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RIEC-SUR-BELON |
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La commune de Riec-sur-Belon ( Rieg) fait partie du canton de Pont-Aven. Riec-sur-Belon dépend de l'arrondissement de Quimper, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de RIEC-SUR-BELON
Riec-sur-Belon vient de "Riok", un saint breton du VIème siècle. Belon est le nom d'une rivière que les anciens appelaient "Beln".
Le territoire de la paroisse de Riec-sur-Belon s'étendait autrefois sur Trévoux et sur une partie de Bannalec. Du XIIIème au XVIIIème siècle, la vie locale de la paroisse est fortement influencée par la famille de Guer de Pontcallec (issue, semble-t-il, de la maison de Malestroit, et qui tire son nom de la Châtellenie de Guer, dans l'évêché de Saint-Malo). En 1533, Charles de Guer, fils et héritier d'Yvon de Guer (seigneur de la Porte-Neuve) acheta la baronnie de Riec, distincte de la seigneurie de la Porte-Neuve, à Antoine Montbourcher, seigneur du Plessis-Bordage et échanson de François Ier, pour la somme de six mille livres tournois.
A la fin du XIXème siècle, Riec prend sa configuration définitive et devient en 1898 Riec-sur-Belon (Le Belon étant le nom de la rivière bordant la commune) afin d'éviter toute confusion avec Briec. Riec-sur-Belon dépendait autrefois de l'évêché de Cornouaille.
On rencontre les appellations suivantes : Rioc (vers 1050, en 1169-1170), Riec (vers 1330).
Note : liste non exhaustive des maires de la commune de Riec-sur-Belon : Le Maître (1793-1798), Guillochet (1799-1800), Charles Le Frotter (1801-1804), Pierre Le Frotter (1805-1827), Charles du Bois de Guéhennec ou Boisguéhenneuc (1828-1832), Boulic (1832-1836), Le Tallec (1840-1847), Le Gac (1848-1850), Hippolyte de Mauduit (1852-1876), Yves Boulic (1876-1880), Joseph Gestallin (1881-1893), Yves Boulic (1893-1900), Louis Boulic, fils d'Yves (1900-1912), Joseph Christophe Berthou (1912-1919), François Cadoret (1919-1948), Jacques Cadoret (1948-1860), Jacques Decaux (1960-1965), Y. Landoux ou Loudoux (1965-1982), Francis Marrec (1982-1995), Jean-Yves Le Meur (1995-2001), Xavier Durand (2001-2005), Jean-Yves Kersulec (2005-2008), Sébastien Miossec (2008-2020), etc ....
PATRIMOINE de RIEC-SUR-BELON
l'église Saint-Pierre (XVIII-XIXème siècle), édifiée à l'emplacement d'un ancien sanctuaire du XVIème siècle. L'édifice a été reconstruit en 1872-1873 sur les plans de l'architecte Joseph Bigot : une partie des matériaux de l'ancien clocher du XV-XVIème siècle, détruit en 1870, a été remployée. Il s'agit d'un édifice comprenant, précédée d'un clocher, une nef de cinq travées avec bas-côtés, un transept et un choeur. Le choeur et la nef ont été édifiés en 1771 (par l'ingénieur Le Lièvre et le charpentier Bernuga, sous le rectorat de Perret) à l'emplacement d'un monument religieux dont un acte paroissial fait mention en 1510. La façade occidentale, le clocher et deux travées de la nef datent du XIXème siècle et respecte le style des constructions précédentes. Le plan est en forme de croix papale. Le clocher avec sa belle flèche gothique, est flanqué d'une tourelle d'escalier à pans coupés donnant accès à la chambre des cloches. L'horloge date de 1875. Une cloche, d'un poids de 800 Kg. (oeuvre du fondeur J. Le Souef) est bénite en 1678, sous le rectorat d'Alain de Guer. Les autres anciennes cloches mentionnées dans les archives se prénomment : Athanase-Renée (1680, 468 Kg., parrain : Athanase Bonnier, marraine : demoiselle Renée de Tinténiac), Louise-Suzanne (1781, 700 Kg., parrain : Charles-Celestin Le Frotter, par procuration du marquis de Pontcallec, baron de Porte-Neuve, Louis-Joseph-Armand-Corentin de Guer, marraine : dame Suzanne-Agathe Selce et Le Frotter). Les nouvelles cloches (bénies