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Bienvenue chez les Plumelinois

PLUMELIN

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La commune de Plumelin (bzh.gif (80 octets) Pluverin) fait partie du canton de Locminé. Plumelin dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLUMELIN

Plumelin vient de « Plu » ou « Plou » (paroisse) et de saint Merin (culte attesté au pays de Galles) ou de saint Melaine, évêque de Rennes au Vème siècle.

La paroisse de Plumelin est fondée au Vème siècle. Il semble que Plumelin, paroisse primitive, englobait primitivement Moustoir-Ac et l’essentiel du territoire de Locminé, à l’exception du bourg qui était en Moréac.

Plumelin est une ancienne seigneurie de Rohan, qui dépendait du doyenné de Porhoët et de la sénéchaussée de Ploërmel. Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Plumelin se divisent en sept frairies : Tresangle, Kerforêt, La Ferrière, Trescoet, Luminan, Boternic et Grenil. Elle avait comme trève la paroisse de La Chapelle-Neuve.

En 1790, Plumelin est érigé en commune du canton de Locminé et du district de Pontivy. Elle perd le quartier de la Chapelle-Neuve en 1802. En 1857, les Filles de Jésus, quitte Bignan et s'installe à "Kermaria".

On retrouve les appellations suivantes : Ploemelin (en 1448), Ploemellin (en 1464), Plomelin (en 1477, en 1481), Plumelin (en 1536).

Note : La paroisse de Plumelin, considérée dans sa configuration primitive et avant la séparation récente de la Chapelle-Neuve, confinait au nord à Remungol, à l'ouest à Guénin, Baud et Camors, au sud à Pluvigner, à l'est à Moustoirac, Locminé et Moréac. Sa superficie était jadis de 5291 hectares ; elle n'est plus en 1891 que de 3144 hectares, et encore une grande partie est sous lande. Le Tarun, après avoir séparé ce territoire de celui de Moustoirac, traverse le pays de l'est à l'ouest, et reçoit en route plusieurs petits ruisseaux. En 1891, sa population est de 2078 habitants, et en ajoutant celle de la Chapelle-Neuve, qui est de 1174 habitants, on arrive au chiffre respectable de 3252 habitants. Le bourg, au lieu d'être central, est assez mal placé sur un côté du territoire ; il est à 5 kilomètres de Locminé, à 27 de Pontivy et à 28 de Vannes. De la période celtique, il reste, auprès do la chapelle de Saint-Jean-du-Poteau, un menhir d'environ 2 mètres de hauteur. De la période romaine, il reste deux retranchements au sud du village de la Ferrière, puis une voie qui vient de Castennec et qui passe près de Saint-Jean et de Kerbrégen, pour traverser Corn-er-Hoet, Pénergal, et Kerbourdal. Les Bretons émigrés, qui vinrent s'établir ici au VIème siècle, formèrent un plou ou une paroisse, et se mirent sous la protection de saint Melaine, évêque de Rennes, mort le 6 novembre 530. C'est de là que vient le nom actuel de Plumelin ou Plou-Melen. Au Xème siècle, les Normands, qui ravagèrent Locminé, ne durent pas épargner les environs, et Plumelin dut avoir sa part de souffrances. Ce n'est qu'après le départ de ces barbares que commença la restauration religieuse et politique du pays (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

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PATRIMOINE de PLUMELIN

l'église Saint-Melaine (fin du XVème siècle ou XVIème siècle). On y trouve une chapelle en rotonde au sud du choeur, reconstruit entre 1744 et 1759. Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine avec choeur semi-circulaire. Seul le croisillon Sud a conservé une grande fenêtre en tiers-point flamboyant. Son clocher a la particularité de ne dépasser qu'à peine la toiture et, au Sud, se greffe une rotonde datant de la Renaissance. Les confessionnaux datent du XVIIIème siècle. Le retable du maître-autel, oeuvre d'Olivier Le Denmat (de Locminé), date de 1740 (restauré en 1896) : deux statues du XVème siècle, saint Melaine et saint Quidy, entourent un tableau représentant une Descente de Croix ;

