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REGUINY

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La commune de Réguiny (bzh.gif (80 octets) Regini) fait partie du canton de Rohan. Réguiny dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de REGUINY

Réguiny vient de « Reginea » (nom d’une cité gallo-romaine) ou d'un pluriel archaïque du mot breton "regenn" (sillon).

Réguiny est une ancienne paroisse primitive gallo-romaine, qui semble-t-il, n'a pas été démembrée. L'existence de Réguiny, premier centre d'évangélisation dans l'évêché de Vannes, est mentionnée lors du décès, le 10 octobre 96, de saint Clair, premier évêque de Nantes.

Ville de Réguiny (Bretagne).

Réguiny, qui dépendait autrefois du doyenné de Porhoët, est érigé en commune en 1792. Réguiny est un ancien chef-lieu de canton du district de Ploërmel. En 1801, Réguiny perd son titre de chef-lieu et intègre le canton de Rohan.

On rencontre les appellations suivantes : Reguigny (en 1426, en 1427, en 1477, en 1481, en 1513), Reguiny (en 1442), Regueny (en 1448, en 1464, en 1536).

Ville de Réguiny (Bretagne).

Note : La paroisse de Réguiny est limitée au nord par Crédin, à l'ouest par Naizin, au sud par Moréac et Radenac, et à l'est par Pleugriffet. Sa superficie est de 2792 hectares, dont une bonne partie est occupée par des landes. Le pays est accidenté, et coupé par plusieurs vallons, où coulent l'Evel et ses affluents. En 1891, la population est de 1345 habitants. Les Celtes ont certainement occupé ce territoire, mais il ne reste plus trace de leur passage. M. Mahé semble leur attribuer une pierre verticale et cylindrique, dont il n'indique pas la situation ; il fait probablement allusion à une colonne de 1 m. 80, qui se trouve dans le cimetière ; or cette pierre n'est point un menhir, mais un simple lech. Les Romains y sont venus à leur tour, et on leur attribue des restes de retranchements, qui se voient près des villages de Locmalo et de Villeneuve. Quelques auteurs, séduits par la ressemblance fortuite des noms, ont placé à Réguiny le poste romain de Reginea. Mais, outre qu'on ne trouve aucun débris romain au bourg de Réguiny, ni aucune voie qui y aboutisse, il suffit de jeter les yeux sur la carte romaine de Peutinger pour voir que Réginéa est sur le bord de la mer, et sert de terme à une voie qui, partant de Condate (Rennes), passe à Fanum Martis (Corseul), et aboutit à Réginéa (Erquy). C'est sous la domination romaine que saint Clair, évêque de Nantes et apôtre des Vénètes, arriva à Réguiny, pour y prêcher la foi chrétienne. La tradition locale prétend qu'il logea dans un village, appelé plus tard Kerbelec (village du prêtre) en souvenir de lui. Il mourut le 10 octobre et fut enterré à Réguiny même. Plusieurs historiens mettent sa mort à la fin du 1er siècle, vers l'an 96 ou 100 ; d'autres la reculent jusqu'à la fin du IIIème siècle, vers 290 (Histoire diocèses, I, 16). Plus tard, lorsque sans doute le christianisme eut pris certains développements et que la liberté eut été laissée à l'église, les Nantais voulurent avoir le corps du saint évêque ; les Vannetais refusèrent de livrer un dépôt que la divine providence leur avait confié ; de là une lutte sanglante, suivant la tradition locale. Les Nantais toutefois enlevèrent les reliques convoitées, et ne laissèrent à Réguiny que le crâne du saint, qui s'y trouve encore en 1891. Ces faits durent se passer, suivant Albert Le Grand, en 386 ; mais cette date si précise est loin d'être certaine, car elle n'est appuyée sur aucune preuve et elle est même rattachée à un événement fabuleux, l'arrivée de Conan Mériadec en Armorique. Les Bretons ne sont arrivés dans ce pays que vers le VIème siècle, et ils y ont implanté leur langue, qui y a été parlée jusqu'à nos jours. Tous les anciens noms de village sont encore bretons, comme Kerbelec, Kerveno, Kerdréan, Roscoet, Lesvern, Coetdelé, Coetmeur, etc. Le bourg, situé à l'extrémité sud-est du territoire, est à 12 kilomètres de Rohan, à 28 de Ploërmel, et à 39 de Vannes. En 1223, Eudon de Réguéni donna à l'abbaye de Bon-Repos une rente d'un quart de froment : ce qui fut ratifié par son seigneur, Olivier, vicomte de Rohan (Pr. I. 851). En 1280, un autre Eudon de Réguéni, écuyer, céda à Pierre de Tronchâteau une tenue appelée Frézor et des terres situées à Coetmeur, en échange d'autres biens situés en Cléguérec, et Pierre de Tronchâteau les céda à son tour à Geoffroi de Rohan (Pr. I. 1051, 1052) (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Réguiny (Bretagne).

