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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE QUINTIN

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Dès le XIXème siècle était employé l'adjectif quintinais pour qualifier ce qui appartenait à cette commune (Annuaire des C-du-N, 1849, p. 74 - Jollivet, Les C-du-N, I, 1854, p. 61).

La ville de Quintin porte pour armes : d'argent à un chef de gueules (qui est Avaugour), chargé d'un lambel d'or. Ces armes sont indiquées, pour le sire de Quintin, dans l'Armorial du héraut Navarre vers 1396 (Généal. Kergorlay, 1921, p. 3). Elles figurent aussi, comme armes de la ville de Quintin avec un lambel de trois pendants en 1771 dans les Annales briochines de l'abbé Ruffelet (éd. Ropartz, 1850, p. 120). Au début de la IIIème République, on les voit dessinées en tête du papier à lettres de la mairie. La décoration peinte vers 1882 dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture représente ces armes avec un lambel de cinq pendants, comme elles sont aussi gravées sur un sceau de Geffroy, seigneur de Quintin, en 1388 (Morice, Preuves, II, 1744, pl. I, n° xviii).

Il est question de Quintin, dans les chartes de Beauport, à partir de 1202. Le chef-lieu de la seigneurie était alors un château neuf Castellum novum (1202) ou Castrum Novum (1228), qui avait un recteur (persona) dès 1228 (Anc. év., IV, 51, 85). Il y a une variante graphique en 1249 : Castrum Novum de Kyntin, VI, 179). L'église de Castro Novo est citée vers 1330 (Longnon, Pouillés de Tours, 355). Cette église était dédiée à Notre-Dame et n'était pas paroissiale en 1405 lorsqu'elle fut érigée en collégiale. L'église paroissiale était alors située hors de la clôture de la ville.

Cette église paroissiale, dont on ne cannaît pas le nom, était peut-être celle du Vieux-Bourg de Quintin au diocèse de Quimper. Quoi qu'il en soit, des fonts baptismaux furent installés dans la chapelle Notre-Dame et une nouvelle église fut construite (mais sans fonts baptismaux) dans le cimetière, sous le nom de Saint-Thurian. Pendant tout l'Ancien Régime, semble-t-il, les baptêmes de la paroisse Saint-Thurian de Quintin se firent dans la collégiale, où se trouvaient les fonts de cette paroisse [Note : Il faut en déduire que la collégiale Notre-Dame était l’église paroissale, bien que la paroisse portât le nom d’une autre église, celle de Saint-Thurian].

La paroisse de Quintin faisait partie, sous l'Ancien Régime, du diocèse de Saint-Brieuc et avait pour succursale celle du Foeil.

Quintin a le titre de ville depuis 1409 au moins (Lettres de Jean V, n° 1081) et de ville exempte de touages dès 1434 (n° 2160). La ville était représentée par ses députée aux Etats de Bretagne dès 1455 (Lobineau, Preuves, col 1160). Les registres de délibérations de la communauté existent à partir de 1674.

Les habitants de Quintin élurent leur première municipalité le 17 janvier 1790 (Journ. de Chassin de la Villechevalier). La nouvelle commune semble avoir cédé à celle du Foeil, en 1798 au plus tard, une partie de l'ancienne paroisse de Quintin et, en particulier, le château de Robien (voir la notice du Foeil).

Par ordonnance du 3 juillet 1837, la commune de Quintin s'est accrue des villages de La Perche, du Clos-Bannier, de la Fontaine-ès-Chiens, de Cure-Bourse, de la Fosse-Malart, des Côtes et de Cardry, tous précédement en Saint-Brandan.

Au point de vue féodal et judiciaire, Quintin possédait un sénéchal dès 1215 (Morice, Preuves, I, col. 829). La juridiction devint celle d'une ancienne baronnie des Etats en 1451 et fut une juridiction ducale de 1691 à 1779. Il y eut dans cette ville un tribunal de commerce ayant fonctionné depuis le 5 février 1792 (Journ. de Chassin de la Villechevalier) et qui fut réuni à celui de Saint-Brieuc en 1878. Le tribunal de commerce fut suprimé par décret du 26 avril 1879.