le 20 avril 1897 par Mgr Valleau, évêque de Quimper et de Léon) sont au nombre de trois : - 1° Anatole-Marie-Louise (parrain : Marquis de Brémond d'Ars ; marraine : dame Yves Boulic, née Louise Guyomar), - 2° Marie-Constance (parrain : Auguste de Solminihac ; marraine : dame de Kergoz Marie, née Halna du Fretey), - 3° Joséphine-Jeanne (parrain : Jean le Roux ; marraine : dame Gestallin, née Anne Thaëron). Le maître-autel date du XVIIème siècle. La chaire à prêcher date du XVIIème siècle. Les confessionnaux datent du XVIIIème siècle. L'église possède un calice du XVIIème siècle, timbré des armes de Guer (poinçon I. P.), et un calice daté de 1660 (poinçon M. A.). Le ciboire, donné par Alain de Guer, date de 1673. L'église abrite les statues de saint Pierre, saint Jean Baptiste, saint Tugdual, saint Fiacre, saint Antoine, saint Yves, saint Cornely, la Vierge-Mère, un Père éternel (provenant d'une Trinité) et un Christ habillé et couronné (situé jadis dans la sacristie et provenant de Tremor). Les prééminences de l'église étaient jadis détenues par la famille de Guer comme le stipule l'acte prônal du 3 décembre 1510 qui confirme à Yvon de Guer, fils de Guillaume de Guer et Catherine Morillon, seigneurs de la Porte-Neuve, du Parc et de Kérimel, les prééminences dont ses ancêtres jouissaient dans l'église paroissiale de Riec (aujourd'hui Riec-sur-Belon) : " 1° un tombeau élevé sous un arc de pierre du côté nord du choeur entre le grand autel et la chapelle de Notre-Dame ; 2° un autre enfeu voûté, non élevé, entre le tombeau précédents et .... (mots effacés) ; 3° un autre tombeau non élevé dans la chapelle Notre-Dame ; 4° deux autres tombeaux au ras de terre, au midi du choeur, entre le grand autel et la chapelle Saint-Jean ". A noter que toutes ces tombes portaient les armes des seigneurs de la Porte-Neuve avec droits prohibitifs d'inhumation dans ces cinq tombeaux. D'autre part la famille de Guer avait : " le droit de mettre les armes de la Porte-Neuve, dans la partie la plus élevée de la grande vitre du pignon Est de l'église de Riec, du côté gauche et aussi dans la vitre du même pignon oriental, du côté du midi et dans ladite chapelle de Saint-Jean dans la partie la plus élevée de vitre " et " le droit de faire placer, à la mort d'un seigneur ou d'une dame de la Porte-Neuve à l'intérieur de l'église paroissiale une ceinture ou lisière portant les armes de cette seigneurie, sans que personne ait le droit de l'effacer ". Yvon du Guer, fils de Guillaume et de Catherine Morillon, époux d'Anne de Ploeuc en 1476, avait fait construire dans l'ancienne église paroissiale et à ses frais une chapelle dédiée à saint Nicolas. A signaler que Alain de Guer (époux de Renée-Françoise de Lannion) y est enterré le 15 août 1702 : " Devenu veuf, Alain de Guer se fit prêtre. Chanoine de Saint-Pierre-de-Vannes, il devint recteur de Riec (1678-1681), puis de Moëlan (1681-1702) tout en demeurant à la Porte-Neuve où il mourut le 13 août 1702 " ;
la chapelle Sainte-Marguerite. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec chevet à trois pans. La chapelle abrite les statues de sainte Marguerite et de la Vierge-Mère. Vendue en 1794 comme bien national à Jean Le Scaviner ;
