Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE LA ROCHE-DERRIEN

  Retour page d'accueil       Retour Ville de La Roche-Derrien   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

On trouve le nom adjectif rochois appliqué à la Roche-Derrien dès 1886 (Rev. ill. de Bret. et d'Anjou, t. I, p. 70). En breton, rochois se dit rochaz, pluriel rochiz (F. Vallée, Gr. dict. fr.-br., 1931, p. 662).

Les armes de la Roche-Derrien semblent inspirées de celles des seigneurs de la Roche-Derrien : d'après un sceau de 1203, signalé par Potier de Courcy (Nobil. et armorial, 3ème et 4ème éd., t. III, p. 52), ils portaient un léopard. Les armes de cette ville, telles qu'elles qu'elles avaient été peintes en 1885 dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture, se lisaient d'argent à un lion de gueules.

Le château de la Roche (castrum de Rupe, vers 1165 : Morice, Preuves, I, col. 640), construit, semble-t-il, au XIIème siècle par Derrien de la Roche, fut probablement à l'origine de la ville et de la paroisse.

La Roche Derian est appelée ville dès 1405 ; un acte de 1434 nous montre que la ville de la Rochederien était exempte de fouage (Actes de Jean V, n° 97, 2160). Elle était encore exempte au XVIIIème siècle (Dénombrement du royaume, chez Saugrain, 1709, t. II, p. 218), mais ne semble pas avoir jamais député aux Etats ni possédé de communauté de ville. En 1423 est cité son port et havre (Actes de Jean V, n° 1576).

Rocha Deryam (en latin) était une paroisse dès 1444 (Arch. des C-du-N, 1 G év. de Tréguier, le "Raoulin", fol. 32 v°).

La ville a élu sa première municipalité au début de 1790. Le faubourg de Chef-du-Pont appartenait à la commune de Langoat ; il a été réuni à celle de la Roche-Derrien en deux étapes : d'abord par l'ordonnance du 15 février 1836 puis par la loi du 24 juillet 1839.

La finale se prononce aujourd'hui comme le mot "rien".

hermine.gif (896 octets)

Les monuments anciens de la Roche-Derrien sont les suivants :

1) l'église Sainte-Catherine (XIIème-XVème s.), classée monument historique le 4 septembre 1913 ;

2) une maison de bois (XVème s.) située sur la Grande Place, près de l'église. La façade de cette maison a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 20 janvier 1926 ;

3) la chapelle Saint-Jean (XIVème s.), restaurée en 1603 ;

4) la chapelle Notre-Dame de Pitié (1770) ;

5) la motte de l'ancien château avec substructions gallo-romaines ;

6) les substructions du Bouret (époque romaine) ;

7) le menhir de Saint-Jean (près de la chapelle) ;

8) la stèle du bourg (époque gauloise), provenant de Camlez.

hermine.gif (896 octets)

Les sites pittoresques sont les suivants :

1) les deux rives du Jaudy, sur cette commune, jusqu'aux limites des communes de Langoat et de Pommerit-Jaudy, au chemin de Kernévez, à la route de Pitié et à la rue du Jouet, font partie d'un site inscrit le 25 février 1974 ;

2) le bois de Coat-al-Louarn.

hermine.gif (896 octets)

Le passé de la Roche-Derrien est jalonné de nombreux événements depuis le haut Moyen Age :

1) entre 1151 et 1175 [Note : La date de cette pièce manque dans la publication signalée et manquait probablement dans l'original], le prieuré de Sainte-Croix fut fondé par Derrien, seigneur de la Roche (Dom Morice, Preuves, t. I, col. 639) ;

2) en 1218 Eon de la Roche-Derrien, sur le point de partir pour Jérusalem, céda sa terre y compris le château de la Roche, à Geoffroy, vicomte de Rohan, moyennant six cents livres (col. 837) ;

3) en février 1257, le prieuré de Sainte-Croix, appartenant à l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes, fut cédé par elle à l'abbaye de Sainte-Croix de Guingamp (col. 965) ;

4) assiégés du 30 novembre au 3 décembre 1345, les habitants de la RocheDerrien capitulèrent et livrèrent la place au Cte de Northington, qui y plaça une garnison ;

5) entre le 20 et le 27 mai 1347, Charles de Blois vint mettre le siège devant la Roche-Derrien, occupée par les Anglais. Attaqué de l'extérieur le 18 ou le 20 juin par les troupes commandées par Dagworth, Charles de Blois perdit la bataille de la Roche-Derrien et fut blessé et fait prisonnier ;

6) après avoir fait lever le siège de Rennes (5 juillet 1357) Bertrand du Guesclin reçut en remerciement de Charles de Blois la ville et la châtellenie de la Roche-Derrien ;

7) en mai 1375 les Anglais occupèrent de nouveau la place de la Roche-Derrien ;

8) par un traité du 27 juin 1387, le connétable Olivier de Clisson s'engagea à remettre au duc de Bretagne ses places du Penthièvre, dont la Roche-Derrien. Par sentence du roi Charles VI en date du 20 juillet 1388, ces places furent mises sous sequestre entre les mains du Roi ;

9) en 1394 le duc Jean IV reprit et fit démanteler le château de la Roche-Derrien ;

10) en 1409 le duc Jean V s'empara encore des places du Penthièvre, dont la Roche-Derrien, mais il les rendit à Marguerite de Clisson par traité du 8 août 1410 ;

11) vers 1418, saint Vincent Ferrier prêcha à la Roche-Derrien ;

12) en mars ou avril 1420, tandis que le parti de Marguerite de Clisson avait fait prisonnier le duc Jean V, l'armée ducale s'emparait encore une fois de la Roche-Derrien. Cette ville fut comprise dans la confiscation du 16 février 1425 ;

13) le 2 mars 1764, une barque venue de Tréguier et se rendant au marché de la Roche-Derrien fit naufrage sur le Jaudy, au pied de la chapelle Saint-Jean. Sur vingt-trois passagers, il n'y eut qu'un seul survivant. Cet événement donna lieu à une chanson populaire (gwerz) (P. de la Haye, Hist. de Tréguier, p. 277) ;

14) le 24 avril 1944, le maire de la Roche-Derrien fut arrêté par les Allemands ; le lendemain le secrétaire de mairie et un de ses parents furent arrêtés aussi ;

15) le 1er juillet 1944 une troupe allemande fut attaquée par cinq F T P.

hermine.gif (896 octets)

Narcisse Quellien naquit à la Roche-Derrien le 27 juin 1848. Il publia, dans des revues ou à part, de nombreuses poésies en breton et en français et mourut accidentellement à Paris le 16 mars 1902. Un monument a été élevé à sa mémoire au cimetière de la Roche-Derrien et inauguré le 8 septembre 1912. Le "barde" rochois a publié notamment : Contes et nouvelles du pays de Tréguier (1898), L'Argot des nomades en Basse Bretagne (1886), Annaik (1880) et Breiz (1898).

(Bulletin d'informations des maires).

© Copyright - Tous droits réservés.