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PONT-SAINT-MARTIN

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La commune de Pont-Saint-Martin (bzh.gif (80 octets) Pont-Marzhin) fait partie du canton de Bouaye. Pont-Saint-Martin dépend de l'arrondissement de Nantes, du département de Loire-Atlantique. 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PONT-SAINT-MARTIN

Pont-Saint-Martin tire son nom de saint Martin. La légende veut que saint Martin ait construit un pont, chevauchant la rivière de l'Ognon, sur le territoire de la paroisse de Pont-Saint-Martin.

La paroisse de Pont-Saint-Martin a été fondée, semble-t-il, au VIème siècle. A cette époque, Saint-Martin était chargé par l'évêque de Nantes Félix d'évangéliser la région d'Herbauges (cité "engloutie" pour n'avoir pas écouté le moine). Une bulle du pape Alexandre III, de 1179, énumère la paroisse de Pont-Saint-Martin. Sous l'impulsion des monastères de Villeneuve et des Couëts, la paroisse est défrichée pour la culture de la vigne qui couvre aujourd'hui 250 hectares (Muscadet, Gros-Plant et Gamay).

Ville de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

Pont-Saint-Martin est le siège d'une châtellenie qui appartient en 1459 à Guy de Laval. Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Pont-Saint-Martin est sous la juridiction des châtellenies des Huguetières (sud-rivière) et de Châteaubriant (nord-rivière) réunies, dont le siège est le château du Plessis. Ce château est vendu avant la Révolution à Nicolas Roche qui érige la seigneurie de Pont-Saint-Martin. Les religieuses des Couëts et les moines de l'abbaye de Villeneuve possèdent également quelques métairies (Vincée, Frély, Ménantie, …).

Ville de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

En 1689, le vicaire de la paroisse de Pont-Saint-Martin se charge d'instruire les garçons (Livre des visites pastorales – Archives départementales, G 54).

Ville de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

Pendant les guerres de Vendée (1793-1794), la commune de Pont-Saint-Martin perd 18% de sa population. Dans la nuit du 8 juin 1832, Kersabiec donne refuge dans sa demeure de la Haute-Ménantie, à la duchesse de Berry.

Ville de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

 

Ville de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

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PATRIMOINE de PONT-SAINT-MARTIN

l'église Saint-Martin (1844-1860). Cette nouvelle église, qui remplace l'ancien sanctuaire, est consacrée en 1862. L'autel abrite les reliques des saints Barthélemy, Symphorien, Félicissime, Domitien et Déotat ;

Eglise de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

 

Eglise de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

le château du Plessis (XV-XVII-XIXème siècle). Ce château appartient à partir de 1404 aux vicomtes de Rezé. Il est le siège de la seigneurie du Pont-Saint-Martin sous Louis XV (1715-1774) et la propriété de Nicolas Roche (négociant, armateur nantais) en 1754. Ce dernier est anobli par Louis XV en 1759 et devient seigneur de Fermoy et du Plessis. Puis la demeure devient la propriété des irlandais O'Brien, Shéridan alliés aux Picot de Limoëlan avant d'être acquise par les Rozier ;

Château du Plessis à Pont-Saint-Martin (Bretagne).

