|
Bienvenue chez les Priziacois |
PRIZIAC |
Retour page d'accueil Retour Canton du Faouët
La commune de Priziac ( Prizieg) fait partie du canton du Faouët. Priziac dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PRIZIAC
Priziac vient du latin « brissius » (hameau précieux).
Priziac semble être un ancien ensemble primitif et forestier (Brisiaci silva) qui englobait les territoires actuels de Priziac, de Berné et de Meslan. La première mention qui est faite de Priziac est datée de 818 « juxta sylvam quae dicitur Priziaci » (Cartulaire de Landévénnec). La tradition veut que Louis le Débonnaire ait campé dans les alentours au IXème siècle (vers 818) avant d'affronter le comte Morvan.
La seigneurie de la Roche-Périou existe dès le début du XIème siècle et Périou, troisième fils de Budic Castellin, comte de Cornouaille (mort en 980) y édifie un château vers 1025. Le château est reconstruit au début du XIIIème siècle et occupé par les Anglais (de 1342 à 1354) durant la Guerre de Succession de Bretagne.
Priziac fut longtemps, semble-t-il, le siège d'une commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, appelée d'abord commanderie de Lotavy, puis commanderie de Beauvoir, et finalement unie à la commanderie du Croisty. La paroisse de Priziac est érigée en commune en 1790.
La paroisse de Prisiac (Priziac) est mentionnée lors de l'enquête du procès de canonisation de Saint-Yves en 1330. En effet à cette époque " Panthonada, veuve de Rivallon le Jongleur, de la paroisse de Prisiac, diocèse de Vannes, âgée de 80 ans " (témoin n° 40) et " Amicia, fille de Panthonada, veuve de Rivallon le Jongleur, de la paroisse de Prisiac, âgée de 40 ans " (témoin n° 41) déposent lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.
Dans un aveu de l'abbaye de Saint-Georges rendu au Roi en 1665, Magdelaine de la Fayette, abbesse de Saint-Georges précise : " ... Item advouent et confessent les dictes dames abbesse et couvent avoir et posséder soubs le dict seigneur Roy les dixmes de la parroisse de Prisiac, dans l’évesché de Quimper, lesquelles sont usurpées en partie par le Chapitre de le Cathédralle du dict Quimper ; lesquelles elles protestent de se pourvoir et rentrer en leur ancienne pocession après qu’elles seront mieux informées de leurs droits ".
On rencontre les appellations suivantes : Prissiac (en 1427, en 1448, en 1513 et en 1536), Prisiac (en 1464 et en 1481), Priziac (en 1477).
Note : Priziac est limité à l'ouest par le cours de l'Ellé, qui séparait jadis le diocèse de Vannes de celui de Quimper. Les paroisses limitrophes sont : au nord Plouray, à l'ouest Langonnet et le Faouët, au sud Meslan et Berné, à l'est Saint-Caradec, le Croisty et Saint-Tugdual. En 1891, sa superficie est de 4577 hectares, dont un tiers environ est sous lande. C'est un terrain accidenté, coupé de collines et de vallées et arrosé par le ruisseau de l'étang de Priziac et par celui de l'Aër ; on y recueille du blé, de l'avoine, du foin, des pommes, etc... En 1891, sa population est de 2519 habitants. Le bourg est à 7 kilomètres du Faouët et à 37 de Pontivy. Il est situé sur le côté oriental du territoire et par conséquent loin du centre, mais quand Priziac possédait Saint-Tugdual et le Croisty, le bourg était réellement central. La paroisse avait alors 8192 hectares. Les Celtes ont occupé ce pays et l'on voit encore un tumulus à 1,500 mètres du bourg sur la route de l'abbaye de Langonnet. Il est possible qu'il y ait d'autres monuments, car la contrée a été peu explorée. Les Romains y sont venus ensuite, bien qu'on n'ait encore signalé aucune trace de leur séjour. Les Bretons, à leur tour, s'y sont établis au VIème siècle, y ont apporté leur langue et leurs usages et s'y sont maintenus jusqu'à nos jours. Les noms de villages sont tous, ou presque tous, bretons, comme Kervrehen, Kervenah, Penquesten, Tronavalen, Créménec, Kergoet, Kerlin, Cosquer, Stérou, etc... En 818, l'empereur Louis le Débonnaire, allant de Vannes vers le Léon, pour combattre le comte Morvan révolté, campa sur les bords de l'Elle, près de la forêt de Priziac : super fluvium Elegium, juxta sylvam quoe dicitur Priziaci (Cart. Land.). Or en 1860, on a trouvé environ 2,000 monnaies carolingiennes, près de l'étang de Priziac, non loin de Kervenah, et cette trouvaille parait se rapporter au passage des Francs dans ces lieux. On a voulu rattacher à cette expédition le camp de Zinzec, situé à cinq kilomètres au sud du bourg, mesurant 320 m. de circonférence et entouré de douves et de parapets de 4 à 5 mètres de haut. Mais ce camp paraît plutôt appartenir à l'occupation romaine. Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem eurent ici une aumônerie, qui fut confirmée en 1160 par le duc Conan IV, Eleemosina de Prisiac. (Pr. I. 638). Cet établissement eut son siège à Lotavy, vers le sud, et s'appela plus tard commanderie de Beauvoir. Après avoir eu, à l'origine, une existence distincte, ce bénéfice fut annexé à la commanderie du Croisty, qui appartenait au même ordre. Le Pouillé de 1516 les montre déjà unis, en disant Templum de Croisty et Priziac. Le titre de temple est ici très impropre puisqu'il ne s'agit point de biens de Templiers ; mais on a déjà vu la même confusion s'établir au Cours-de-Molac, au Guerno, au Gorvello, etc... Vers 1180, une dame, nommée Estell, donna à l'abbaye de Quimperlé, en y prenant l'habit religieux, la moitié de la terre de Bresselien en Priziac. — En 1191, un certain Gorguethen donna au même monastère, avec le consentement des siens, la moitié de Murcel, sur le territoire actuel du Croissy ; le prêtre ou recteur de Priziac s'appelait alors Rioc. — Plus tard Rodaud, fils du susdit Gorguethen, donna à la même abbaye, en s'y faisant moine, sa terre de Penguern en Priziac (aujourd'hui Penvern en Croisty), et de plus l'emplacement d'une maison et d'un jardin, « situés au Croisty en Priziac, auprès de la terre de l'hôpital de Jérusalem ». Ces actes prouvent suffisamment qu'au XIIème siècle et au commencement du XIIIème, Priziac possédait encore Le Croissy et Saint-Tugdual, et que la séparation est postérieure à cette époque (Voir Le Croissy). Les immeubles mentionnés ci-dessus furent ensuite annexés au prieuré de Sainte-Anne de Hirberz, situé, parait-il, en Plouay, et dépendant de Sainte-Croix de Quimperlé (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
PATRIMOINE de PRIZIAC
l'église Saint-Beheau (XIIème siècle), reconstruite au XIXème siècle. Saint Béheau est un ancien évêque irlandais. L'église qui comprend aujourd'hui une nef avec bas-côtés, un transept et un choeur à chevet plat, a été construite dès le XIIème siècle. De cette église primitive, il subsiste quelques piles de la nef au Sud, et des colonnes engagées au carré du transept, les unes et les autres à chapiteaux grossièrement sculptés. Une des piles de la nef, composée d'un faisceau de quatre demi-colonnes engagées, est particulièrement remarquable par les chapiteaux et les bases. La pile sculptée date du XIIème siècle. L'édifice a subi de nombreuses modifications et reconstructions jusqu'en 1899. Très remaniée déjà au XVIème siècle, époque de la construction du choeur et de la réfection des grandes arcades et des bas-côtés, l'église a été grandement modifiée par des travaux au XIXème siècle. La croisée du transept est composée de quatre piles cruciformes qui supportent des arcs déformés. Le clocher, qui s'élevait sur le carré et dont la base au moins était romane, a disparu et l'on a construit, à l'Est, un clocher moderne sans rapport avec l'édifice. Le nouveau clocher-porche date de 1899. Le maître-autel et le retable, en bois peint, datent de 1735. Le retable est orné d'un Christ en croix, d'une statue de saint Beheau et d'une statue de la Vierge à l'Enfant. La Trinité est placée au sommet du retable. Le confessionnal, oeuvre du sculpteur Mathurin Le Nalbaut, date de 1827. Un saint Roch de la fin du XVème siècle, un prophète du XVIème siècle et une Vierge à l'Enfant du XVIème siècle, tous les trois en bois, méritent d'être signalés ;
Nota 1 : Le patron de Priziac est saint Béhau (ou Béheau), évêque irlandais, dont la vie est complètement inconnue. Aussi le clergé de la paroisse, ennuyé d'avoir à faire, chaque année, la fête et le panégyrique d'un saint dont la vie était ignorée, voulut, au commencement du XVIIème siècle, lui substituer saint Avit. Mais la population s'y opposa formellement et conserva son vieux saint : elle avait raison. Saint Béhau est-il aussi inconnu qu'on le dit? — Sa fête arrive le 15 juin. Or, en consultant les calendriers bretons, on trouve en ce jour, saint Vio ou Vouga, évêque irlandais, émigré en Armorique au VIème siècle et patron de la paroisse de Saint-Vougay dans le Léon. Ne serait-ce pas le même que saint Behau de Priziac ? Sans doute les deux noms ne se ressemblent guère aujourd'hui ; mais dans l'origine il a pu en être différemment, et nul n'ignore la facilité prodigieuse avec laquelle le peuple altère les noms propres. L'église paroissiale est très intéressante pour l'archéologue. Elle est en forme de croix latine avec deux bas côtés. Le clocher en ardoises, qui s'élève au-dessus du carré central, est porté sur des arcades romanes, reposant sur des colonnes cylindriques dont les chapiteaux sont du XIIème siècle. Les autres piliers sont carrés et supportent des arcades ogivales. Les extrémités des bas côtés, auprès du choeur et au bas de la nef, sont aujourd'hui coupées par des murs. Le contour de l'église est du XVIème siècle, comme le prouvent les fenêtres en ogive, à meneaux en flammes, trilobes aigus et fleurs de lys. La sacristie, placée à l'angle sud-est, est un hors-d'oeuvre moderne. Dans le cimetière, qui entoure l'église, on