Eglise de Plumelin (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale de Plumelin est toujours sous le patronage de saint Melaine. C'est un édifice en forme de croix latine, sans valeur artistique. L'une des chapelles, dédiée jadis à saint Michel, l'est aujourd'hui à la Sainte Vierge ; l'autre est sous le vocable de la Trinité. En 1744, lors de la reconstruction de la nef, on démolit la chapelle de Saint-Yves et celle de la Trinité, situées sur le côté sud de l'église, et on transforma la chapelle de Saint-Louis en sacristie. Du côté du nord, l'autel adossé au mur de la nef était dédié à Notre-Dame et se trouvait en face de la chapelle de la Trinité. La chapelle de Saint-Louis appartenait aux seigneurs du Boterf, celle de Saint-Michel aux propriétaires de Kerjosse-la-Lande, celle de la Trinité aux seigneurs de Clinchap. Les chapelles publiques sont : — 1° Saint-Jean-Baptiste, dit Saint-Jean-du-Poteau, au nord-ouest, sur la route de Locminé à Baud. — 2° Notre-Dame de la Fosse, ou la Chapelle-Neuve, à l'ouest, siège d'une paroisse depuis 1848 (Voir la Chapelle-Neuve). — 3° Locmaria, au village de ce nom, incorporée à la jeune paroisse de la Chapelle-Neuve. — 4° Saint-Quidy, ou Guidy, au sud-ouest, rappelle un saint ermite écossais, mort au pays de Galles, le 1er août 529. Il y avait en outre des chapelles privées aux manoirs du Boterf et de Kerbourvelec : elles sont en ruines en 1891. Les frairies étaient groupées autour du bourg et des quatre chapelles publiques ; il y avait de plus les frairies du Trésangle, de Kerhoret, de Laferrière, du Trescoët, de Luminan, du Botervic et du Grénit. Les chapellenies étaient : — 1° Celle de Saint-Louis, fondée vers 1590 par Jean du Botdéru, seigneur de Kergantel, à raison d'une messe le dimanche et le vendredi, à l'autel de. Saint-Louis dans l'église, transférée ensuite à Kerbourvelec, et enfin à Kerentréh en Crach. Sa dotation comprenait plusieurs immeubles au bourg de Plumelin et une tenue à Kerbasq. — 2° Celle de la Trinité, desservie à l'autel de ce nom dans l'église paroissiale, à raison d'une messe basse chaque vendredi, et dotée de divers immeubles au Cosquer et de rentes sur quelques tenues de la paroisse. — 3° Celle de François Lorgeoux et d'Olive Tanguy, sa femme, fondée à l'autel de Notre-Dame dans l'église paroissiale, et chargée d'une messe basse le mercredi. Deux autres chapellenies, desservies à Notre-Dame de la Fosse, ont été mentionnées à l'article de la Chapelle-Neuve. Le recteur, à la collation libre du pape ou de l'évêque, avait la dîme sur toute la paroisse. En 1756, son revenu net était évalué à 1,000 livres. Plumelin était jadis de la seigneurie de Rohan, du doyenné de Porhoët et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Locminé, et du district de Pontivy. En 1791, son recteur, J. F. Lorent, refusa le serment schis­matique, et dut bientôt se cacher ou fuir en Espagne. Deux prêtres, Mathurin Morvan et Jean Morvan, y restèrent cachés. Le premier fut pris en 1794 et mourut à l'île d'Aix ; le deuxième, pris en 1799, fut conduit à l'île de Ré, d'où il revint après la tourmente et fut nommé recteur de cette paroisse. Il y mourut en 1818 et y fut enterré. La Révolution vendit ici la dotation des chapellenies, une prairie dépendant du presbytère, et plusieurs tenues appartenant à l'abbaye de Lanvaux et situées au Haut et Bas-Grénit, à Poulguern et sur les confins de la lande de Lanvaux. En 1791, Plumelin se trouva en plein pays insurgé, et fournit de nombreux volontaires à la cause religieuse et royale, sous la conduite de René Le Divy. Ils eurent en 1799 plus d'une occasion de se mesurer avec les Bleus. En 1801, Plumelin fut maintenu dans le canton de Locminé, arrondissement de Pontivy. A la restauration du culte, en 1802, il perdit le quartier de la Chapelle-Neuve, mais il le recouvra en 1808, pour le perdre de nouveau en 1848, comme succursale, et en 1867 comme commune. C'est sur son territoire que les Filles de Jésus, en quittant Bignan, ont établi, en 1857, leur maison-mère. Aujourd'hui Kermaria est un établissement considérable, pourvu d'une belle chapelle gothique et d'un aumônier. L'institut compte plus de 50 maisons succursales rien que dans le diocèse de Vannes (J-M. Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Plumelin (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Plumelin et ses recteurs"

la chapelle Saint-Jean-du-Poteau (1767). Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire et sans caractère ;

la chapelle Saint-Quidy (XVIème siècle). Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire à ornementation flamboyante et couvert d'une charpente dont les entraits à têtes de crocodiles ont été coupés. Une petite cloche en bronze du clocheton porte un écu aux armes de Botdéru et la date de 1533. La chapelle abrite une statue de saint Antoine et de saint Armel ;

Chapelle de Plumelin (Bretagne).

