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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE POMMERIT-JAUDY |
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Au nom de cette commune est attaché l'adjectif ethnique pommeritain (Comm. et canton de France. Cant. de la Roche-Derrien, v. 1970, p. 6).
L'église de Pomerit Jeudi [Note : Sur la même liste figure l'église de Pommerit-le-Vicomte. Dans le nom de Pommerit-Jaudy a été inclus le nom de la rivière qui arrose cette localité, afin de la distinguer de l'autre Pommerit (Pomnerit-le-Vicomte) situé non loin, dans le même ancien diocèse, et d'éviter ainsi toute confusion] figure parmi les bénéfices du diocèse de Tréguier dès 1330 environ (Pouillé publ. par Longnon, p. 340). Cette église, dite aussi de Pemerit Jeudi ou Pemerit Yeudi était paroissiale dès 1444 (Arch. des C-du-N, 1 G évêché de Tréguier, le "Raoulin", fol. 25 v°, 31 v°, 35). Le nom s'écrit Pommerit Jaudi en 1451 (Lettres de Nicolas V, n° 1008 et 1009) et Pommerit-Jaudy en 1731 (Etat des paroisses). La partie de la paroisse formant le minihy (c'est-à-dire le fief épiscopal) de l'évêque de Tréguier s'appelait L'Isle-Loy et formait dès 1513 une trève (Arch. des C-du-N, C 7). Cette trève ne fut jamais une paroisse.
La paroisse de Pommerit-Jaudy a élu sa première municipalité au début de 1790 ; elle est devenue dès lors une commune.
Les principaux édifices anciens de Pommerit-Jaudy sont :
1) le manoir de Coat-Nevenez (XVIème s.), dont la porte d'entrée, une lucarne et un linteau sculpté ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 24 avril 1926. A ce manoir est associée une enceinte fortifiée (Moyen Age) ;
2) le château de Kermezen (1633), chef-lieu d'une terre qui appartient à la famille de Kermel de Kermezen depuis 1624 au moins ;
3) la chapelle Sainte-Anne de Kermezen (1638) ;
4) l'église Saint-Pierre ès Liens, dont la base de la tour est de 1742, le reste de l'édifice datant de 1842-1849 ;
5) la chapelle Saint-Antoine Ermite (XVIIIème s.) ;
6) la chapelle du Folgoat Dewet (XVIIIème s.) ;
7) la chapelle du Folgoat Pontrod (XVIIIème s.) ;
8) la chapelle Saint-Dogmaël de Kerozeth (XVIème et XVIIIème s.) ;
9) la chapelle Saint-Joseph de Kericuff (vers 1600) ;
10) la croix Rouge ou Croas Ru (XVIIIème s.) ;
11) le moulin de Trojody ;
12) le manoir de Pratlédan (XVIème s.), aujourd'hui ferme ;
13) le manoir de Rocumelin ;
14) le manoir de Kermenguy ou convenant Kermenguy ;
15) le moulin de Bou-Ha-Lou ;
16) le manoir du Cosquer ;
17) de nombreuses fermes anciennes notamment à Ty-Glas-Bras (1743), Graclan (1775), Kerhornec (1675), Kermenguy (1781), Kervilgos (1716), Kervellec (1773), Lézonom (1706), Kerrouel (1654), Kericuff, Kerlégan, Kermezen (avec son moulin) et au Petit Chefdubois ;
18) le convenant Kerré (1771).
Le site le plus pittoresque est formé par les rives du Jaudy, qui a donné son nom à la commune.
Pommerit-Jaudy n'a pas été épargné pendant les guerres :
1) le 30 mai 1796, Charles-Louis Le Roux Chefdubois, commissaire du Directoire près du canton de la Roche-Derrien, fut assassiné à Chefdubois. Trois ans plus tard, ce crime sera attribué à Taupin, chef chouan et ancien valet de chambre de l'évêque de Tréguier, Le Roux ayant présidé le tribunal qui avait condamné à mort la femme de Taupin (voir plus bas la notice de la ville de Tréguier et Arch. des C-du-N, 102 L 142 et 303) ;
2) vers le 15 janvier 1798, les Chouans firent une incursion à Pommerit Jaudy (Arch. des C-du-N, 1 L 163, fol. 22 v°) ;
3) vers le 10 avril 1815, pendant les Cent-Jours, il y eut des incidents à Pommerit-Jaudy, dont le maire fut enlevé (Arch. des C-du-N, 4 K 6, fol. 136 v°) ;
4) le 9 juillet 1944, le maquis F T P-F F I de Pommerit-Jaudy subit plusieurs attaques des Allemands qui éprouvèrent de lourdes pertes ;
5) le 4 octobre 1962, le Centre de formation agricole de Pommerit-Jaudy commença de fonctionner à Chefdubois, château moderne qui avait remplacé celui de Le Roux et qui avait été acheté à Mme de Boisanger.
Au château de Chefdubois, se rattache également deux sénateurs qui en furent propriétaires :
1) Auguste-Pierre-Marie Le Provot de Launay, né à Saint-Brieuc le 25 janvier 1823, sous-préfet (1847-1852), préfet (1852-1870), commandeur de la Légion d'honneur (1868), député du Calvados (1874-1881), sénateur des Côtes-du-Nord (1885-1886), mort en son château de Chefdubois le 1er abril 1886. Il avait fait reconstruire en 1867 Chefdobois qui passa ensuite à son fils le député ;
2) Louis-Auguste-Marie Le Provost de Launay, fils du précédent, né à Libourne (Gironde) le 8 juin 1850, avocat à la cour de Paris puis député de Lannion (1876-1893), sénateur des Côtes-du-Nord (1896-1912), mort à Aix-les-Bains (Savoie) le 17 août 1912. Il présidait le conseil général des Côtes-du-Nord depuis 1894.
Quant à Augustin-Claude Le Provost de Launay, mort à Pommerit Jaudy le 11 novembre 1951, il a eu son article dans la notice de la commune de Lanmodez, où il est né.
(Bulletin d'informations des maires).
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