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RUFFIAC

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La commune de Ruffiac (bzh.gif (80 octets) Rufieg) fait partie du canton de Malestroit. Ruffiac dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de RUFFIAC

Ruffiac tire son nom d'une origine romaine.

Le cartulaire de l'abbaye de Redon renferme plusieurs actes mentionnant des propriétés de la paroisse de Ruffiac. Au IXème siècle, le territoire de Ruffiac dépend en grande partie de l'abbaye de Saint-Sauveur. Ce territoire est dévasté par les Normands au Xème siècle.

Ville de Ruffiac (Bretagne).

Dès 830, le cartulaire de l'abbaye de Redon, mentionne l'église paroissiale de Ruffiac. Au XIème siècle, les moines de l'abbaye de Redon fondent le prieuré de Notre-Dame-de-Pitié. Il y a là une chapelle pour la célébration des offices et une maison pour la demeure des moines. Le prieur n'a point la charge de la paroisse, ni par suite les dîmes sur tout le territoire ; mais il a la dîme sur les terres qui relèvent de lui, et la juridiction féodale sur les habitants de ces terres. Ce prieuré, tenu en règle à l'origine, est plus tard abandonné par les religieux ; des prêtres séculiers se le font conférer au XVIème siècle, mais bientôt les moines de Redon le ressaisissent et ils le gardent jusqu'à la Révolution.

Ville de Ruffiac (Bretagne).

Ruffiac est citée comme "Plebs Condita" en 847 et englobe les territoires de Saint-Laurent-de-Grée-Neuve et de Tréal.

En 1443, Yves le Rouzeau, confesseur de Jean V, reçoit le prieuré de Ruffiac, par nomination du duc, puis le cède à Mathelin le Léonnays, contre une pension de 40 réaux d'or de France.

Ruffiac est érigé en commune du canton de Caro en 1790 et dépend du district de Ploërmel. La paroisse de Ruffiac a comme trève Saint-Nicolas-du-Tertre. En 1801, la commune de Ruffiac est rattachée au canton de Malestroit.

Ville de Ruffiac (Bretagne). Ville de Ruffiac (Bretagne).

Note : Ce territoire est limité au nord par Caro, à l'ouest par Missiriac et Saint-Laurent, au sud par Saint-Martin, à l'est par Saint-Nicolas et Tréal. En 1891, sa superficie est de 3643 hectares, dent 1500 environ sont cultivés, 1200 sont en landes, et le reste en prairies, bois, etc.. Le sol, arrosé par les ruisseaux des Arches et de Guidecourt ou d'Emoi, est fertile en grains de toute sorte et en arbres fruitiers. — En 1891, sa population est de 1807 habitants. Ce territoire était primitivement beaucoup plus étendu, puisqu'il comprenait Saint-Laurent, Tréal et Saint-Nicolas, qui en ont été graduellement détachés. Le bourg, placé au centre, est à 9 kilomètres de Malestroit, à 16 de Ploërmel, et à 45 de Vannes. De la période celtique il reste un menhir de 4m de hauteur, dit la Roche-Piquée, près du chemin de Ruffiac à Malestroit. Naguère on voyait un autre menhir auprès du bourg, mais il a été renversé par des chercheurs de trésors. De la période romaine, il y a les vestiges d'une voie, allant de l'est à l'ouest, et séparant Ruffiac de Caro, comme elle séparait le diocèse de Vannes de celui de Saint-Malo (Cayot-Délandre, p. 115). Les Bretons ont aussi pénétré dans ce pays : au IXème siècle, les noms des personnes étaient presque tous bretons, comme le témoigne le Cartulaire de Redon ; et aujourd'hui quelques noms de villages, tels que Trécoet, Digoet, Madou, Treleu, Bernan... rappellent encore les anciens émigrés. Le susdit Cartulaire contient, à la date de 821, l'acte de vente d'une propriété, sise en Ruffiac, sur les bords de l'Emoi, et dont le débornement est donné en breton, en faveur sans doute des contractants (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 112). Le même Cartulaire ne renferme pas moins de 45 actes, concernant diverses petites propriétés de la paroisse de Ruffiac, au IXème siècle, qui finirent par être données ou vendues à l'abbaye de Redon. Avec ces biens, les moines fondèrent le prieuré de Notre-Dame de Pitié, à 1500 mètres à l'est du bourg. Après les invasions normandes, ils réussirent à le rétablir, et eurent même, pendant plusieurs siècles, le patronage de la paroisse. Ce bénéfice, tenu en règle à l'origine, fut plus tard abandonné par les religieux, et finit même par tomber en commende au XVIème siècle. Bientôt les moines de Redon le ressaisirent, et ils le gardèrent jusqu'à la Révolution. Il comprenait le fief du Prieuré, s'étendant autour de la chapelle et au bourg, — le fief de Saint-Nicolas s'étendant sur 200 journaux, — le fief de la Châtaigneraie s'étendant sur 200 journaux, — le fief du Cleux en Tréal, 400 journaux. — le fief du bourg de Réminiac, 170 journaux, — le fief de Saint-André en Carentoir, 120 journaux, — le fief du Prieur en Sixt, 300 journaux, — et différentes tenues en Ruffiac, Augan, etc. Le prieur avait droit de haute, moyenne et basse justice ; il levait la dîme à la 6ème gerbe sur la tenue du Prieuré, et à la 16ème sur les autres. En 1757, son revenu net était évalué à 1400 livres, comme celui du recteur. Le Cartulaire de Redon mentionne aussi, en Ruffiac, en 830 et 867, le « monastère de Conoch ou de Sainte-Leuférine » dont Sulmin était abbé. C'est probablement le bourg de Tréal, dont sainte Zéphirine était la patronne. Le même document cite également en Ruffiac le lieu du refuge, le Ménéhi, du village de Crocon (p. 117, 118, 107, 108) (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Ruffiac (Bretagne).