le logis du Moulin-Robert. Ses propriétaires successifs sont : - Le premier connu est M. François Forcheteau sieur des Dousserays et du Moulin-Robert qui achète pour 2700 livres le Moulin-Robert le 29 mars 1611 à Ecuyer Guillaume de LESRAT (A.D. de L.A. : 1 J 1022) et fait anoblir la terre du Moulin-Robert en 1626 (A.D. de L.A., 107 J 196 et B 1465). - M. François Forcheteau sieur du Moulin-Robert, fils du précédent, premier commis au greffe du présidial, décédé après 1643. - Suzanne Herbaud, cousine germaine du précédent, décédée en 1671. - Ecuyer Jacques Gicqueau, sieur du Moulin-Robert, garde des sceaux à la Chambre des Comptes, fils de la précédente, décédé en 1678. - Mathurine Gicqueau, soeur du précédent, décédée en 1679. - Julienne Bureau, fille de la précédente, décédée avant 1705 (par donation de ses parents du 7 février 1678 chez Maître Lemerle à Nantes). - N. H. Pierre IV Renoul, sieur du Moulin-Robert, fils de la précédente, né au Moulin-Robert en 1688, décédé en 1742. - N. H. Pierre V, sieur du Moulin-Robert, fils du précédent, décédé en 1773. - A partir de 1720 jusqu'en 1788 le Moulin-Robert est habité occasionnellement par les Bodin descendants de Pierre IV RENOUL mais la branche des RENOUL du MOULIN-ROBERT habitant Drain en est propriétaire. Le 3 février 1734 Pierre V RENOUL fait aveu au commandeur de la commanderie de Saint-Jean et Sainte-Catherine de Nantes (A.D. de L.A. : 1 J 1022). On ignore la date de vente de cette terre par les RENOUL au BODIN (entres 1734 et 1773...) qui possédait par ailleurs la métairie contigüe de La Riaudière acquise par Julienne RENOUL épouse de Thomas BODIN. Le 22 juillet 1788 Mathurin BODIN du ROCHER vend les domaines du Moulin-Robert et de la Riaudière à missire Alexandre de La MOTTE-BARANCE, l'ensemble fait 94 journaux (A.D. de L.A. : 1 J 1022). A partir de la Révolution le Moulin-Robert n’est plus habité " bourgeoisement ". Les fermiers Guillais disent en 1924 à Joseph-Aymé Renoul, en visite au Moulin-Robert avec son appareil photographique, y habiter de père en fils depuis plus d'un siècle, ils lui disent aussi " avoir entendu souvent raconter de leurs grands-parents que la duchesse de Berry, quittant le pays après l'échec du soulèvement de 1832, s'est arrêtée au Moulin-Robert d'où elle est partie, escortée de leurs deux grands-mères et habillée, ainsi qu'elle d'une... à bords noirs, pour la ville de Nantes ; ainsi déguisée en maraîchère, paniers de fruits aux bras, elle parvint à Pont-Rousseau où disent-ils elle aurait été reconnue à la blancheur et à la petitesse de ses mains. La veuve Guillais, habitant la maison de droite précise que la duchesse aurait couché à la maison et qu'après son départ on se serait aperçu qu'elle avait oublié une bourse sous son oreiller et qu'on serait allé pour la lui remettre à la Haute-Menanterie .. ". En 1857 le Moulin-Robert se compose de 2 métairies, la population totale y est de 19 personnes et le propriétaire Mr. de Magnan. (selon le dictionnaire des lieux habités de L. I. par F. J. Pinson, édité en 1857). Depuis le XVIIIème siècle l'ensemble des bâtiments à perdu son caractère et la porte cochère, décrite dans les actes, donnant accès à la cour à disparu. J. A. RENOUL lors de sa visite en 1924 note " Un vieux pilier de maçonnerie en ruine masquant l'emplacement de l'ancienne porte cochère d'entrée. La façade du logis principal est formée de deux parties jumelées et symétriques. Un cartouche saillant surmontant chaque ouverture, au premier étage ils sont ovales et celui de gauche porte : 1714, au rez-de-chaussée, au-dessus des portes ils ont la forme d'un écusson héraldique, et au dessus des fenêtres ils ont la forme de coeur. Un des chambres du rez-de-chaussée a une grande cheminée, à trumeaux, en tuffau, l'autre chambre contient une jolie boiserie, porte Louis XVI surmontée d'un ... à double encadrement, au dessus corniche en bois. Entre la porte et le fenêtre, un trumeau, glace au milieu. En haut, même motif que sur l'autre boiserie ". En 1722 et 1723 dans des contrats passés à la Garnache, et en 1737 dans un acte de fermage passé à Bouzillé (Maître Grimault), Pierre V RENOUL sieur du Moulin-Robert est dit résider dans sa propriété de Beauregret en bas du bourg de Drain. Il semble qu'il tienne cette maison de son épouse qui l'a probablement reçue en dot en 1715. C'est là que, veuf depuis 1730, il meurt le 29 janvier 1742. C'est à Beauregret que réside sa fille Jeanne-Toussainte Renoul et son époux Pierre Brevet les premières années de leur mariage, et c'est là que meurt son fils Pierre VI Renoul le 14 juillet 1773 à l'âge de 56 ans après avoir vécu à la Rivellerie. Ces propriétés avec Bourg-Gautron seront alors vendues par licitation (Henry Renoul) ;

