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PONT-PEAN |
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La commune
de Pont-Péan ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PONT-PEAN
Pont-Péan vient du latin "pons" (pont) et "pacare" (pacifier).
Pont-Péan tire son nom du seigneur de Pont-Péan, qui au cours du IXème siècle, possédait des terres de part et d'autre de la Seiche. L'histoire de Pont-Péan est liée à celle de Saint-Erblon.
Pont-Péan est un démembrement de la commune de Saint-Erblon. Pont-Péan devient une commune le 1er janvier 1986. Pont-Péan dépendait autrefois de l’ancien évêché de Rennes.
Note : l'exploitation industrielle de la mine de plomb argentifère de Pont-Péan débute en 1729 et se termine en 1931. En fait, son exploitation commence déjà sous Henri IV. Elle fut réouverte en 1727 dans le Pâtis-du-Bois par le chevalier Danycan et ses associés. Un arrêt du Conseil du 20 juillet 1751 autorisa le détournement de la Seiche depuis Pontpéan jusqu'au moulin de Carcé ;
PATRIMOINE de PONT-PEAN
l'église
Saint-Melaine (1895). Cet édifice est l'ancien vestiaire des mineurs (salle
des Pendus) qui est converti en chapelle en 1908 par l'abbé Gosselin et devient église en 1948 ;
le
pont situé route de Bellevue, permet à une voie romaine de franchir le
Tellé ou Teslé. Tout près de là, se dressaient deux tumuli dont l'un
était une motte féodale appartenant au seigneur de Teslé. L'ancien manoir
de Teslé avait un droit de haute justice. Le domaine de Teslé appartient
successivement aux familles Corcé, Baudouin seigneurs du Vertbuisson (en 1415), la Touche (en 1453),
Téhillac, seigneurs de Bréquigny (1571 et 1789). Sur la lande de Teslé se
dressaient les fourches patibulaires de la seigneurie de Fontenay en Chartres-de-Bretagne ;
l'ancien
manoir du Pavillon (XVII-XIXème siècle), situé route de la Galasière. Il
présente à l'un de ses angles une petite tourelle ronde en encorbellement ;
les
vestiges du puits des députés (XVIIIème siècle) ;
le
pont d'Aiguillon (XVIIIème siècle), situé sur la Seiche ;
A signaler aussi :
les
anciennes mines. "M. Danycan y forma un établissement, et sa
principale ouverture fut commencée en 1730. A 18 toises seulement de la
rive gauche de la Seiche, ce qui amena l'envahissement de la mine par les
eaux. M. de Vernay, auquel la veuve Danycan céda plus tard ses droits, fit
détourner le cours de la rivière. Malgré le succès qu'eut ce nouveau
travail, l'ouvrage fut abandonné en 1750. Mais le sieur Laurent le reprit
six ans après et rétablit les choses en bon état. On en cessa encore
l'exploitation en 1797 ; mais une nouvelle compagnie a été autorisée en
1829" (abbé Manet). En 1733 et 1734, selon M. de Buffon, cette
mine fournissait "jusqu'à 17 % pesant de plomb et le plomb
lui-même rendait trois onces d'argent par quintal (once = 1/16ème de
livre)". Voici l'arrêt en faveur de l'armateur Danycan. « Sur la requête
présentée au roi en son Conseil par le sieur Noël Danycan de l'Epine,
chevalier de l'ordre royal de Saint-Michel, ancien secrétaire du roi de la
grande chancellerie, et maître en la Chambre des comptes de Paris.
Contenant que Louis-Henri, duc de Bourbon, prince du sang, grand-maître et
surintendant-général des mines et minières de France, aurait concédé au
suppliant et à ses associés, par des lettres du 11 février 1730, les
mines et minières du Bourbonnais et celles de la province de Bretagne, à
l'exception des paroisses de ... ; qu'en conséquence, après plusieurs
visites faites dans lesdites provinces et plusieurs épreuves faites des
différentes mines, ils se sont particulièrement attachés à exploiter la
mine de Pontpéan, à deux lieues de Rennes, laquelle contient plomb et étain,
et en auraient tiré une quantité de matières assez considérable. Mais
comme ces établissements, qui peuvent devenir très avantageux au royaume (qui
trouverait dans son sein les métaux qu'il est obligé d'acheter de l'étranger),
ne sauraient se faire sans des dépenses très considérables ; que celui du
Pont-péant en particulier occupe depuis plus de cinq mois plus de 100
personnes avec des gages proportionnés à la difficulté du travail (que les
eaux, qui viennent en abondance, rendent presque impraticable et contre
lesquelles on ne peut se parer qu'avec des frais immenses), le suppliant, qui a
donné dans tous les temps des preuves de son zèle pour le service du Roi et le
bien de l'Etat, implore, avec ses associés, la protection de S. M. pour
pouvoir continuer et augmenter avec fruit leurs entreprises, et ils espèrent
qu'à l'exemple des rois ses prédécesseurs, Elle voudra bien la leur
accorder. A ces causes, le suppliant et ses associés requéraient qu'il plût
à S. M. — en confirmant, en tant que besoin est ou serait, les dites
concessions des mines de Bretagne et du Bourbonnais, pour être exécutées
suivant leur forme et teneur ; — permettre au suppliant et à ses associés de
faire porter des bandoulières aux armes de S. M. et de celles du grand-maître, à douze personnes telles
qu'ils jugeront convenables pour la conservation, la sûreté et le maintien
de leurs travaux et magasins ; - ordonner que les matières qui sortiront
de leurs manufactures seront marquées de deux marques, savoir : des armes
du grand-maître et de celles de la Cie, qui [ces dernières armes] seront
composées de plusieurs monts dans l'ouverture desquels se montreront différents
métaux, avec ces paroles : Nihil occultum quod non reveletur [Rien de caché
qui ne doive être mis au jour] ; — ordonner en outre que leurs employés
et. ouvriers jouiront, conformément aux ordonnances, des privilèges,
franchises et exemptions accordées en pareil cas par les édits et déclarations
auxquelles n'aura été dérogé, et ce sans aucun trouble ni empêchement quelconques, et que toutes les lettres patentes à ce sujet seront expédiées
et enregistrées partout où besoin sera. Vu ladite requête, ensemble
lesdites lettres de concession datées du 11 février 1730, et autres pièces
justificatives ; Oui le rapport du sieur Orry, conseiller d'Etat et au
Conseil royal, contrôleur général des finances. LE ROI EN SON
CONSEIL, ayant égard à ladite requête ... Fait au Conseil d'Etat du roi,
tenu à Marly le 22 mai 1731 » (Archives du Parlement de Bretagne). Les lettres patentes sur cet arrêt,
conformes aux désirs de Danycan, furent expédiées cinq jours après, le 27 mai, à Versailles ;
ANCIENNE NOBLESSE de PONT-PEAN
(à compléter)
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