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Les gens et les choses de cette commune sont qualifiés de quessoyais (Télégr. de Brest, 18 mars 1970, p. 7).

Quessoi était une paroisse dès 1274 (Anc. év., I, 376). On trouve son nom écrit sous la forme actuelle Quessoy à partir de 1311 (Anc. év., VI. 215). Cette paroisse appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Brieuc. Sa première municipalité fut élue au début de 1790.

Deux monuments ont été classés comme historiques :

1) Le dolmen du Champ-Grosset (cadastré G 586), classé le 10 octobre 1896.

2) Le souterrain de Grohan (cadastré A 264), au Clos de Derrière, classé le 4 janvier 1971 ;

Un autre a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 15 juin 1964 :

3) Le colombier du château de la Houssaye (XVIIIème s.) ;

D'autres édifices anciens ne sont pas actuellement protégés par la législation des monuments historiques :

4) La chapelle de la Houssaye, ayant conservé une porte du XVème siècle ;

5) La chapelle de la Roche-Rousse (1605), avec un fenestrage du XIVème siècle réemployé ;

6) Le château de la Houssaye (XVIIIème s.), appartenant à la famille de Largentaye ;

7) Le château de la Roche-Rousse (vert 1600), aujourd'hui ferme ;

8) Le château de la Croix (XVIIème et XVIIIème s.), propriété du Cte du Rumain ;

9) Le château de Bogar (tour ancienne ; communs 1656 et XVIIIème s.), qui appartenait à la famille du Plessis de Grenédan et a été vendu en 1962 à M. Capelle d'Aclon ;

10) Le manoir de la Fontaine Saint Père (vers 1600), appartenant à Mme Yves Le Levier, née Poullain de Saint Père ;

11) le manoir de la Planche (1757), propriété du Colonel Yves de Saint-Méloir ;

12) Le manoir de la Vigne (v. 1600), dans le bourg ;

13) Le manoir du Bohu-Robien (XVIème s.), aujourd'hui ferme ;

14) Le manoir de la Ville-Méreuc (XVIème s.), aujourd'hui ferme ;

15) Le manoir de Cressouard (v. 1600) ;

16) Le manoir de la Salle, dont il reste une porte du XVIème siècle ;

17) Le manoir de la Roche-Durand, dont il reste une porte du XVIème siècle ;

18) Le manoir du Botrel, dont il reste une porte ancienne ;

19) Le manoir du Clio ;

20) Les croix de Saint-Quéneuc et du Clos-Maillard (haut Moyen Age), de Pierre (Moyen Age), la croix Saint-Blaise et une autre à 1 km à l'ouest du bourg ;

21) Les fortifications de la lande des Châteaux.

Parmi les événements qui ont eu lieu à Quessoy, on peut indiquer les suivants :

1) Le 11 janvier 1605 fut bénie la chapelle de la Roche-Rousse ;

2) Le 9 octobre 1769 fut bénie la chapelle de Cressouard, reconstruite depuis ;

3) Le 20 janvier 1793 les habitants de Quessoy s'assemblèrent à l'appel du tocsin, au village de l'Hôpital, à la chapelle de la Roche-Rousse et au bourg, manifestant contre le curé constitutionnel. L'après-midi il y eut un attroupement armé au bourg. Les officiers municipaux, jugés responsables par arrêté du Conseil général du département en date du 24 janvier, furent suspendus (Arch. des C-du-N, Lm5/37) ;

4) Le 26 mars 1793 les jeunes gens de Quessoy se réunirent près de la chapelle Saint-Malo, en Bréhand, et marchèrent en armes vers le bourg de Bréhand pour s'opposer au tirage au sort, dans les premiers jours de la Chouannerie ;

5) Le 18 septembre 1837 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Saint-Pierre, consacrée le 22 novembre 1840 ;

6) Le 18 mai 1850 fut bénie la chapelle de Beauchêne ;

7) Le 2 et le 3 août 1944 eut lieu à Carnonen un combat entre des Allemands et des Résistants;

8) le 11 août 1944 il y eut au Bois-Bauché un accrochage entre des Allemands et des Résistants, qui firent une vingtaine de prisonniers.

Plusieurs personnages connus se rattachent à Quessoy :

1) Jean-Baptiste-Marie-Anne-Regnault Le Vicomte, seigneur de la Houssaye, né à Sévignac le 24 septembre 1739. Son père, Jean-François Le Vicomte de la Houssaye, étant décédé à Quessoy le 27 novembre 1753, il lui succéda comme conseiller au Parlement de Bretagne, où il fut reçu le 22 novembre 1759, puis où il devint président à mortier (1775). A ce titre, il présidait la délégation du Parlement de Bretagne, mandée à la barre de l'Assemblée nationale et confirma à celle-ci le 8 janvier 1790 le refus des magistrats bretons de reprendre leurs fonctions. Il est mort à Saint-Brieuc le 13 juillet 1810 ;

2) Philippe du Halgouët, conseiller au Parlement de Bretagne, marié par contrat du 25 septembre 1565 à Renée Budes, depuis dame de la Roche-Rousse (en Quessoy). Il mourut après 1595 et fut inhumé, d'après F. Saulnier, à Quessoy (sur lui, son fils Jean, mort doyen du Parlement le 18 septembre 1645 et inhumé à Quessoy, et son petit-fils Philippe, seigneur de la Roche-Rousse, maître des requêtes au Parlement de Paris ;

3) Henri de la Noüe, seigneur de Bogar, né à Rennes (paroisse Saint-Jean) le 20 mars 1609, marié par contrat du 7 septembre 1632 à Anne Le Métayer, héritière de Bogar. Il fut conseiller au Parlement de Bretagne (1641) ainsi que six de ses descendants jusqu'en 1790. Plusieurs d'entre eux furent seigneurs ou comtes de Bogar (voir : F. Saulnier, Le Parlement de Bretagne, n° 937-943).

(Bulletin d'informations des maires).

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