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Cinq édifices ont été classés parmi les monuments historiques :

1) Le menhir de la Roche-Longue (cadastré C 152), classé en 1852 ;

2) La fontaine Notre-Dame d'entre les Portes, rue Notre-Dame, classée le 18 mars 1913 ;

3) La maison située 8 rue au Lait et 2 rue Belle-Etoile (cadastrée B 74), dont les façades et toitures ont été classées le 21 décembre 1977, ainsi que celles des deux maisons qui suivent ;

4) L'"auberge à la Rose", située 5 place de 1830 et rue Emile-Nau, au cadastre B 22, d'abord inscrite, ainsi que la maison suivante, le 28 mai 1951 ;

5) L'hôtel Poulain, situé 6 place de 1830 et 13 rue au Lait, au cadastre B 71 ;

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Plusieurs autres édifices ont aussi été inscrits le 28 mai 1951 sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :

6) La croix de Saint-Thurian (XVème s.) et les rentes de l'église du même nom (XVème s.), situés dans le cimetière, au cadastre A 107 ;

7) Le château (vers 1640), propriété du Comte Jean de Bagneux, sénateur honoraire, maire de Quintin. Les façades et toitures, la terrasse et le mur de soutènement (C 179) sont inscrits ;

8) L’exèdre, la fontaine et les pièces d'eau de l'ancien couvent des Carmes (Rozmaria), au cadastre B 9 ;

9) Les deux tours de la Porte Neuve et ce qui reste des fortifications (au cadastre C 179) ;

10) Une maison, 3 rue des Degrés (XVIIIème s.). Sont inscrites les facçdes et toitures (au cadastre C 345) ;

11) Une maison, 37 Grandes Rue, au cadastre B 31. La façade en bois et la couverture sont inscrites ;

12) La grande maison de la place du Martray (au cadastre B 13), dont la façade et la toiture sont inscrites. Cette ancienne maison du changeur du Roi, est aujour’hui la perception ;

13) Les maison des 5 et 7 rue Notre-Dame, respectivement cadastrées C 205 et 206 dont les façades sur rue et les toitures sont inscrites ;

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D'autres monuments anciens, non protégés actuellement par le législation des monuments historiques, peuvent aussi être signalés :

14) La chapelle Saint-Yves (1701), rue Saint-Yves, au cadastre C 225 ;

15) La chapelle Saint-Sébastien (XIVème s.), rue Saint-Thurian, au cadastre B 341 ;

16) La chapelle de l'hôpital (1752), située 1 rue des Carmes, au cadastre B 384 ;

17) L'étude notariale, ancienne maison de charité (1718), située place de la Mairie, au cadastre B 411 et 412.

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Parmi les sites qui ont un caractère pittoresque, il convient de mentionner particulièrement :

1) L'étang du château ;

2) Le jardin de la Vallée.

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Voici quelques dates qui ont jalonné le passé de cette ville :

1) Vers 1226 fut constituée la seigneurie de Quintin, détachée du Goëllo par Henri d'Avaugour pour former l'apanage de son frère cadet Geffroy Boterel ;

2) En 1418 Vincent Ferrier prêcha à Quintin ;

3) En 1428, à la mort de Geffroy IV Boterel de Quintin, la seigneurie de Quintin passa par alliance à la maison du Périer ;

4) Par lettres ducales du 23 mai 1451 Tristan du Périer, seigneur de Quintin, fut créé baron du duché de Bretagne, ainsi que ses successeurs en ladite seigneurie (Lobineau, Preuves, col. 1141) ;

5) Le 24 décembre 1482 mourut Tristan du Périer. La baronnie de Quintin échut alors à sa fille Jeanne, veuve de Jean de Laval, laquelle se remaria le 20 novembre 1484 à Pierre de Rohan, baron de Pontchâteau ;