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PATRIMOINE de RUFFIAC

l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (1920-1921). Une église primitive est mentionnée dès 830 à Ruffiac, reconstruite au XIIème siècle, agrandie au XVIème siècle, restaurée au XVIIIème siècle et au XIXème siècle. Elle est reconstruite en 1920. De la construction romane, il reste un portail en plein cintre, au Sud, orné de colonnettes à chapiteaux, simple, une petite fenêtre très ébrasée dans le mur de la nef, et des contreforts plats et peu saillants. L'arc triomphal en tiers-point, qui sépare le choeur de la nef, est du XVème siècle. Tout le reste de l'édifice a été refait à l'époque moderne. En 1956, l'ancien clocher édifié en 1920 est abattu. Sur un vitrail sont représentées les armes des familles de La Bourdonnaye et de La Ruée. Les ornements liturgiques, offerts par le marquis de La Bourdonnaye, datent de 1751 ;

Eglise de Ruffiac (Bretagne).

Nota 1 : L'église paroissiale de Ruffiac est sous l'invocation des apôtres saint Pierre et saint Paul. Elle est mentionnée dans le Cartulaire de Redon dès l'an 830 (p. 119). L'édifice actuel renferme quelques restes d'une ancienne construction ; ainsi, au nord de la nef, se voit une petite fenêtre romane très étroite ; au sud, un portail plein cintre à trois retraites, avec colonnettes à chapiteaux simples. Il faut rapporter à une époque postérieure la grande arcade ogivale, re­posant sur simples tailloirs, entre le choeur et la nef, ainsi qu'une fenêtre au sud, accostée des écussons sculptés de la Bourdonnaye et de la Ruée. Dans le cimetière on remarque une croix à bras recroisetés. Les seigneurs de la Bourdonnaye avaient, comme fondateurs, droits de prééminence, de bancs et d'enfeu dans l'église ; ceux de la Ruée avaient leur enfeu dans la chapelle de Saint-Jean, et ceux de la Houssaye avaient le leur dans la chapelle du Rosaire. Les chapelles de la paroisse étaient : — 1° Saint-Nicolas-du-Tertre, siège d'une trève depuis 1576, et d'une paroisse depuis 1802. — 2° Notre-Dame-de-Pitié, ancienne chapelle prieurale, devenue paroissiale depuis la Révolution. — 3° Saint-Jean-Baptiste, à 4 kilomètres vers le sud-est, au village de Saint-Jean-des-Bois. — 4° Saint-Vincent, martyr, à 4 kilomètres au sud-ouest, au village de ce nom. — 5° Saint-Léonard, au village de Digoet, à 2 kilomètres vers l'ouest, sur la route de Malestroit. — 6° Saint-Philippe et Saint-Jacques, au village de la Sourissaie. — 7° Saint-André, au village de la Hervaie. Il y avait en outre des chapelles privées aux manoirs de Coétion, des Greffins et de la Ville-Robert. Les frairies étaient celles du bourg, de Saint-Sauveur, du Faux, des Innocents, du Prieuré, de Saint-Jean, de Saint-Vincent, de Saint-Léonard et de la Rougeonnière, en laissant de côté la trève de Saint-Nicolas. Les chapellenies de Ruffiac étaient les suivantes : — 1° Celle de Coétion, fondée par les seigneurs du lieu. — 2° Celle de la Ville-Robert, fondée seulement en 1744. — 3° Celle des Greffins, fondée par les seigneurs de l'endroit. — 4° Celle de Robert Tudo et Prégente Thomas. — 5° Celle de Jean Hochet. — 6° Celle de Jeanne Hersart. Celles de Maquignon, de Ramon et de la Pospotre ? Voir à Saint-Nicolas celles qui s'y desservaient. Le recteur, après avoir été à la présentation de l'abbé de Redon, était, dès le XVème siècle, à la nomination directe du pape ou de l'évêque, suivant le mois de la vacance. Il dîmait à la 36ème gerbe sur toute la paroisse, sauf sur les terres du prieuré. En 1790, Ruffiac perdit Saint-Nicolas-du-Tertre, pour le civil, et se vit ériger en commune, du canton de Caro, et du district de Ploërmel. Son recteur, J. L. Coquerel du Tilois, refusa le serment en 1791, et dut se cacher l'année suivante. Bientôt on vendit nationalement le pourpris et le moulin du prieuré, des terres du Bourgoix dépendant de la chapellenie de Coétion, une terre appartenant à la fabrique, un jardin, un pré, un verger et un bois, dépendant de la cure. En 1801, Ruffiac passa dans le canton de Malestroit, en restant dans l'arrondissement de Ploërmel, et perdit définitivement, en 1802, son ancienne trève, érigée en succursale (J-M. Le Mené).