la chapelle Saint-Léger (XIV-XVème siècle), reconstruite au XIXème siècle. Saint Léger (616-678) est semble-t-il l'évêque d'Autun, maire du Palais du royaume de Neustrie, qui eut les yeux crevés sur ordre d'Erbroin, son rival, et fut assassiné près d'Arras. Deux chapelles existaient, avant 1850, à cet emplacement : la chapelle Saint-Léger et la chapelle Notre-Dame-de-Grâces. Les deux chapelles sont vendues en 1794 comme bien national à Charles Le Frotter. Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine avec chevet à pans coupés. Cet édifice date de 1850 mais comporte des fenestrages des XIVème et XVème siècles remployés. La chapelle est restaurée en 1895 par M. Anatole de Brémond d'Ars. L'édifice renferme un tableau sur toile, ex-voto, daté de 1659 et des reliques de Saint-Léger (don de Mgr. de Lescluse en 1869). Le tableau, situé derrière l'autel, représente un chevalier (il s'agit d'Alain de Guer, marquis de Pontcallec et seigneur de la Porte-Neuve), une dame (Renée-Françoise de Lannion, épouse d'Alain de Guer), et des enfants agenouillés devant Saint-Léger (il s'agit des enfants d'Alain de Guer). La chapelle abrite les statues de saint Léger en évêque, sainte Barbe, saint Roch et la Vierge-Mère ;
la chapelle Notre-Dame (ou Saint-Jean) de Trébellec (XVIème siècle). Vendue semble-t-il en 1794 à Jacques Calvez. Il s'agit d'un édifice datant du XVIème siècle et comprenant une nef de plan rectangulaire séparée par un arc diaphragme d'un choeur à chevet droit flanqué au nord d'une vaste chapelle en aile. La chapelle abrite les statues de saint Sébastien, sainte Marguerite, saint Jean (provenant d'une poutre de gloire), la Vierge-Mère, un saint évêque, une sainte tenant un livre et une statuette de sainte Anne et la Vierge ;
la chapelle Saint-Gilles (XIXème siècle). Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine portant la date de 1866 de sa reconstruction. Vendue en 1794 comme bien national à la famille Souffrez. La chapelle abrite les statues de saint Gilles (XVIème siècle), saint Roch (XVIème siècle), saint Sébastien (XVIème siècle) et une Vierge-Mère ;
la chapelle Notre-Dame de Trémoor ou Tremor (XVIème siècle). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec chevet de moindre largeur. Elle date du XVIème siècle ainsi que le confirmait l'inscription (aujourd'hui disparue) "Philibert le Ioaf fit ferre ceste vitre lan 1561". On y trouvait jadis un débris de vitrail "la Vierge de Crucifixion les bras croisés" du XVIème siècle. La chapelle abrite les statues de saint Guénolé (XVIème siècle, en bois polychrome, H. 1,20 m, la main droite est bénissante), saint Barthelémy, la Vierge-Mère, un Crucifix, une statuette de sainte Anne et la Vierge ;
les vestiges de la chapelle Saint-Jean-Pont-Men (XVIème siècle). Vendue en 1794 comme bien national à la famille Hanser. Il s'agit d'un édifice comportant une nef unique séparée en deux par un arc diaphragme. La chapelle est dite "Hospitalis super Beloen" dans la fausse charte des Hospitaliers. Elle remonterait dans ses parties les plus anciennes au XIIème siècle ;
les anciennes chapelles de Riec-sur-Belon, aujourd'hui disparues : la chapelle Saint-Beuzit (on y officiait encore en 1950. Edifice en forme de tau avec fenestrages des XIVème et XVIème siècles. Vendu en 1794 comme bien national à Y. Boulic), la chapelle Saint-Fiacre (une partie des pierres a été utilisée à l'érection d'une chapelle à l'entrée du Cabellou, en Lanriec. Vendu en 1794 comme bien national à Maurice Le Flécher), la chapelle de Goarem (édifice de plan rectangulaire avec chevet à trois pans), la chapelle Saint-Hélier (à Goulet Riec), la chapelle Saint-Mathieu (à Loctudy, vendue semble-t-il en 1794 comme bien national à la famille Guillou), la chapelle Saint-Jean (entre Riec et Mellac), la chapelle Saint-Ouarneau (entre Riec et Baye. Vendue en 1794, comme bien national à Jacques Loyer), la chapelle Saint-Germain (située près de Kérandréau), la chapelle Saint-Caradec (vendue comme bien national à Christophe Mahé), la chapelle Saint-Julien (située près de la Porte-Neuve), la chapelle Saint-Cado (vendue en 1794 comme bien national à la famille Joliff) ;
la croix de Porz-an-Escop (1510-XVIIème siècle) ;