voyait naguère un lech, ayant la forme d'un cône tronqué régulièrement, haut de 3 m., creusé postérieurement au sommet pour recevoir une croix. On l'appelait dans le pays le canon de saint Bého, à cause de sa forme ; et les plaisants ajoutaient qu'il avait servi au saint pour traverser la Manche. — 1° Saint-Nicolas, à quatre kilomètres environ, au sud-ouest du bourg. C'est un grand édifice en grand et moyen appareil, et en forme de croix latine, portant la date de 1580. Le style est entièrement ogival, les fenêtres à meneaux flamboyants conservent des restes de verrières. Au haut de la nef se trouve un jubé, de style renaissance ; du côté du choeur, se voient les douze apôtres dans des niches séparées par des cariatides ; du côté de la nef, diverses scènes de la vie de saint Nicolas sont reproduites sur neuf panneaux, séparés de même. Le pardon, qui a lieu dans cette chapelle, rappelait naguère un fait historique. On sait qu'en 1690 le prince d'Orange, usurpateur de l'Angleterre, battit définitivement son beau-père à la Boyne. Sur le faux bruit de la mort de Guillaume III, des feux de joie eurent lieu dans toute la France. Malgré l'erreur constatée peu après, Priziac renouvela chaque année la réjouissance publique. Au pardon de saint Nicolas, on plaçait l'effigie du prince d'Orange (appelé par corruption Pistolance) au sommet d'un mât entouré de fagots et après vêpres on venait processionnellement y mettre le feu. Alors d'un coup de fusil, un adroit tireur abattait l'effigie, dont les lambeaux étaient disputés avec un acharnement qui parfois causa mort d'homme et fit enfin supprimer en 1828 cette partie de la fête. — 2° Saint-Guénolé, à 4 ou 5 kilomètres vers le sud-ouest, faillit s'élever au rang de trève, en 1659, sur la demande des habitants du quartier. — 3° Saint-Yves, à 4 kilometres vers le nord-ouest, dans un lieu isolé. La chapelle a été rebâtie en 1882 par Mlle Harington dans le style du XVème siècle ; c'est une des plus belles du pays. — 4° La Madeleine, à 1 kilomètre au nord-ouest du bourg, affectée jadis aux lépreux ; elle a été transférée au village du Rest. — 5° N.-D. de Lotavy, vers le sud, à Ty-Lotavy, rappelle l'établissement des Hospitaliers de Saint-Jean. — 6° Notre-Dame de Poulrann, à 6 kilomètres vers le sud-ouest ; elle a été rebâtie en 1851 par les soins de M. Madec, recteur ; le choeur est très exhaussé, parce qu'on a ménagé une sacristie au-dessous. Le pardon de Poulrann est le plus important de la paroisse. Il est à présumer que le village de Saint-Hernec, vers le sud-ouest, a eu jadis une chapelle publique ; on y voit encore la fontaine du saint. Il y avait en outre des chapelles privées aux châteaux de Belair et de Plascaer. Les seigneurs de cette seconde terre possédaient dans la partie nord de l'église paroissiale, une chapelle prohibitive, désignée par le nom de leur château. De leur côté, les seigneurs du Dréorz avaient le droit, suivant un aveu de 1683, « de tenir les armes de leur maison, tant en relief qu'en vitre, aux plus éminents lieux de l'église paroissiale de Priziac, lisières au dedans et au dehors, tombes élevées et plates, banc clos à accoudoir dans le choeur et au côté de l'évangile, prohibitivement et en tous autres endroits ; pareil droit dans les chapelles de Saint-Nicolas et de la Madeleine, en ladite paroisse, comme aussi d'avoir leurs armes sur la porte principale de celle de Saint-Yves ». Les frairies étaient celles de Saint-Nicolas, de Saint-Guénolé ou de la Roche-Périou, de Trescoet, de Saint-Yves, de Bonnevel, du bourg et de Lotavy. Il n'y avait pas ici de chapellenie ; mais un certain Morgant y avait fondé des messes et des services à célébrer à perpétuité, et avait donné à la fabrique des terres, qui furent vendues en 1791, au prix de neuf mille et quelques centaines de livres. Le recteur, à la nomination libre du pape ou de l'évêque, dîmait à la 33ème gerbe sur toute la paroisse et avait de plus son casuel et le jouissance du presbytère et de son pourpris. En 1756, son revenu net était évalué à 907 livres. Priziac était du doyenné de Guémené, et de la sénéchaussée d'Hennebont. En 1790, il fut érigé en commune, et même en chef-lieu de canton du district du Faouët ; il n'eut dans sa circonscription que Saint-Tugdual, son ancienne section. Son recteur, J.-M. Hervo, eut la faiblesse de prêter le serment schismatique en 1791, ce qui n'empêcha pas la vente de son pourpris, ni la proscription du culte. En 1800, Priziac passa dans l'arrondissement de Pontivy, et en 1801 dans le canton du Faouët, ce qui subsiste encore. Sa pointe septentrionale touche à l'abbaye de Langonnet : c'est là que les Pères du Saint-Esprit ont eu leur colonie pénitentiaire de Saint-Michel, remplacée vers 1891 par une école professionnelle qu'ils dirigent avec autant d'intelligence que de dévouement (J-M. Le Mené - 1891).
