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REDENE

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La commune de Rédéné (pucenoire.gif (870 octets) Redene) fait partie du canton d'Arzano. Rédéné dépend de l'arrondissement de Quimper, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de REDENE

Rédéné vient du breton « raden » (fougère).

Rédéné (Radennec), ancienne paroisse primitive gallo-romaine, est attestée comme paroisse depuis le XIème siècle. Rédéné appartenait à la seigneurie du Kermenet-Heboe.

Rédéné est annexé comme commune au département du Finistère en 1790. La paroisse de Rédéné est rattachée au diocèse de Quimper en 1801. En 1791, le territoire de Rédéné est amputé de la trève de Saint-David qui est rattachée à Quimperlé.

On rencontre les appellations suivantes : Redene (en 1066-1081), plebs Redenac (en 1081), plebs Redene (en 1081-1089), Redene, Redenne (en 1382).

Note : Situé sur la rive gauche de l'Ellé et faisant par suite partie de l'ancien diocèse de Vannes, Rédéné est limitrophe, au nord, d'Arzano et de Trémeven, à l'ouest de Quimperlé, au sud de Guidel, et à l'est de Lesbin-Pontscorff. En 1891, sa superficie est de 2449 hectares, dont une grande partie est occupée par des landes ; le reste est bien cultivé et arrosé par plu­sieurs ruisseaux. Le bourg, situé à l'extrémité orientale du territoire, est à 6 kilomètres de Quimperlé. Les Celtes ont laissé quelques vestiges dans ce pays ; on voit notamment dans la lande de Roscasquen, prés de la route de Quimperlé, un dolmen qui mesure 4 m. 60 de longueur. Les Romains ont dû faire passer par ce territoire la voie de Vannes vers Quimperlé et Quimper ; toutefois son tracé n'est pas encore assez connu pour l'affirmer avec certitude. Les Bretons y sont venus à la fin du Vème siècle et au commencement du VIème, à la suite de saint Gunthiern, de sainte Ninnoc et autres pieux personnages, et y ont implanté leur langue et leurs usages. L'abbaye de Quimperlé, fondée en 1029 par le comte de Cornouaille, acquit peu à peu des dîmes et des biens en Rédéné. Ainsi, vers 1070, elle acquit, à titre onéreux, d'un certain Daniel, fils de Harnou, plusieurs terres et dîmes. Ainsi encore, en 1081, elle reçut de Maingui, évêque de Vannes, tout ce qu'il possédait en cette paroisse, et lui offrit en retour un cheval, une somme de 60 sols, et un repas par an. Elle obtint aussi, en 1164, d'Alain, fils d'Allaman, la restitution des deux tiers de la dîme, levée dans cette paroisse, depuis le Pont-Hélé jusqu'au ruisseau de Minguar. Grâce à ces revenus et à d'autres acquisitions, l'abbaye fonda, sur le territoire de Rédéné, le prieuré de N. D. de Bonne-Nouvelle, dit aussi prieuré du Reclus ou des Roches. Ce nom de Reclus lui vint de ce que les moines de Sainte-Croix s'y retiraient parfois, pour vivre dans une plus profonde retraite. Ce prieuré fut toujours gardé en règle jusqu'à la Révolution. C'est aussi sur le territoire de Rédéné, et à la porte de Quimperlé que fut fondé, en 1255, par Blanche de Champagne ou de Navarre, épouse du duc Jean Ier, un couvent de Dominicains ou de Jacobins. On l'appela l'Abbaye blanche, en souvenir de la fondatrice, et à cause du costume blanc des religieux, qui contrastait avec la robe noire des bénédictins de Sainte-Croix. En 1315, le duc Jean III y assembla ses Etats. En 1345, le prétendant, Jean, comte de Montfort, fut inhumé dans le choeur de l'église, sous une pierre marquée d'une croix en relief et portant l'inscription suivante : Hic jacet Johannes, dux Britanniœ comes Montisfortis, qui decessit die XX septembris, anno Dni MCCCXLV. Orate pro eo. C'est aux Jacobins de Quimperlé que mourut, en 1631, le père Augustin du Paz, auteur de travaux estimés sur la Bretagne. En 1891, l'église est démolie, et le couvent est occupé par les Dames de la Retraite. C'est encore sur le territoire de Rédéné, près du village de Roscasquen, qu'eut lieu en 1342 une rencontre sanglante entre Gautier de Mauny, partisan du comte de Montfort, et Louis d'Espagne, auxiliaire de Charles de Blois. Le second fut si maltraité, que de 6,000 hommes qu'il avait débarqués, il n'en put sauver que 300 (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