d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Beg-Lann-Riec (1809), la croix de Kerlaïc (XVIIème siècle), la croix de Kerustum (XVIIème siècle), la croix du Moulin-de-Pennanrun (XVIème siècle), la croix de l'enclos de la chapelle Saint-Gilles (XVIème, XXème siècle), la croix de l'église de Riec-sur-Belon (Moyen Age, 1890), la croix du cimetière de Riec-sur-Belon (1886), la croix de Rosbras (XIXème siècle), la croix de Sainte-Marguerite (XIXème siècle), la croix de Trébellec (XVIème siècle). A signaler aussi la croix de Kerenquerc'h, aujourd'hui disparue ;
le château de la Porte-Neuve (XV-XVIème siècle), établi sur un site gallo-romain. On trouve las appellations de Porteneuf, Porteneuffe. " Cette seigneurie était jadis à une famille Morillon. Guillaume, sieur de la Porte-Neuve, fut le père de Thibault Morillon, sieur du même lieu, décapité à Paris en 1343, comme partisan de Jean de Montfort " (M. Le Guennec). Propriété successive des familles Morillon (dès 1298), Guer (en 1445, suite au mariage en 1445 en l'église de Riec de Guillaume de Guer, seigneur du Parc, avec Catherine Morillon, dame de la Porte-Neuve), Pontcallec (en 1598), Arnaud (en 1834), Brémond d'Ars (par le mariage, en 1862, d'Agloë Arnaud avec Anatole de Brémond d'Ars, marquis de Migré). Le 20 octobre 1924, le domaine devient propriété du Docteur Henriquet, puis le 9 décembre 1955, la propriété de la famille Guias de Pont-l'Abbé. Le 27 avril 1963, les familles Simottel et Sauvage, promoteurs immobiliers à Brest, s'en rendent acquéreur. Le 22 avril 1968, le château devient centre de vacances de la Mutuelle Générale de l'Education Nationale (M. G. E. N.) et il est restauré en 1971. La chapelle privée, qui se trouvait à l'angle de la tour, fut détruite au début du XXème siècle [Note : elle abritait une cloche nommé Renée-Francoise (du nom de Renée-Françoise de Lannion, épouse du marquis de Pontcallec, Alain de Guer) et datée de 1668]. Les archives de Porte-Neuve mentionnent l'existence de " Guillaume Morillon qualifié seigneur de la Porte-Neuve, père de Catherine Morillon, dame de Kertanguy, paroisse de Moëlan, mariée par contrat en l'an 1298, à Messire Guillaume de Kérimel, fils d'autre Guillaume, seigneur dudit lieu, paroisse de Moëlan ". Yvon de Guer, fils de Guillaume et Catherine Morillon, épouse, en 1476, Anne de Ploeuc [Note : les armes de Guer " d'azur à 7 macles d'or : 3, 3 et 1, au franc canton d'argent, fretté de huit pièces de gueules " et Ploeuc sont accolées sur les fenêtres de la Porte-Neuve]. Le château était au XVIIIème siècle la propriété du marquis de Pont-Callec qui prit part à la conspiration du duc de Cellamare, ambassadeur d'Espagne. Le marquis de Pont-Callec fut décapité avec trois autres seigneurs bretons sur la place du Bouffay, à Nantes, le 26 mars 1720. Le 3 décembre 1834, M. Armand-Auguste-Corentin Montplaisir, vicomte de Bruc-Malestroit, et héritier de Louis-Joseph-Armand-Corentin de Guer-Malestroit, vend le domaine de Porte-Neuve aux frères François-Frédéric et Benjamin Arnaud, armateurs à Nantes, pour la somme de 20.000 F. En 1846, Benjamin Arnaud en est le seul propriétaire. Le 29 décembre 1862, Mlle Aglaë-Elisabeth Arnaud épouse, dans l'église de Riec-sur-Belon, Anatole de Brémond d'Ars, marquis de Migré, baron d'Orlac et de Dompierre-sur-Charente. Anatole de Brémond d'Ars décède à la Porte-Neuve le 9 mars 1911, âgé de 88 ans (son épouse est décédée en 1908). De leur union étaient nés deux fils : Josias et Joseph (né à Nantes le 19 mars 1869, décédé le 3 juin 1909, et époux de Mlle Jeanne de Saisy de Kerampuil, fille de Paul de Saisy et de Marie Elisabeth Duplessis de Grénédan. De leur union naît Hélie de Brémond d'Ars) ;