Voir aussi "L'histoire de la paroisse de Priziac et ses recteurs"
la chapelle Saint-Nicolas (XV-XVIème siècle). Chapelle en croix-latine à chevet plat, construite au début du XVIème siècle (avant 1516) pour Yvon Le Digoedel, sieur de Kerlen, sur les terres de Pierre Le Scanff, seigneur du Dréors. Elle était jadis le siège d'un pardon célèbre où se commémorait dans les jouissances la fausse nouvelle de la mort de Guillaume III à la Boyne (1690). Une importante campagne de travaux a lieu en 1580 : reconstruction du choeur et du transept, de la chambre des cloches et remaniement de la porte occidentale. La décoration est flamboyante avec ses crochets et animaux aux rampants, ses portes en anse de panier sous des accolades décorées, mais les pilastres qui ornent la porte occidentale indiquent l'influence des monuments Renaissance que l'on commençait à construire en Bretagne. Au carré du transept, des colonnes engagées semblent attendre des arcades qui ne furent jamais construites. Le clocher et la flèche qui surmontent le pignon occidental sont de construction récente, mais la tourelle d'escalier et la galerie ajourée qui la relie au clocher sont du XVIème siècle. La chapelle est couverte d'une charpente aux entraits à têtes de crocodiles et aux sablières grossièrement sculptées. La chaire à prêcher date du XVIIème siècle. Auprès de la chaire, on découvre une Pietà du XVIème siècle. La roue à carillons date du XVIème siècle. La pièce maîtresse de cet édifice est le magnifique jubé (commandé vers 1566 et réalisé en 1580) soutenu par une clôture : le jubé, qui porte les armes de Jeanne du Juch et Pierre Le Scanff, est orné des Apôtres (sur face Est) et de légendes de la vie de saint Nicolas (sur face Ouest). Le maître-autel date du XVIIIème siècle. Les vitraux, oeuvre de Mickaël Messonnet, datent de 1997. Il faut encore signaler, à l'intérieur, une statue de bois d'un évêque, du XVIème siècle, un haut-relief de bois, de la même époque, figurant l'Arbre de Jessé, un dais en bois sculpté également du XVIème siècle comme le groupe de pierre qui surmonte l'autel du bras Sud du transept et qui représente la Descente de Croix. Les armes sont celles de Pierre Le Scanff, décédé en 1566, et de Jeanne Du Juch, sieur et dame du Dréors. A signaler que cette chapelle a été l'objet d'un conflit de prééminences entre Pierre Le Scanff, seigneurs du Dréors, et Yvon Le Digoedel, seigneur de Kerlen ;
la chapelle Notre-Dame (XVI-XVIIème siècle), située à Lotavy et édifiée, semble-t-il, à l'emplacement dune ancienne commanderie des Hospitaliers. On y trouve des sablières sculptées (XVIIème siècle). La chapelle abrite une statue de la Vierge à l'Enfant, en bois polychrome, datée du XVIIIème siècle ;
la chapelle Saint-Yves (1881), ancienne dépendance de la seigneurie de Kergoat. Cette chapelle est édifiée par Alphonse Le Brun (ou Lebrun), sculpteur à Lorient. Elle portait au XVIIème siècle, au dessus-de la porte Ouest, les armes des familles du Dréors et de Cremedec. Propriété de la famille Harrington après 1850, elle est reconstruite en 1881 selon les plans du sculpteur Le Brun. La tribune (vers 1880) comporte des décors figurés sculptés ;
la chapelle Notre-Dame-de-Poulcen ou Notre-Dame de Poubrum (milieu du XIXème siècle). Cet édifice de 1851 remplace un édifice beaucoup plus ancien. On y trouve une fontaine de dévotion, datée de 1879 ;
l'ancienne chapelle Saint-Guénolé (XVIIème siècle). Elle a failli devenir en 1659 le siège d'une trève. De plan rectangulaire à chevet polygonal, elle a été restaurée en 1924. Le clocher est refait au XIXème siècle. On y trouve une statue (XVIIIème siècle) en bois polychrome (H. 1,35 m) : l'abbé est mitré, en chape, tenant une crosse dans la main droite et un livre ouvert dans la main gauche ;
