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SAINT-BRIEUC-DES-IFFS

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La commune de Saint-Brieuc-des-Iffs (bzh.gif (80 octets) Sant-Brieg-an-Ivineg) fait partie du canton de Bécherel. Saint-Brieuc-des-Iffs dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-BRIEUC-DES-IFFS

Saint-Brieuc-des-Iffs vient de l'évêque breton Saint-Brieuc (Vème siècle) et des ifs, arbres centenaires situés autour de l'Eglise.

Saint-Brieuc-des-Iffs est un démembrement de la paroisse primitive de Tinténiac. La paroisse de Saint-Brieuc (-des-Iffs), mentionnée dès le XIème siècle et appartenant au début du XIIème siècle à l'Abbaye de Saint-Melaine de Rennes, s'unit à celle des Iffs au milieu du XIIIème siècle et le reste jusqu'en 1629. Il est fait mention de l'église de Saint-Brieuc-des-Iffs en 1122 sous l'appellation de "ecclesia de sancto Brioceo".

Ville de Saint-Brieuc-des-Iffs (Bretagne).

L'abbaye de Saint-Melaine posséda de bonne heure l'église de Saint-Brieuc-des-Iffs. Donoald, évêque d'Aleth, en 1122, Josse, archevêque de Tours, en 1158, le pape Luce III en 1185, et Pierre Giraud, évêque de Saint-Malo, en 1187, confirmèrent successivement les religieux de ce monastère dans la possession de l'église de Saint-Brieuc-des-Iffs et dans leur droit d'en présenter le recteur (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine, 185, 188, etc.). Vers la fin du XIIème siècle ou le commencement du XIIIème siècle, une discussion s'éleva entre Geoffroy, abbé de Saint-Melaine, et le prieur de Hédé, d'une part, et Hervé Talemache et ses héritiers de l'autre, au sujet des dîmes de la paroisse de Saint-Brieuc-des-Iffs, « super decimas parochiœ Sancti Brioci », que possédait Hervé Talemache. Les parties prirent pour arbitre Guillaume, seigneur d'Aubigné, qui rendit la sentence suivante : le prieur de Hédé fournira chaque année à Hervé Talemache et à ses héritiers 3 quartiers de blé et un provendier, à la mesure de Hédé, de 3 mines de seigle, et un autre provendier de 3 mines d'avoine grosse ; le prieur devra ce grain conduit à Hédé dans l'octave de la Toussaint ; moyennant cette redevance, Hervé Talemache et ses héritiers abandonneront au prieur de Hédé toutes leurs dîmes en Saint-Brieuc-des-Iffs. L'abbé de Saint-Melaine, le prieur de Hédé et Hervé Talemache acceptèrent cette transaction et jurèrent sur l'autel de Notre-Dame d'Aubigné, en présence du seigneur du lieu, de l'observer fidèlement (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine, 134). C'est ainsi que les Bénédictins de Saint-Melaine, possédant le prieuré de Hédé, devinrent maîtres de toutes les dîmes de Saint-Brieuc ; ils en laissèrent les deux tiers au prieur de Hédé et abandonnèrent l'autre tiers au recteur de Saint-Brieuc. Les chartes que nous venons d'analyser prouvent d'une façon positive l'existence de la paroisse de Saint-Brieuc-des-Iffs à une époque très-reculée, au XIème siècle environ. Mais au milieu du XIIIème siècle l'église de Saint-Brieuc-des-Iffs fut unie à celle des Iffs, et en 1262 Jean de Longaulnay fut pourvu de ces deux paroisses. Quant à savoir si Saint-Brieuc conserva ses droits de paroisse après cette union, il est difficile de le savoir au juste. Ce qui est certain, c'est qu'on ne connaît aucun recteur de Saint-Brieuc distinct de ceux des Iffs, c'est qu'aux siècles derniers Saint-Brieuc était considéré comme une trève des Iffs. Voici, en effet, comme s'exprime le Pouillé ms. de Saint-Malo (1739-1767) : « On ne sait pas trop si cette trève (de Saint-Brieuc) n'est pas l'église principale ; on croit que l'église est plus ancienne que celle des Iffs. Cependant elle est regardée comme trève ; il y a un curé amovible qui y réside, mais le recteur des Iffs y va très-souvent ». Ce curé de Saint-Brieuc habitait un presbytère qui fut reconstruit en 1723. Saint-Brieuc fut séparé des Iffs dès 1803 et érigé dès lors en paroisse ; mais le traitement du recteur fut supprimé en 1814 et la paroisse ne fut officiellement rétablie que le 11 février 1820 par ordonnance royale (Pouillé de Rennes).

Ville de Saint-Brieuc-des-Iffs (Bretagne).

