui déclarer qu'il allait s'établir à Plourin. Cueillons en passant son signalement : « 48 ans, la figure oblongue, front large, sourcils et barbe gris, yeux roux, nez aquilin, bouche moyenne, menton fourchu, taille 5 pieds et 1 pouce (1 m. 69), teint brun ». M. de Kersauson avait pu quitter Plourin sans détriment pour sa paroisse. Il y eut en effet comme successeurs deux prêtres insermentés, Yves Person, prêtre de Plourin (1796-1797) et Yves Michel, curé de Lanildut (1797-1800). — YVES PERSON. Du mois de février au mois d'août 1797, ce prêtre qui signe « vicaire de Plourin » administra dix baptêmes. Il bénit également un mariage, celui de Pierre Bouguen, de Pen-an-Traon, en Guilers, avec Marie-Jacquette Bonaventur, fille de Jean et de Marie Floc'h, de Coat-an-Dour, en Brélès. — YVES MICHEL. De 1798 à 1800, M. Michel baptisa 32 enfants. Il célébra plusieurs mariages dont voici deux spécimens : Le 6 février 1797, Yves Colin, de Locmaria-Plouzané, et Marie Vaillant, de Kerganaben, en Plourin. Le 15 novembre 1797, Yves-Martin Quéméneur, 20 ans, demeurant au bourg de Lanrivoaré, et Anne Léaustic, 20 ans, du manoir de Kerromp, en Plourin. Yves Quéméneur sera maire de Plourin, et après lui deux de ses enfants et l'un de ses petits-fils [Note : Cette continuité du culte clandestin dans une même paroisse fait songer à une direction s'exerçant elle aussi dans le secret et qui devait être celle de M. Henry. On sait que ce vaillant confesseur de la Foi avait les pouvoirs de vicaire général dans le Léon]. (H. Pérennès).
Voir
"
Plourin
durant la Révolution ".
Voir
"
Guillaume
Pêton, prêtre natif de Plourin-Ploudalmézeau et guillotiné à Lesneven en 1794
".
PATRIMOINE de PLOURIN
l'église Saint-Budoc (1893-1894).
Cette église a remplacé une ancienne église romane du XIIème siècle. Le
transept, l'arc triomphal et le choeur de l'ancien édifice étaient du XIVème siècle. Un
portail latéral avait été rajouté en 1695 (du temps du recteur Joseph de
Kersaintgilly). L'édifice actuel comprend, outre la travée du
clocher encastré, une nef de quatre travées avec bas-côtés, un transept,
un choeur accosté de deux chapelles donnant sur le transept avec chevet
droit. La bénédiction de la première pierre de l'église
actuelle a eu lieu le 21 mars 1893 et sa consécration, le 20
septembre 1894. Les cinq panneaux de la chaire à prêcher retracent des
scènes de la vie de saint Budoc et de sainte Azénor. Les
vitraux modernes renferment les portraits de saint Goulven, saint Hervé,
saint Azénor, saint Roch, saint Corentin, saint Pol de Léon, saint Yves et
saint curé d'Ars. Le reliquaire de saint Budoc, en argent
martelé, date du début du XVIème siècle. A l'intérieure de
l'église, on voit une statue en pierre du XVème siècle
représentant sainte Catherine. Du mobilier de l'ancienne
église, on a conservé encore les quatre personnages (XVII-XVIIIème siècle)
d'un rétable du Rosaire : la sainte Vierge portant l'Enfant Jésus, saint
Dominique et sainte Catherine de Sienne (dans le transept, sur l'autel
nord). L'église abrite aussi les statues de saint Budoc, saint Sébastien,
la Vierge-Mère et une Pietà en kersanton avec écu en alliance de Pilguen
et Keruzaouen. On y trouvait aussi autrefois les pierres tombales
de Jehanna du Chastel et de Robert de Kergroadès (vers 1315) ;
Voir
"
L'église
paroissiale de Plourin
".
la chapelle Saint-Roch (1649).
Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire datant de 1649 et construit
par Jean Ferelloc et Paul Cadiou, maçons. La chapelle abrite une statue de saint Roch.
" A trois bons kilomètres nord du bourg de Plourin, près de la route de
Saint-Renan, se trouve la petite chapelle Saint-Loch, basse sous sa grande
toiture et son clocheton à courte flèche. Au-dessus de la porte ogivale on
devine le fascé des du Chastel. A droite, une fenêtre apparaît dans un pignon
aigu à deux panneaux assortis en trilobes. La chapelle date de 1649. Cette
année-là, la fabrique versa pour la construction 30 livres à Jean Férelloc et
Paul Cadiou, et 52 livres à Guillou Pellé, charpentier. Saint Loch, chacun le
sait, est l'un des saints invoqués dans les épidémies. De 1642 à 1647 la peste
sévissait à Ploudalmézeau ainsi qu'à Lampaul. Elle parvint jusqu'à Lanlel,
village de Plourin. Les habitants de cette paroisse firent alors vœu à saint
Roch de lui élever une chapelle, s'ils étaient préservés du fléau. Leur prière
fut exaucée et la chapelle édifiée [Note : La peste avait déjà atteint Plourin
en 1639]. La procession va deux fois par an du
bourg à Saint-Roch : le mardi des Rogations et le second dimanche de septembre.