6) En juin ou juillet 1487 le château de Quintin, résidence de Pierre de Rohan, un des membres du parti français, fut pris et saccagé par des soldats du parti breton ;

7) En 1504 ou 1505, à la mort de Jeanne du Périer, le baronnie de Quintin entra dans le maison de Laval ;

8) En novembre 1589, le château de Quintin, commandé pas François de la Villéon, sieur de Boisfeillet, fut assiégé par le duc de Mercoeur et capitula le 21 novembre (Soc. d’émul. des C-du-N, Bull. et mém., t. lvii, année 1925, p. 53-57) ;

9) Le 30 juin 1541 ou peu après, le capitaine François La Nouë dit Bras-de-Fer conduisit l’armée royale à Quintin. Vers le 4 juillet, après une escarmouche avec les chevau-légers et les arquebusiers du duc de Mercoeur, l’armée regagna Quintin. Puis elle partit pour Lamballe, où La Nouë fut mortellement blessé le 18 juillet ;

10) En novembre 1592, le château de Quintin, commandé par Yves du Liscoët pour le Comte de Laval, fut assiégé par le duc de Mercoeur et capitula au bout de quinze jours ;

11) Le 8 janvier 1600 un incendie détruisit le bâtiment de la trésorerie et le trésor de la collégiale. Le chanoine sacriste périt lors de cet événement. La relique appelée ceinture de la Vierge fut cependant retrouvée presque intacte le 18 janvier, bien que le coffre qui la contenait eût été fondu par le feu [Note : On ne connaît ni la provenance ni la transmission de cette relique avant 1600. On pense qu'elle était arrivée à Quintin au XVème siècle, avant 1457. Jusqu'au XVIIème siécle, elle était prêtée aux femmes enceintes pour favoriser leur accouchement mais des lettres royaux du 12 avril 1641, confirmant une décision épiscopale, interdirent de la déplacer (La Borderie, La ceinture de la Sainte Vierge conservée à Quintin, 1890)] ;

12) Guy de Coligny, comte de Laval, étant mort en Hongrie au service de l'Empereur, dans une bataille contre les Turcs, le 30 décembre 1605 [Note : La baronnie de Quintin avait suivi le sort du comté de Laval depuis 1505, passant des Laval aux Rieux puis aux Coligny. Ses Archives (arch. privées du Comte J. de Bagneux) se trouvent encore dans la tour des Archives du château de Quintin, sauf une partie qui, ayant été confiée à Arthur de Borderie, a abouti aux Archives d'Ille-et-Vitaine (1 F 1222-1 F 1526)], la baronnie de Quintin échut à Henri de la Trémoille, duc de Thouars ;

13) Le 30 août 1637 le duc de Thouars (catholique) vendit la baronnie ou comté de Quintin à son beau-frère Amaury Gouyon, marquis de la Moussaye. Celui-ci faisant profession de la R P R (Religion prétendue reformée), favorisa le protestantisme dans le pays de Quintin (Arch. des C-du-N, 1 G év. de St-Br., carton 3). Ce contrat fut confirmé par un autre, du 13 janvier 1638 ;

14) Le 27 septembre 1681 Henri Gouyon, comte de Quintin, vendit le comté de Quintin à Guy-Aldonce de Durfort, comte de Lorges ;

15) Par lettres patentes de mars 1691 le comté de Quintin fut érigé en duché en faveur du Comte de Lorge (le P. Anselme, Hist. généal., V, 1730, p. 773) ;

16) Par lettres patentes de novembre 1706 le nom du duché de Quintin fut changé en celui de duché de Lorges (même vol., p. 779) [Note : Pour ce qui concerne le duché et les ducs de Lorges de 1706 à 1779, voir la notice de l'Hermitage-Lorge] ;

17) Le 23 mars 1730 fut posée la première pierre du bâtiment des Ursulines de Quintin (Journal de Chassin de la Villechevalier) ;