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PATRIMOINE de REDENE

l'église Saint-Pierre-et-Notre-Dame-de-Lorette (XVIème siècle). L'église est restaurée en 1904-1905 sur les plans de l'architecte M. Chaussepied. Elle comprend une nef de sept travées avec bas-côté nord. Au sud, près du clocher et en aile, se trouve la chapelle des fonts, et, au droit des trois dernières travées, se trouvent la sacristie et une chapelle alignée à l'est sur le chevet. Le clocher est terminé en 1901 et le reste est construit en 1904-1905. Le retable, don des seigneurs de Rosgrand, date du XVIIème siècle et l’ossuaire, ogival à six baies trilobées, date du XVIème siècle. La statue Notre-Dame de Lorette (transept midi), semble dater du XVème siècle. Le lambris du plafond en bois était jadis orné de six panneaux de peinture représentant le Couronnement de la Vierge, Notre-Dame de Lorette, la sainte maison de Lorette, Saint Mathurin, Saint Pierre et Saint Paul. A côté de ces peintures se trouvait une inscription datée de 1716 ;

Eglise de Rédéné (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale était autrefois sous le vocable de l'apôtre saint Pierre ; elle est maintenant sous celui de Notre-Dame de Lorette. Les chapelles publiques étaient les suivantes : — 1° Saint-David, à la porte de Quimperlé, siège d'une trève de Rédéné. Sa chapelle est du XVIème siècle, et les meneaux des fenêtres dessinent des fleurs de lis. L'intérieur de la nef renferme un groupe en tuffeau, représentant le Christ au tombeau entouré de huit personnages. — 2° Sainte-Madeleine, la même que celle de l'Hôpital. — 3° Saint-Jean. — 4° Sainte-Marguerite, vers le sud, au village de ce nom. — 5° Saint-Pierre, au sud-est, sur la route de Pontscorff. Il y avait aussi jadis une chapelle à Saint-Yhuél, près de l'Ellé, mais elle est depuis longtemps détruite. Les chapelles privées étaient celles de Keransquer et de Rosgrand ; celle-ci renferme un élégant jubé en bois de l'époque de la renaissance, dont les panneaux inférieurs sont chargés de bas-reliefs représentant des sujets alternativement sacrés et mythologiques : des statuettes, parmi lesquelles on remarque la Foi, l'Espérance, la Justice, etc... décorent la galerie supérieure. Le maître-autel est d'une grande richesse de décoration ; deux niches, en forme de chapelles, renferment les statues de saint Cado et de saint Yhuél. La nef conserve les tombeaux armoriés des anciens propriétaires de Rosgrand. Les frairies étaient celles de Saint-Pierre, de Sainte-Marguerite, de Sainte-Madeleine et de Saint-Jean. Quant aux chapellenies, on n'en connaissait aucune au milieu du XVIIIème siècle. Le recteur, à la libre nomination du pape et de l'évêque, levait la dîme à la 33ème gerbe ; mais il avait à payer un curé au bourg et un autre à Saint-David ; aussi son revenu net, en 1757, n'était-il évalué qu'à 700 fr. Rédéné était membre de l'antique seigneurie de Kemenet-Héboé, et dépendait du doyenné de ce nom et de la sénéchaussée d'Hennebont. En 1790, il fut érigé en commune, du canton et du district de Quimperlé, et annexé au département du Finistère. A la suite du concordat de 1801, il fut définitivement détaché du diocèse de Vannes et incorporé à celui de Quimper. Son territoire a subi une grave mutilation par l'annexion de sa partie occidentale à la commune de Quimperlé (J-M. Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Rédéné (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Rédéné et ses recteurs"

la chapelle Sainte-Marguerite (XVIème siècle), propriété de la famille Caric, seigneurs voisins du manoir de la Porte. Cette chapelle est restaurée en 1909. Très endommagée lors du siège de Lorient à la Libération, la chapelle a été reconstruite en 1955. Il s'agit d'un édifice rectangulaire du XVIème siècle dont le tympan du fenestrage du chevet est en fleur de lys. Le clocher à pignon aigu ne contient qu'une seule cloche. A l'intérieur, on peut voir une belle statue de sainte Marguerite ;