Les fidèles y viennent nombreux, notait M. Moan, des paroisses de Brélès,
Lanildut, Porspoder et Landunvez [Note : Un cantique breton de sept quatrains
existe en l'honneur de saint Roch: il porte l'Imprimatur du 4 octobre 1867] "
(H. Pérennès) ;
la
chapelle Saint-Anne. Il s'agit de l'ancien ossuaire. L'édifice, de plan
rectangulaire et percé de cinq arcades, a été bâti en 1671 et embelli
en 1912. L'édifice sert de salle de catéchisme et se
nomme aussi "chapelle de la Sainte-Famille". La chapelle abrite une statue de sainte Anne et deux saints,
dont l'un appuyé sur une colonne. " La chapelle Sainte-Anne,
également dénommée chapelle de la Sainte-Famille, notamment en 1676, fut
construite dans le cimetière vers l'an 1669. Les comptes de l'année suivante
portent : « Payé 25 livres pour les barres de fer et le vitrage de la chapelle
Sainte-Anne ».
On y enterra depuis l'an 1682 les enfants décédés avant l'âge
de raison, et cet usage se conservait encore en 1747.
En 1700 M. de
Kersaintgilly, recteur, fit don à la chapelle d'un tableau de la Sainte-Famille,
qui lui coûta 23 livres. En 1773 elle reçut en cadeau, de la dame du Poulpry,
une cloche provenant du manoir de Kerrener, en Porspoder, et appelée « cloche de
Sainte-Barbe ». Lorsque le tonnerre grondait, observe M. Moan, les fidèles de
Plourin accouraient bien vite sonner cette cloche demandant d'être préservés du
tonnerre et d'une mort subite.
Une partie de la chapelle servait d'ossuaire.
On y exposait dans des niches des têtes de morts. Vers 1860, au nom de Mgr
Sergent, M. Jégou, vicaire général, fit cesser cet usage.
On dressait jadis le reposoir en la chapelle
Sainte-Anne, pour la fête du Saint-Sacrement. M. Moan fit embellir la chapelle
en 1912. Elle sert aujourd'hui de salle de catéchisme " (H. Pérennès) ;
la
chapelle Saint-Charles (1644), édifiée en 1644 près du château de
Kergroadez. François de Kergroadez y fonde une collégiale de deux
prêtres, le 7 novembre 1644. " Cette chapelle fut bâtie en 1644 près du
château de Kergroadez. Par acte du 7 novembre de la même année, François III,
sire de Kergroadez, y fit ériger en bénéfice perpétuel une collégiale de deux
prêtres, qui se qualifiaient de chanoines de Saint-Charles. Une habitation à
leur usage fut construite près de cette chapelle, avec charge pour les
chapelains de dire la messe, d'observer la résidence, de former un enfant de
chœur ou un écolier, et de faire le catéchisme aux enfants tous les samedis soir
" (H. Pérennès) ;
l'ancienne chapelle de
Lochrist (ancienne dépendance de Saint-Mathieu), aujourd'hui disparue. " Située à deux kilomètres à l'est du
bourg, cette chapelle fut bâtie vers le début du XVIème siècle [Note : On sait
que le culte du Christ, c'est-à-dire du Sauveur souffrant, a été développé par
les Templiers et les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. (Largillière :
Les Saints, p. 21-23)]. Elle était desservie par un « gouverneur »
et dépendait de l'abbaye de Saint-Matthieu. En 1510 les religieux de cette
abbaye accordent aux dames de Kerléan et de Kerhuon le droit de tombe et
sépulture dans la chapelle, à condition de payer 15 sols monnaie de rente et de
se charger des réparations de l'édifice ; lesdites dames pourront y mettre leurs
armoiries.
Un hôtel existait près de la chapelle, affermé, en 1515, à André Marzin, 8
livres de monnaie.
Contre le pignon de la chapelle on voyait, en 1856, un bétyle de forme
hexagonale avec cupule au sommet, ancienne idole du culte païen.
Etaient gouverneurs de Lochrist : en 1564 Hamon Lays, en 1705 Joseph Belingant,
recteur de Plourin-Tréguier (Archives dép. Fonds Le Guennec). Des fouilles
faites en 1910 à l'emplacement de l'ancienne chapelle révélèrent l'existence
d'un ossuaire adjacent, qui contenait encore deux crânes " (H. Pérennès) ;
les
anciennes chapelles domestiques aujourd'hui détruites ou disparues.