Eglise de Ruffiac (Bretagne).

Voir aussi   Ville de Ruffiac (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Ruffiac et ses recteurs"

la chapelle Saint-Jean-des-Bois ou Saint-Jean-Baptiste (XVème-XVIIème siècle et 1701), située au village de Saint-Jean-des-Bois. Elle existe, semble-t-il, avant le XVème siècle, puis elle est reconstruite au XVIIème siècle et restaurée au XIXème siècle. Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire. La poutre de gloire porte les armes du manoir des Greffins. Le blason, fixé au centre de la poutre, est orné d'une tête de bouc (en mémoire, semble-t-il, de la famille des Couldebouc). Le lambris a été refait en 1874. Au-dessus de l'autel, situé dans le choeur, se trouve le blason, daté "1600", de la famille Bernard, successeur de Couldebouc en 1575 ;

la chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié (1932). Il s'agit d'une ancienne chapelle primitive qui se trouvait autrefois dans le prieuré appartenant à l'abbaye de Redon, puis reconstruite en 1932. Elle comporte en façade une porte en arc brisé. La chambre des cloches est insérée dans le mur du pignon. La chapelle abrite une Pietà, en bois polychrome ;

Nota 2 : Au XIème siècle, les moines de l'abbaye de Redon fondent le prieuré de Notre-Dame-de-Pitié (à 1 500 mètres à l'Est du bourg de Ruffiac). Ce prieuré a un droit de basse, moyenne et haute justice. En 1563, lors des aliénations des biens ecclésiastiques, deux moulins et diverses rentes sont adjugés à Jean du Fresne, pour 666 livres ; mais ces biens sont rachetés plus tard et figurent dans les listes des propriétés. On conserve encore aux Archives de Nantes des aveux du 12 mai 1556, du 18 juillet 1633, et du 14 mai 1678. En 1757, le revenu net du prieur est évalué à 1 400 livres, comme celui du recteur. En 1790, le total est plus élevé, par suite de la dépréciation de l'argent ; en voici le détail : "- la maison prieurale, son pourpris, le pré et le moulin (200 l), le moulin de Saint-Nicolas du Tertre (affermé par an 170 l), le moulin du prieuré en Sixt (affermé par an 120 l), le rôle rentier en Ruffiac, Carentoir et Sixt (environ 475 l), les lods et ventes et greffes de la juridiction (120 l), la dîme de la frairie du prieuré en Ruffiac, affermée (530 l), la dîme du bourg, de Laudineuc et Chêne-David (105 l), la dîme de Saint-Nicolas et de la Châtaigneraie (270 l), la dîme de Saint-André en Carentoir (affermée 50 l), la dîme de Quenquis en Monteneuf (affermée 24 l), la dîme du Bigno et la tenue Colle, en Augan (environ 148 l), la tenue du bourg de Réminiac  (évaluée environ 88 l), la dîme du prieuré en Six (affermée 161 l). Ce qui donne un total de 2 432 livres environ". Sur ce total, il faut payer les décimes, les honoraires des messes et les réparations des édifices. A partir du XVIème siècle, les prieurs sont : Jean du Fresne, recteur de Plouhinec (cité en 1554 et en 1565), Auguste de Nel (pourvu vers 1565, démissionnaire en 1569), Laurent Jagault (pourvu en 1569, démissionnaire en 1586), Jean du Fresne, de Bains (en 1586, contesté), Fr. Pierre Rivière (pourvu en 