la chapelle de Rosgrand ou de la Mère de Dieu (1766). La porte du XVème siècle de l'ancienne chapelle a été conservée. On y trouve un chancel du début du XVIIème siècle. La chapelle abrite les statues de saint Cado en évêque, saint Isidore, saint Yhuel (en pierre), la Vierge-Mère et un groupe de l'Annonciation. " A une demi-lieue environ Nord-Est de Quimperlé se groupe, sur une petite colline, un amas de bâtiments grisâtres et irréguliers, entourés d'épais taillis qui couronnent et revêtent les pentes du coteau, en se mêlant aux masses de rochers fantastiquement entassés sur la rive gauche de l'Ellé, dont les eaux vont bientôt se réunir à celles de l'Isole. C'est le vieux manoir de Rosgrand : il n'a rien de remarquable dans son architecture. Un large enclos, ceint de murs délabrés, et les armoiries des familles Joly de Rosgrand et Keroualan, semées à profusion sur les pierres, attestent seuls l'ancienne importance féodale de ce domaine. Mais la chapelle du château, isolée au bout d'un petit jardin clos de murs, renferme plusieurs objets dignes d'attention. C'est d'abord un très-curieux et élégant jubé en bois sculpté, dans le style de la Renaissance, dont les panneaux inférieurs sont chargés de bas-reliefs représentant, dans un mélange bizarre mais adapté au goût de l'époque, des sujets alternativement sacrés et profanes. Des statuettes, parmi lesquelles on remarque la Foi, l'Espérance, la Justice, etc., décorent la galerie supérieure. Dans la nef de la chapelle plusieurs dalles funéraires, couvertes d'épitaphes et blasonnées, recouvrent les dépouilles mortelles de quelques membres de la famille des anciens seigneurs. Au maître-autel, dont la décoration et le retable en boiserie ne présentent rien de très-remarquable, on voit renfermés dans des reliquaires de diverses formes, les uns appendus, les autres posés sur les gradins de l'autel, une quantité de notables et précieuses reliques de corps saints. Il y en a de saint Clément, de saint Gurloès, abbé de Sainte-Croix de Quimperlé, de saint Maurice de Carnoët. Un des derniers propriétaires de Rosgrand s'était plu à réunir dans cette petite chapelle tous les objets d'art et d'antiquité qu'il avait pu découvrir autour de lui et sauver de la destruction, en les arrachant au vandalisme ou les dérobant à l'incurie et à l'indifférence. Il était ainsi arrivé à faire de sa chapelle une espèce de musée, dans lequel il reste encore aujourd'hui un certain nombre d'échantillons curieux de ses acquisitions en ce genre. — Aussi une visite à la chapelle de Rosgrand n'est-elle pas du tout indigne d'un touriste ami des arts ou de l'archéologie ". (P.D.V) ;

Chapelle Rosgrand de Rédéné (Bretagne).

l'ancienne chapelle de l'Hôpital, aujourd'hui disparue. Elle est dite aussi Saint-Jean de Lannou ;

la croix Saint-Pierre (X-XIIème siècle) ;

le calvaire du cimetière de Rédéné (1876) ;

d'autres croix ou vestiges de croix : les deux croix de Croeziou (Moyen Age), la croix de Rosbigot (Moyen Age) ;

le château de Berluhec (XIX-XXème siècle) ;

Château de Rédéné (Bretagne).

le manoir de Rosgrand (XIVème siècle), propriété successive des familles Du Terre (XIVème siècle), Du Boyer, de Chef-du-Bois, Le Gouvello, Barrin, Mornay et Joly (en 1752). La terre noble de Rosgrand, autrefois Rosangrand, échue héréditairement, vers le milieu du XVIIIème siècle, à M. Joly de Rosgrand, sénéchal de Quimperlé. On y trouvait autrefois une chapelle privative (XVème siècle), détruite en 1766, puis reconstruite. De l'ancienne chapelle, on retrouve dans le nouvel édifice, la porte principale du XVème siècle. A l'intérieur, outre le maître-autel, on trouve un autre autel en bois sculpté, dédiée à saint Isidore et deux niches en forme de chapelles, consacrées à saint Cado et à saint Yhuel. Dans la nef de la chapelle sont les sépultures des membres de la famille de Rosgrand. Les armes des familles Rosgrand et Kerguévre sont reproduites dans la chapelle. A signaler aussi une belle clôture en bois de chêne sculpté du XVIIème siècle prenant toute la largeur de la chapelle et couverte de sculptures représentant les scènes de l'Ecriture Sainte ;

Manoir de Rédéné (Bretagne).

la fontaine Notre-Dame-de-Lorette (1705). Le bassin est surmonté d'un pignon aigu, où est ménagée une niche en plein cintre abritant une statue de la Vierge Mère ;

la fontaine de Berluhec (XIXème siècle), bâtie, semble-t-il, vers 1850 ;

le lavoir de Berluhec (XIXème siècle) ;

la métairie Saint-Pierre (XVIIIème siècle) ;

le puits (1780) ;

4 moulins dont les moulins à eau : la Porte, Cullic, et les moulins à vent : Rouge, du Crano ;

Moulin de Rédéné (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de REDENE

Les seigneuries de Rédéné étaient :

1° Liminec, vers le nord. En 1891, on n'y voit plus que des pans de murailles croulantes.

2° Rosgrand, près de l'Ellé, possédée par les familles du Tertre, Boyer et Joly.

3° Kergueffré, près de la terre précédente.

4° Keransquer, près de Quimperlé, à M. de la Villemarqué.

5° Villeneuve, à J. Le Bourhis en 1440.

6° Le Plessis ou Quinquis.

7° Benerven, berceau de la famille de ce nom.

8° Kernouarn, possédée en 1440 par les Benerven.

(à compléter)

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