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On qualifie de l'adjectif pratais les gens et les choses de cette commune (J O, 22 février 1924).
Prat est appelé parrochia de Prato (en latin) dans le procès de canonisation de saint Yves (1330). C'est déjà une paroisse du diocèse de Tréguier. Dès cette époque son nom, en langue vulgaire, est le même qu'aujourd'hui (Pouillé publ. par Longnon, p. 340).
Il y a eu deux trèves dans cette paroisse :
1) Trévoazan est cité comme tel dès 1444 (in parrochia de Prat, in villagio et trevia de Tregoezan, Arch. des C-du-N, 1 G évêché de Tréguier, le "Raoulin", fol. 31 v°). Cette trève avait une "église" dès 1429 (2 G 214, par. de Fret), mais ne semble pas avoir été jamais une paroisse succursale : une sentence de l’official de Tréguier, en date du 24 janvier 1626, maintint l'église de Trévoazan dans ses droits tréviaux, mais n'y inclut pas les baptêmes ;
2) La Fougeraye-Rouge, domaine des évêques de Tréguier dans la paroisse de Prat, était également une trève au XVIIIème siècle, sans être una paroisse sucursale. Ce nom est cité dès 1437 sous la forme Lafougeroye (Arch. de la Loire-Atl., B 2982).
La paroisse de Prat, y compris ses trêves, a élu sa première municipalité au début de 1790. Prat a aussi été le chef-lieu d'un canton depuis cette époque jusqu'en l'an X. Le t final du nom de la commune se prononce.
Trois édifices ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :
1) l'église Saint-Jean de Trévoazan (1497-1500 : choeur et pignon ouest ; XIIIème s. : aile nord ; et 1630), en ruines, inscrite le 20 janvier 1926 ;
2) l'église Saint-Pierre (1718-1731), dont le clocher (1620-1622 et 1684-1685) a seul été inscrit le 17 décembre 1926 ;
3) le château de Coatezlan ou Coadélan (début XVIème s.), inscrit le 22 janvier 1927.
D'autres édifices, sans être actuellement protégés au titre des monuments historiques, ne manquent cependant pas d'intérêt :
4) la chapelle Sainte-Anne (1776) ;
5) la chapelle de Coadélan (XVIIème s.) ;
6) le calvaire de Sainte-Anne (1775) ;
7) le tumulus de Tossen-Kergoroniou (époque celtique) [Note : Un vase peint du musée de Nantes (époque de Hallstatt, 750-500 A C) en provient] ;
8) le menhir de Coadélan ;
9) l'enceinte fortifiée circulaire de Coat-an-Castel ;
10) une autre enceinte fortifiée située près du Jaudy ;
11) le chemin dit Pavez-ar-Vrach, reste de la voie romaine qui allait de Carhaix à Tréguier ;
12) les débris du dolmen dit Be-ar-Groach (Tombeau de la Vieille).
La commune de Prat a souffert de la Révolution et de l'occupation :
1) le 16 novembre 1799, le curé constitutionnel de la paroisse fut attaqué et pillé par les Chouans ;
2) le 17 juillet 1944, au cours d'une battue faite dans la région, des soldats allemands venus de Guingamp incendièrent une ferme au village de Hent-Glaz.
Les personnages connus originaires de cette commune sont les suivants :
1) Marie Le Chevoir, dame de Coatezlan, née, probablement à Prat, en 1585, mariée dès 1596 au capitaine ligueur Guy Eder de la Fontenelle, veuve le 27 septembre 1602, morte en 1603. Elle est connue dans l'histoire et la Légende pour son enlèvement romanesque à l'âge de dix ans et pour son dévouement à l'égard de son mari ;
2) Julien-Marie Le Huërou, né à Prat le 23 février 1807, historien et professeur à la faculté de Rennes, auteur de plusieurs ouvrages tels que Recherches sur les origines celtiques (1837), de l'établissement des Francs dans la Gaule (1838), Histoire des institutions mérovingiennes (1842), Histoires des institutions carlovingiennes (1843). Il mourut à Nantes vers le 8 octobre 1843.
(Bulletin d'informations des maires).
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