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LE PONTHOU |
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La commune de Le Ponthou ( Ar Pontoù) fait partie du canton de Plouigneau. Le Ponthou dépend de l'arrondissement de Morlaix, du département du Finistère (Bretagne - Trégor). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE du PONTHOU
Le Ponthou vient du breton « Ponthou » (pont). En effet, Le Ponthou se situe à proximité dun passage de la rivière Le Douron (voie romaine Corseul-Morlaix).
Au XIIème siècle, le territoire de Ponthou, semble être occupé et défendu par un château appartenant aux templiers, en l'identifiant avec la commanderie dite Apondo dans une charte de 1182. Vers 1214, le comte de Goëllo (Henry d'Avaugour) y fonde, sous le vocable de saint Barthélemy, un prieuré dépendant de labbaye de Beauport.
La juridiction du Ponthou s'étendait sous le ressort de Lanmeur suivant l'inféodation de 1554 et 1579. La seigneurie et terre des Ponthou fût apportée dans la maison du Parc par le mariage de François du Parc, avec Claudine Boiséon.
On rencontre les appellations suivantes : Apondo (en 1182), eccl. de Pontibus (en 1214), Le Pontou (en 1294).
Note : Liste non exhaustive des recteurs de LE PONTHOU : René Gourven, en 1706. - Noble Toussaint-Louis Lesné (1706-1722). - François Guillou (1722-1766), du diocèse de Léon. - Jean-Marie Pirart (1766-1790), bachelier, neveu du précédent, du diocèse de Léon, etc ...
PATRIMOINE du PONTHOU
l'église Saint-Barthélemy (1845), édifiée en 1845 et dédiée le 21 décembre 1845. Elle remplace lancien prieuré (église), restauré au XVIème siècle. A noter que Saint-Barthélemy fut un apôtre évangélisateur, tué en Arménie. Il s'agit d'un petit édifice en forme de croix, non voûté. La cloche porte l'inscription "J. F. Guillaume ma fait" et date de 1784. Son chevet est en hémicycle à l'intérieur et polygonal à l'extérieur. L'église abrite les statues anciennes de saint Barthélemy (XVIIème siècle) et la Vierge-Mère (XVIIème siècle) ;
Nota : Dans l'église paroissiale et prieurale du Ponthou, dédiée à Saint-Barthélemy, les armes des seigneurs du Parc de Locmaria étaient placées, tant au premier jour qu'en différents autres endroits de la maîtresse vitre. Dans la vitre qui donne jour à l'autel du côté de l'épître proche de la tribune, les mêmes armes se trouvaient en supériorité. Au bas du tableau du rosaire, joignant la tribune, dans la poutre sur laquelle le crucifix était posé, au premier jour de la vitre qui éclaire le petit autel au bas de l'église du côté de l'épître, et en divers autres endroits de la même vitre, se trouvaient les mêmes armes. Sur différentes pierres tombales, soit de pierre de taille, soit d'ardoise, il y avait divers écussons armoyés [Note : En 1710, il était difficile de distinguer clairement les timbres de chaque écusson, si ce n'est qu'ils avaient beaucoup de rapport avec ceux qui étaient dans les vitres mentionnées ci-dessus. Ces écussons étaient presque effacés tant par vétusté qu'autrement]. Au-dessous de la cloche, en dehors du pignon, et au-dessus de la porte, les armes des seigneurs du Parc étaient en supériorité et en relief, travaillées en pierre de grain, ainsi que sur la porte du Prieuré. Le seigneur du Parc avait aussi le droit de passage et de coutume des foires et marchés de la ville du Ponthou (A. B.).
la croix du cimetière (XIIIème siècle - 1698). La croix provient d'une prairie située non loin, où il y avait une chapelle dont il reste quelques vestiges ;
la tour de lancien prieuré (XIIIème siècle) ;
la fontaine Saint-Barthélemy (XIIIème siècle) ;
le presbytère (1858), construit par le recteur J.L. Queynec de Ponthou ;
A signaler aussi :
un viaduc de chemin de fer (1861) ;
les anciens vestiges du château, aujourd'hui disparu ;
lancienne gendarmerie (1833).
ANCIENNE NOBLESSE du PONTHOU
Le Ponthou fut le siège dune baronnie. Au XIVème siècle, les terres appartiennent aux Coëtfao, puis aux Guermeur et aux Rostrenen. Au XVIIIème siècle, le domaine appartient à la famille du Parc de Locmaria et à la famille de Kerret.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Le Ponthou.
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