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PLOUVORN

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La commune de Plouvorn (pucenoire.gif (870 octets) Plouvorn) fait partie du canton de Plouzévédé. Plouvorn dépend de l'arrondissement de Morlaix, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUVORN

Plouvorn vient du breton "ploe" (paroisse) et de "Maorn", un saint breton. Ce saint est encore appelé Mahouarn ou Mahorn en Cornouaille.

Ville de Plouvorn (Bretagne).

Plouvorn est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis les territoires de Mespaul et de Sainte-Catherine (aujourd'hui en Mespaul). A la fin du XVème siècle, la paroisse qui dépend de l'évêché de Léon comptent deux trèves : Mespaul et Sainte-Catherine.

Ville de Plouvorn (Bretagne).

On trouve les appellations suivantes : Ploevaorne (en 1282), Ploemahorn (vers 1330), Ploemaorn (en 1378, en 1467 et en 1481), Plouëmaorn (en 1443) et Plouemorn (en 1572).

Ville de Plouvorn (Bretagne).

Note 1 : La forme ancienne du mot Plouvorn est Ploe-Mahorn dans un compte, d'environ 1330, des Archives vaticanes, ou Ploemaorn, dans un rôle de décimes du Chapitre de Léon en 1467 (Longnon, Pouillé de Tours, p. 334, 336). La paroisse de Plouvorn, note Ogée, « ressortit à Lesneven, et compte 4.200 communiants, y compris ceux de Mespaul et de Sainte-Catherine, ses trèves. La cure se présente par l'évêque. Des vallons, des ruisseaux, des prairies, des terres bien cultivées et abondantes en grains, lin et fruits pour le cidre, voilà ce que ce territoire présente à la vue ». Plouvorn fait actuellement partie du doyenné de Plouzévédé. Au dernier recensement (vers 1943), le chiffre de la population y était de 2.723 habitants. Vers le milieu du XIXème siècle, M. de la Fruglaye découvrit, sous tumulus, près de Lambader, une sépulture rectangulaire, recouverte d'une pierre plate, à parois murées et pierres sèches. Elle renfermait beaucoup de cendres de charbon, deux poignards en bronze, et une pointe de flèche en silex, à pédoncule et à ailerons, finement barbelée. Au mois de janvier 1870, note M. de Kerdrel, les froids exceptionnels de l'hiver déterminèrent dans l'aire de la ferme de Rugéré, en Plouvorn, une gerçure par laquelle les eaux pluviales s'écoulèrent subitement. Les habitants de la ferme, surpris de ce phénomène, élargirent cette première ouverture et découvrirent l'orifice d'une cavité profonde, dans laquelle un homme pouvait descendre. On pénétra ainsi dans une chambre souterraine haute de 2 mètres sur 4 mètres de diamètre, irrégulièrement circulaire, creusée dans un schiste mou à l'aide d'un instrument tranchant. Cette chambre donnait accès à deux ouvertures : l'une d'elles, haute seulement de 1 mètre, semblait avoir été fermée par une porte qui avait laissé dans le schiste la marque de ses gonds, et s'appuyait par le bas sur un simulacre de seuil. En rampant à quatre pattes, on s'engagea dans ce couloir et on y distingua à droite une niche un peu semblable à celles où les paysans bretons placent leurs cruches ; puis le couloir s'élargissant un peu sans se relever, on vit à droite et à gauche de petits bancs, creusés dans la pierre ; l'explorateur était arrêté par un éboulement, et, en revenant sur ses pas, trouvait en face de la niche que nous avons signalée, une ouverture par laquelle il pénétrait dans une chambre plus petite que la première (2 mètres de long sur 1 m. 80 de haut), mais taillée dans le schiste en calotte sphérique parfaitement régulière. Cette salle avait une autre issue, par laquelle on se retrouvait dans le premier appartement découvert. Les voûtes des deux salles étaient constellées de petits trous percés à l'aide d'une tarière et qui semblaient destinés à introduire l'air extérieur dans le souterrain. Nous avons déjà dit que le couloir était brusquement interrompu par des terres rapportées qui semblaient dues à un éboulement; c'est de ce côté que se portèrent les premières recherches. Au milieu de ces terres on découvrit bientôt des fragments de briques cannelées, des charbons, des tessons d'une poterie rouge très fine, ornée d'un filet avec lesquels on put reconstituer des urnes : puis des lances en fer, naturellement très oxydées, enfin des ossements qui conservaient encore la marque du feu. On se trouvait en face d'un monument funéraire, et l'incinération, la forme des urnes, le métal des armes ne laissaient aucun doute sur sa date : il appartenait bien à l'époque de l'occupation romaine (Comte de Kerdrel, Le souterrain de Rugeré, dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère 1897, p. 420-426). En janvier 1898, M. le comte de Kerdrel, président de la Société Archéologique du Finistère, fouilla un tumulus situé dans les bois de Kéruzoret. Voici le rapport qu'il communiqua à la Société : « Ce tumulus mesure 20 mètres à sa base sur 4 mètres de haut. Au mois de janvier 1898, j'ai pratiqué dans son diamètre une large tranchée en suivant le niveau du sol. Près du centre, la terre fut remplacée par un sable blanchâtre, dans lequel la bêche enfonça profondément ; mais nulle trace de dalle, de pierre ou de construction. Après avoir fait isoler cet espace sablé qui formait un rectangle de 2 mètres sur 1 m. 30 environ, je fis enlever le sable avec les précautions les plus minutieuses. Dans cette fosse, dont les terres avoisinantes constituaient les parois, il ne se présenta rien de remarquable avant d'avoir atteint une profondeur de 1 m. 60. Alors le sable devînt noirâtre, portant des traces évidentes de décomposition animales. Du côté de l'est, je recueillis un débris de maxillaire avec les dents ; à sa gauche, onze petites pointes en silex, très régulièrement taillées, agglomérées comme si elles s'étaient détachées d'un faisceau ; à droite trois lames en bronze. « Le chef auquel a été consacrée cette sépulture a donc été inhumé dans une fosse creusée au ras du sol ; près de sa tête orientée vers l'est, ont été déposées ses armes, puis la fosse a été comblée avec un sable le terre dont on retrouve dans les environs de nombreuses carrières. Mais, comme nous l'avons déjà dit, la pierre n'a pas été employée pour la construction de ce monument et un simple tertre de gazon a protégé pendant de longs siècles les restes du guerrier dont on a voulu honorer la mémoire » (Ibid, 1898, p. XXIII-XXIV) (H. Pérennès).