Plusieurs maisons nobles avaient des chapelles domestiques : Kergroadez,
Kergadiou, Kermaïdic, Keruzaouen, Keriar, Kereneur, Lanlelle, etc.. : la chapelle Sainte-Barbe
(située jadis à Kermaïdic), la chapelle Notre-Dame de Pitié (située
jadis à Keruzaouen), la chapelle Saint-Sébastien (située jadis à
Locquilec), la chapelle de Keriar (dédiée à Saint-Yves), la chapelle
Saint-Yves (située jadis à Penandreff), la chapelle de Kergadiou, la chapelle de Lanlell,
... ;
le calvaire du cimetière (1874),
oeuvre de Yan Larchantec. Ce calvaire porte les armes de Mgr Nouvel,
évêque de Quimper. Il est restauré en 1905. C'est au pied de cette croix
que l'on retrouve aujourd'hui trois dalles funéraires des Kergroadès
(Jehanna du Chastel, Robert de Kergroadès,..) ;
la
croix de Mezyar ou Croas-an-Allouer (XVIème siècle) ;
la
croix du bourg de Plourin-Ploudalmézeau (XVIème siècle) ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : la croix Croaz-Aoter (Moyen Age), la croix du
Gouézec (Haut Moyen Age), la croix de Kergounézoc (Haut Moyen Age), la
croix de Kervran (XVIème siècle), la croix de Kervrézel (Moyen Age), la
croix de Keryard ou Croix-de-Mabetor (Haut Moyen Age), la croix située
près de la chapelle de Keryard (XIXème siècle), la croix de Lanrinou
(Haut Moyen Age), la croix de Pen-ar-Pont (Moyen Age), la croix de
Pen-ar-Valy (XVIème siècle), la croix ou stèle située place de l'Hospice
(Haut Moyen Age), la croix du vieil hospice (Haut Moyen Age), la croix de
Roc'h-Jolis, la croix de Trégarn (Haut Moyen Age) ;
le manoir de Kerenmeur (XVIème siècle), édifié par la famille
Kergadiou ;
la mairie (XVII-XVIIIème siècle) ;
l'ancienne
fontaine de Saint-Yves ;
une
fontaine existe près de Penandreff-Penandour. On parlait autrefois de la
fontaine de Saint-Toëzon, réservée aux lépreux qui s'y rendaient par la route de
Saint-Toëzon. Une pièce de 1781 des Archives départementales mentionne
park-Sant-Oizon. Ce saint doit être saint Touzan. Il y a un Lan-douzon au
Drennec et un Lan-dwython (prononcez Landouézan) en Cornwall. (Loth, Les Noms
des Saints Bretons). ;
le bras reliquaire de léglise Saint-Budoc (XVIème
siècle). Archevêque de Dol, saint-Budoc mourut à Dol, non sans avoir
recommandé, à l'un de ses familiers, Ildut, de séparer, après sa mort,
son bras droit de son corps et de le porter à Plourin ;
le
moulin
proche de Tremazan ;
A signaler aussi :
le menhir de Kergadiou (époque néolithique).
« Près du manoir de Kergadiou est placé le menhir de ce nom, le plus
imposant monolithe du Finistère, avec celui de Plouarzel. Il est planté
sur une colline élevée, entre le village de la Roche-Plate, auquel il
semble avoir imposé son nom, et l'ancien manoir de Kergadiou. Il mesure 9 mètres
de haut sur 8 de circonférence à sa base. Sa pointe grise, allongée et
moussue, se détache d'une manière tranchée sur la campagne, alors surtout
que le soleil est à son déclin, et que le ciel se charge d'orages. Le
souvenir consacré par ce peulven s'est effacé, et la voix du héros dont
il recouvre la dépouille, répète en vain avec Ossian : " O
pierres, de concert avec le chant du barde, préserverez-vous mon nom de
l'oubli ? ". Le menhir de Kergadiou, quoique très rapproché du manoir
de ce nom, se trouve situé, non en Plourin, comme lui, mais en Portzpoder,
paroisse limitrophe » (Bretagne contemporaine, t. II, pp. 118-119) ;
le
menhir incliné de Kergadiou (9m20 x 3m20). Certains y ont vu un instrument de torture ;
la stèle du bourg (âge de fer) ;
les colonnes de Justice de Saint-Charles (XVIIème siècle) ;
l'ancien
hôpital fondé en 1701 par un des derniers seigneurs de Kergroadès, et situé vis-à-vis du cimetière de Plourin.
" L'hospice de Plourin fut fondé,
le 12 mars 1701, par messire Robert de Kergroadez, né à Saint-Pol-de-Léon en
1673, capitaine de cavalerie dans le régiment de M. le comte de Toulouse, décédé
en 1713. Il était destiné aux pauvres et aux malades de la paroisse. Pouvaient y
être admis, s'il y avait de la place, ceux de Lanrivoaré, de Lanildut et Larret,
de préférence à tous les autres. Pour cette création, Robert, qui habitait
Kergroadez, donna à la paroisse une maison du bourg, avec toutes ses
dépendances. En 1741, messire de Kerouartz, époux de Marie, héritière de
Kergroadez, chercha noise à M. Le Vern, recteur de la paroisse, et sembla
l'accuser d'user de malversations dans la gestion financière de l'hospice
qu'avait confiée à son prédécesseur l'acte notarié passé devant Emile Le Vessel,
notaire au Conquet. Un procès s'ensuivit et le recteur de Plourin eut gain de
cause. Néanmoins la faculté dont il avait joui, comme son prédécesseur, de
gouverner l'hospice sans contrôle lui fut enlevée, à lui et à ses successeurs.
