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QUILLY |
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La commune
de Quilly ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de QUILLY
Quilly vient du breton "quil" (dos, mamelon) et du diminutif "ic" (petit).
Saint Solenne, disciple de saint Pallade (apôtres des Scots) serait arrivé à Quilly et aurait fondé un petit ermitage.
La paroisse de Quilly faisait jadis partie du duché de Coislin dont le siège était au château de Coislin (en Campbon). A noter que l'ancienne chapelle de Bessac (en Campbon) avait été édifiée de 1613 à 1616 par Jean Fouré, recteur de Quilly (de 1598 à 1634).
Au XIXème siècle, près des deux tiers du territoire de Quilly étaient couverts de landes. La limite entre la commune de Quilly et celle de Campbon et de Bouvron a été fixée par ordonnance du 22 novembre 1829. En 1832, Quily s'agrandit de la frairie de Grandseuve qui dépend de Campbon et qui comprenait la chapelle de Planté.
Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la commune de Quilly : Fournet, Frottin (contemporain de l'ermite Julien Château), du Planté, Bertrand du Pineau, l'abbé Richard Hilaire (de 1755 à 1791, il aurait été noyé le 16 novembre 1793), Hautbois (de 1803 à 1811), Jean Lasnier, René Bodet (sous Louis-Philippe), François Guihard (de 1850 à 1873), Louis Guiaumé, Guillaume Guillard, ....
Note 2 : liste non exhaustive des maires de la commune de Quilly : Tremblay, Cado, Orain, Tremblay, Jean Orain, Legentilhomme, Jernoux, Agasse, Pierre Oheix, Orain, Petel, ..., Francis Rousseau, ...
PATRIMOINE de QUILLY
l'église
Saint-Solenne (1845-1850). Cette église remplace une église édifiée à
l'emplacement d'un bâtiment gallo-romain. Elle renferme un "fragment de la
Vraie Croix", relique authentifiée par un certificat de Mgr Castellane daté
de 1845. Le reliquaire de Saint-Solenne date du XIXème siècle. Les vitraux, œuvre
du maître verrier Uzureau, datent de 1923 : celui représentant le baptême du
Christ a été offert par la famille Brossaud de La Brossaudière ;
la
chapelle de Planté (XVIème siècle), située jadis dans la frairie de
Grandseuve. Cette chapelle, attestée dès 1505 et dédiée
à Notre-Dame de Planté, est restaurée en 1816. Il s'agit de l'ermitage de
Julien Château (de 1697 à 1744), explorateur de la Cordilière des Andes
et importateur de la pomme de terre en cette région. Comme oreiller, il
avait une pierre que l'on montre encore. L'ex-voto, œuvre du peintre
Masson, date de 1949. Le mur de la chapelle abrite depuis le XVIème siècle
trois fontaines qui font l'objet de croyances populaires ;
le
calvaire de Mission (XIXème siècle), situé route de Malville ;
la
maison (XVIIIème siècle), située rue du Bois-Joly ;
le
moulin du Clos-Cassel
(XIXème siècle), ancienne propriété des seigneurs de Coislin ;
A signaler aussi :
la découverte
d'une statuette gauloise (fin du Ier – début du IIème siècle), actuellement
visible au musée Dobrée ;
la découverte
de vestiges gallo-romains à l'emplacement de l'église ;
le
puits de Betz (XVIIIème siècle) ;
ANCIENNE NOBLESSE de QUILLY
(à compléter)
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