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Dès 1966, on appelait bihicois ce qui se rapportait à cette commune.

Le 2 février 1654, l'évêque de Quimper donna une commission pour inaugurer "une nouvelle structure de fonts baptismaux" au bourg trévial de Saint-Eusèbe, vulgairement appelé Saint-Behy, en la paroisse du Haut-Corlay. L'inauguration eut lieu le 6 avril (Arch. des C-du-N, 2 G) et le premier baptême fut célébré à Sainct-Behys le 20 août 1654. Le nom actuel, Saint-Bihy, apparaît dans les intitulés de cahiers paroissiaux dès 1705 [Note : Il ne faut pas confondre cette paroisse et commune avec le château de Saint-Bihy en Plélo]. Cette paroisse, succursale de celle du Haut-Corlay sous l'Ancien Régime, élut sa première municipalité au début de 1790, donnant naissance à la commune du même nom.

Les principaux monuments anciens de Saint-Bihy sont les suivants :

1) Le manoir de Grand'Isle (XVIème s.), inscrit sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 15 mars 1967 ;

2) Le manoir du Bas-Cléden (1548) ;

3) L’église Saint-Eusèbe (1777) ;

4) La croix de Grand’Isle (1753) ;

5) La croix du cimetière de Saint-Eusébe (1763) ;

6) La croix du chemin Quintin (1780) ;

7) La ferme de Pohon (1774) ;

8) La ferme du Moulin du Bois (1755) ;

9) Les tombelles de la lande des Gardes (époque protohistorique) ;

10) L'établissement de la Boissière (époque gallo-romaine) ;

11) L'enceinte circulaire de Parc-Motten-Castel.

Par ordonnance du 17 mai 1826 fut érigée de nouveau la succursale de Saint-Bihy, détachée de celle du Vieux-Bourg.

(Bulletin d'informations des maires).

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