Dès cette époque, en effet, il fut créé un Conseil d'hospice, composé de
quelques notables, lequel, sous la présidence et la direction du recteur de
Plourin, fut chargé de régir les biens de l'établissement " (H. Pérennès) ;
Voir
"
Les
antiquités de Plourin
".
ANCIENNE NOBLESSE de PLOURIN
SEIGNEURIE DE PENNENDREFF. — Paroisse de Plourin, ancien évêché de Léon. Elle fut acquise, en 1583, à la branche de Kersauson-Penhoët, par le mariage de Guillaume IV, chef de ce rameau, avec Marie de Keringarz. Ledit Guillaume abandonna alors la terre de Penhoët et transporta au manoir de Pennendreff la boucle de Kersauson, qui y est toujours demeurée depuis. Si les armes de Kersauson décorent plusieurs salles du château de Pennendreff, le blason et la devise de la noble famille de ce nom sont encore gravés sur le fronton de la porte d'honneur. Ce blason est à peu près le même que celui de Keringarz : D'azur, au croissant d'argent, sauf les couleurs et émaux. Pennendreff portait : D'argent, au croissant de gueules, surmonté de deux étoiles de même, avec la devise : MAVVAISE LANGVE NE QVERELLEVX N'ENTRE (Que mauvaise langue ni querelleur n'entre). Deux autres phrases, l'une grecque, l'autre latine, accompagnent cette devise. Voici la phrase grecque : .... (Que les Dieux bienheureux soient avec nous, ou nous protègent). Et la latine : PAX HVIC DOMVI (Paix à cette maison). La famille de Keringarz, dans laquelle s'est fondue la branche aînée de Pennendreff, possédait la terre de ce nom depuis près de deux siècles, lors du mariage de Guillaume de Kersauson, en 1593, mais il est certain que le manoir est loin de remonter à une époque aussi reculée. Son architecture accuse la fin du XVIème ou même le commencement du XVIIème siècle, ce qui prouve qu'il fut reconstruit par les Keringarz, qui, en souvenir de ses anciens possesseurs, timbrèrent l'entrée de leur écusson. Quoique le château de Pennendreff dépende de la paroisse de Plourin, topographiquement parlant, les Kersauson obtinrent, à une époque assez reculée, qu'il en fût détaché au spirituel pour être annexé à celle de Lanrivoaré, dans le cimetière de laquelle reposent les cendres de beaucoup d'entre eux. Cette circonstance nous autorise à narrer au sujet de cette paroisse une légende qui s'y rattache. Nous empruntons le récit suivant à M. Pol de Courcy, dans son Itinéraire de Saint-Pol de Léon à Brest : « Le bourg de Lanrivoaré, situé à environ trois kilomètres du château de Pennendreff, doit son nom à saint Rivoaré, l'un des apôtres de l'Armorique, et sa célébrité à un cimetière dans lequel la tradition rapporte qu'une peuplade tout entière de la terre de Rivoaré aurait reçu la sépulture après avoir été massacrée par une peuplade encore païenne d'un pagus voisin. La même tradition fait monter à 7847, c'est-à-dire en breton : seiz mil, seiz cant, seiz uguent ha seiz (sept mille, sept cent, sept vingt et sept), le nombre de ces néophytes, qui furent considérés comme martyrs. Ce cimetière, dans lequel on n'a plus enterré depuis, est distinct du cimetière commun de la paroisse. Le jour du Pardon, on fait sur les genoux le tour du sanctuaire et l'on n'y entre que déchaussé. Sept pierres rondes, rangées sur les degrés de la croix, sont, au dire des habitants, autant de pains changés en pierres par saint Hervé, neveu de saint Rivoaré, pour punir un fournier de lui avoir durement refusé l'aumône. Contre la vieille croix est une vieille souche d'arbre, dont les fidèles détachent des parcelles qui ont, prétend-on, la vertu de préserver d'incendie le toit qui le recèle. Cet usage est encore un reste du culte rendu aux arbres par les Celtes, culte anathématisé par le concile de Nantes, en 658. En effet, le 20ème canon de ce concile [Note : Ce concile fut tenu sous l'épiscopat de Salapius ou Sérapius, évêque de Nantes, et auquel assista, avec les autres prélats bretons, saint Gouesnou, alors évêque de Léon] ordonne aux évêques et à leurs ministres de s'opposer avec le plus grand zèle à ce que le vulgaire, qui adorait et avait en si grande vénération les arbres consacrés aux démons, se permît d'en couper, soit un rameau, soit une greffe » (Dom Morice, Pr., t. I, col. 220 ; Bretagne contemporaine, t. II, pp. 119-120 ; enfin Bretagne et Vendée, t. VI, pp. 315-316). Fondations faites par les seigneurs de Pennendreff, et dont ils étaient présentateurs : 1° en Lannilis, chapellenie à laquelle étaient affectées des terres pour une valeur de 100 # de rente, avec charge de 80 messes basses aussi par an, dont 32 à être desservies à Lanrivoaré. — 2° Autre fondation appelée chapellenie de Keringars, en Plourin, de Léon, pour laquelle ils affectaient une maison et des terres de la valeur de 120 # de rente, à charge de desservir annuellement 40 messes basses à Plourin et 40 autres à Brelès. Enfin, une autre fondation à Lanrivoaré, appelée chapellenie de Pennendreff, avec un fond de rentes de 100 #, chargée également de 80 messes basses, dont 32 à Lanrivoaré. C'est peut-être la même que celle déjà signalée comme fondée à Lannilis. Autres fondations dans diverses paroisses où la maison de Kersauson possédait des fiefs, notamment à Plourin, Landunvez, etc., évêché de Léon.