l'ancienne chapelle de la Madeleine, reconstruite au XIXème siècle au village du Rut et aujourd'hui disparue ;
le manoir de Le Plascaër (XVIIIème siècle), restauré en 1739 et 1762. Propriété successive des familles Caradec (en 1434), Bizien (en 1540), du Dresnay, Montlouis (à partir de 1621), Louvart (en 1769). Le cadran solaire porte la date de 1739, date de reconstruction du manoir après la condamnation de Thomas Montlouis. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée ;
Nota 2 : Manoir du Plascaër. En 1434, décéda Aliz de Placze-Cazer, qui laissa ses biens à sa fille Jehannette, veuve de Roparze Caradec. Celle-ci en rendit aveu en 1464, et mourut en laissant le manoir entre les mains de Guillaume Caradec, qui, en 1474, en rendait aveu avec son fils Jehan. Mahé Caradec, fils de Jehan, tint le domaine jusqu’en 1540, époque de sa mort, et, vingt-cinq ans plus tard, il appartenait à François Bizien. En 1680, nous retrouvons le Plascaër entre les mains de Philippe-Emmanuel de Montlouis et de Béatrice Lescobic, sa femme, qui le transmirent à Thomas-Simon de Montlouis, sieur de Kerfandol. Celui-ci rendait aveu le 11 janvier 1711, tant pour lui que pour dame Françoise-Michelle de Kerguelen, veuve de Louis de Montlouis et tutrice de l’enfant mineure issue de leur mariage. Cette enfant était Marie de Montlouis qui était mariée, en 1769, à François-Anne Louvart, sieur de Pontigny, sénéchal de Guémené, qui rendit aveu le 30 janvier de cette année. Ils eurent quatre enfants : Joseph-Aimé Louvart, sieur de Pontigny, Joseph-Théodore, Marie-Josèphe, épouse de Jérôme-Bonaventure du Pou, et Marie-Angélique, mariée à Pierre-Gabriel-Noël Le Douarin de Lemo. Les enfants, avec leur mère, rendent aveu à Jules-Hercule de Rohan, en 1777, pour les manoirs du Plascaër et de Kerfandol (M. L. Galles).
la fontaine de la chapelle Notre-Dame. Cette fontaine, associée à la chapelle Notre-Dame, a fait l'objet jadis de pèlerinages ;
les maisons de Petit-Carnal, et de Grand-Carnal. La famille de Kergoët posséda Carval et son manoir jusqu’en 1654, époque à laquelle, François de Lescoët et Françoise du Fresnay, sieur et dame de Runello Kergoët, Carval et Cosperic, le vendirent à Louis Urvoy et à Louise Le Ny, son épouse ;
les maisons de la rue Voen ;
la maison de Restelegan (XVIIème siècle) ;
la maison, située place de léglise (1579) ;
le puits de Restelegan (XVIIème siècle) ;
A signaler aussi :
la découverte de plus de deux mille pièces de monnaies carolingiennes près de Belair et Kervenah ;
l'allée couverte de Botquenven, de Kerviniou et Men-Guionned (époque néolithique) ;
l'ancien castel Bel-Air (XI-XIIème siècle). La seigneurie appartenait successivement aux familles La Perière (XIVème siècle), Soussaye, Talhouët-Kerservant (en 1632), Volvire et à Guy de Lopriac (en 1680). Il comportait autrefois quatre tours et un fossé. La chapelle de la Madeleine, qui en dépendait, fut transférée au XIXème siècle au village du Rut (ou du Rest) et à nouveau reconstruite en 1970 ;
l'ancien château de Créménec ou Crémenec ou Cremenec (XVème siècle), aujourd'hui disparu. La seigneurie appartient successivement aux familles Kermain (en 1441), Esmes, Talhouët de Kerservant (en 1510), Volvire (en 1650). Le château est occupé en 1594 par Guy Eder de la Fontenelle ;
Nota 3 : Jehan de Kermain, sieur de Cremenec et de Lisleho, mourut en 1421 ; sa veuve, Clairemondine de Renquis rendit aveu comme tutrice de Louise de Kermain. Cette Louise de Kermain mourut en 1441, et l’année suivante, nous trouvons les deux manoirs entre les mains de Jeanne de Kermain, épouse de Pierre Esmes, sieur de Kerservant. Depuis cette époque, ces deux domaines (Cremenec et Lisleho) appartinrent aux seigneurs de Kerservant, et n’eurent pas d’histoire particulière (M. L. Galles).
