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PLOUYE |
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La commune de Plouyé ( Plouie) fait partie du canton de Huelgoat. Plouyé dépend de l'arrondissement de Châteaulin, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUYE
Plouyé vient du breton « ploe » (paroisse) et de sainte Hia, Ia ou Ié.
Plouyé est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis Plonévez et ses trèves de Loqueffret et de Collorec ainsi que Landeleau, Châteauneuf et ses trèves du Moustoir et du Quilliou. Léponyme de Plouyé serait sainte Hia, Ia ou Ié (vierge honorée en Cornwall). La paroisse, qui dépend de l'évêché de Cornouaille, est ensuite démembrée au profit de Plonévez-du-Faou.
Plouyé avait pour maison seigneuriale le château du Parc ou Keramparc, situé au nord du bourg. Ce fief est acquis par Jean Ferret, conseiller au Parlement de Bretagne, avec Guergorlay et le Tymeur, le 22 mai 1686.
C'est à Plouyé que se forme en 1675, l'insurrection des Bonnets Rouges, dite Révolte du Papier Timbré, qui emmena l'incendie d'une cinquantaine de maisons nobles de la région.
On rencontre les appellations suivantes : Ploie (en 1289), Ploye (en 1311) et Plouye (en 1599).
PATRIMOINE de PLOUYE
l'église Saint-Pierre (XVIIème siècle), reconstruite au XIXème siècle. A l'exception de la tour du XVIIème siècle, l'édifice actuel date de 1863-1864 : il est lambrissé et comprend une nef de six travées avec bas-côtés terminée par un choeur à chevet polygonal. A gauche et à droite du clocher, se trouve les inscriptions "O. Salaun. Fab." et "Parachevé Lan 1680". L'église abrite les statues de saint Pierre, sainte Catherine, saint Salomon, la sainte Trinité, la Vierge dans une niche à volets peints dite "Itron Varia A Dreo", la Vierge-Mère et un Ecce Homo ;
la chapelle Saint-Maudez (XVIIème siècle). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire du XVIIème siècle. La chapelle abrite un chancel (avec claire-voie à fuseaux tournés, surmonté d'un Christ) et les statues de saint Maudez et de saint Gouesnou ;
la chapelle Saint-Mathurin. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec crypte sous le choeur en raison de la dénivellation du terrain. Elle porte une inscription indiquant qu'il s'agit d'une reconstruction fondée le 28 juin 1838 et bénite le 5 mai 1839. La chapelle abrite les statues de la Vierge-Mère (dite Notre-Dame de la Joie), saint Mathurin, saint Joseph, saint Fiacre, saint Sébastien, sainte Barbe (avec son père s'apprêtant à la décapiter) et un Crucifix ;
l'ancienne chapelle de Saint-Nicolas, aujourd'hui disparue et située jadis dans le cimetière ;
l'ancienne chapelle de Saint-Salomon, aujourd'hui détruite et disparue. Il s'agissait d'un édifice de plan rectangulaire du XVIIème siècle. Le fronton de la porte ouest portait l'inscription "M. L Le Moal. P. Chapelain. F. Flau. et Le Brun. F. 1660". Le retable de l'autel datait de 1819 et portait l'inscription "F. F. P. Mr Le Bail Recteur. H. Jaouennet F. 1819. J. Rinquin Pinxit". La chapelle abritait les statues anciennes de saint Jean Baptiste et l'Enfant Jésus, saint Salomon avec l'inscription "Peint par Yves Bellec 1869", un Crucifix, Notre-Seigneur bénissant et un Pape bénissant avec un loup à ses pieds ;
la croix du cimetière (XVIème siècle), restaurée en 1823 ;
la croix de la chapelle Saint-Maudez (XVIème siècle) ;
d'autres croix ou vestiges de croix : Bourgneuf (XVIème siècle), Croix-Breton (XVIème siècle), Kerarnou (XVIème siècle), Kerbrat (Moyen Age), Lézélé, Moulin-du-Pont-Morvan (XVIème siècle), Penn-ar-Barrez (XVIème siècle), les deux croix du bourg de Plouyé (XVIème siècle), Quénec'h-Cribet ou Croaz-Ver (XVIème siècle), Saint-Mathurin (XVIème siècle), Saint-Salomon (XVIème siècle) ;
la fontaine Saint-Maudez (1669) ;
l'ancienne fontaine saint Mathurin ;
au XVIIème siècle, on dénombre plusieurs manoirs : du Parc, de Keromen, de Kerbiquet et de Keranforest ;
la maison de Kerguevarec (1736) ;
A signaler aussi :
le tumulus de Kerguevarec ;
le menhir de Kervic (époque néolithique) ;
la stèle, située près de léglise (âge de fer) ;
le puits de Kerbriant (XVIIIème siècle) ;
le four à pain (XIXème siècle) ;
13 sépultures ont été exhumées au XIXème siècle ;
ANCIENNE NOBLESSE de PLOUYE
Le territoire de Plouyé est apporté en 1270, par Constance de Léon à Guillaume sire de Ploeuc en Penthièvre. Jeanne, dame de Ploeuc et de Plouyé, leur fille, épouse en 1292 Tanguy de Guergorlay, seigneur du Tymeur en Poullaouen, puîné de la maison de Guergorlay ou Kergorlay en Motreff, lequel relève les noms et armes de Ploeuc pour lui et sa postérité. Les deux fiefs que sont Plouyé et Tymeur, unis en 1616 au marquisat du Tymeur, avaient pour maison seigneuriale le château du Parc ou Keramparc. Avant la Révolution, la famille noble de Tourzel est la plus puissante famille de la paroisse.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, les nobles suivants de Plouyé (Plougé) étaient présents :
Louis Moreau, archer en brigandine ;
Roland et Olivier Derrien, archer en brigandine.
(à compléter)
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