18) Le 18 août 1773 il y eut une inondation autour des étangs du château et de Grandisle. Le moulin situé au pied du château et des maisons du faubourg de Vaudegouët furent entièrement détruites (Journal de Chassin de la Villechevalier) ;

19) Conformément à un arrêt du Conseil d'Etat du Roi en date du 29 septembre 1778 et par arrêt du Parlement de Paris en date du 20 juin 1781, la terre de Quintin-Lorges échut à la Vicomtesse de Choiseul, née Lorges [Note : La marquise de Polignac née Choiseul-Praslin est l'arrière-grand-mère du propriétaire actuel du château de Quintin]. Elle perdit alors son titre de duché, qui fut éteint, et reprit celui de comté de Quintin et ancienne baronnie de Bretagne ;

20) Par délibération du 9 ou 10 mars 1784 la communauté do ville a décidé de faire venir à l'hôpital de Quintin des religieuses paulines de Tréguier (Journ. de Chassin de la Villechevalier) ;

21) Le 18 novembre 1790 la municipalité mit fin au chapitre de la collégiale et en dispersa les chanoines (Journ. de Chassin de la Villechevalier) ;

22) Le 22 juillet 1795 la ville de Quintin fut prise par les Chouans sous le commandement de Pont-Bellanger ;

23) Le 6 mai 1883 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Notre-Dame ;

24) En 1905 ont été publiées à Rennes les Etudes historiques sur l’organisation de la seigneurie de Quintin de René Chassin du Guerny (146 et xxviii pages) ;

25) Le 5 octobre 1930 eut lieu la dédicace de l'église Notre-Dame ;

26) le 7 juin 1934 fut posée la première pierre du petit séminaire de Quintin ;

27) Le 29 juillet 1934 eurent lieu les cérémonies du couronnement de Notre-Dame de Délivrance et d'érection de l'église Notre-Dame en basilique mineure (Sem. relig., p. 487-490) ;

28) Le 4 août 1944 les artificiers allemands firent sauter leur dépôt de munitions du château de la Salle-Verte avant de se retirer à Châtelaudren. Le même jour il y eut un engagement entre une colonne allemande et des F T P du bataillon Valmy. Le 5, Quintin fut occupé par le bataillon Valmy puis par l'armée américaine.

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Les personnages connus qui ont rapport à Quintin sont les suivants :

1) Nicolas de Laval, dit Guy XVI, comte de Laval (1476) et de Quintin (dès le 17 août 1505). Il avait hérité ce dernier comté de sa mère. Jeanne du Périer, morte après le 1er juin 1504. Il fut gouverneur de Bretagne et mourut le 20 mai 1531 ;

2) Henri de la Trémoille, duc de Thouars, pair de France, prince de Talmont, né en 1599. Il recueillit l'héritage de la maison de Laval en 1605, y compris Quintin, dont il revendit la seigneurie en 1637. Il abjura le protestantisme en 1628 et fut nonmé maître général de la Cavalerie légère. Le 17 septembre 1636. il présida les Etats de Bretagne. Il mourut le 21 janvier 1674 ;

3) Guy-Aldonce de Durfort, comte de Lorge, né à Duras (L-et-G) le 22 août 1630, lieutenant général (1672), maréchal de France (21 février 1676), acquéreur du Comté de Quintin (1681), duc de Quintin (1691), gouverneur de Lorraine (1694), commandant en chef de l’armée d’Allemagne (1691-1695). Le maréchal de Lorge cessa de servir en 1696 et mourut à Paris le 22 octobre 1702. Son fils lui sucéda comme duc de Quintin (voir la notice de l’Hermitage-Lorge). Sa fille aînée avait épousé en 1695 le duc de Saint-Simon, auteur des Mémoires ;