l'ancien château du Dréors (ou Dréorz). La seigneurie possédait un droit de basse, moyenne et haute justice. Propriété successive des familles Le Scanff ou Le Scauff (en 1363 et en 1448), Talhouët de Kerservant (en 1591), Volvire (en 1660), Lopriac (en 1684), Kerhoent (jusqu'à la Révolution). En 1827, le logis, la chapelle privée et le colombier sont encore debout. L'ensemble tombe en ruine au début du XXème siècle ;
Nota 4 : Alain Le Scauff, sire du Dréorz, mourut en 1424, laissant son manoir à son fils Charles. Alain, héritier de celui-ci, rendit aveu, en 1466, à Louis de Rohan et laissa le Dréorz à Jehan Le Scauff, mari d'Anne du Cormier. Il mourut en 1496, et, en 1517, son fils Pierre faisait hommage à Louis de Rohan pour son manoir et « herbergement » du Dréorz. En 1531, mourut Gilles Le Scauff, et son fils Pierre fournit aveu, en 1540, au sire de Guémené pour ses domaines qui se composaient des manoirs du Dréorz, de Morgant, de Ménézorven, de seigneuries sur les manoirs de Keroual, de Brecelien, de Kerlen et de Coëteven, plus un bon nombre de tènements et de chefsrentes. Pierre Le Scauff était mort en 1566, et son fils Tristan rend aveu, cette même année, au sire de Guémené. Yves Le Scauff, fils et héritier de Tristan, dans son aveu de 1580, déclare que « à cause de la terre et seigneurie du Dréorz, il a cour et juridiction haute, moyenne et basse, et peut faire punir les délinquants jusqu’à extermination de vie inclusivement, qu’il a patibulaire à trois posts et piliers ». En 1593, le Dréorz était en la possession de Nicolas de Talhoët, sieur de Kerservant, Lisleho, Grand-Bois, Tremedern, et le Dréorz ; en 1661, il appartenait à Hélène de Talhoët, comtesse du Bois-de-la-Roche et dame de Crémenec ; enfin, en 1748, i1 était la propriété de Guy-Marie de Lopriac et passait à sa fil1e Félicité de Lopriac, femme de Louis-Joseph de Kerhoënt, qui en rendait aveu en 1777 (M. L. Galles).
l'ancien château de la Roche-Périou (XIème siècle). La seigneurie existe dès le début du XIème siècle. Le château est édifié par Périou, le troisième fils de Budic ou Benedic Castellin, comte de Cornouaille (mort en 980). A la mort de Périou, son fils, Guégant, qui a fondé le château de Guémené, devient seigneur de Guémené-Guégant et de La Roche-Périou. Propriété de la famille Castellin (XIème siècle) puis de la famille Rohan (vers 1120). Alain Ier devient alors le seigneur du lieu. Le château est reconstruit au début du XIIIème siècle par la famille Rohan et va rester dans la Maison de Rohan jusqu'en 1251. Il devient la propriété de la famille Beaumer (de 1251 à 1354) par le mariage de Robert de Baumetz ou Beaumer avec Mabille de Rohan, fille du vicomte Alain. Robert de Beaumer meurt sans postérité en 1280 et le domaine est alors cédé à Thomas de Beaumetz. Le château souffre gravement durant la guerre de Succession de Bretagne, qui oppose Charles-de-Blois à Jean de Montfort. La place subit un premier siège au mois de juin 1341. Le 15 ou 16 novembre 1342, les troupes anglaises du roi Edouard III enlèvent Le Faouët et La Roche-Périou, avant de prendre Pont-Scorff, le 19 novembre. Les Anglais occupent La Roche-Périou jusqu'en 1354. Puis Edouard III donne le château et le fief à Jean Davy, mari de Jeanne de Rostrenen, veuve du vicomte Alain VII de Rohan. En 1359 ou 1360, les partisans de Charles de Blois reprennent la Roche-Périou qu'ils conservent jusqu'en 1364, date à laquelle Montfort reprend le château. Le domaine devient ensuite la propriété du duc de Bretagne : suite à la mort de Roger Davy, son épouse Jeanne de Rostrenen cède en effet la Roche-Périou au duc de Bretagne le 29 juin 1371. Le 26 mai 1377, la seigneurie est rachetée par Jean Ier, vicomte de Rohan : l'ensemble de la vente comprend aussi le château et la châtellenie de Kermenet-Guégant et le manoir de Penquaer. Cette acquisition est approuvée par le duc Jean IV de Bretagne par lettres du 28 juillet 1377, puis confirmée par le roi Charles V en 1378. En 1384, Jean Ier de Rohan donne à son fils cadet, Charles, les châtellenies de Guémené, la Roche-Périou et la Roche-Moysan. Le château tombe en ruine dès le XVIème siècle (vers 1575). Aujourd'hui, il ne reste plus aucune trace du château ;
voir Le château de la Roche-Périou à Priziac
l'ancien manoir de Villeneuve. Ce manoir ne nous apparaît qu’au XVIIIème siècle où il fut possédé par Nicolas-François de Fresnay-Faouët et Angélique du Quengo, ensuite, par leur fille Marie-Claude, qui mourut le 31 décembre 1722, et laissa La Villeneuve à son oncle, René-André du Freshay-Faouët (M. L. Galles) ;