Nota : NICOLAS, comte de Kersauson de Pennendreff, écuyer, sr. de Pennendreff et autres lieux, était né en 1711, le 1er mars. Entré dans la marine, il devint lieutenant de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, en 1756, et se retira, en 1762 (14 juin), avec 1.200 # de pension sur le corps. Voici ses états de services, d'après Mazas : « Garde marine en 1732, lieutenant en 1754. En 1744, n'étant qu'enseigne, il était embarqué sur le Juste, vaisseau commandé par le marquis de Nesmond, faisant partie de l'escadre du comte de Roquefeuil pour la Manche. Les Anglais ayant passé la pointe de Saint-Pérès, où l'escadre était mouillée, M. de Roquefeuil mit flamme d'ordre. La mer était grosse et le Juste si éloigné du combat, que tout le monde craignait d'y aller. Nicolas de Kersauson se proposa, quoique ce ne fût pas son tour. En y allant, et voulant profiter de la lame pour sauter dans le canot, il eut les deux jambes écrasées entre le canot et l'échelle ; le canot s'étant retiré avec la lame, il tomba à la mer. A la suite de cet accident, ses jambes furent en si mauvais état qu'on fut sur le point de les couper. N'étant pas encore guéri, Nicolas s'embarqua sur la Vénus, où il se distingua de nouveau. En 1759, il se trouvait à bord du Formidable, commandé par M. de Saint-André du Verger, chef d'escadre sous les ordres de l'amiral Conflans. Enfin, Nicolas fut blessé légèrement au visage au combat du 20 novembre, et reçut une forte contusion à la tête. » (Mazas, Histoire des Chevaliers de Saint-Louis, t. II, p. 166). Nicolas de Kersauson épousa, âgé déjà, le 10 août 1762, Marie-Marguerite du Four, fille de feu le sr Louis-François du Four et de feue Marie-Anne Hoger, demeurant à Brest. Suivant acte du 18 août 1755, Nicolas partagea avec le sr. et la dame du Fou de Kerdaniel la succession de l'abbé du Fou, leur oncle commun, en son vivant bachelier en théologie et chanoine de Léon. En 1773, mort d'écuyer Nicolas de Kersauson, enterré, dit le registre, en ses prééminences à Lanrivoaré : il était âgé de 62 ans. Sa veuve se retira alors en la petite ville de Saint-Renan, jusqu'à sa mort, arrivée vers 1796 (J. de Kersauson).
SEIGNEURIE DE COETANSCOURS. — Paroisse de Plourin, ancien évêché de Léon. Elle devint, en 1755, la propriété de Louis-François-Gilles, comte de Kersauson, cadet de la branche de Brézal, par son mariage avec Suzanne-Augustine de Coëtanscours, marquise de Kergean Saint-Vouzay. Le château de Coëtanscours n'étant pas habité par ses propriétaires qui lui préféraient depuis plusieurs générations la demeure presque princière de Kergean, finit par tomber en ruine, et lors de la mort sur l'échafaud de la dernière Coëtanscours, comtesse de Kersauson et marquise de Kergean, la terre de ce nom fut vendue par la nation.
Kergadiou (de), sr. dudit lieu et de Trégarn, en Plourin, — de Kermeur, — de Tromobihan, en Guipronvel, — du Dellec, en Saint-Rouel, — de Chateaumen, en Taulé, — de Kernéguez, en Saint-Mathieu de Morlaix, — de Coëtcongar, en Ploujean. Ancienne extraction chevaleresque. — Neuf générations en 1669. — Réformes et montres, de 1427 à 1534, en Plourin, évêché de Léon. Blason : Fascé ondé d'argent et d'azur, au franc canton d'hermines (Sceau de 1404) [Note : Les armes de Kergadiou se remarquent sur une console, à droite de l'arc triomphal, dans l'église de Plourin, l'une des plus vieilles du Finistère]. André de Kergadiou épouse, en 1365, Amice, dame de Trégarn, dont : Hamon, marié à Jeanne du Chastel. — André, prisonnier des Anglais, en 1427. — Un secrétaire du duc François II, en 1478. Fondue dans du Bois de la Maison-Fort.