4) Jean-Pierre Chassin de la Villechevalier, né à Quintin le 17 décembre 1706, marié à Quintin le 17 février 1734 avec Jeanne-Catherine le Mesle des Salles, héritière de la terre du Guerny en Allineuc, mort à quintin le 30 août 1792. Il était échevin de Quintin, fils et père de maires de cette ville. Il a laissé plusieurs manuscrits historiques dont un journal, de 1726 à 1792, qui a été publié par Y. Chassin du Guerny (Soc. d’émul. des C-du-N, lxxxv et lxxxvi, années 1956 et 1957) ;

5) Jean-Rodolphe Baron du Taya, né à Ploërmel (Morb.) le 30 janvier 1716, maire de Quintin (1748), député aux Etats (1748-1752), sénéchal de Quintin. Il reçut des lettres de noblesse données à Fontainebleau (S-&-M) en octobre 1785 et mourut à Quintin le 15 janvier 1794 ;

6) Renaud-César de Choiseul Praslin [Note : Ce nom se prononce "Choiseuil Prâlin"], né à Paris le 18 janvier 1735. Le 30 janvier 1754 il épousa Guyonne de Durfort de Lorge. Il eut un procès avec les Durfort Civrac au sujet de la terre de Lorge. Il vint à Lorge à cette occasion le 27 mars 1779 [Note : La vente des meubles des châteaux de Quintin et de Lorge devait en effet avoir lieu le 29 mars 1779] et comme Comte de Quintin le 10 octobre 1783 (Journal de Chassin de la Villechevalier). Il devint duc de Praslin et pair de France à la mort de son père, l’ancien ministre, le 15 novembre 1785. Il fut élu député de la Noblesse d’Anjou aux Etats généraux en 1789 et mourut à Paris le 7 décembre 1791. Il avait été ambassadeur extraordinaires à Naples de 1766 à 1771 ;

7) Jean-Francois-Pierre Poulain de Corbion, député, était né à Quintin le 10 juin 1743. Il mourut à Saint-Brieuc en 1799 (voir la notice de cette ville) ;

8) François-Jan Dailliant de la Touche, né à Quintin le 20 novembre 1744, poète. Il publia plusieurs recueils de vers et collabora à l’Année littéraire et à l’Amanach des muzes de 1760 à 1789. Il entra à l’hospice de Bicêtre en 1816 et y mourut (auj. comm. du Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne) le 7 janvier 1827 ;

9) Rodolphe-Marcellin-Francois Baron du Taya (fils de Jean-Rodolphe), né à Quintin le 24 avril 1749, fabricant de toille, avacat au parlement, maire de Quintin (1779), député aux Etats (1781), membre de la commision intermédiaire des Etats pour le diocèse de Saint-Brieuc, mort à Quintin le 9 février 1820 ;

10) François-Cyprien-Jules-Rodolphe-Marie Baron du Taya (fils du précédent), né à Quintin le 10 avril 1782, maire de l’Hermitage, conseiller général, agronome. Il fonda ou dirigea des industries et des exploitations agricoles dans la région de Quintin, notament le haut fourneau du Pas, et mourut à Trégueux le 27 juin 1865 ;

11) Aimé-Rodolphe-Marie Baron du Taya (frère du précédent), né à Quintin le 30 novembre 1783, conseiller à la Cour de Rennes (1816-1830), archéologue et agronome, auteur de publications relatives à l’histoire et à l’industrie linière, parues de 1835 à 1853. Il mourut le 8 mai 1850 (sur la famille B du T, Cf. G. Fraboulet dans : Soc. d’émul. des C-du-N, xxxii, 1894, p. 1-22) ;

12) Alexandre Glais de Bizoin [Note : Le manoir de Bizoin est en Saint-Thélo (voir la notice de cette commune)] dit Glais-Bizoin, né à Quintin le 11 mars 1800, député des Côtes-du-Nord (1831-1870), un des membres du gouvernement de la Défense nationale (4 sept. 1870). Le 27 février 1847, il avait présenté un projet de loi créant les timbres-poste en France. Le projet fut adopté le 24 août 1848 et le "Cérès noir" de 10 centimes fut imprimé le 1er janvier 1849. Glais-Bizoin mourut en son château de Cesson, à Saint-Brieuc, le 6 novembre 1877 (Cf. Y. Lavoquer dans les mém. de la Soc. d´émul. des C-du-N de 1977) ;

