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Renseignements ecclésiastiques. — Jusqu'au 1er septembre 1789, date à laquelle Rouillac fut érigée en trêve de Sévignac, par ordonnance de Mgr Cortois de Pressigny, évêque de Saint-Malo, cette localité faisait partie de l'immense paroisse de Sévignac.

Sur la chapelle Saint-Sébastien de Rouillac et sur l'érection de cet édifice en église paroissiale, on peut consulter un gros dossier conservé à Rennes aux Archives d'Ille-et-Vilaine sous la cote G. 79. Les dépenses que nécessita cette érection s'élevèrent à 401 l. environ dont on fit l'égail sur les paroissiens. Le curé de Rouillac déclarait en 1790 que l'évêque de Saint-Malo levait dans cette trêve les dîmes dont l'énumération suit : le trait du Bourgneuf loué 75 l. ; ceux du Bas-Rouillac, de la Jelussais, du Pontbriand et du Gorf, loués 204 l. ; ceux de la Rouvrais, du Bordage et de la Conrais bordant la dîme de l'Hôpital, loués 85 l. ; la dîme de la Bresselais 39 l. ; celle de la Ville-es-Morins : 12 l. ; le Pont-Rouxel, la Ville-Rieux, Launay-Moron, loués 500 l. plus quelques dimereaux loués 31 l.

La métairie de Treverée sise en Rouillac, fondation de M. de l'Espinay, se desservant dans l'église de Sévignac, fut achetée 4.650 l. par Jacques Lerin, paysan du village de la Fosselière en Sévignac le 26 octobre 1791.

La Révolution dépouilla l'église de Rouillac d'un calice en vermeil pesant 1 marc, 1 once, 4 gros ; un calice en argent avec sa patène, un petit ciboire et le haut d'un ostensoir pesant 3 marcs, 2 onces, 6 gros d'argent ; une lampe en cuivre argenté pesant 4 livres; un encensoir et sa navette en cuivre, 3 tasses à quêter, 3 clochettes de cuivre et un bénitier. Le tout fut porté à Broons le 2 mars 1794.

(A. Lemasson).

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