Aux XVIIème et XVIIIème siècles, la châtellenie s'étend sur sept paroisses, dont celle de Saint-Brieuc-des-Iffs. Elle possède un droit de haute justice et la juridiction relevant directement du roi, s'exerce à Hédé. La seigneurie de Saint-Brieuc-des-Iffs appartenait aux de Vaucouleurs au XVIIIème siècle.

On rencontre l'appellation les appellations suivantes : ecclesia de sancto Brioceo (en 1122), parochia Sancti Brioci (au XIIème siècle).

Eglise de Saint-Brieuc-des-Iffs (Bretagne).

Note 1 : Ecole de garçons. — Le Pouillé ms. de Saint-Malo (1739-1767) dit que les prêtres de Saint-Brieuc-des-Iffs faisaient l'école aux garçons de cette localité. Ecole de filles. — Le 16 août 1718, Marguerite, Julienne et Anne Amisse, ayant reçu un capital de 500 livres pour fonder une école de filles à Saint-Brieuc-des-Iffs, constituèrent cette somme et assurèrent ainsi une rente de 25 livres à la maîtresse d'école de cette paroisse. Quelque temps après, le 23 novembre de la même année, ces trois soeurs donnèrent à l'école qu'elles fondaient une maison au village de la Tieuvrais, avec un jardin et quelques pièces de terre. Elles firent elles-mêmes l'école pendant leur vie et chargèrent le recteur de Saint-Brieuc de nommer après leur mort une maîtresse d'école qui visiterait les malades et instruirait les petites filles (Pouillé de Rennes).

Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Saint-Brieuc-des-Iffs : Charles-Pierre Rouault (1803, décédé en 1810). Mathurin Gingan (1810, décédé en 1842). Jean-Baptiste Bizette (1842-1872). Joseph Leray (1872-1880). Julien Brisson (à partir de 1880), ..... Signalons parmi les anciens curés de Saint-Brieuc-des-Iffs Julien Boutier (vers 1750) et Toussaint Duchesne, qui fonda vers 1765 un petit collège qu'il tint jusqu'à la Révolution ; décédé en 1806, âgé de soixante-dix-neuf ans (Pouillé de Rennes).

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PATRIMOINE de SAINT-BRIEUC-DES-IFFS

l'église Saint-Brieuc (XV - milieu du XVII – XIXème siècle). L'église est mentionnée dès 1122. Dédiée à l'évêque saint Brieuc, cette église n'offre de remarquable que sa charmante position dans une pittoresque vallée, au milieu de blocs erratiques et de bois gigantesques. Elle fut reconstruite, telle qu'elle est, au milieu du XVIIème siècle. François Kirouan, évêque de Kilala, en Irlande, en fit la consécration le 22 juillet 1658. Ce prélat y consacra en même temps cinq autels : l'autel majeur, dont saint Brieuc fut le patron et saint Jacques le titulaire, — et ceux du Saint-Nom de Jésus, — de Notre-Dame de Tout-Secours, — de Saint-Joachim, Sainte-Anne et Sainte-Marguerite, — et de Saint-Gilles (Notes ms. de M. l'abbé Pâris-Jallobert). Le seigneur de la Bougrais prétendait au XVIIème siècle aux prééminences dans l'église de Saint-Brieuc-des-Iffs, mais en 1730 François de Vaucouleurs, seigneur de la Ville-André, en Dingé, s'en disait seigneur fondateur, et le Pouillé ms. de Saint-Malo (1739-1767) reconnaît aussi « M. de Vaucouleurs » comme « seigneur de Saint-Brieuc-des-Iffs ». La confrérie du Saint-Nom de Jésus fut érigée en cette église le 5 juillet 1654 par Jean Gaudion, prieur des Dominicains de Dinan (Pouillé de Rennes). Les croisillons sont réunis à la nef par des arcades en arc brisé. On y trouve les armes (mur Est de la sacristie) de la famille Le Roux, seigneur de La Rivaudais (au XVème siècle). On y voyait autrefois dans le choeur l'enfeu des seigneurs de la Bougraye, et dans la chapelle sud celui des seigneurs de la Boscheraye : on trouvait aussi dans l'église l'enfeu des seigneurs de Campeneuc en Tinténiac. L'église possède de nombreuses pierres tombales, une chaire à prêcher datée de 1755 et plusieurs statues : saint-Brieuc (XVème siècle), saint Samson, saint Louis et saint Mathurin ;

Eglise de Saint-Brieuc-des-Iffs (Bretagne).