Note 2 : LE CLERGÉ AVANT LA RÉVOLUTION : RECTEURS. 1524 : Morice Brettin — 1604-1618 : Maître Yves Gat chanoine, vicaire général de Léon, abbé de la confrérie des maîtres-ès-arts en l'évêché de Léon. — 1632 : Mort de François Rolland. — 1659-1682 : Ollivier Sallégan. — 1683-1706 : Jacques Michel. — 1707-1741 : M. G. de la Grève de Kergrist. — 1741 (février)-1756 : F. R. Le Ny de Coettudavel, décédé le 17 mai 1757. — 1757-1771 : Mathurin-Jean Lirin. — 1772-1785 : Yves Péron — 1787-1792 : François-Marie Le Bihan, né au Conquet en 1744. PRÊTRES ET CURÉS. Aux plus anciens registres de la mairie de Plonvorn, de 1580 à 1600 apparaissent les signatures de plusieurs prêtres dont aucun ne signe « curé » : Voici leurs noms : Hervé Liorzic, Alain Carrer, Guillaume Rolland, Hervé Moal, sous-curé, Jan. Paris, François Jacq, J. Pengam. Deux parrains et une marraine assistent parfois le nouveau-né présenté au baptême. Ainsi, par exemple, le 10 février 1580 au baptême de Marc, fils de Christophe Creachquéraut, seigneur de Kérilliou et de Jeanne Kerodan, figurent comme parrains Marc Traouyrin, et François Creachquéraut, comme marraine Marie de Penhoat, dame de Creachquéraut. Dans d'autres cas, nous voyons deux parrains et deux marraines. Il en est ainsi le 14 mai 1581 : Marie, fille de Christophe Creachquéraut, est assistée dès deux parrains nommés plus haut, et a comme marraines Marie de Penhoat et Marie Creachquéraut, dame de Keruzoret. Voici les noms de curés que nous avons relevés dans les registres : 1660 : Lemeur ; Jaffrès. — 1677 : Jean Le Creignou. — 1683-1701 : Olivier Paugam. — 1690 : Bozec. — 1702-1709: Bernard L'Hégarat. — 1710-1714 : Jan Floch. — 1715-1722 : Thomas Le Magouevan. — 1723 : Christophe Roué. — 1736-1748 : Prigent Floch. — 1741-1743 : Charles Quéré. — 1745-1757 : Mathurin Lirin. — 1758-1765 : C. Ollivier. — 1766-1768 : F. Penguilly. — 1767-1773 : J. Brichet. — 1773-1786 : François Corigou [Note : François Corigou, devenu en 1786 aumônier des Ursulines de Saint-Pol-de-Léon, refusera le serment à la Constitution civile du clergé et sera guillotiné à Quimper le 15 septembre 1794. Sa Cause est introduite à Rome]. — 1774-1786 : Cueff. — 1787-1788 : F. Le Bras. — 1788-1792 : Jeari-Marie Corre, né à Guicquelleau, en 1762.

Note 3 : LE CLERGÉ APRÈS LA RÉVOLUTION : RECTEURS. Janvier 1804-1827 : François Prigent, né à Henvic en 1761, prêtre de 1785. — 1817-1819 : Laurent Le Sann, de Plouénan. — 1819-1821 : François Pelleteur, de Ploudalmézeau. — 1821-1836 : René-Xavier Le Guen, de Plouguin. — 1836-1856 : François Caer, de Cléder. — 1856-1888 : Jean-Marie Hellard, de Saint-Pol-de-Léon. — 1888-1899 : Augustin Quémeneur. — 1899-1907 : Michel Guédès. — 1907 à 1923 : Vincent Pengam, de Lesneven. — 1923-1936 : Jean-Louis Le Roux, de Plonévez-Lochrist. — 1936 : François Tanneau, né à Plobannalec, en 1877, prêtre de 1902, etc .... VICAIRES. 1804 (janvier)-1813 : Paul Abgrall, qui sera recteur de Plouédern de 1813 à 1823. — (?) Hervé Pouliquen et René Le Borgne. — 1820 : François Guyader. — 1822 : Pierre Jaouen. — 1825 : Yves Milin. — 1829 : Yves Bleunven. — 1830 : Alain Le Saout. — 1839 : François Préloux. — 1841 : Claude Néa. — 1844 : François Quéré. — 1846 : François Grall. — 1846 (8 juin) : Yves Meudec. — 1850 : Jean-Marie Pouliquen. — 1855 : Olivier Cudennec. — 1861 (22 décembre) : Jean Cadiou. — 1861 (30 décembre) : Jean Quémeneur. — 1865 : Guillaume Calvez. — 1868 : Yves Guiffant. — 1878 : Pierre Lamper. — 1882 : Jean Michel. — 1889 : Paul Belbéoch. — 1890 : Gabriel Guédès. — 1890 (24 septembre) : Michel Taridec. — 1897 : Pierre Plassart. — 1.899 : Noël Lastennet. — 1904 : Yves Caugant. — 1908 : Rémy Arzel. — 1914 : Armand Martin. — 1926 : Jean Abiven. —1933 : Pierre Graveran. — 1938 : Ronan Jézéquel. — 1940 : Alain Kérébel, né à Brélès en 1911, promu au sacerdoce en 1940, etc ..

