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SAINT-AARON

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La commune de Saint-Aaron (bzh.gif (80 octets) Sant-Aran) fait partie du canton de Lamballe. Saint-Aaron dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-AARON

Saint-Aaron vient du nom d’un ermite qui vivait semble-t-il jadis dans l'île qui a pris son nom depuis le XIIème siècle.

Saint-Aaron est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Planguenoual. Saint-Aaron est mentionné semble-t-il dès 1083 lorsque le comte Geffroy Boterel, fondant le prieuré de Saint-Martin de Lamballe en faveur de l'abbaye de Marmoutier, octroie aux moines une terre à Sanctus-Airandus.

Ville de Saint-Aaron (Bretagne).

L’église de Saint-Aaron (ecclesiam sancti Aaron ou ecclesiam sancti Aaronis) est citée dès 1144 lors de la donation de l'église au prieuré de Saint-Martin de Lamballe et à l'abbaye de Marmoutier par Rolland, évêque de Saint-Brieuc (Ancien évêchés. IV, 309) : " Universis presentes litteras inspecturis, officialis curie Turonensis salutem in Domino. Noveritis nos litteras bone memorie Rollandi, quondam Briocensis episcopi, vidisse in hec verba. In nomine Sancte et individue Trinitatis ego Rollandus, Dei gracia Sancti Brioci episcopus, sancte Ecclesie rectoribus et eis obedientibus , salutem et oracionum mercedem. Noverint hujus cartule lectores et auditores nos, assentiente Judicaele archidiacono et nostre ecclesie capitulo, salvo pontificali jure tam in prandio quam in reddenda sinodo, monachis Majoris Monasterii in manu H. prioris Sancti Martini Lambali ecclesiam Sancti Aaron cum omnibus redditibus suis caritative concessisse et ejusdem capellanum pontificali servata obedientia collocandum et removendum per manum eorumdem monachorum canonice et capellanie redditus juxta dispensacionem ipsorum dividatur. Quineciam quicunque manserit in elemosina que est inter cenobium eorum et Lambalum opidum, quam comes Boterel pro redempcione anime sue et predecessorum suorum prefatis monachis dedit sue ecclesie parrochiani in perpetuum sint. Qui vero eos hac concessione et dono ecclesie Sancti Aaron eos spoliare vel minorare conabuntur, ut matris ecclesie invasores et divini verbi transgressores anathematis sentencie succumbant quoad resipiscant, et ne aliqua hoc dona vel donorum concessio fierent irrita et lividi et machinatores doli obmutescant, hanc cartulam nostri auctoritate sigilli signavimus solidando harum elemosinarum. Idem Rollandus testis et concessor, et Judicaelus archidiaconus, Gaufridus Maiguadi filius, Alexander cantor, Rainaldus qui tunc vice capellani fungebatur, Johannes sacerdos de Plegonal, et Terhean Sancti Aaron dictus abbas qui illam ecclesiam hereditario modo tenebat ... recognoscens se graviter deliquisse sanctuarium Dei possidendo, hereditate tantum peccatum cupiens abolere in manu domini R. episcopi liberam et quietam misit qui eam non minorato jure pontificali, visa monachorum Majoris Monasterii honestate dedit illis qui prefatum Terheanum cum ea sucipientes ibidem sublatam monachum fecerunt. Item Herveus prier testis et Guido Jugonensis prior, Danneel camerarius episcopi de equestri ordine Gaufredus pretor de Sesson, Hamo Huelli filius et multi alii, annus ab Incarnacione Domini M° C° XL° IIII°, epactus XV, concurrente VI, Gaufrido comite Stephani filio dominante in Pentavro, Garnerio abbate regente ecclesiam Majoris Monasterii. Datum apud Sanctum Martinum Lambali. Nos vero quod in eis vidimus hoc testamur. Datum a nobis hoc transcriptum anno Domini M° CC° L° quinto, mense junii ", et en 1207 lors de la nomination par Guillaume, évêque de Saint-Brieuc, du desservant Bertrand de Trévily. Saint-Aaron est un ancien prieuré-cure de l'abbaye de Marmoutier : " Ego Willelmus, dignacione divina Briocensis episcopus, omnibus presentes litteras inspecturis notum facio quod caritative donavi et concessi Bertranno clerico ecclesiam Sancti Aaronis cum universis pertinenciis suis, ad presentationem venerabilis abbatis Majoris Monasterii, ad quem jus patronatus illius ecclesie noscitur pertinere, vita comice possidendam. In cujus rei memoria presentes litteras testi moniales conscribi, et sigilli mei apposicione feci communiri. Hiis testibus Alano precentore, Eudone de Begar monacho de Boquian, Radulfo priore de Lambala, Herveo presbitero de Iffiniac, Willelmo Anglico clerico meo, Martino Fulberti, et pluribus aliis. Actum anno gracie M° CC° VII°, ordinationis mee anno primo ".