François de Kersauson, sr. de Penhoët, Kerduer, Kerguérien, Quillien, etc., épousa Marie de Kergadiou. François de Kersauson-Penhoët mourut le 13 mars 1593, et fut inhumé le lendemain 14 (Reminiscere, 4ème dimanche du carême), à Saint-Frégan, ainsi qu'indiqué dans l'acte de tutelle, dont nous donnons le texte ci-dessous.
Nota : Copie de la tutelle des enfants mineurs de deffunt et noble homme François de Kersauson, sr. du Penhoat, et de dame Marie Kergadiou, sa compagne : « Aujourd'hui, quatorziesme de mars l'an mil cinq cent quatre-vingt-treize, à l'issue des obsèques de feu noble home François Kersauson, vivant seigneur de Penchoat, devant la principalle entrée du cymytière de l'église trefviale de Saint-Frégan, noble home maistre Hervé Kersaintgily, sr. de Keruzoret, M. le procureur du Roy en la cour et juridiction de Lesneven, a renconstré M. le séneschal de lad. cour, comme il avait esté adverty pour aucuns des parans des enfans mineurs dudict deffunct que damoyselle Marie de Kergadiou, dame douairière de Penhoat, et mère desd. mineurs avait esté instituée tutrice et curatrice testamentaire auxdits mineurs par sondict deffunct mary, etc. A mondict sieur le sénéchal demandé à ladicte dame de Penchoat si elle estoit contente d'accepter ladite charge suivant la volonté et institution de son dict deffunct mary, à quoy elle a respondu que ouy moyennant l'advis desd. sieurs parens et le support et ayde qu'elle en espère ; ouy laquelle déclaration, a mondit sr. le sénéchal, à ladicte requeste, prins les advis des cy-après nommez, scavoir : de noble et puissant François de Kersauson, seigneur de Kersauson, Olivier Kercoent, seigneur de Kergournadec'h, et Loys Barbier, seigneur de Kerjan, et de nobles personnes Jan Kerliver, sr. de Kerliver, mary de damoyselle Marie Kersauson, fille aisnée dudict deffunct ; Tanguy Kermeno, sieur de Kermeno, mary de damoiselle Guillemette Kersauson, soeur audict deffunct ; Jacques de la Bouexière, sr. de la Boixière, cousin-germain dud. deffunct ; Prigent Lescoët, sieur de Kergoff, cousin remué de germain audict deffunct ; Jean Kerbic, sieur de Kerbic, ayant esté à maryage par plusieurs années avecques deffuncte damoyselle du Boys, sr. et dame dudict lieu, cousin aussi au tiers degré audit deffunct ; Tanguy Kergadio, sr. de Tuonmaléjan ; Robert Kersaintgily, sr. de Kerouchant ; Jean Kersaintgily, sr. de Kervadeza, cousins-germains à ladicte veufve ; noble et vénérable messire Alain du Poulpry, sr. de Lannorgat, archidiacre de Léon, et conseiller à la cour de Parlement de ce pays ; des seigneurs de Kergadiou, Tuonmanoir, Kerouartz, Kerouazle, Lescouet, Kerrenez, Keranroux, Coatelez, Tuonblanzinz, Kercorlay, La Tour-Lezerdet, Kerpalen, Le Merdy, Kerezelec, Leslouc'h, Le Guergh. — Tous parans ou aliez dans le quart degré audict deffunct, comme ils affirment... ont tous, d'un accord dict et attesté que lad. dame de Penhoat est digne et capable d'avoir et garder la tutelle et administration des personnes et biens desdicts mineurs ses enfants... Faict comme dessus auxdicts jour, an et lieu... Ainsi signé : Dourdu, Kersaintgily et Morice de Kergadiou » (Archives de Pennendreff).
Kerléan, sr. dudit lieu et de Kerverien, en Plourin, — de Lanvenec, en Lanrivoaré, — de Kerhuon, en Guipavas, — de Coëtmanac'h, — de Kermeur, — de Kerhuel, — de Kerimen, — de Kerassel et du Timen, en Taulé, — de Poulguinan, — de Keravel. Ancienne extraction. — Six générations en 1668. — Montres de 1503 à 1534, en Plourin et Brelez, évêché de Léon. Blason : Fascé ondé de six pièces d'or et d'azur. Cette famille portait autrefois le nom de Boc'hic. — Hervé Boc'hic, conseiller de Jean IV, enseigna le droit à Paris et composa, en 1349, un livre sur les Décrétales, imprimé en 1520. — Hamon et Even Boc'hic entre les nobles de Plourin, en 1443. — Sébastien, fils d'Hamon Boc'hic, sr. de Kerléan, ne garda que ce nom et épousa, en 1534, Marguerite Kerneau (Cornouailles). La branche aînée fondue dans Rodellec ; celle de Kerassel, dans Parcevaux. Sur les vitraux de l'église de Plourin on relève les armes de Kerléan, mi-partie Kerverien ou Kermérien (d'or à 3 chevrons d'azur au lambel de même), nom ancien des Kerléan ; sur un saint de pierre on remarque aussi l'écu de Sébastien de Kerléan et de sa compagne, Marguerite de Cornouailles. A signaler que Marie de Kersauson-Penhoët (fille aînée de François de Kersauson et Marie de Kergadiou), épousa, par contrat du 2 août 1577, Jean de Kerléan, sr. du Carpont, et demeuraient en la paroisse de Lampaul-Ploudalmézeau (J. de Kersauson).
