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ROSNOEN |
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La commune de Rosnoën ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de ROSNOEN
Rosnoën vient du breton « roz » (colline) et du saint breton Lohen.
Rosnoën est un démembrement de la paroisse primitive de Hanvec. La paroisse de Rosnoën est mentionnée dans le Cartulaire de Landévennec en 1050 dans une donation faite par un dénommé Maeluc Dant Hir à saint Guénolé. Le saint reçoit alors des fermes (cinq fermes situées à Langoat et trois fermes de Castell) et lîle la Dent (appelée encore Térénez). La donation est suivie de la fondation du prieuré de Saint-Pierre-du-Parc, dont le village du Prioldy. Rosnoën englobait autrefois la trève de Saint-Sauveur du Faou et dépendait de l'ancien évêché de Cornouaille.
On rencontre les appellations suivantes : Plebs Ros Lohen (vers 1050), Roslohen (vers 1330) et Rosnohen (en 1442).
PATRIMOINE de ROSNOEN
l'église Saint-Audoën
(XVI-XVIIème siècle), restaurée au XIXème
siècle. Il s'agit d'un édifice comprenant, précédée d'un clocher, une
nef de quatre travées avec bas-côtés. Le clocher à une galerie, date du
XVIème siècle, ainsi que le confirme l'inscription "Lan 1562 le 31
de May fut fu(n)de P Tanguy Fabrique". Le porche sud,
de style classique avec colonnes baguées, date du XVIIIème siècle
: il a été édifié sous la direction de Jacques Poulliquen (maître
tailleur de pierres) et terminé en 1714. La
peinture murale "le Triomphe de la Trinité", oeuvre de Pierre
Cann, date de 1677. La clôture des fonts date de la fin du
XVIIème siècle. L'église abrite les statues de saint Sébastien, saint
Roch, saint Audoen ;
l'ancienne
chapelle du Parc, aujourd'hui disparue et déjà en ruines en 1748 ;
le calvaire, situé place de léglise (1648) et restauré en
1893 ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : Kergroaz (1870), Pen-ar-Hoat (Moyen Age), la
croix du cimetière de Rosnoën (1880) ;
le manoir de Kerrec-Creis (XV-XVIIIème siècle), propriété de Yvon
Omnès (en 1536) , puis de Jeanne de Kerminguy (en 1578) ;
le manoir de Kerrec-Creis (1780), édifié par David de Pengern et
son épouse Marie-Joseph Le Gal de La Lande ;
le manoir de Kerlano (1652) ;
le manoir de Toulencoat (1880-1888), édifié par Raoul Boscal de
Réals à lemplacement dun ancien manoir ayant appartenu à M. de Tnousilly (1536) puis à la famille Le Saulx ;
l'ancienne poudrière de lîle dArun (XVIIème
siècle) ;
la maison de Treuscoat (1772) ;
l'ancienne maison du passeur (XIXème siècle) ;
A signaler aussi :
un mégalithe, aujourdhui disparu, mais signalé en 1917 près des Salles ;
le camp retranché du Parc (époque romaine) ;
le pont de Térénez (1952) ;
ANCIENNE NOBLESSE de ROSNOEN
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1481 qui s'est tenue à Carhaix les 4 et 5 septembre, revue militaire à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, les nobles suivants de Rosnoën (Rosnohan) étaient présents :
Jehan
Omnès, archer en brigandine et pertuisanne ;
Guillaume
Martin, archer en brigandine et javeline ;
Jehan
du Parc, archer en brigandine, et o luy Guillaume du Cleuziou, archer
en brigandine et javeline ;
Peron
Kermodiern, représenté par Henry son fils, archer en brigandine et javeline ;
Yvon
du Rible, représenté par Jehan Geffroy, archer en brigandine et javeline ;
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Rosnoën (Rosnohan) sont mentionnés :
le
sieur du Parc, représenté par Jacques du Parc oncle paternel dudict
mineur, dict faire arquebusier à cheval ;
Jehan
le Saux, sieur de Coatmoric, présent, dict qu'il est sous l'esdict ;
Le
sr. de Trosilit, default ;
Jehan
Gahar, sieur de Kerret, représenté par Hervé Nédellec, qui dict estre sous l'esdict ;
Guillaume
de Cornouailles, default. Jacques Nedore informe que son bien est
en rachapt pour le rapport du procureur de Châteaulin.
(à compléter)
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