Note 4 : LISTE NON EXHAUSTIVE DES LES MAIRES DE PLOUVORN : René Penguilly (1791), Prigent Autret (1791-1793), François Ollivier (1793), Salomon Roguez (1803-1804), Guillaume Le Roux (1808-1829), M. Riou (1832-1833), M. Urien (1835-1836), Jean Couloigner (1844-1848), Casimir Boscals de Réals (1850-1851), Jean Couloigner (1853-1870), Guillaume Guillerm (1870-1872), Vicomte Casimir Boscals de Réals, fils (1872-1889), Comte Amaury Audren de Kerdrel (1890-1921), René Kerdiles (1921-1925), Charles Boscals de Réals (1925-1940), Auguste Boucher (1942-1945), Jean-Louis Marrec (1945-1949), Christophe Roué (1951-1965), Jean-Louis Laurent (1965-1966), Jacques de Menou (1966-2008), Jean-Claude Marc (2008-2014), François Palut (2014-2020), Gilbert Miossec (2020-2016), etc ...

Note 5 : NOTABILITÉ. Yves MAYEUC, Evêque de Rennes (1462-1541). Yves Mayeuc naquit à Kermoyec, à Plouvorn, en 1462. Ayant fait profession chez les Dominicains de Morlaix en 1484, il fut envoyé au couvent de Nantes, où, pendant quatre ans, il étudia la théologie. En 1489, nous le trouvons au couvent de Rennes, où il est employé à l'office du confessionnal. Deux ans plus tard, il devient confesseur de la reine Anne de Bretagne, qu'il suit à Paris, où il demeure au couvent de Saint-Jacques. Le 29 janvier 1507 le Pape Jules II le nomme à l'évêché de Rennes. Confesseur du roi Louis XII, il prononce à Notre-Dame de Paris l'oraison funèbre de ce monarque, décédé en 1515. Il se fit remarquer au cours de sa carrière par son amour pour les pauvres et sa grande austérité. Il reçut à Rennes le Général de l'Ordre, François-Sylvestre de Ferrare, qu'était venu à Vannes visiter le tombeau de saint Vincent Ferrier. Ce personnage tomba malade et se fit transporter au couvent de Rennes on il trépassa en septembre 1527. Ses obsèques furent présidées par le Père Le Mayeuc. Le 15 septembre 1541, l'évêque de Rennes bénissait la première pierre du portail de sa cathédrale. Il mourut le 20 septembre 1541, en sa maison de plaisance de la paroisse de Brestz, et fut inhumé dans le transept. Des faveurs extraordinaires furent obtenues par son intercession de sorte que son tombeau ne tarda pas à devenir célèbre et a être pieusement fréquenté par le peuple. « Son image en relief, note Albert Le Grand, fut posée sur l'autel de la chapelle qui est joignant la petite porte qui mène à saint Yves, plus haut que le sépulcre de Raoul de Troal, autrefois évêque de Rennes ; il étoit à genoux en habits pontificaux et tendoit la main pour recevoir un petit Jésus, que Notre Dame présentoit. J'ay veu cette image, et même que, le jour de saint Yves de Kermartin, le 19 may, son sépulcre étoit visité par le peuple et chargé d'offrandes... L'image de ce bienheureux prélat, tirée au vif après le naturel, se voit en la sacristie du couvent de Bonne-Nouvelle à Rennes » (Albert Le Grand., Les Vies des Saints..., édition des chanoines de Quimper, 1901, p. 390). Le 9 avril 1756, lors d'un projet de reconstruction de la cathédrale, les restes d'Yves Le Mayeuc furent déposés dans un cercueil, et descendus dans un nouveau caveau que le Chapitre avait fait bâtir au bas des nefs de la nouvelle cathédrale. Voici les armes d'Yves Le Mayeuc : d'argent à trois hermines de sable au chef d'or chargé de trois couronnes d'espines de synople. Le 6 décembre 1638, près d'un siècle après sa mort, les Etats de Bretagne décidèrent d'écrire au Pape pour lui demander qu'en présence des miracles opérés au tombeau d'Yves Mayeuc, il fût permis d'invoquer publiquement ce saint personnage. Malheureusement, les démarches faites à Rome par les évêques de Rennes et les Etats de la province, traînèrent en longueur et furent arrêtées par la Révolution.

