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LE CHÂTEAU DE POUANCÉ (en ANJOU) |
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Nous pénétrons bientôt en Anjou et filons vers Pouancé dont la silhouette imposante du château se dessine bientôt surmontant les vallées verdoyantes.
Nous montons à travers les rues et passons par la porte de l'horloge pour entrer bientôt dans la cour intérieure du château. M. Nitsch, notre aimable vice-président, nous fait l'historique de cette place forte.
Au XVème siècle, le château de Pouancé était une place importante sur les frontières de Bretagne, souvent attaquée par le Seigneur de Châteaubriant. En 1050, Geffroy Martel y entretient un capitaine nommé Landry. En 1060, le fief est aux mains de Sylvestre de la Guerche (ces deux seigneuries seront réunies jusqu'en 1793). Plus tard, les terres de Martigné-Ferchaud et de Segré s'y réuniront ainsi que Craon et Sablé. En 1379 Bertrand du Guesclin devient maître de La Guerche et de Pouancé moyennant une rente de 1.300 livres. La même année, le connétable y est assiégé par Jean V, duc de Bretagne, qui ne rend la place qu'en 1381, au traité de Guérande. Pouancé est possédé, au XVIème siècle, par Guillaume VIII Paléologue, marquis de Monferrat, Frédéric de Gonzague, duc de Mantoue, Charles de Cossé, comte de Brissac. Le château de Pouancé est occupé, pendant la Ligue, par des soldats de Mayenne. En 1678, il passe aux de Neuville et cette famille le garde jusqu'à la Révolution.
Au XVème siècle, c'était une place secondaire d'aspect imposant par sa masse et sa situation. Il rappelle le château d'Angers par la forme de ses tours. L'enceinte est actuellement en partie ruinée. Tours démantelées, sans créneaux ni machicoulis.
La plus haute tour se nommait « la Tour pointue » ; elle est effondrée. L'entrée est, à l'Est formée par un porche à double arceau ogival (XIVème siècle). On y retrouve la trace de la herse et du pont-levis. Une poterne au Sud-Ouest, au sommet d'un hémicycle, est défendue par six tours. A la face Sud-Ouest, deux tours et un arrachement de mur présentent l'appareil moyen régulier, dont la base en gros blocs taillés est évidée par des canaux d'écoulement, recouverts d'arcs de décharge. Le reste de la construction est composée d'informes moellons. De la courtine Nord, partait vers l'Est, une seconde enceinte ouvrant sur la porte Saint-Aubin, flanquée de deux grosses tours (M. Nitsch).
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