le manoir des Tinténiac (XVIIIème siècle). Il s'agit du manoir de Bélon ayant appartenu jadis à la famille de Tinténiac, barons de Quimerc'h en Bannalec. Alphonse de Tinténiac, chef des chouans, en est le propriétaire à la Révolution. Ce dernier trouve la mort en 1795 à Coetlogon et ses biens sont alors vendues comme bien national. Au XIXème siècle, les propriétaires successifs sont les familles Gibert et de Solminihac (par le mariage en 1832 de Florent Emile de Solminihac avec Constance Rose Gibert) ;
le manoir de Trédiec (XVème siècle), propriété, en 1536, de Alain Du Dresnay, seigneur de Trédiec. Les seigneurs de Trédiec étaient vassaux de la famille de Tinténiac de Quimerc'h à Bannalec. En 1426, le manoir de Trédiec appartient à un métayer noble. Un nommé Jehan de Penmenez est mentionné en 1443 à Trédiec, qui devient, en 1536, la propriété de Alain Du Dresnay. En 1784, Pierre Anne Amelin de Cadeville, est seigneur de Trédiec. Ce dernier émigre en 1792 et ses biens sont vendus en 1794 ;
le manoir de Keraoret (XVIème siècle). Attesté au XVème siècle, le domaine appartient au XVIIème siècle à Jacques Briant de Bothuele, procureur de roi à la cour de Quimperlé. Son domanier est alors Barthélémy Ollivier ;
le manoir de Porz-an-Escop (1777) ;
le manoir de Kernatouz (vers 1600) ;
le manoir de Penquélen (1650) ;
la fontaine Notre-Dame-de-Grâces (XVIIème siècle) ;
la fontaine Saint-Laurent (1675) ;
la fontaine des Kernézet (1788) ;
la fontaine Feunteun Dreuz (XIXème siècle) ;
la fontaine Saint-Léger (1656) ;
le four de Lothan (1880) ;
le puits de Kerambosser (1779) ;
les vestiges du Fort de Belon (1678) ;
8 moulins dont le moulin à eau de Poulfancq, de Penaurun, du Haut-Bois, Bazouin, de Trédiec, de Saint-Houarneau ou Saint-Ouarneau (XVIIIème siècle), de Lescoat, Nezet ;
A signaler aussi :
le dolmen de Loyan (époque néolithique) ;
l'allée couverte de Kérantiec (époque néolithique) ;
la stèle située sur le placître de l'église Saint-Pierre (âge du fer) ;
la villa gallo-romaine située à Porte-Neuve ;
le port de Rosbras ;
ANCIENNE NOBLESSE de RIEC-SUR-BELON
La Porte Neuve est le nom et le siège d'une ancienne châtellenie, située en la paroisse de Riec (Riec-sur-Belon), évêché de Cornouailles, sénéchaussée de Quimperlé, et de très grande étendue. Sa juridiction s'exerce non seulement sur les dites paroisses, mais aussi dans la ville de Pont-Aven, qui est un havre habité par nombre d'honnestes marchands. C'est où se tient aussi la juridiction du Hénan, châtellenie également fort ancienne, sortie du comté de Cornouailles. Chacune de ces châtellenies a ses privilèges particuliers, avec des droits qui marquent de tout temps l'antiquité de cette maison. La seigneurie de la Porte-Neuve appartenait vers 1240 à une famille noble, du nom de Morillon, dont les armes étaient : D'or, au griffon de gueules, armé de sable... Vers 1445 (ou même avant, croyons-nous), Catherine Morillon, dame de la Porte-Neuve, Riec, etc., porta ces terres à Guillaume de Guer, troisième du nom, sr. du Parc, en Redené, près Quimperlé. Guillaume de Guer et Catherine Morillon eurent un fils, Yvon, qui continua la lignée, et quatre filles, dont Plezou, dame de Kersauson. Le dernier des de Guer, Louis-Armand-Corentin, neveu du marquis de Pontcallec, décapité à Nantes, en 1720, est mort à Paris le 29 octobre 1797, sans postérité, laissant, par testament, sa fortune et ses biens à sou filleul et fils adoptif, Armand-Auguste-Corentin de Bruc, qui devint ainsi propriétaire de Pontcallec et de la Porte-Neuve. Par acte du 3 décembre 1834, le marquis de Malestroit de Bruc a vendu la Porte-Neuve à MM. Arnaud, de Nantes, originaires de Vendée. A la fin du XIXème siècle (vers 1884) le possesseur de l'antique châtellenie de la Porte-Neuve est l'époux de demoiselle Elisabeth Arnaud, M. le comte A. de Bremond d'Ars, marquis de Migré, ancien sous-préfet de Quimperlé, fils du général de ce nom et petit-fils du député de la noblesse de Saintonge aux Etats généraux de 1789.
