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A défaut de mot ethnique formé sur le nom de cette commune, on emploie parfois celui de guinguenoualais (du nom de la rivière le Guinguenoual).

La commune a pour armes celles de la famille de Saint-Denoual, aujourd'hui éteinte : de gueules à onze billetes d’or posée 4, 3 et 4.

Saint-Denoual (Sanctus Denoallus) est cité paroisse dès 1244 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois. Cette paroisse du diocèse de Saint-Brieuc a élu sa première municipalité au début de 1790.

Les monuments à signaler sont :

1) La croix de la Guyomarais (XVIème siècle), inscrite supplémentaire des monuments historiques le 24 avril 1926 ;

2) Le château de la Guyomarais. Il a servi d’abri au marquis de la Rouërie.

Plusieurs événements importants ont eu lieu à Saint-Denoual pendant les guerres :

1) C'est à la Guyomarais que se termina la Conspiration de la Rouërie : le marquis de la Rouërie y arriva le 12 janvier 1793 et y mourut le 30 janvier. Sa tombe et ses papiers enfouis dans le parc du château furent découverts par les Républicains le 28 février. Le 18 juin 1793, douze membres de la conspiration, dont M. et Mme de la Guyomarais, périrent sur l'échafaud à Paris ;

2) Le 2 août 1944, au Haut des Bois, la première section de la compagnie de Saint-Denoual, appartenant au 6ème bataillon F F I (Côtes-du-Nord) attaqua un convoi allemand et lui infligea de lourdes pertes ;

3) Le 3 août 1944, à la Perrière, la deuxième section de cette compagnie attaqua aussi un convoi allemand, qui dut rebrousser chemin après avoir subi des pertes importantes ;

4) Le 5 août 1944, la troisième section de la même compagnie fut attaquée par surprise par les Allemands et son chef Pierre Heuzé dit Pierrot fut tué dans ce combat.

(Bulletin d'informations des maires).

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