1605 ?, mort en 1607), Fr. Antoine Bidé, de Redon (pourvu en 1607, démissionnaire en 1627), Fr. Jean Huchet (pourvu en 1627, démissionnaire en 1635), Fr. Mathieu Gohier (pourvu en 1635, démissionnaire en 1637), D. Bernard Sicault (pourvu en 16..), D. Charles Fresnel (pourvu en 1670, mort en 1694), D. René Béchereau (pourvu en 1694, démissionnaire en 1727), D. Placide Le Gault (pourvu en 1727, démissionnaire en 1764), D. Noël Bourdon (pourvu en 1764, dépouillé en 1791). La Révolution, ici comme ailleurs, supprime les dîmes et confisque les immeubles. Le 21 décembre 1791, le moulin à vent de Saint-Nicolas-du-Tertre est vendu à L. Soulaine, pour 1 240 livres. Le 24 avril 1792, le moulin à vent de Ruffiac est adjugé à J. Ethoré, pour 1 850 livres. Le 25 juin suivant, la maison prieurale et son pourpris sont vendus au même Ethoré, pour 3 725 livres. Le moulin de Sixt subit le sort commun. On ignore ce que deviennent les fonds des tenues de Laudineuc, de la Crossaie, et autres, mentionnés dans l'aveu de 1678 (J. M. Le Mené) ;

la chapelle Saint-André (XVème et XVIIème siècles), située au village de la Hervaie. De l'ancien édifice, ont été conservés la "piscine", une statue de saint André portant sa croix, un baldaquin (au-dessus de l'autel) décoré d'angelots bouffis, et un ensemble de "quenouillées" garnies de rubans ;

l'ancienne chapelle Saint-Léonard (XVIIIème siècle), située jadis au village de Digoët ;

l'ancienne chapelle Saint-Philippe (XVIIème siècle), située jadis au village de la Sourissoire ;

l'ancienne chapelle Saint-Vincent, située au village de ce nom et reconstruite au XIXème siècle ;

la croix de la Rivière (XVIIème siècle) ;

la croix des Arches (1719), située à La Hervaie. Elle porte l'inscription "I.H.S. En l'an/1719/Dieu te regarde/pêcheur/et tu n'y/pense pas". On y voit également l'inscription "1912 Pasco", date de la réfection ;

la croix de Saint-Jean-des-Bois (XVIIème siècle), située devant la chapelle Saint-Jean-des-Bois. La date "1701", située à l'arrière de la croix, commémore la restauration de la chapelle. On peut lire l'inscription "Regardez la croix avec douleur de vos péchés" ;

la croix (1781), située sur le placitre de la chapelle Saint-André ;

le manoir de Coëtion (XIVème siècle), propriété en 1315 de Pierre Coëtion, trésorier du duc Jean III. Propriété de Bertrand de La Bourdonnaye (au XVème siècle). Guyomar du Pont est signalé en 1427. Siège d'une ancienne seigneurie érigée en vicomté en 1647 en faveur de la famille La Bourdonnaye (Olivier de la Bourdonnaye en 1464, François de la Bourdonnaye en 1481, et Tanguy de la Bourdonnaye en 1536). Le manoir est incendié en 1593 et reconstruit vers 1620. Il possédait autrefois une chapelle privée. Le porche-grange est orné des armes de la famille de La Bourdonnaye et porte la date de 1564. On y trouve un colombier de 1500 boulins ;

la maison de Lores (1630), qui abrite aujourd'hui une bibliothèque municipale. L'édifice est remanié aux XVIIIème et XIXème siècles. Sur le linteau est gravée la date de 1630 ainsi que le nom de son propriétaire, Pierre Lores ;