Voir Ville de Plouvorn (Bretagne) "Souvenirs de l'évêque Yves Mahyeuc."

Voir Ville de Plouvorn (Bretagne) "Liste non exhaustive des prêtres originaires de Plouvorn."

Voir Ville de Plouvorn (Bretagne) "Plouvorn durant la Révolution."

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PATRIMOINE de PLOUVORN

l'église Saint-Pierre (XVIIème siècle), restaurée au XIXème siècle. L'édifice, qui porte la date de 1865, comprend une nef de six travées avec bas-côtés, précédée d'un clocher, un transept et un choeur accosté de deux chapelles communiquant avec le transept. Deux chapelles en ailes s'élèvent au droit de la cinquième travée. Le clocher à double galerie et les fonts baptismaux datent de 1709 et provient de l'ancien édifice. Le porche latéral sud est surmonté d'une chambre d'archives et porte les dates de sa construction (1717) et de sa restauration (1860). Le maître-autel est accompagné de deux niches contenant les statues de saint Pierre et de saint Paul (XVIIIème siècle). Les fonts baptismaux portent l'inscription "Fons Aquae Salientis in Vitam Aeternam Joan. Cap. IV. 1709. N. et D. M. G. de la GREVE. Recteur de Plouvorn". Le monument moderne de l'évêque Yves Mayeuc est l'oeuvre de M. Donnart, sculpteur à Landerneau. L'église abrite les statues de saint Jean (XVIIème siècle) et saint Paul-Aurélien. Le cimetière renferme le tombeau de Joachim Simon (décédé en 1840 au château de Keruzoret), comte de Trogoff et chevalier de Malte ;

Eglise de Plouvorn (Bretagne).

Nota 1 : EGLISE PAROISSIALE. L'église de Plouvorn, qui est sous le vocable des saints Pierre et Paul, est de style gothique moderne. De l'ancien édifice, dont la première pierre avait été posée le 5 septembre 1658, on a conservé un portail latéral peu orné, de genre Renaissance, et le clocher, daté de 1709. Ce beau clocher montre de loin sa flèche aérienne et sa double galerie. On l'aperçoit de la route de Morlaix, s'élançant au-dessus des maisons du bourg, entre les bois de Keruzoret et ceux de Troérin, d'où émerge la flèche dorée de Lambader. Au-dessous coule la rivière de Kerellec, dans une vallée basse, découpée en prairies, en champs, en taillis, en herbages, où pâturent des bandes de chevaux. Dans les vitraux modernes de l'église figurent les armes des Le Borgne, de Kerdrel, Parcevaux, etc... Au maître-autel on voit les statues modernes de saint Pierre et de saint Paul. On lit sur les fonts baptismaux : Fons aquae salientis in vitam œternam. Joan. Cap. IV. 1709. N : ET : D : M : G. DE LA GREVE. RECTEUR DE PLOUVORN. Contre un pilier à gauche se trouve le monument avec statue en haut relief, agenouillée de Yves Mayeuc, ne à Plouvorn, archevêque de Rennes. Une inscription latine et bretonne rappelle sa vie. Dressé à l'instigation de M. Guédès, recteur, ce monument est dû au ciseau de M. Donnart, sculpteur à Landerneau, et coûta, 1.400 francs. CLOCHES. Nous avons relevé dans les registres de Plouvorn quelques anciens baptêmes de cloches, les voici : Le 21 octobre 1588, baptême de deux cloches, nommées l’une Hervé, l’autre Marie par le parrain, Hervé de Kersaintgilly, seigneur de Keruzoret, et la marraine Marie Créac'hquerault, dame de Mesprigent. Le 1er août 1694 fut baptisée par M. Jacques Michel, recteur de Plouvorn, une cloche nommée Marie-Jeanne. Eurent l'honneur d'être parrain et marraine : P. Jean de Troérin et Marie-Anne de Coëtlosquet, dame de Keruzoret. Le 17 août 1741 eut lieu la bénédiction de la « cloche tierce », à placer du côté nord de la tour, par M. de la Grève de Kergrist, ancien recteur de la paroisse. Elle fut nommée Marie-Renée ; parrain : M. de Coattudavel, recteur de Plouvorn ; marraine : Aline de Lerville. Autre baptême de « la cloche tierce », à placer du côté nord de la tour, le 4 avril 1785 par M. Alain Le Roux, prêtre, régent du Collège de Léon, commis à cet effet par le recteur de Plouvorn. Elle fut nommée Marie-Jeanne ; parrain : P. François Le Borgne de Kéruzoret, chef de nom et d'armes, enseigne des vaisseaux du Roi ; maraine : Marie-Gabrielle Huon, dame du Rusquec. Signèrent le procès-verbal : J. Le Borgne, Le Forestier de Kermenguy du Roslan, Châteauvieux, de Moucheron le Kéruzoret, de l'Estang du Rusquec, Le Chevalier, de Keruzoret, J.-G. de Moucheron de Châteauvieux, D. Galès, recteur de Plouzévédé, P. Le Roux, prêtre ; J. Péron, recteur. Le 6 février 1720 baptême de la cloche tierce, à placer du côté méridional de la tour. Parrain : Sébastien Le Borgne, seigneur de Keruzoret ; marraine : Francoise Agnès de L'Estang de la maison du Rusquec. Les deux cloches actuelles se nomment Marie-Joseph et Charlotte Allyre. La première, bénite en 1831 eut, pour parrain Casimir Boscat de Réals, pour marraine Françoise Le Borgne de la Tour ; la seconde, baptisée en 1867, Charles de Réals et Mme Allyre de Pluvié, comtesse de Kerdrel. CIMETIÈRE. L'ancien cimetière qui entourait l'église est désaffecté. On y voit, une chapelle de style Renaissance, également désaffectée, puis une croix ancienne avec Christ ; à l'avers apparaît la Vierge-Mère, sur la tête de laquelle un petit ange pose une couronne [Note : La date de 1753 que porte cette chapelle est celle d'un remaniement]. Là se trouve la tombe du château de Keruzoret, armoriée des écussons de Keruzoret et Le Borgne, et recouvrant la dépouille mortelle des membres des familles Le Forestier de Châteauvieux, Le Borgne de la Tour, Le Borgne de Keruzoret, Audren de Kerdrel et de Trogoff. Joachim Simon, comte de Trogoff, mourut à Keruzoret en 1840. Né à Quimper-Guézennec en 1762, il était maréchal de camp, chevalier de Malte, commandeur de la Légion d'Honneur et de Saint-Louis, aide de camp du roi Charles X, gouverneur du château de Saint-Cloud (H. Pérennès).