les anciens manoirs de Kerlen et de Kerfloch. Ces manoirs, après avoir appartenu à Jehan de Cremenec en 1411, et à Jehan Le Courhin, sieur de Kerduel, en 1437, à Olivier Le Courhin en 1475 et à son fils Charles en 1527, devinrent la propriété d'Yvon Le Digoëdec qui mourut en 1540, puis de son petit-fils, Louis Le Digoëdec qui les possédait en 1543. Nous les retrouvons ensuite en la possession de Louis du Fresnay, sieur de Coëtcodu, qui les donna en partage de juveigneurie à un de ses enfants. Ils étaient, avant 1722, la propriété de François du Fresnay-Faouët et d'Angélique du Quengo, sa femme, qui les transmirent à Marie-Claude, leur fille, dame marquise de Cleudon, dame des terres et seigneuries de la baronnie du Faouët, Barrégan, Collobert, Meslan, Kerlen et autres lieux. Les manoirs de Kerlen et de Kerfloch passèrent après sa mort à son oncle parternel René-André du Fresnay-Faouët (M. L. Galles) ;
l'ancien manoir de Mindrouch. Le manoir de Mindrouch était la propriété de la famille de Kergoët jusqu’en 1572, époque à laquelle Pierre de Kergoët en vendit la moitié à Jean Huby, sieur de Kerguen, et l’autre moitié à son frère, Antoine Huby, sieur de Hirgaër. Plus tard, ce manoir appartint à Isabeau Cleuz, veuve de Guillaume de La Motte. Au milieu du XVIIIème siècle, Toussaint Simon le transmettait à son frère, Jean Simon, dont la famille le posséda dans la suite jusqu’en 1785, époque à laquelle il en est rendu aveu par Antoine Caris, négociant, époux de Thérèse-Françoise Simon, et par Jean Guillo du Bodan et sa femme, Félicité-Michelle Simon (M. L. Galles) ;
l'ancien manoir de Keroual. Jean Botmael, fils de Pezron Botmael, rend aveu, en 1436, pour ce manoir, à Louis de Lopriac, receveur de Guémené ; 23 ans plus tard, il appartenait à Jehan de Pestien, qui mourut en 1480 et eut pour successeur son fils, Guillaume de Pestien. A son décès, qui eut lieu en 1499, celui-ci laissa deux fils : Jehan et Charles. Jehan, l’aîné, rendit aveu en 1500, et mourut en 1511, laissant sa fille sous la tutelle de Charles de Pestien, son frère. En 1583, nous trouvons, comme dame de Keroual, Marguerite de Pestivien, fille ou petite-fille de Jehan, qui avait épousé Corentin Buzic en 1535 et qui mourut en 1580, laissant son héritage à sa dernière sœur Louise de Pestivien, dame du Quellenec, épouse de Jehan de Glévedé. Cette Louise rendit aveu en 1586, comme dame propriétaire de Lenihon et douairière de Coëtbihan, Kerlosquet et Keroual, au nom de son fils, Marc de Glévedé. Dans la suite, le manoir de Keroual changea souvent de propriétaire : ainsi, nous voyons Anne du Pont, douairière de La Marzelière, le vendre, en 1604, à Térisien Thomas, sieur de La Villeneuve ; en 1615, il appartenait à Martin d'Iratzaval et à Catherine Botbarec, et, en 1636, à Bertrand de Kergoët, sieur de Kergoët. Au commencement du XVIIIème siècle, il était la propriété de René de Lopriac, marquis de Coëtmadeuc, mari de Françoise Sauvager. René de Lopriac mourut en 1733, et son fils, Guy-Marie de Lopriac, rendait aveu l’année suivante pour les seigneuries de Crémenec et de Keroual. Félicité de Lopriac, fille de Guy-Marie, épouse de Louis-Joseph de Kerhoënt, tenait ce domaine en 1777, et elle rendait aveu en 1785, avec les titres de marquise douairière de Kerhoënt, vicomtesse de Donges et du Dréorz, marquise d’Assérac, baronne de Coëtmadeuc, La Roche en Savenay et Kerlech, dame des terres et seigneuries de Crémenec, Keroual, Kerhuers, Kerivily et autres (M. L. Galles) ;
l'ancien manoir Bresserien. Le manoir de Bresserien appartenait, en 1473, à Henry de Bennerven et à sa femme, Marguerite de Kerméno. En 1502, il était la propriété de Jehan de Kergoët, puis, en 1526, d’Alain du Dresnay et de Françoise Bennerven ; puis les sires du Dréorz et ceux de Kerminizic le possédèrent successivement, et il est probable qu’il est resté dans cette dernière maison (M. L. Galles) ;
les anciens manoirs du Stéro et de Penquesten. Ces deux manoirs ont été, de tout temps, la propriété des seigneurs de Kermerien et du Cranno (M. L. Galles) ;
ANCIENNE NOBLESSE de PRIZIAC
Les seigneuries de Priziac étaient :
1° Belair, près de l'étang de Priziac, possédée au XVIIème et XVIIIème siècles par les Volvire.
2° Bresselien, à l'est, à H. de Bennerven en 1473, à J. de Kergoet en 1502, et plus tard aux seigneurs du Dréorz et de Kerménézic.
3° Carnal, à l'ouest, aux Kergoet, et en 1654 à L. Urvoy et Louise Le Ny, sa femme.
4° Créménec, à l'ouest, aux Kermain dès 1400, aux Esmes en 1441, aux Talhoet de Kerservant vers 1510 et aux Volvire vers 1650. Ce château fut occupé en 1594 par le féroce ligueur Guy Eder de la Fontenelle.
5° Le Dréorz, vers le nord, haute, moyenne et basse justice, aux Le Scanff dès 1400, aux Talhoet de Kerservant en 1591, puis aux Volvire, Lopriac et Kerhoent.