le manoir de Balangeard (1634), récemment restauré et situé à La Rivière. L'ancienne seigneurie était autrefois la propriété de la famille Agaisse (Guillaume Agaisse en 1481, Guillaume et Gilles Agaisse en 1536), La Chesnaye, puis de la famille Noblet. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée. La date de 1634 est inscrite sur le linteau de la porte d'entrée. On y trouve deux statues datées de 1625 et représentant les propriétaires de l'époque : Alain Chesnaye (avocat au parlement de Bretagne) et son épouse Françoise Bressel. Ces statues, qui se dressaient jusqu'en 1840 sur les lucarnes, se trouvent aujourd'hui sur les piliers du portail d'entrée ;

Château de Ruffiac (Bretagne).

le manoir ou château de La Ruée (1632 et XIXème siècle), édifié par la famille La Ruée du Préclos en Tréal. Puis, propriété successive des familles La Bourdonnaye, Castel, Préaudeau et Pinczon du Sel. Le manoir est remanié au XIXème siècle et en 1930. La double porte est érigée au XIXème siècle. Il possède une chapelle privée ;

le manoir de la Ville-Robert (XIVème siècle), propriété de la famille Ermar (du XIVème au XVIème siècle). Propriété de Jehan Ermar en 1427, en 1464 et en 1481. Propriété de la famille Ermar en 1536. Jadis siège d'une seigneurie ayant appartenu à la famille Trémoreuc puis Préaudeau. La porte ogivale date du XVème siècle. On y voit une fenêtre à meneaux. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée. On y trouve un pigeonnier qui date du XVIIème siècle ;

le manoir des Greffins (XVème, XVIIème et XVIIIème siècles), édifié par François Bernard (originaire de Néant-sur-Yvel). La seigneurie, avec moyenne justice, appartient à la famille Couldebouc (entre le XIVème et le XVIème siècle, propriété de François de Couldebouc en 1536), puis passe entre les mains de François Bernard de 1575 à 1670. Au début du XVIIIème siècle, Marguerite Reine Bernard épouse le comte de Menroray. Le manoir devient ensuite successivement la propriété des familles Castel, Harembert et Loze. Le manoir du XVème siècle est agrandi et remanié au XVIIème siècle et au XVIIIème siècle. L'édifice ruiné, situé à l'entrée de la cour, comporte un colombier (anciennement tour d'escalier) qui semble dater du XVème siècle. La chapelle actuelle a remplacé en 1844 une chapelle privée datée du XVème siècle ;

3 moulins dont le moulin à eau des Arches et les moulins à vent du Prieuré et de La Ville-Robert ;

Ville de Ruffiac (Bretagne).

A signaler aussi :

le menhir de la Roche Piquée (époque néolithique), situé à Poudingue ;

un ancien menhir renversé aujourd'hui disparu ;

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ANCIENNE NOBLESSE de RUFFIAC

Les seigneuries de la paroisse de Ruffiac étaient :

1° Balangeart, au sud, aux Chesnaye et aux Noblet.

2° Coétion, au nord, vicomté en 1647, en faveur des La Bour­donnaye, donnant à son propriétaire le titre de seigneur de la paroisse et de fondateur de l'église.

3° La Crossaie, au sud.

4° Gaincru, à l'ouest, berceau de la famille de ce nom, passée aux Joubin.

5° La Gicquelaye, vers l'est.

6° La Gras, au sud-ouest.

7° Les Greffins, moyenne justice, aux Bernard en 1674, puis aux Castel, d'Harembert et de Loze.

8° La Hervaie, au nord-ouest.

9° La Houssaie, moyenne justice, aux Depaule en 1704, puis aux Carheil.

10° La Hunelaie, au sud, dépendance des Greffins, aux Bernard.

11° Le Prieuré, haute justice, au prieur de Notre-Dame. 

12° Rangera, au sud-ouest.

13° La Roche-Laudo, aux Aubin en 1647.

14° La Ruée, berceau de la famille de ce nom, passée aux La Bourdonnaye, puis aux Castel et Préaudeau.

15° La Salle, aux La Bourdonnaye en 1628.

16° La Sourissaie, vers l'ouest.

17° La Tiolaie, au sud-est, aux Douarain.

18° Trécoët, au sud-est.

19° Ville-Marie.

20° Ville-Noël, vers le nord-ouest, aux Duchesne en 1647.