Voir
"
Manoirs et Seigneuries de Plourin
".
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Plourin :
Boc'hic,
seigneur de Kerléan, paroisse de Plourin. Fascé ondé d’or et
d’azur de six pièces. Hamon et Even se trouvent mentionnés entre les nobles de Plourin.
Brandigné,
seigneur de Langonéry, paroisse de Plourin. Losangé d’argent et de
sable au chef de gueules. Yvon se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané et de Plourin.
Kerbriec
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin. D’or à trois fasces
d’azur. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.
Kerdalaëz
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin. D’or à deux fasces
d’azur. Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.
Kergadiou
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin. Fascé ondé d’or et
d’azur de six pièces, au franc canton d’hermines. Jean et Guyon se
trouvent mentionnés comme écuyers en 1421 (Histoire de du Guesclin, p.
429) ; Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.
Kergroadez
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin. Fascé d’argent et de
sable de six pièces. Robert se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.
Keriar
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin, et de Kergoëzel, paroisse
de Lanildut. D’or à un arbre de sinople. Yvon se trouve mentionné
entre les nobles de Plourin et Lanildut.
Kerménou
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin, et du Délé, paroisse de
Plouarzel. Fascé ondé d’or et d’azur de six pièces. Hervé se
trouve mentionné entre les nobles de Plouarzel.
Kermérien
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin. D’or à trois chevrons
d’azur. Catherine se trouve mentionnée entre les nobles de Plourin,
et Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.
Kermeur
(an), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin. Fascé de gueules et
d’or de six pièces. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.
Penmezhir
(de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin. Alain se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.
Pilguen,
seigneur de Keruzaouën, paroisse de Plourin. De sable au léopard
d’argent. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.
Pulier
Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.
Tour
(de La), seigneur dudit lieu, paroisse de Plourin. D’argent à trois
tours d’azur. Bernard qui se trouve mentionné comme écuyer dans une
montre de 1378, semble être de ceux-ci ; Bernard se trouve mentionné entre les nobles de Plourin.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 44 nobles de Plourin :
Even
BOHIC (60 livres de revenu), remplacé par Christophe Manach : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Yvon
BOHIC (40 livres de revenu), malade, remplacé par Guillaume Goffic : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Jehan
BOHIC (20 livres de revenu), de l'ordonnance du duc ;
Prigent
BOHIC (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Christophe
BONSOURTRAINE (7 livres de revenu), remplacé par Guillaume Heldut : porteur d'une
jacque, comparaît armé d'une vouge ;
le
seigneur du CHASTEL (2 500 livres de revenu), accompagné de Guillaume
Kerlech, Jehan Cazre, François Kercadiou, Ollivier Le Roz, Hervé Kermenou,
Yvon Kermenou, Hervé Kermenou, Jehan du Boys et Robert Pichart : porteurs d'une brigandine,
comparaissent en archers. Il s'agit semble-t-il d'Olivier, seigneur du Chastel, vivant en
1476, ou de son fils Tanneguy, décédé en 1521 ;
Marguerite
COËTQUELFEN (10 livres de revenu), absent ;
Jehan
DE LA TOUR (76 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Jehan
FLOCH (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Hamon
FLOCH, mineur (60 sols de revenu) : absent ;
Morice
GOZEARN (8 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Guyhomar
GOZEARN (7 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Hervé
GOZEARN (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume
HERGUIN (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Tugdual
KERBEZCAT (33 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
le
sire de KERGROAZES (250 livres de revenu), malade, remplacé par Guillaume
Lanhuzel et Guillaume du Moulin qui porte une brigandine et comparaît en
archer. Il s'agit semble-t-il de Robert, seigneur de Kergroadez, marié le
14 juillet 1461 avec Anne du Chastel (fille d'Henry II du Chastel, seigneur
de Mesle, et d'Ysabeau de Kermellec, vicomtesse de Coëtmen et de Tonquédec) ;
le
sire de KERCADIOU (800 livres de revenu), de la maison du duc : absent ;
Ollivier
KERMENOU (100 livres de revenu), remplacé par Jehan Kerlozreuc : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Jehan
KEROULAS (70 livres de revenu), malade, remplacé par Allain Keryly : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Yvon
KERENGAR (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Guillaume
du KERMEUR (72 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Henry