la maison de viticulteur (XIXème siècle), située au Champsiome (ou Champrionne) ;

le logis de la Picossière ou Pigossière (vers 1925), fondée par Jeanne Picot de Limoélan. L'édifice devient ensuite la propriété de François Mélient, curé de Pont-Saint-Martin, avant d'être transmis, par alliance, à la famille de Ternay et Lambilly, puis reconstruit vers 1925 ;

Châtau de la Picossière à Pont-Saint-Martin (Bretagne).

le logis de la Rairie. Propriété des familles Guitton, Deloynes alliée aux Drouet des Islets, Rouxeau des Fontenelles, puis des familles de Kersatiec et de La Robrie ;

Château de la Rairie à Pont-Saint-Martin (Bretagne).

le logis de la Bauche-Tueloups avec chapelle. Propriété des familles Fleury-Chevillard, Bruneau du Souchais et Raingeard de La Blétière ;

Ville de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

 

Château de la Marionnière à Pont-Saint-Martin (Bretagne).

A signaler aussi :

les Dames de Pierre (époque néolithique), situées au Pré-Moreau ;

l'ancienne voie romaine, située au lieu-dit " Camp Romain " ;

Gare de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

 

Ville de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

 

Ville de Pont-Saint-Martin (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de PONT-SAINT-MARTIN

Noble homme (N. H.) Pierre V RENOUL du MOULIN-ROBERT est né dans la maison noble du Moulin-Robert, à Pont-Saint-Martin, en Loire-Atlantique. Baptisé le 3 octobre 1688, à Pont-Saint-Martin, il est décédé le 29 Janvier 1742, dans sa propriété de Beauregret, en Drain (Maine-et-Loire), à l'âge de peut-être 53 ans, et inhumé dans l'église. Sieur du Moulin Robert, avocat en parlement de Bretagne [Note : Parents : N. H. Pierre IV RENOUL du MARAIS-BLANC (1650-1720) et Julienne BUREAU (1655-1699..1705)]. Marié le 5 février 1715, à Drain, avec Jeanne MENANT 1695-1730 [Note : Parents : N. H. Pierre MENANT (1674-1733) et Jeanne GUIBELES (1671-1695)] dont sont issus les enfants suivants : - Pierre René RENOUL (1716-1716) ; - N. H. Pierre VI RENOUL du MOULIN-ROBERT (1718-1773) marié le 31 janvier 1746 avec Catherine COIFFARD (1727-1766) ; - Jean René RENOUL (1719-1722) ; - Jeanne Toussainte RENOUL (1720-1793) mariée le 7 août 1742 avec M. Pierre Laurent BREVET (1714-1759) ; - Marie Julienne RENOUL de BEAUREGRET (1722-1785), mariée le 10 février 1744 avec N. H. Joseph FOLLENFANT (1714-1800) ; - Marthe Jacquine RENOUL des GLAUDIÈRES (1724-1758) ; - Perrine RENOUL (1725-1793) ; - Elisabeth Françoise RENOUL (1727-1793) ; - François RENOUL (1729-1733). N. H. Pierre V RENOUL du MOULIN-ROBERT avait comme frères et sœurs : - Mre. Etienne RENOUL (1676-1724) ; - Suzanne RENOUL (1685-1693) ; - Julienne RENOUL (1686-1742) ; - N. H. Louis RENOUL des GLAUDIERES (1693-1719) ; - Marie RENOUL (1699-1733). N. H. Pierre V RENOUL du MOULIN-ROBERT avait comme parrain et marraine N. H. Jean BONNET († 1717) et Françoise GUIGNARD (1668-1703) [Notes : Ses parents sont dits dans l'acte de baptême habiter habituellement au château de la Garnache et occasionnellement au Moulin-Robert. Il hérite entre autres de ses parents le Moulin-Robert et les Glaudières] (Henry Renoul).

(à compléter)

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