21° Ville-Robert, au sud-est, aux Trémoreuc et Préaudeau.

(de J-M. Le Mené).

Lors de la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles à Ruffiac : le sieur de Ploemaugat et Jehan Sarazin (la Houssaye), Eon du Moulin (le Moulin Bodel), Jehanne de la Salle et Jehan Peuhedas (la Salle), Guyomar du Pont et Jehan Bourel (Couëtion), Jehan Couppu (Coetion), Perrot Guillemare, Perrot Houssaye et Guillaume Boillant (abbaye Prior), Ollivier Panetto, Mahaud de Roche, Jehanne fille Raoul Gucho et Allain Bohurel (la Tiolaye), Guillaume Aubin (la Châtaigneraye), Eon de la Noe et Guillaume Jahier ou Jahio (la Porte), Raoul Le Barbier (St Donat), Jehanne Ermar et Perrinet Nichollou (Trécouët), Jehan Ermar et Eon Pohedars (la Ville Robert), Jehan de Daniches ou de Niches (le Gras), Pierre Guillaume (le Gras), Jehan Picart (le Gras), Guillaume Coedic (le Gras), Jehanne Houes et Perrot Monlouis (les Greffins, la chapelle Quintin), Jacques, fils de Guillaume de Roche et Eon Jocet (la Hunalaye), Jehan de Roche (Gaincru), Henry Gombert et Jehan Gorsel (Rangera).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 10 nobles de Ruffiac :

Even PANNETO (40 livres de revenu) : défaillant ;

Ollivier de la BOURDONNAYS (300 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Jehan PROGER (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Jehan ERMAR (400 livres de revenu), remplacé par Ollivier Ermar ;

Jehan LE BARBIER (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Pierre LEGAUD (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Jehan du HOUX (1200 livres de revenu), sieur du Bodel : page du roi ;

Danou du DOUET (25 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

les héritiers Guillaume de la BOULLAYE (30 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan de ROCHE (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 13 nobles de Ruffiac :

François de la BOURDONNAYS (300 livres de revenu) : homme d'armes ;

Jehan LE BARBIER (10 livres de revenu) : comparaît en arbalétrier ;

Jehan POGIER ou PROGIER (10 livres de revenu) : comparaît armé d'une vouge ;

Jehan de la ROCHE (50 livres de revenu), remplacé par Eustache de la Roche : comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume du DOUET (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Jehan de ROSNARHO (50 livres de revenu) ;

Gilles du HOUX (400 livres de revenu) : de la Maison du Duc ;

Marguerite de BINTIN (200 livres de revenu), remplacée par Thomas Le Brun et Guillaume Rivalen qui comparaissent en archers ;

Jehan ERMAR Villerobert (la Ville Robert) (400 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Jehan de la ROCHE (10 livres de revenu), décédé et remplacé par son héritier Guillaume Even : comparaît en archer ;

Ollivier ERMAR (10 livres de revenu) ;

Guillaume AGAICE (20 livres de revenu) : comparaît armé d'une vouge ;

la veuve Jehan JACQUES (40 livres de revenu) ;

 

Lors de la réformation de 1536, on recense plusieurs propriétaires et manoirs à Ruffiac :

la Salle (la Salle), au sieur de Coesquel (en Péaule) ;

l'ancien hostel et manoir de Coettion (Couëtion), à Tanguy de la Bourdonnaye ;

le petit Couttion, à N. de la Bressuere ;

la Ville Robert (la Ville Robert), à Ermar ;

la Porte (la Porte), à Armel de Trieuc ;

Rangerard (Rangera), Yvon de Coedor ;

Ballangeard (Balangeard), à Guillaume et dom Gilles Agaisse ;

Duet, à Yvon du Duet ;

Hegrefin (les Greffins), à François Couldebouc ;

le Gra (le Gras), à Coettion Le Trecouet ;

la Tiollaye (la Tiolaye), au fils du sieur de Virel (en Renac) ;

la Houssaye (la Houssaye), au sieur de Plumaugat ;

la Hullenaye (la Hunelaye), au sieur de la Morlaix (en Missiriac) ;

Guencru (Gaincru), à Guillaume Huguet ;

la Grossaye (la Grossaye), au sieur de la Morlaix (en Missiriac) ;

la Chastaigneraye (la Châtaigneraye), à Pierre Boquan ;

St Thenat (St Donat), à Raoul Le Barbier ;

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