13) Jules Léquier, né à Quintin le 29 janvier 1814. Il se noya à Plérin le 11 février 1862. Le philosophe Charles Renouvier (1815-1903) lui fit élever un monument en 1868 au cimetière de Plérin et publia ses manuscrits philosophiques en 1865 sous le titre La Recherche d’une vérité première (rééd. 1924). La rue Léquier, à Saint-Brieuc, occupe l’emplacement d’une propriété appartenant autrefois à son père et où il a habité dans sa jeunesse. La ville de Quintin a célébré le centenaire de son décès en 1962 (Cf. sur sa philosophie l’ouvrage de Jean Grenier, 1936, et sur sa vie les articles donnés par le Cel Huerre à la Soc. d’émul. des C-du-N en 1954, 1956 et 1963) ;

14) Rodolphe-Jean-François-Marie Baron du Taya (fils de François-Cyprien J-R-M), né à Quintin le 17 janvier 1817, directeur du haras de Lamballe (1850-1852), directeur des Haras au ministère de l’Agriculture (1872). En 1872 et 1873 il prit la plus grande part à la préparation de la loi de réorganisation des haras (loi du 29 mai 1874) et fut nomné inspecteur général des Haras le 19 septembre 1874. Retraité en 1879, il mourut à Saint-Brieuc le 20 novembre 1880 ;

15) Jean-Marie-Enmmanuel-François Garnier de Bodéléac, né à Quintin le 24 décembre 1819, maire de Quintin, candidat officiel élu député le 14 octobre 1877, invalidé, réélu (1885-1889), mort à Quintin le 27 décembre 1892. Il appartenait à la famille du chef chouan Garnier de Kerigant (voir la notice de le Bodéo) ;

16) Michel-Esther Leturdu, né à Quintin le 17 juillet 1826, évêque de Coryce in partibus (1872), vicaire apostolique de la Malaisie (1876), mort à Paris le 10 mai 1877 ;

17) Alphonse Guépin, né Quintin le 27 octobre 1836, abbé de l'abbaye bénédictine Saint-Dominique de Silos (prov. de Burgos, Espagne) le 16 septembre 1894. Le Père dom Guépin, est mort en mai 1917 (ou 30 avril 1917 en l'abbaye Saint-Dominique de Silos). Il fut naturalisé espagnol en 1894. Il avait publié le cartulaire de l'abbaye de Silos en 1891 ;

18) Jean-Baptiste Ollittrault de Keryvallan, né à Quintin le 13 avril 1862, élu abbé de Melleray en 1919 (La Meilleraye-de-Bretagne, L-Atl.), puis abbé de Citeaux (à Saint-Nicolas-lès-Citeaux, C-d'O.), élu abbé général des Trappistes le 13 novembre 1922, succédant à Monseigneur Marre. Dom Jean-Baptiste, qui résidait à Rome y mourut le 26 ou 25 février 1929.

19) Mme Delaporte, née Mathilde Laporte, femme de lettres, originaire de Lannilis (Fin.) où elle naquit le 14 mars 1866. Elle a publié notamment en vers Les ruisselets, En Demi-teintes, La Glèbe humaine, et en prose La Femme celte dans la légende et dans l'histoire, Du sentiment artistique dans le race bretonne. Elle est morte à Quintin le 10 juillet 1941 ;

20) Marie Allo, née à Quintin le 30 septembre 1866, femme de lettres, qui a écrit : La Voix de la lande, Bretons d'après nature, les Fontaines. Elle habitait avec la précédente 3-5 rue Notre-Dame, dans une maison sur laquelle une plaque commémorative a été apposée en 1952. Elle est morte à Quintin le 11 février 1948.

(Bulletin d'informations des maires).

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