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PATRIMOINE de REGUINY

l'église Saint-Clair (1899-1905-1906), commencée en 1899 sur les plans de MM. Lagaury et Libaudière, architectes à Nantes. Elle remplace une ancienne église. Il s'agit d'un édifice avec nef et transept. Le clocher monumental et sa flèche ne furent commencés qu'en 1904. On a conservé une dalle funéraire à effigie d'un évêque en ornements pontificaux, dite de saint Clair qui date du XVIIème siècle. Le tombeau de saint Clair (Ier siècle) se compose, en faite, d'une pierre plate ornée d'un bas-relief représentant le saint en costume d'évêque avec la mitre et la crosse. L'église abrite les statues de l'Enfant Jésus, de saint Joseph et de la Vierge Marie. Les verrières du choeur, oeuvre de M. C. Lorin, datent de 1905 ;

Eglise de Réguiny (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale, dédiée à saint Pierre et à saint Paul, apôtres, a la forme d'une croix latine. Ses portes et ses fenêtres sont de style ogival, et la fenêtre du fond du choeur possède encore des meneaux disposés en flammes et en quatre feuilles. Les autels latéraux sont sous l'invocation de la sainte Vierge et de l'Ange gardien. Auprès de l'église se trouve la chapelle de Saint-Clair, édifice du XVIème siècle, comme l'indiquent suffisamment ses ouvertures ogivales, une porte en anse de panier, une fenêtre plein cintre et un chevet à trois faces pignonnées de la renaissance. Au milieu de la nef, se voit le tombeau de saint Clair, refait en même temps que la chapelle. Il consiste en une grande dalle plate, supportée par quatre petits piliers polygonaux. Sur la bordure, ou sur l'épaisseur de la pierre, on lit un reste d'inscription en capitales romaines : Le sépul. de S. Clair evesque... le X veto... Vers le XVIIème siècle, cette pierre fut retaillée dans sa surface supérieure de manière à présenter en relief l'image de saint Clair, avec ses vêtements pontificaux, sa crosse et sa mitre. Cette retouche enleva la moitié supérieure des lettres de l'inscription ci-dessus et la rendit presque indéchiffrable. Pour y suppléer, on dut graver sur la face supérieure une nouvelle épitaphe : S. Claire enterré icy le X octo. 96. Le tombeau est vide. La tête du saint consiste dans la majeure partie du crâne, depuis le front et les tempes jusqu'à l'occiput ; la partie postérieure est de grandeur ordinaire, mais le front paraît petit. Saint Clair est invoqué pour la vue. Une autre chapelle de la paroisse est celle de Saint-Malo, au village de Locmalo, à 4 kilomètres du bourg vers le nord-ouest ; elle n'offre rien de particulier. Il y avait aussi jadis une chapelle privée au château de Porman, dédiée à sainte Anne et à saint Roch. Elle abritait le service de l'unique chapellenie de la paroisse de Réguiny. Les frairies étaient au nombre de six. Le recteur, à la libre nomination du pape ou de l'évêque, levait la dîme sur toute sa paroisse à la 33ème gerbe. En 1756, son revenu net était de 794 livres. Le 9 août 1739, le recteur Raoul Rouault donna à la fabrique de Réguiny la métairie noble de Coetmeur, à la charge d'employer la moitié des revenus à payer les frais d'une mission, qui se donnerait tous les huit ans, et l'autre moitié à entretenir un maître d'école chargé d'instruire gratuitement douze enfants pauvres, dont deux de chaque frairie. Un demi-siècle plus tard, la Révolution confisqua ce bien et le vendit nationalement. Réguiny était du vicomté de Rohan, du doyenné de Porhoët et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune, et même en chef-lieu de canton du district de Josselin ; sa circonscription comprenait Radenac, Lantillac et Pleugriffet. Son recteur, Pierre Després, refusa le serment en 1791 et se vit remplacé par un intrus. Réfugié à Carentoir, puis à Nantes, où il servit dans la garde nationale, il se rendit à Rennes en 1794, et revint à Réguiny en 1795. Emprisonné à Josselin, puis à Vannes, il s'évada le 20 décembre 1796. La Chouannerie trouva dans ce pays plusieurs partisans qui se mirent sous les ordres de N. Cobigo et firent partie de la division du roi de Bignan. Réguiny passa, en 1800, du district de Josselin dans l'arrondissement de Ploërmel ; en 1801, il perdit son titre de canton et fut incorporé à celui de Rohan : ce qui subsiste encore aujourd'hui (J-M. Le Mené - 1891).