le manoir de la Rivaudais (XV-XVIIème siècle). Il comprend deux bâtiments en retour d'équerre avec une tour polygonale. Ce manoir appartient à la famille Le Roux en 1428. La porte date du XVème siècle ;

la croix (XVIIème siècle), située au lieu-dit Le Pas-de-la-Haie ;

la croix (XVIème siècle), située au lieu-dit l'Embour ;

le manoir de la Bougrais ou Bougraye (XVIème siècle), situé route de la Chapelle-Chaussée. Propriété successive des familles de Saint-Pern (en 1444), de la Haye (en 1601), Joubin seigneurs du Plessis, Martin seigneurs des Bruslais (en 1706), Vaucouleurs seigneurs de Lanjamet et Quilfistre seigneurs de Bavalan (en 1762) ;

le manoir de la Noë-Mahé (XVI-XVII-XXème siècle). On y trouve un four à pain ;

le four à étage (XVIIème siècle), situé au lieu-dit La Motte. Ce four est édifié sur le site de l'ancien manoir de La Motte-Pontel qui date du XVIIème siècle. Le manoir de Motte-Pontel est aux de Champagné en 1444 ;

l'ancienne ferme (XVIIème siècle), située au lieu-dit l'Hormondais ;

le manoir de Clairville (XIX-XXème siècle). La partie centrale date de 1832. Les pavillons est et ouest qui datent du XXème siècle ont été édifiés par la famille Le Ray de La Garde. Ce manoir devient, en 1937, la propriété de Mme Amaury de Kerpoisson ;

le moulin à eau de la Bougrais ;

Ville de Saint-Brieuc-des-Iffs (Bretagne).

A signaler aussi :

la découverte en 1891 d'importants dépôts d'objets de bronze ;

l'ancien manoir du Breil-Marin, situé route de Tinténiac. Propriété de la famille Bachelier en 1444 ;

l'ancien manoir de la Rabillère, situé route de Tinténiac. Propriété de la famille de Line en 1444 ;

l'ancien manoir de la Boscheraye, situé route de Tinténiac. Propriété successive des familles Boscher (en 1428 et en 1478), Coligny (avant 1636), Le Lièvre, seigneurs du Meslay (en 1636) ;

l'ancien manoir de la Pontelais, situé route de Tinténiac. Propriété de la famille Jouhan en 1444 ;

l'ancien manoir de la Motte-Pontel, situé route de Tinténiac. Propriété de la famille de Champagné en 1444 ;

l'ancien manoir de Lessichère ou de la Sichère, situé route de Tinténiac. L'ancienne chapelle Saint-Jean-Baptiste de Lessichère dépendait du manoir de ce nom. Gilles Foulain, sieur de la Croirie et seigneur de Lessichère, y fonda, le 11 septembre 1668, deux messes hebdomadaires avec catéchisme ; cette fondation fut réduite en 1711 à une messe tous les dimanches et fêtes. Dans cette chapelle se marièrent en 1737 Toussaint Le Vayer et Jacquemine Guesdon, fille du seigneur de Lessichère. Parmi les chapelains notons Jacques Denoual, remplacé en 1724 par Mathurin Quintin, et Pierre Aubert, auquel succéda Pierre Josses en 1739 (Pouillé de Rennes). Propriété successive des familles Piedelou (en 1428 et en 1592), Foulain (en 1626 et en 1668), Guesdon (en 1737) ;

l'ancien manoir de la Durantaye, situé route de Tinténiac. Propriété de la famille Garel en 1444 ;

l'ancien manoir du Pas-de-la-Haye, situé route de Tinténiac. Propriété de la famille Guérin en 1428 ;

l'ancien manoir de la Godivelais, situé route de Tinténiac. Propriété de la famille Garel en 1444 ;

les anciens manoirs de Lambourg, situés route de Tinténiac. Propriété des familles Buan et Corbe en 1444 ;

les anciens manoirs de la Bouderais, situés route de Tinténiac. Propriété des familles Guerin et le Roux en 1444 ;

l'ancien manoir de Gromelet, situé route de Tinténiac à Saint-Symphorien. Propriété de la famille Goupil en 1428 et en 1444 ;

l'ancien manoir de la Bécassais, situé route de Tinténiac à Saint-Symphorien. Propriété de la famille Urvoy en 1428 et en 1444 ;

l'ancien manoir de la Talmachère, situé route de Tinténiac à Saint-Symphorien. Propriété successive des familles Talmache (vers 1190), Langan (en 1428), Champaigné (en 1444 et en 1585), et Henry seigneurs de Beauchamp (en 1790) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-BRIEUC-DES-IFFS

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 8 nobles de Saint-Brieuc-des-Iffs :

Jehan BOSCHER de Boscheraye (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

Amaury CAILLEULLE (3 livres de revenu) : porteur d'une robe et comparaît armé d'une jusarme ;

Olivier DELINE de Bourgmarin (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan GOUPIL de Gourmelet (100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en arbalétrier ;

Jacques HENRY de Lambout (5 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume LE ROUX de la Rivaudaye (120 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Macé PIEDELOU de Lessichère (80 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume URVOY de Piédouvelaye (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;

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