Liste des nobles et métayers mentionnés à Rieuc (aujourd'hui Riec-sur-Belon) lors de la réformation de 1426. Nobles : Alain de Liscoët ; Yvon du Plessis ; Guégan du Bruezré et son fils ; Henry Kermorial, marié à la fille d'Alain Troadec, homme portable, demeure en un lieu de sa femme. Métayers : Le sire du Murau, manoir de Kerdugoal ; Guéguen Richard, au manoir de Coëteffan ; Yvon du Plessix, à Kervacut ; Le sieur de la Villeneuve, à Kérautret ; Hamon de Penquélen, seigneur de Kerorc'hant (n'est pas manoir) ; Messire Henri du Juch à Kertriffine, époux de Catherine de Kervégan, décéda en 1427. Son fils Hervé avait épousé Béatrice de la Forêt, de Loctudy. Tous deux furent gouverneurs de Quimper ; Guillaume Bizien, au manoir de Goëlet-Rieu ; Messire Henry du Juch à Portz an Escop ; Un métayer à Trédiec (manoir ancien) ; Aliénor du Plessix, au manoir du Rest ; Alain Ansquer, à Kerspertz ; Jehan de Penquélen, à Penquélen ; Guillaume Le Grand, pauvre gentilhomme, a vendu sa terre ; Le sire de Rosmadec, seigneur de toute la paroisse de Treffon (n'est pas manoir) ; La femme d'Yvon du Plessix à Coëtlossouarn ; Messire Henry du Val à cause de sa femme, au manoir de Quillignac.
Liste des nobles et métayers mentionnés à Rieuc (aujourd'hui Riec-sur-Belon) lors de la réformation de 1443 (Jean de Coëttanzéré, commissaire, et Alain Richard, témoin noble). Nobles et Métayers : Alain de Lescoët, noble, a un métayer à Ker an Belgou ; Un métayer au sieur de Penguilly à Coëtcesiou ; Jehan de Penmenez à Pouzergall, Kermordu et Trédiec ; Alain Richard, à Coëtaffan ; Hamon de Penquélen à Kerc'horant ; Jehan de Cornouaille à Kéraffret ; Charles Moalan à Penfrat et un autre à Pengugnez ; Le sieur du Juch à cause de sa femme au village de Castel ; Alain de Lescoët, noble, au village dè Tuonbodec où il demeure, exempté. Alain Le Coz, marié à sa fille bâtarde, demeurant tous ensemble, ledit Lescoët n'est pas marié ; Jehan de Kernéguez à cause de sa femme à Kertuggoal ; Henry du Juch à Kerbuzin ; Henry le Bourgeois au lieu du Rest ; Le sieur du Val à Quillignac ; Jehan Bizien à Goëlet-Rieuc ; Alain Ansquer à Kerspertz.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de 1481, on comptabilise la présence de 6 nobles de Rieuc (aujourd'hui Riec-sur-Belon) :
Yvon de Guer, sieur de la Porte-Neuve, homme d'armes, pour lui et son père, deux chevaux pour la selle et avec lui :
Guillaume de Kéreidour, croustilleur.
