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SAINT-DERRIEN |
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La commune de Saint-Derrien ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-DERRIEN
Saint-Derrien vient de Saint-Derrien.
Saint-Derrien est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plounéventer. Selon la légende, Derrien et son compagnon Néventer auraient évangélisé la région au Vème ou VIème siècle.
La chapelle de Saint-Derrien est dabord seigneuriale avant de devenir succursale de Plounéventer. Elle dépend de l'évêché de Léon. Saint-Derrien est détaché de Plounéventer en 1845 en tant que paroisse et, en 1884 en tant que commune.
On trouve les appellations suivantes : Sainct Derchan (en 1663), Saint-Erchant (en 1695).
PATRIMOINE de SAINT-DERRIEN
l'église
Saint-Derrien (XVIème siècle), ancienne chapelle du manoir de Keraudy-Bras.
Il s'agit d'un édifice en forme de croix, comprenant une nef de trois
travées avec bas-côtés, un transept et un choeur : les croisillons et le
chevet sont à pans coupés. La chapelle possédait jadis une "roue de fortune".
L'édifice est restauré en 1853 (date indiquée sur une plaque
de schiste au-dessus de la porte sud), à l'exception du clocher-mur qui
date du XVIème siècle. Le retable date du XVIIème siècle.
L'église renferme une tribune du XVIème siècle
avec les douze Apôtres, un tableau du Rosaire du XVII-XVIIIème siècle, un
panneau en bas-relief représentant saint Derrien en cavalier de l'époque
de Louis XIV. L'église abrite les statues de saint Derrien, la
Vierge-Mère, saint Michel, saint Herbot, saint Eloi, saint Paul Aurélien
et un groupe de sainte Anne ;
la croix
de Lesvéoc (Haut Moyen Age) ;
la croix
de Mespilat (Moyen Age) ;
la croix
de Lansolot (Moyen Age) ;
le
calvaire du cimetière (1557ou 1577-1891). Saint Derrien est en chevalier monté
sur un palefroi et combattant le dragon ;
d'autres
croix ou vestiges de croix : Inisbien (Haut Moyen Age), Keranoël ou
Keranouel (Haut Moyen Age), Keraudry (XVIème siècle), Kerlaës (XVIème
siècle), Kervent (1867), Quinquis (1901) ;
la
fontaine Saint-Derrien ;
l'ancien
château de Keryvon (XVI-XVIIème siècle), aujourd'hui en partie disparu.
La porte était surmontée d'un écusson parti de Parscau et de Le Roy. Le
mur d'enceinte était flanqué d'une tour carrée et de deux tours rondes
percées de meurtrières. Une partie de l'édifice fut construite par
Guillaume de Keryvon, sénéchal de Landerneau en 1669 et Françoise
Liminic, sa femme. Leurs héritiers vendent la terre de Keryvon à de
Parscau du Plessis, chef d'escadre en 1784, père du comte Hervé Louis de
Pascau du Plessis, contre-amiral en 1827, mort à Keryvon en 1831 ;
les moulins de Lansolot et de Keraudy ;
A signaler aussi :
le menhir
de Tréguerné ;
le rocher
de Toul-ar-Serpant. Il s'agit d'après une légende, du repaire du dragon
détruit par les deux saint chevaliers : saint Derrien et saint Néventer ;
les
vestiges de Tour (XVIème siècle) de Coatlestrémeur-Bras ;
des poids
de pierre (XVIIème siècle) à Quinquis-Bras ;
l'ancien
manoir de Coatlestremeur ou Coët-Lestremeur, où naquit, semble-t-il, en
1407 Alain de Coëtivy, archevêque d'Avignon, cardinal en 1448, évêque de Dol ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-DERRIEN
(à compléter)
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