Nota 2 : CONFRÉRIES. L'établissement de la confrérie du Rosaire dans l'église de Plouvorn remonte à 1647. Elle y fut instituée par le Révérend Père Dominique Le Meur, du couvent des Dominicains de Morlaix. Des confréries du Saint-Sacrement et des Trépassés existaient aussi à Plouvorn. Le 13 août 1757, les fabriques de ces trois confréries rendent aveu à Louis-Marie de Bretagne Dominique Rohan, prince de Léon, comte de Landivisiau, des héritages roturiers possédés par les confréries (Arch. départ. 206 g. 10).

Eglise de Plouvorn (Bretagne). Eglise de Plouvorn (Bretagne).

la chapelle Saint-Trémeur (XVIème siècle), située près du château de Keruzoret. Il s'agit aujourd'hui d'un édifice moderne de plan rectangulaire. Le retable est de style Renaissance. Sur la façade, se trouvent les statues en granit de saint Trémeur et de saint Christophe ;

la chapelle Notre-Dame-de-Lambader (XVème siècle), restaurée en 1875-1877. La tradition y voit un établissement de l'ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte. Le clocher, d'une hauteur de 57,84 mètres, a été détruit par une tempête le 2 février 1836, et reconstruit en 1881-1882 par Jean Louis Le Naour, entrepreneur de Quimper. L'édifice actuel comprend, précédée d'un clocher porche percé sur les quatre faces, une nef de quatre travées avec bas-côtés. L'édifice date de la première moitié du XVème siècle : un mandement de Jean V en date du 7 décembre 1432 concerne l'oeuvre et l'édification de la chapelle. Le pignon Est, construit sur une source, a du être reconstruit au XVIème siècle, ainsi que l'indique une donation datée du 17 janvier 1534 de Marc de Troerin pour la réparation de la chapelle. Menaçant ruines au XIXème siècle, une partie des annexes s'était déjà écroulée en 1685, on descendit une partie du clocher en 1842. Sur le clocher, à gauche et à droite, se trouvent six religieux et six religieuses avec la date de 1592 et l'inscription "Interveni P(ro) Devoto Fe(m)ineo sexo". L'édifice a été démonté et reconstruit en 1875-1877 grâce à la persévérance du vicomte de Réals et bénit le 9 septembre 1877. L'intérieur de la chapelle a été restauré grâce aux dons des familles Boscal de Réals et Audren de Kerdrel. Le Jubé, daté du XV-XVIème siècle (vers 1500) et donné à la chapelle par Marc de Troerin et Isabelle de Kermellec son épouse, a été restauré par Denis Derrien de Saint-Pol de Léon. Aux murs du choeur sont suspendus des fers d'esclaves, ex-voto de croisés. La maîtresse vitre contenait jadis un vitrail de 1543 qui a été brisé vers 1845. La statue "Vierge à l'Enfant", en bois polychrome, date du XVI-XVIIème siècle. La chapelle abrite aussi les statues de saint Jean évêque (en kersanton), saint Nicolas, saint Samson, Notre-Dame de Pitié, saint Patern, saint Divy, saint Gouesnou, saint Guénolé (XVème siècle, H. 1,10 m, en bois polychrome, tenant un livre dans main gauche et la main droite mutilée), saint Mathieu, saint Marc, Adoration des Mages (XVIème siècle) et un groupe de la Fuite en Egypte en pierre (XVIème siècle) ;

Chapelle de Lambader à Plouvorn (Bretagne). Chapelle de Lambader à Plouvorn (Bretagne).