Jean de Kéramelin le jeune, archer en brigandine.
Jean de Kéramelin le vieux, archer en brigandine.
Henry de Lescoët, archer en brigandine.
Guillaume Ansquer, archer en brigandine.
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, le Chevalier de Fréminville mentionne en plus, pour Riec-sur-Belon (Riec), Henry le Brenzre, archer en brigandine.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de 1536, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Rieuc (aujourd'hui Riec-sur-Belon) :
La « déguerpie » Charles de Guer (la veuve), dame de la Porte-Neuve.
Pezdron Kermarvez, sieur de Kérespertz.
Le nommé Quilligomarc'h, sieur de Timeur.
Charles de Quilligou, sieur de Penquélen.
Jehan de Kermorial, sieur de Bodelliau.
Jehan du Plessix, sieur de Portz an Escop.
Jacob Coëtsquiriou, sieur de Lescoët et de Ker an Belgou.
La maison du Penhoat.
Alain du Dresnay, sieur de Trédiec, Portz Dénoual et Kermordu.
La veuve Charles de Guer tient les maisons nobles de Kerglée, de La Salle, Quilliourec, Coatudal et Penprat.
La maison de Kéranforest et celle de Breilafon au sieur de la Porte-Neuve.
Le nommé Fortjolly, sieur de Kernechgaro, de Coataveu.
Jehan de Kernéguez, sieur de Kervic.
Le manoir noble du Rest.
Jehan Ansquer, sieur de Kernéatoux [Note : il s'agit de Kernatouz].
Vincent le Cornec, de Kérascouët.
Le manoir du Chastel au sieur du vieux Chastel.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de 1562, on comptabilise la présence ou l'abesence de plusieurs nobles de Rieuc (aujourd'hui Riec-sur-Belon) :
Le sieur de la Porte-Neuve [Note : il s'agit d'Yvon de Guer, époux de Catherine de Quelen depuis 1570], présent en personne pour lui et sa mère, dit faire hommes d'armes et enseigne de l'arrière-ban.
Le sieur de Treydec [Note : il s'agit de Trédiec] présent dit faire archer.
Jehan Laizet, sieur de Kernéatoux [Note : il s'agit de Kernatouz].
Henry Hemery, son garde, qui dit être sous l'édict.
François de Kermoguer, défaillant.
Jean Le Digondit, défaillant.
Marc Le Bizien, sieur de Keransquer comparant pour lui, dit faire arquebusier à cheval.
Monsieur Henry Hémery, procureur de Quimperlé, dit être exempt à cause de son office.
Catherine Cadoret, défaillant.
Jacques de la Soudray, défaillant.
Jehan de Kerbescat, défaillant.
Yvon Doullac, défaillant.
En 1657, est mentionné Alain de Guer (1628-1702), époux de Renée-Françoise de Lannion, fille de Jean de Lannion et de Mauricette Barbier, fille aînée de René Barbier, marquis de Kerjean. Alain de Guer était à cette date : " Seigneur de Guer et du Higle, de la Porte-Neuve et de Kervichant, paroisse de Riec, de Kergoët en Moëlan, marquis de Pont-Callec, paroisse de Berné. Sieur de Tronchâteau en Cléguer, de Kerharo, de Kermel, de la Haye-Paunel en Normandie, de Lisandré (ou Lysandré), paroisse de Plouha, de la Noéverte (ou Noë-Verte), paroisse de Lanloup, du Parc en Rosnoën, du Parc en Rédéné, de Coëténez (ou Coaténez) en Plouzané, du Ster en Cléden-Poher, des Salles de Kergunus ". En 1657, Louis XIV érigea la baronnie de Pontcallec en marquisat. A noter que les domaines de la Haye-Paynel, de Lizandré et de la Noë-Verte sont issus de la famille de Renée-Françoise de Lannion.
En 1669, est mentionné Charles de Guer, seigneur de Porte-Neuve et fils aîné d'Alain. Charles est le père de Clément-Thrysogon et de Claude-René, inhumé à Berné le 31 décembre 1745.
(à compléter)
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