Saint-Aaron ne forme, semble-t-il, qu’une seule paroisse avec Quintenic, et ceci jusqu’au XIIIème siècle, car on mentionne en 1238 une dîme située in parrochia de Quistenit et de Sancto Aaronio (Anciens évêchés. III, 90 ; IV, 310, 312). Saint-Aaron a le titre de paroisse en 1427 (Archives de Loire-Atlantique, B 2978). Elle est très certainement liée à l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois car un litige oppose les moines, en 1791, à un certain sieur Pansart pour le non paiement de réparations dans l'église.

La paroisse de Saint-Aaron dépendait autrefois de la subdélégation de Lamballe et du ressort de Saint-Brieuc, son évêché. Sa cure était à l'ordinaire, mais en 1207, Guillaume, évêque de Saint-Brieuc, en donna la collation à l'abbaye de Marmoutier, qui la mit à l'alternative.

Saint-Aaron élit sa première municipalité au début de 1790, puis est fusionnée avec Lamballe par arrêté préfectoral du 29 décembre 1972, et agrandie (par la loi du 4 avril 1849) au détriment de Maroué de la section de la Villeneuve comprenant les villages de Lourmel, des Droitures, du Rocher, du Tertre-Hello, de la Caillibotière, de Beauregard, du Pont-au-Prévôt, de Rimo, de Hicadoret et du Mourier, ainsi que les manoirs de la Villeneuve, de Beauregard et du Pont-Grossard.

On rencontre les appellations suivantes : Sanctus Airandus (en 1083), Eccl. S. Aaron (en 1144), Eccl. S. Aaronis (en 1207), S. Aaronus (en 1235), Eccl. S. Aronii (en 1255), Eccl. S. Erano (en 1256), Par. de S. Arano (en 1267), Eccl. S. Aronis (vers 1330), Saint Aron (en 1427, en 1516), Saint Taran (en 1536), Saint-Aron (en 1569), Sainct Aaron (en 1607), puis Sainct Aron (en 1645) et Saint-Aaron dès 1702.

Ville de Saint-Aaron (Bretagne).

Note 1 : la commune de Saint-Aaron est formée des villages : le Bourg-Raisin, la Tremblaye, Lhoté-Petit, Landes-Dainais, les Hautes-Brousses, la Landelle, la Villedy, la Ville-au-Picard, la Mare, la Roirie, le Pont-Prend-Tout, la Prévotais, le Triac, les Vergers, Pont-Carel, l'Hôpital, la Ville-Tréhorel, la Porte-ès-Rios, le Higuenot, Fort-à-Faire, les Aulnais, Maritaine, le Souchet, Belle-Issue, le Bourquet, la Baudramière, Taguon.

Note 2 : Saint-Aaron a donné le jour à Pierre de Lamballe, qui fut archevêque de Tours en 1255.

Voir   Ville de Saint-Aaron (Bretagne) " Le cahier de doléances de Saint-Aaron en 1789 ".

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PATRIMOINE de SAINT-AARON

l'église de Saint-Aaron (1886). Saint Aaron est un pieux solitaire qui vivait au VIème siècle, dans l'île de ce nom. L'édifice remplace une ancienne église qui remonte à une époque fort reculée et qui était composée d'une nef avec deux chapelles et une tribune. En forme de croix latine, elle est due aux plans de M. Guépin et fut édifiée par MM. Chevalier et Roussin, entrepreneurs. La bénédiction de la première pierre eut, lieu le 17 octobre 1886 et celle de l’église le 12 mai 1889." Mobilier : Aigle de lutrin de 1686 et parmi les statues : saint Aaron. Le retable du maître-autel qui avait été commandé en 1672 à Marc du Rufflay, maître sculpteur et architecte à Lamballe, a disparu, ainsi que le retable du Rosaire commandé à Jean Richard et Julien Moinet, sr. de la Motte, en 1686 " (R. Couffon) ;

Eglise de Saint-Aaron (Bretagne).