la chapelle de Kermaria (1865-1867). Les Filles de Jésus ayant établi leur maison-mère dans la commune de Plumelin en 1857, y ont édifié, outre de grands bâtiments, une belle et vaste chapelle de style gothique. La première pierre est posée le 25 novembre 1865 et elle est agrandie entre 1929 et 1931 ;

la congrégation des Filles de Jésus (XIXème siècle et 1860), située à Kermaria. On y trouve des bâtiments conventuels, deux chapelles privatives, un cloître, un oratoire dédié à la Vierge, un oratoire dédié à saint Joseph et une fontaine. Un collège jouxte cet ensemble ;

la croix du petit prêtre (1799). Elle est dédiée à Jean-Marie Le Dastumer, prêtre assassiné en 1799 ;

la croix du cimetière (1824), située rue des Palmier ;

la croix de Kertaud (1830), située au carrefour de Kertaud-en-Plumelin ;

la croix de Kercloirec ou Kercloarec (1839) ;

la croix de Saint-Jean-du-Poteau (XV-XVIème siècle) ;

l'ancien manoir de Clinchap (XVIIIème siècle). La seigneurie a appartenu autrefois à la famille Langle. On y trouve un puits ;

l'ancien château de Guénanec (XVIIème siècle). Siège d'une seigneurie ayant appartenu à la famille Divernaye (en 1609) et à la famille Langle (en 1712). La partie ouest du château date de 1620-1625, et la partie sud date de 1680-1685 ;

Château de Plumelin (Bretagne).

la fontaine Saint-Melaine (1850) ;

la fontaine de Saint-Jean-du-Poteau (1767). Elle compte trois bassins et son eau, dit-on, a des vertus curatives ;

A signaler aussi :

le menhir, situé près de la chapelle de Saint-Jean-du-Poteau (époque néolithique) ;

l'ancien château de Talanforest ou Talforest. Il est au XVème siècle, la propriété de la famille Lanvaux, puis de la famille Langle. Le château a aujourd'hui complètement disparu ;

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ANCIENNE NOBLESSE de PLUMELIN

Sous le rapport féodal, les seigneuries de Plumelin étaient :

1° Le Boterf, à l'ouest, aux Sérazin, puis aux de Langle.

2° Clinchap, au nord, aux de Langle.

3° Gibon, au sud-ouest, qui rappelle une illustre famille.

4° Guennanec, aux Divernaye en 1609, aux de Langle en 1712.

5° Kerallain, à l'ouest, aux Botdéru en 1604, aux Gouvello en 1710.

6° Keraron, au nord-ouest, aux Villandro de Beauchamp en 1601.

7° Kerbédic, au nord-ouest.

8° Kerbourvelec, à l'ouest, aux Botdéru en 1604 et 1708, puis aux Gouvello de Crach.

9° Kerdréan, au nord-est, aux Botdéru.

10° Kerjégo, au nord, aux Brambily, puis aux Guillard.

11° Kerjosse, à l'ouest, aux Botdéru dès 1450, puis aux de Langle.

12° Keroland, au nord-est, aux Jossic en 1630.

13° Locmaria, au sud-ouest, aux de Langle.

14° Talforêt, au nord-est, aux de Langle.

15° Talvern, au nord-ouest.

16° Trescoët, au nord.

17° Kerjosse-des-Landes, au nord, aux Roland.

(de J-M. Le Mené).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 10 nobles de Plumelin :

Allain de BULYON (20 livres de revenu) : excusé ;

Guillaume de KERALAN (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Guillaume KERGUZ (15 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

Les héritiers d'Allain de TALFOREST : défaillants ;

Ollivier FEZIOUL (15 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Jehan de CLEGUENEC (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque) ;

Jehan CAIGNART (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Charles de BULYON (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Gilles JEGUIC (10 livres de revenu), remplacé par son fils Jehan : porteur d'un paltoc ;

Guillaume CAIGNART (3 livres de revenu), remplacé par Jehan Caignart ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 14 nobles de Plumelin :

Jehan LE CLEGUENNEC (10 livres de revenu) ; comparaît en arbalétrier ;

Guillaume CAIGNART : comparaît en arbalétrier ;

Jehan CAIGNART ;

Eon de TALLENFOREST (20 livres de revenu) ;

Pierre de KERALLEN (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume de KERGUZ ;

Noel de QUELLEN (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Silvestre JEGUIC (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Ollivier FEZEOL (10 livres de revenu) ;

Jehan LAVANTURE (10 livres de revenu) ;

Les héritiers Jehan ROBIC (100 soulz) ;

Ollivier CAIGNART ;

Jehan CAIGNART : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;       

Charles CANTO ;

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