Nota 3 : Prééminences et fondations : " ... De plus, l'on nous a conduits jusques dans la chapelle de Lambader, en la paroisse de Plouvorn, où avons veu sur le portail de l'âtrée du portail de l'église deux grands écussons en bosse, l'un d'eux armé aux armes desd. Kersauson, et l'aultre des armes de la maison de Keroignant, dont la mère dud. prétendu chevalier est propriétaire, et dans la grande viltre de lad. chapelle se voient les armes, tant de la maison de Guergorlay que desd. de Kersauson, des deux costés et aultres écussons contenant les armes desd. Keroignant. Et dans la mesme esglise, dans la chapelle de Monsieur Saint-Yves, du costé de l'Epistre, il y a une viltre armoyriée de deux escussons, tant du costé de l'Evangile que celui de l'Epistre, des armes de la maison de Guergorlay et de Keroignant, en laquelle chapelle avons remarqué une viltre et un banc au costé de la muraille, qui contiennent trois escussons des armes de lad. maison de Keroignant. Plus dans la nef de lad. église de Lambader, du costé de l'Evangile, il y a une aultre viltre toute remplie des armes et alliances desd. Kersauson et, du mesme costé, en lad. chapelle, il se void un autel, où, au-dessus, est représenté en pierre l'adoration des Trois Rois, à l'entoure de laquelle pierre sont trois escussons des armes dud. prétendu chevalier. Et au dehors de la tour et clocher de Lambaden, aux deux esquerres d'icelle, sont les armes de lad. maison de Kersauson ... " (Ce procès-verbal, signé par frère Jacques de Jalesmes et frère François Budes, est revêtu du sceau de leurs armes et contresigné de Couvran, adjoint. - Tiré des archives du château de Pennendreff).

Voir aussi   Plouvorn " L'histoire de la chapelle Notre-Dame de Lambader en Plouvorn.

Voir aussi   Plouvorn " La description de la chapelle Notre-Dame de Lambader en Plouvorn.

la chapelle Sainte-Anne (XVIIème siècle), située à Tromeur. Il s'agit d'un édifice rectangulaire avec chevet à pans coupés et, accolée au sud, se trouve une petite chapelle. La chapelle abrite les statues de sainte Anne et la Vierge ;

les anciennes chapelles de Plouvorn, aujourd'hui détruites ou disparues : la chapelle Sainte-Geneviève (restaurée en 1753 et détruite en 1954), la chapelle de Keroignant, la chapelle de Troerin, la chapelle Notre-Dame de Pitié (située jadis près de Kergoulouarn) ;

le calvaire de Lambader (vers 1550), restauré au XXème siècle ;

la croix de Kerudot (XVIème siècle). On y voit deux écussons chargés d'un mi-parti de Guiomar et d'un coupé de Le Barbu et de Kerguz ;

d'autres croix ou vestiges de croix : Keravel (XIXème siècle), Kerlidou (XVIème, XXème siècle), Kerzesquez ou Kerzescouez (vers 1550), placître de Lambader (XVIème, XIXème siècle), Lan-an-Toquer (Moye Age), Mesanescop, Mes-ar-Groas ou Croaz-Nevez (XVème siècle), la croix de l'église (XVème siècle), la croix du cimetière (1884), Croas-Hir (XVème siècle), Croix-de-Quillivant (XVIème siècle), Poul-an-Alleguen ou Croas-Paul (1646), Quilligien ou Croas-ar-Born (XVIème siècle), Tréméal ou Creac'h-Hanter-Hent (XVIème siècle) ;

Nota 4 : Voici les calvaires que nous signale, en 1943, Mlle Harnay : 1°. Joli calvaire clans l'ancien cimetière, aujourd'hui place de l'Église. 2°. Au nord du bourg, Kroas-Tréméal, petite croix avec date illisible. 3°. A l'est, Kroas-ar-Porsmeur, qui présente cette inscription : C. I. ABGRALL. 1628. — Kroas-ar-Born. — Kroas-an-Elleg à Coat-Crenn — Kroas-Kersescouès — Kroas-Mescouès. 4°. Au sud-est : Kroas-Ker-ar-Merc'hed — autre croix à Kerouc'hal. 5°. Au sud du bourg, calvaire à Kerlidou, récemment restauré. 6°. A 0 m. 700 à l'ouest du bourg, au carrefour, calvaire avec une plaque de marbre qui rappelle la mission de 1929.

le château de Keruzoret (XVIIème siècle), partiellement reconstruit en 1669 et restauré au XXème siècle. Propriété successive des familles Le Borgne, Keruzoret et Audren de Kerdrel (au XIXème siècle). Ce château fait place à un ancien manoir attesté en 1440 et dont les propriétaires étaient successivement : les Coatudavel et les Kersaintgilly. Le portail de la cour est surmonté des armes alliées de Jean Le Borgne, seigneur de Keruzoret et de sa femme Suzanne Barbier de Kernao, mariés en 1669. Dans la chapelle sont peints plusieurs écussons offrant les armoiries des familles Kersaintgily, seigneurs du lieu au XVIème siècle, et leurs alliances : Kerc'hoent, Coëtnempren, Le Seneschal. La famille Le Borgne de Keruzoret s'est fondue en 1833 dans celle de Kerdrel. " Le beau château de Keruzoret, en partie reconstruit en 1659, est situé en Plouvorn. On y conserve, de l'ancien château, les statues de saint Christophe, l'Enfant Jésus sur les épaules, et de saint Trémeur, fils de sainte Trophine et du tyran Comorre, portant sa tête entre ses mains, ainsi qu'un riche cabinet du XVIème siècle à panneaux et à volets sculptés, en ébène. Les sujets figurés sur ce beau meuble, qu'envierait le musée de Cluny, sont tirés du roman d'Ariane, de Desmarets, l'un des membres de l'Académie française à sa fondation, en 1635 " (Bretagne contemporaine, t. II, p. 81) ;