6° Kerfloch, nord-est, unie à Kerlen.
7° Kergoet, à l'ouest-nord-ouest, berceau d'une famille qui portait 5 fusées et 4 roses, et qui fut remplacée par les Sorel.
8° Kerlen, possédée successivement par les Kermain, Le Courhin, Le Digoédec, d'Argouges, Fresnay-Faouet.
9° Kerrnainguy, aux Cadio.
10° Keroual, au nord, aux Botmael, Pestivien, Glévedé.
11° Magoro, au sud-ouest, près de l'Ellé.
12° Ménorven, vers le sud-est.
13° Mindrouch, au nord-ouest, aux Kergoet, Huby, Cleuz et Simon.
14° Penquesten, vers le sud, aux Kermérien, Le Gal, Rouxel du Cranno, de Baud, de Cosnoal.
15° Plascaer, au sud-sud-ouest, aux Caradec en 1434, aux Bizien en 1540, aux Montlouis en 1680, et aux Louvart en 1769.
16° La Roche-Périou, au sud-ouest fondée vers 1020 par Périou de Cornouaille, prise par les Anglais en 1342.
17° Le Stérou, au sud-ouest, unie à Penquesten, confisquée en 1720.
18° Villeneuve, aux Fresnay du Faouet.
19° Maner-Cleuziou, aux Lopriac et Kerhoent.
Le village de Coh-Castel (vieux château) semble garder dans son nom le souvenir d'un fort ou d'un camp. Toutes ces seigneuries relevaient de la principauté de Guémené (J-M. Le Mené).
Seigneurie de Kergoët. Un ancien aveu de l’an 1300 nous indique la mort de Geoffroy de Kergoët. Plus de cent ans après, en 1419, nous trouvons un aveu de Jehan de Kergoët, rendu à Charles de Rohan, à cause du décès de sa mère. Eon, probablement son fils, fit hommage, en 1430, pour le manoir de Kergoët, et cet acte porte les restes d’un sceau où l’on distingue deux fasces nouées et un franc-quartier chargé d’une barre "engreslée". Eon, ou Yvon, mourut en 1470, laissant le manoir de Kergoët à son fils Yvon et la terre de Mindrouch à son autre fils Pierre. Yvon eut, d'Isabeau Le Gentil, trois fils et une fille, à savoir : Jean, l’aîné, qui fut seigneur de Kergoët, Yvon, Rolland et Isabeau. Jean rendit aveu pour les manoirs de Kergoët et de Bresserien, et mourut en 1541. Le domaine revint à Yvon, son puîné, qu’on appelait le Jeune pour le distinguer de son père, surnommé le Vieil. Il rendit aveu, le 12 juillet 1543, pour les manoirs de Kergoët, Mindrouch, Trobioret et Carval, et laissa trois enfants : Pierre, l’aîné, qui lui succéda, Yvon et une fille nommée Isabeau. Pierre vivait encore en 1590, et, comme il n’avait pas eu d’enfants, ses manoirs passèrent à son frère puîné, Yvon, qui avait épousé Claude de Beaucours. Celui-ci rendit aveu en 1601 pour les manoirs de Kergoët et de Carval, et eut deux fils, Jean et Bertrand. La fille du premier, Anne de Kergoët mourut en 1630, et la terre de Kergoët passa à son oncle Bertrand qui était encore, en 1632, sous la tutelle de sa mère Claude de Beaucours. Nous ne retrouvons plus traces de ce domaine jusqu’en 1767, époque à laquelle mourut messire Charles-Gilles-Léon de Sorel, époux de dame Marie-Anne Tortel, sieur et dame de Kergoët. Cette dernière étant décédée en 1771, le château de Kergoët devint la propriété de leur fille : Anne-Jacquette de Sorel, qui avait épousé en premières noces Sébastien-Claude-Charles-Joseph Barbier, vicomte de Lescoët, et en secondes, M. le comte de Carné-Marcin, brigadier des armées du Roi, capitaine de ses vaisseaux, chevalier de Saint-Louis et lieutenant-général d’épée au ressort de Brest et de Saint-Renan (M. L. Galles).
Ala "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 5 nobles de Priziac :
Allain LE SCAUFF ou SCANFF (5OO livres de revenu), comparaît avec son habillement ;
Guillaume CARADEC (30 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;
Yvon KERCOET (30 livres de revenu) : défaillant ;
Guillaume BOTMEL (10 livres de revenu) : défaillant ;
Pierre KERENGORHIN (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 9 nobles de Priziac :
Bisien LE DIGOEDEC (200 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Ollivier KERCOURHIN (40 livres de revenu) : comparait en archer ;
Yvon de KERGOET (400 livres de revenu) : décédé ;
Jehan CARADEC (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Allain LE SCAUFF (40 livres de revenu) : défaillant ;
Jehan BOTMEL (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une pertuisane ;
Henry PHILIPPE (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc, comparaît armé d'une pertuisane ;
Jehan PEZRON ;
Guillaume PIERRE : défaillant ;
© Copyright - Tous droits réservés.