KERANRAES (31 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Allain
KERUZOUAN (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Morice
KERLOZREUC (61 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en arbalétrier ;
Maistre
Guillaume KERCADIOU (30 livres de revenu), malade, remplacé par Ollivier du Tertre : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Jehan
KERANFLECH, mineur (25 livres de revenu), remplacé par Ollivier Le Lan : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Even
KERDALAHEZ (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Thomas
KERMERDIC (20 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Yvon
advoué KERIBER (60 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Even
KERENGAR (31 livres de revenu), de l'ordonnance du duc ;
Marguerite
KERMENOU (11 livres de revenu) : absent ;
Jehan
L'ABBE (27 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Aliz
LE BARBU (60 livres de revenu), remplacé par Allain Picabourdin : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
LE GOEZOU (10 livres de revenu), malade, remplacé par Jehan Manach : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Jehan
MESCOUAL (100 sols de revenu) : porteur d'un corset, comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume
PRIGENT (8 livres de revenu), décédé ;
Allain
PENMEASHIR, malade, remplacé par Jehan Lescoët : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Robert
PRIGENT (8 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Morice
SAINCT (10 livres de revenu) : porteur d'une jacque, comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume
TANGUY (10 livres de revenu) : porteur d'un corset et d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan
TANGUY (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Michel
TANGUY (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Prigent
TANGUY, mineur (22 livres de revenu), remplacé par Prigent Ploerin : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Even
TALEUC (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Plourin (Plourin et ses feillettes) sont mentionnés :
Le
sieur du Chastel, commissaire ;
Henry,
sieur de Kergroazez, lance o deux archiers (archers) et goustilleur (coustilleurs) ;
François
Kergroazez, mineur, sieur de Kerbastret, a présenté deux hommes en
habillement d'archer, et luy est enjoinct faire homme d'armes ;
Le
sr. de Kergadiou, homme d'armes ;
Olivier
Kermenou, sr. du dict lieu, en habillement d'archer. Enjoinct fournir autre homme en habillement ;
Le
sr. de Keroulas, en habillement d'archer à trois chevaux. Enjoinct lance ;
Tanguy
Bochic, mineur, sieur de Kerlean, représenté par Hamon le Vayer, en archer
à trois chevaux ;
Guillaume
de Kermeur, en habillement d'archer. Injonction de paige ;
Henry
Keranraes, représenté par Hervé son fils, en habillement d'archer. Injonction
de mettre autre homme en habillement ;
Yvon
Kerangar, absent, représenté par Jehan Champion, en habillement d'archer ;
Alain
Keruzouan. Enjoinct de s'habiller ;
Morice
Kerlozrec, représenté par Jehan son fils, en brigandine ;
Guyon
Kergadiou, en habillement d'archer ;
Jehan
Keranflech. Injonction de s'habiller ;
Olivier
Duval, en brigandine. Injonction de paige ;
Guillaume
Tanguy, représenté par Derrian Kermenou, en habillement d'archer ;
Jehan
Tanguy, représenté par Yvon Tanguy, en vougier ;
Robert
Tanguy, default ;
François
Kermeleuc, en vougier ;
Jehan
Kerdelaher. Injonction de s'armer ;
Tanguy
de la Tour, sur mer, représenté par Jehan Bleiz, en abillement d'archier
et injonction de paige ;
Tanguy
Penmenhir, en vougier ;
Jehan
Bochic, en habillement d'archer et enjoinct paige ;
Hamon
Flouch, représenté par Jehan Kermorgant, en vougier ;
Olivier
Guerault. Enjoinct de s'habiller ;
Jehan
Kermeydic, en vougier ;
Jehan
Meascoual, en vougier ;
Hamon
Bochic, en vougier ;
Paul
Kerpezcat, en archer ;
Nicolas
Prigent, en vougier ;
Morice
Gozern, en vougier ;
Yvon
Campir, en vougier ;
Vincent
Kerdignan. Injonction de s'habiller ;
Jehan
Touronce, en archer ;
Even
Talleuc, représenté par François son fils, en vougier ;
Jehan
Labbé, vieil homme. Enjoinct de s'habiller ;
Guyomarc'h
Goazern, représenté par André Cann, en vougier. Enjoinct servir par noble homme ;
Jehan
Autret. Enjoinct de s'habiller ;
Hervé
Goezenn, en vougier ;
Guillaume
Harequin, en vougier ;
Even
Kerangar, sans habillement. Enjoinct de s'habiller ;
Briand
le Marc'hec, en vougier ;
Hervé
Kerbriec, en vougier ;
Jehan
Julien, en vougier ;
Guillaume
Goezern. Enjoinct de s'habiller ;
Olivier
Keryar, en habillement d'archer o son paige ;
Aufroy ;
A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Plourin sont mentionnés :
Jehan
Kermenou, sr. dudit lieu ;
Yvon
Kerengar, sr. dudit lieu ;
Jehan
Kerguadiou ;
Prigent
Kermenou ;
Jehan
Keranflech ;
Le sr.
de Measdon (Jehan Kerbescat ?) ;
François
le Veyer ;
Guillaume
Kermeydic ;
Fyacre
le Marec ;
Prigent
Bohic ;
Guyon
Aultred.
(à compléter)
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