Château de Keruzoret à Plouvorn (Bretagne).

le château de Troërin (XVIIème siècle), propriété de la famille Troërin, puis des familles La Tullaye et Boscal de Réals. Ce château fait place à un ancien manoir attesté dès 1413. Il est remanié sous le Premier Empire ;

Château de Troërin à Plouvorn (Bretagne).

le manoir du Tromeur (XV-XVIIIème siècle). Propriété successive des familles Denis, Le Bihan de Kerallo et Chrétien de Tréveneuc. La chapelle privée est dédiée à sainte Anne ;

le colombier du château de Keruzoret (XVIème siècle) ;

la fontaine Notre-Dame-de-Lambader (XVIème siècle) ;

15 moulins dont les moulins à eau de Keruzoret, de Troerisi, de Kerroignant, Neuf, de Lannorgant, de Traonmeur, Arc’han, ... ;

A signaler aussi :

des mottes féodales ;

des tumuli de l'âge de bronze ;

des vestiges gallo-romains dont deux chambres souterraines ;

l'ancien manoir du Rusquec, aujourd'hui disparu. On y voyait jadis deux écussons portant les armes de la famille l'Estang du Rusquec, partis l'un de Kersaintgily et l'autre de Poulpiquet ;

l'ancien manoir de Coatcren ou Coateren, édifié vers la fin du XVIème siècle par François du Dourdu, sieur de Coatcren, sénéchal de Léon en 1580, époux de Catherine de Lanuzouarn, douairière de Keroulas ;

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ANCIENNE NOBLESSE de PLOUVORN

Kerroignant (de) (ramage de Roignant), sr. dudit lieu et de Traoulen, en Plouvorn, — de Trézel, en Pleubihan (Pleubian), — de Mesgouëzel, en Plouénan, — de Keroter, — des Salles, — de Coëtvoult, en Saint-Thégonnec, — de Trohubert, paroisse de Merzer, — de Kerlosquet, paroisse du Minihy de Léon, — d'Estuer, en Bréhan-Loudéac. Ancienne extraction. — Huit générations en 1668. — Réformes et montres, de 1426 à 1535, en Pleubihan, évêché de Tréguier, Plouvorn, Saint-Thégonnec, etc., évêché de Léon. En 1426, Guyon Kerroignant, propriétaire des manoirs de Keroignant et de Traolen, est mentionné à Plouvorn comme ayant pour métayer Yvon Lanarun. Son fils aîné est marié à la fille d'Hervé Le Ny et le couple vit au manoir de Mesoredou. Noël de Kerroignant vit au manoir du Rusquec. Jean de Keroignant est mentionné en 1443. Hervé de Keroignant est mentionné en 1461. Blason : D'argent au gantelet de fauconnier d'argent en pal. Eon, vivant en 1481, épouse Alix Bellangier. Un membre admis aux honneurs de la cour en 1788. Les Roignant, auteurs des Kerroignant, portaient les mêmes armes que ces derniers et étaient sr. de Kerangall, en Plabennec. — Une autre famille, rameau elle-même de Kerroignant, celle de Kerguvelen, et possessionnée comme elle en Léon, blasonnait aussi : D'azur à la main dextre d'argent, qu'elle accompagnait de trois étoiles de même. Le manoir de Keroignant passa ensuite par alliance aux de Kergorlay.

Kerguvelen (de), (rameau de Kerroignant), sr. dudit lieu, de Tromeur, en Plouvorn, — de Kernoaz, — de Gorréquer, — de Kergaradec et du Penhoat, en Plounévez-Lochrist, — de Kergonan, — de Kerestat, paroisse du Minihy. Ancienne extraction. — Réformations et montres de 1426 à 1534, en Plouvorn et Plounevez, évêché de Léon. — Sept générations en 1669. Blason : D'azur, à la main dextre, d'argent en pal, qui est Kerroignant, accompagnée de trois étoiles de même. Hervé de Kerguvelen, à la réforme de 1443, entre les nobles de Guinevez (Plounévez) (marquis du Refuge), et époux de Jeanne de Keranraiz. La branche de Kergaradec, fondue, en 1621, dans Jumeau ; — celle de Penhoët, en 1752, dans Le Borgne de la Tour (J. de Kersauson).

Voir Ville de Plouvorn (Bretagne) "Les anciens manoirs de Plouvorn."

Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Plouvorn :

Coëtudavel (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouvorn. D’or à la fasce de gueules, au lambel d’azur en chef. Guillaume se trouve mentionné comme écuyer du pays de Léon, dans une montre en 1371 (Histoire de du Guesclin, p. 313) ; Olivier se trouve mentionné entre les nobles de Plouvorn.

Crec'hquérault (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouvorn. D’argent à trois tours crénelées de gueules. Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Plouvorn.

Kergoulouarn (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouvorn. D’argent à trois fusées de gueules. Yves se trouve mentionné entre les nobles de Plouvorn.

Kerroignant (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouvorn. D’azur à une main appaumée d’argent en pal. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plouvorn.

Kervennec ou Kerguennec (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouvorn, et de Lesquiffiou, paroisse de Pleyber-Rinan [alias Pleyber-Christ]. De sable au lion d’argent, l’écu semé de billettes de même. Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Plouvorn, et Pleyber-Rinan [alias Pleyber-Christ].

