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Pour désigner les gens et les choses de Saint-Carreuc, on employait dès 1961 l'adjectif carreucois.
La paroisse de Saint-Careuc, Saint-Carreuc ou Saint-Careu fut détachée de celle de Plédran le 23 décembre 1614 (Arch. des C-du-N, 1 E 2438 et 2 G Plédran). Cette dernière graphie montre que, dans la prononciation traditionnelle, le c final ne se prononce pas. La paroisse de Saint-Carreuc semble avoir été, à l'origine, une succursale de celle de Plédran, mais elle en devint rapidement indépendante, son curé s'intitulant recteur à partir de 1620 (état civil). Elle appartenait au diocèse de Saint-Brieuc et élut une municipalité pour la première fois au début de 1790.
Le nom officiel fut Saint-Careuc en l'an X (arrêté du 25 pluviôse, 14 février 1802). Cependant on écrivit Saint-Carreuc dans l'état civil à partir de 1823 (au tribunal de Saint-Brieuc) et à partir de 1841 (à la mairie). Il ne paraît pas y avoir eu alors d'acte officiel modifiant la graphie du nom. Le tableau de la population de la France joint au décret du 31 octobre 1877 confirma et officialisa l'orthographe actuelle.
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Les principaux édifices anciens de cette commune, dont le premier seul a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, sont :
1) La croix de Saint-Guihen (XVIème s.), inscrite le 22 janvier 1927 ;
2) L'église Saint-Etienne (1763 sauf le clocher) ;
3) La chapelle Saint-Guihen (v. 1600 ; porte sud 1727) ;
4) Une tour ancienne du château du Plessis-Budes, propriété du Comte de Francheville. Ce château a pris le nom de la famille Budes [Note : Cette famille eut deux branches principales, celle du maréchal de Guébriant, éteinte, semble-t-il, en 1655, et celle de Blanchelande qui existe, notamment au château de Kerdaniel, continuant le nom de Budes de Guébriant], qui le possédait au XIVème siècle puis aux XVIème et XVIIème siècles. Sauf la tour, il a été construit en 1859 par la famille Picot de Plédran, avec réemploi des pierres de l'ancien château [Note : La terre du Plessis-Budes, saisie sur Renée Budes, marquise de Molac, fut achetée judiciairement le 6 novembre 1719 par Jean-Bonaventure le Lay de Villemaré, qui obtint, par lettres patentes données à Versailles en mai 1727, que le nom de cette terre fût changé en celui du Plessis-le Lay (Arch. des C-du-N, 1 E 2436). L'ancien nom a été repris, probablement au XIXème siècle] ;
5) La croix du cimetière (XVème s.).
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Deux événements seulement ont été retenus, dans l'histoire de cette commune :
1) Le 8 février 1802 cinq brigands armés furent arrêtés dans une auberge de Saint-Carreuc par dix-sept jeunes gens de cette commune ;
2) Le 15 mai 1874 fut achevé le clocher de l'église Saint-Pierre.
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Saint-Carreuc a connu plusieurs personnages notables :
1) Charles Budes, seigneur du Hirel et de Guébriant (en Pluduno), baron de Sacé, qui hérita de sa mère, Béatrix de Romillé, la seigneurie du Plessis en Saint-Carreuc. Il fut gouverneur de Lamballe et de Moncontour, plusieurs fois député par les Etats de Bretagne à la Cour, capitaine royaliste pendant les guerres de la Ligue, chevalier de l'ordre du Roi. Il mourut le 26 janvier 1619 ;
2) Jean-Baptiste Budes, comte de Guébriant, fils du précédent. Il naquit au château du Plessis-Budes le 2 février 1602. Il fut créé maréchal de camp (1er avril 1637). Ayant été vainqueur à Wolfenbüttel (Basse-Saxe, R F A) en 1641 puis à Ordingen (Rhénanie du Nord, R F A) en 1642, ayant assiégé et pris Kempen (Westphalie, R F A), il reçut le bâton de maréchal de France le 22 mars 1642 ; le 17 novembre 1643 il fut blessé au siège de Rothweil (Wurtemberg, R F A) et il mourut dans cette ville le 24 novembre (J. le Laboureur, Hist. du Maréchal de Guébriant, 1656).
(Bulletin d'informations des maires).
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