Eglise de Réguiny (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Réguiny (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Réguiny et ses recteurs"

Eglise de Réguiny (Bretagne).

la chapelle Saint-Malo (1710), située au village de Locmalo. Il s'agit d'un petit édifice rectangulaire avec chapelle au Nord. Un petit clocher surmonte la façade principale. La chapelle abrite les statues de saint Malo et de saint Men ;

le calvaire de Porhman (1739), situé jadis devant la chapelle Saint-Clair. Un fût hexagonal accueille à son sommet, la scène de la Crucifixion, au dos de laquelle se trouve une Vierge à l'Enfant ;

le calvaire du cimetière (XVIIIème siècle). Le socle est ornée des armes de la famille de La Touche ;

la croix Saint-Mathurin (1843). Le Christ est sculpté dans le fût. Sur le socle se trouve l'inscription : "Fait du temps de M. N. Maurice et M. Jouanic an 1843" ;

le château de Porhman ou Porman (XVème, XVIIème et XVIIIème siècles), attribué à l'architecte vannetais Olivier Delourme. Propriété de la famille Eudoun ou Eudoux au XVème siècle et de la famille Le Veneur dès le XVIème siècle. En 1631, Toussaint Le Veneur est marié à Françoise de Guébriac. Veuve, celle-ci épouse en seconde noces, Julien de La Touche, qui édifie le château actuel (achevé en 1710). Il possède alors un étang, un moulin et une chapelle privée dédiée à Sainte-Anne et Saint-Roch. Le château passe ensuite entre les mains de la famille de Cuy, puis de la famille Longeaux ;

Château de Réguiny (Bretagne).

le château du Resto (1733 - 1758 - 1906). Siège de la seigneurie du Resto qui possédait autrefois un droit de moyenne justice. Propriété successive des familles Coëtdor, Lorans et Collas (1733 et 1758), le château est reconstruit en 1906. Le château est cédé ensuite par la famille Ropartz-Huchet à la famille Le Roscoët ou Roscouet (au XXème siècle) ;

Château de Réguiny (Bretagne).

la fontaine Saint-Men, située à Locmalo ;

la fontaine Saint-Clair (fin du XVIIIème siècle), située au Resto ;

les moulins à eau de Porhman et de Ferrand (1928-1935) ;

Tombeau de Saint-Clair en Réguiny (Bretagne).

A signaler aussi :

le lec'h (vers XIème siècle). Il s'agit d'une stèle gauloise christianisée. Son sommet arrondi accueille une croix latine ;

Ville de Réguiny (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de REGUINY

Les seigneuries de Réguiny étaient en dernier lieu :

1° Bandoux, à A. de Gouzillac en 1430 ;

2° Château-Rié, vers l'ouest, aux d'Estuer en 1430 ;

3° Coetmeur, devenue simple ferme ;

4° Coetdrien, vers le nord-ouest ;

5° Kerbelec, au nord-ouest ;

6° Kergar, vers l'ouest, haute justice ;

7° Lesvern, à l'ouest ;

8° Porman, au nord-ouest, aux Veneur, puis La Touche ;

9° Le Resto, aux Coetdor, Lorans et Collas ; moyenne justice ;

10° Le Rongoet, au nord-ouest ;

11° La Villeneuve, au nord-ouest.

(de J-M. Le Mené).

 

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Réguiny : Allain d'Estuer (manoir de Chasteauriel), Allain Coetmeur (le manoir de Ronzgoet), Jehanne Le Maillard (manoir de Coetargan) et les nobles suivants: Jehan Loret, Guillaume de Cleguennec, Jehan Coaitmeur, Jehan Endoux, Ollivier L'Austin, Jehanne Maillart.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 6 nobles de Réguiny :

Alain AOUSTIN (10 livres de revenu), remplacé par Ollivier Austin : porteur d'un paltoc ;

Eustache SERVOT ou PROT de Resto (40 livres de revenu) : défaillant ;

Ollivier GICQUEL (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Jehan COETMEUR (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Jehan ENDOUX ou EUDOUX (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Guillaume ENDOUX (10 livres de revenu) : défaillant ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 7 nobles de Réguiny :

Jehan STEPHAN (10 livres de revenu) : décédé ;

Les héritiers de Jehan COETMEUR ;

Jehan ANDOUX (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Pierre L'AUSTIN (15 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Guillaume GICQUEL (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume LE BELLEGO ;

Pierre LE BECRE (100 soulz) : défaillant ;

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