Symon, seigneur de Kergoulouarn, paroisse de Plouvorn, et de Troménec, paroisse de Landéda. De sable au lion d’argent. Yvon se trouve mentionné entre les nobles de Plouvorn, et Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Landéda.

Ternant (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouvorn. De sable au chevron d’argent accompagné de trois besants de même, rangés en chef. Alain se trouve mentionné entre les nobles de Plouvorn.

Troërin ou Traonvilin (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouvorn. D’azur à la fasce vivrée d’argent accompagnée de six besants de même. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plouvorn.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 44 nobles de Plouvorn :

le sire de KERGOULOUARN (200 livres de revenu), malade, remplacé par Bernard Barbu : comparaît armé d'une lance. Il s'agit de Christophe Simon, seigneur de Kergoulouarn en Mespaul ;

Yvon de KERGOULOUARN, mineur (30 livres de revenu), remplacé par Robert Kermenguy : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Hervé KEROUYANT, coadiuteur de Jehan son père (400 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guyon KEROUYANT, pour ledit Hervé (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Ollivier COËTUDAVEL (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon CLOAREC, pour la fille mineure Hervé Kerouyant (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Salomon TERNANT (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une hache ;

Jehan KERCOANT (30 livres de revenu), remplacé par Guyon son fils : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan GAL, pour ledit Guyon (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan GALL, mineur (100 sols de revenu), remplacé par Jehan Gal : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Maistre Jehan de KNECHQUERAULT (70 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Marguerite GUERNISAC (25 livres de revenu), remplacé par Yvon Jac : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan KERSAINCTGILLY (65 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

la veuve Guillaume KERSAINCTGILLY (10 livres de revenu), remplacé par Jehan Geffroy : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume TNOUHIRIN (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Maistre Richard KEROURFIL (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Hervé GUERNMENGUY (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Hervé RUSQUEUC (7 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

le fils mineur dudit Hervé Rusqueuc (15 livres de revenu), remplacé par Jehan Bealeuc : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan CLOCHEUR (60 livres de revenu), de l'ordonnance du duc ;

Hervé DOURDU (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Mahé HENRY (100 sols de revenu) : porteur d'une jacque, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume GRALL (20 livres de revenu), malade, remplacé par Jehan Kertanguy : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon PERCEVAULX (40 sols de revenu), pour André Percevaulx : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jacques COËTANGARS (20 livres de revenu), malade, remplacé par Jehan Bernard : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan Geffroy KNECHANPUNEZ (14 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Pierre : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan TNOURIVILY (100 sols de revenu), absent ;

Guyon KEROUYANT (60 sols de revenu), absent ;

Yvon KERCUVELEN (100 sols de revenu), remplacé par Tanguy Breton : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Allain LE BARBU (60 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

le fils Yvon KERMELLEUC, mineur (100 sols de revenu), remplacé par Jehan Bernard : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon BARBU (10 livres de revenu), remplacé par Alain Carres : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan KERSAINCTGILLY Keruzoret (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume AUFFROY (100 sols de revenu), remplacé par son fils Yvon : porteur d'un corset, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon LANNARNY, absent ;

Allain KEROUSLAC (100 sols de revenu) : porteur d'une jacque, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume GAHART (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume DERYEN (60 sols de revenu) : porteur d'un jasaran, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume BARBU (100 sols de revenu) : porteur d'un corset, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan RUSQUEUC (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Bernard GUILLOU (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon GEFFROY (100 sols de revenu), absent ;

Mabille LANCRISTIN (100 sols), remplacé par Tanguy Breton : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Marie COËTANGARS (8 livres de revenu), absent ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Plouvorn (Ploemaorn) sont mentionnés :

Jehan, sieur de Kergounouarn, homme d'armes o son goustilleur et paige, bien armez et montez ;

Olivier Keronyant. Il est de la maison de monsieur le chancelier ;

Guion de Kerc'oent, en brigandine ;

Jehan Dourdu, en brigandine ;

Yvon Auffroy, en brigandine ;

Yvon Rusqueuc, en brigandine ;

Marc Tuonguirin, en brigandine ;

Bernard Guillou, représenté par Yvon son fils, en brigandine ;

Salomon Ternant ;

Hervé Coatangars. Injonction de s'armer ;

Jehan Keroslac, en brigandine ;

Jehan Geffroy. Injonction d'ocquetton ;

Jehan Coetquelfen, en brigandine ;

Yvon Daniel, pour le mineur Jehan Rusqueuc, en brigandine ;

Xpien Lagadec, en brigandine ;

Olivier de Launay, en brigandine ;

Bizien Kersaintgilly, pour son frère, en brigandine. Trop jeune, injonction de mettre ung aultre ;

Jehan Kersaintgilly du Cozquerou, représenté par Yvon Hervé, en brigandine ;

Bernard Henry ;

Hervé Gahart ;

Olivier le Barbu, default ;

Jehan le Barbu, default ;

Guion le Barbu, default ;

Jehan Kermelin, sergent général. Injonction de s'armer.

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Plouvorn (Ploemorn) sont mentionnés :

Le sr. de Keruzoret (Le Borgne ?) ;

Marc Tuonhyrin ;

Hervé Guermenguy ;

Jacques Auffret ;

Germain Coetangars ;

Jehan Coetangars ;

Maistre Laurans de May ;

Hervé Gahart ;

Yves Kerouzlach.

(à compléter)

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