la chapelle Saint Sébastien de la Baudranière ou Baudrannière (1781), bâtie à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne. En 1779, la dysenterie décimant les paroisse de Saint-Aaron et de la Poterie, une dame de la Moussaye, qui possédait alors la terre de la Baudranière, fit voeu de rebâtir sa chapelle si la maladie épargnait sa maison. Cette chapelle appartenait à la famille de Landéco. Edifice de plan rectangulaire datant de 1781. Une tête de personnage est scellée en haut du pignon. Elle renferme les statues anciennes de saint Sébastien et sainte Philomène ;

la chapelle de la Caillibotière (XVIème siècle);

l'ancienne chapelle de Beauregard, dédiée à la sainte Vierge et détruite sous la Révolution. Sur ses ruines et grâce à la piété de madame Dufaus, on vit s'élever en 1846 une petite chapelle dédiée comme son aînée à la mère du Sauveur. C'est un édifice rectangulaire avec chevet à pans coupés renfermant outre les statues de la sainte Vierge et saint Joseph, celle de saint Servais. Cette chapelle, désaffectée en 1940, appartenait au XIXème siècle à la famille de la Tour ;

le château ou manoir de la Villeneuve (XVIIIème siècle). Le domaine appartient d'abord à un nommé Le Meignen (ou Maignan) en 1510, à Jacques de Lescouet (sieur de La Moglais) en 1536, à Jean Quemerreuc en 1569. Le manoir est remanié au XIXème siècle et possédait jadis une chapelle privée ;

le manoir de la Baudranière ou Baudramière (XVIIIème siècle). Le domaine appartient à Gilles des Triac en 1480 et à Bertrand de Triac (ou Tryal) en 1536 ;

le manoir de la Caillibotière (XIVème siècle). Le domaine appartient à Olivier Thomelin en 1480, à son fils Jehan Thomelin en 1536, et à Alain Thomelin en 1569 ;

le manoir de Lourmel (XVème siècle). Le domaine appartient à Jehan Guyomar (fils de Guille Guyomar) en 1536 et à Jean Guyomar (ou Gouyoumar) en 1569 ;

le manoir du Pont-Grossard (XVIème siècle), érigé par la famille Bertho. Le domaine appartient à Alain Duaust vers 1426, à Alain de La Roche (sieur Duaust) en 1476, à Alain Bertho en 1536. Ce manoir possédait autrefois une chapelle et un colombier ;

le manoir de Beauregard (XV-XVIème siècle et 1732), propriété de la famille Le Béguec en 1678. Le domaine appartient à Jean Le Moenne vers 1426, à Eonnet Le Moenne en 1440 et à Jean Le Moyne en 1569 ;

la fontaine Saint-Aaron ;

3 moulins ;

A signaler aussi :

l'allée couverte de Chêne-Hut (époque néolithique) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-AARON

Saint-Aaron avait jadis pour maisons nobles : Maritaine, le Bourne, la Baudranière (ou Baudramière), l'Hôpital et Portorio. Les deux dernières possédaient une basse justice.

Lors de la réformation du 11 juillet 1427, sont cités plusieurs nobles de Saint-Aaron : Olivier Helis, Jehan Hersart, Jehan Manoir, Guillaume Le Picart, Roland Daouet, Colin Labbe. D'autres personnes de Saint-Aaron se disent aussi nobles : Jehan Helier (sergent de Largentaye) et Johan Percevaulx (sergent de Mathelin de La Ville Eon).

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Saint-Aaron :
– Gilles de Triac, mineur.
– Pierre Hillion, par Bertrand Giron.
– La mère Bertrand Giron, par Jean Gourhant.
– Jean Hersart.
– Olivier Bertho.
– Rolland Badouart.
– Jean Le Provost.
– Michel Hamon, de bas état.

Lors de la réformation du 11 mars 1536, plusieurs maisons nobles de Saint-Aaron (Sainct Taran) sont mentionnées : Le Bourne en Lamballe (à Pierre du Bohu, bâtard du sieur de Rohan et épouse de Marie Herczart, ancienne propriété du sieur de Cargouet), La Maritaine en Lamballe (à Guillaume de La Motte, sieur de Kergouet), Fort-à-Faire en Lamballe (à Gilles de La Lande, sieur de La Lande-Basse), La Baudramière en Lamballe (à Bertrand de Tryal), La Prevostais en Lamballe (à Jacques de Lescouet), La Guyochaye ou Glochaye en Lamballe (à Guillemette Visdelou, veuve d'un nommé Bertho), La Haute-Villedy ou Ville-d'Y en Lamballe (aux enfants de Bertrand Giron) et La Mare-Saint-Aaron.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 8 nobles de Saint-Aaron :

Roland BADOUAL (10 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une jusarme ;

Olivier BERTHO (1 livre de revenu) ;

Gilles DES TRIAC de la Baudramière (100 livres de revenu) ;

Pierre ELIER (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Bertrand GIRON (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Michel HAMON (2 livres de revenu) ;

Jehan HERSART (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan LE PROVOST (1 livre de revenu) ;

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