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SAINT-ETIENNE-DE-MONTLUC

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La commune de Saint-Etienne-de-Montluc (pucenoire.gif (870 octets) Sant-Stefan-Brengolou) est chef lieu de canton. Saint-Etienne-de-Montluc dépend de l'arrondissement de Nantes, du département de Loire-Atlantique.

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-ETIENNE-DE-MONTLUC

Saint-Etienne-de-Montluc vient de "mons" (colline) et "lux" (lumière).

Sur un tertre appelé Tertre des Bonnes Dames, se trouvent les ruines d'un château dont l'histoire ne fait pas mention. On pense que c'est l'ancienne châtellenie de Saint-Etienne, qui était en 1188 à Guérin de Saint-Etienne. Au Moyen Age, la paroisse de Saint-Etienne-de-Montluc comprend 24 seigneuries, dont onze comportent un manoir. La seigneurie de Montluc appartenait en 1159 à Brient de Montluc.

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

Le 5 octobre 1711, vers environ les huit heures du soir, il y eut un tremblement de terre considérable (signé, A. de Gravé, recteur).

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

Note 1 : Instruction publique à Saint-Etienne-de-Montluc. — Pierre Michel, prêtre de Saint-Etienne, dit, dans sa déclaration de 1790, qu'il était chargé, depuis 45 ans et plus, des petites écoles de la paroisse et qu'il recevait, à titre d'émoluments, des religieux de Buzay, la somme de 200 livres (Liasse des bénéficiers – Archives départementales, L clergé). (L. Maître).

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de Saint-Etienne-de-Montluc : les premiers curés de Saint-Etienne-de-Montluc étaient des chanoines de l'évêché, ne résidant pas à Saint-Etienne, mais à partir du XVIIème siècle, on trouve mentionnés les noms de Pierre Louystre, Gouin du Fief, Ange de Gravé, puis à partir du XVIIIème siècle, les noms de Cornulier, Sarrebourse d'Audeville, Brard qui en 1717 fait refondre les cloches, Maisonneuve (à partir de 1788), Paty (de 1803 à 1813), Ménard (de 1813 à 1848), Pinel, Liron, Blatier, Paul Mercier, ..... Jourdan, curé intrus de Saint-Etienne-de-Mont-Luc. — Le 7 du mois d'août 1791, Charles-François Jourdan, né à Gavray, arrondissement de Coutances, le 31 décembre 1758, fils de Jean et de Marie Leloup, prêtre, chapelain à l'église Sainte-Croix de Nantes, fut élu par les électeurs du district de Savenay curé constitutionnel de l'église de Saint-Etienne-de-Mont-Luc, où il prêta serment en cette qualité le 21 du même mois. Le 19 avril 1794, il épousa, en présence, du sieur Minée, son évêque, Julie Fromont, femme divorcée, qui lui donna plusieurs enfants, dont un fils mort en bas-âge, et une fille mariée à un sieur G..., qui laissa elle-même une descendance. En second mariage, Jourdan aurait épousé une demoiselle Maillard, dont il eut une fille qui épousa, dit-on, un sieur S. du P., qui fut ambassadeur à Bucharest. M. Ledoux, dans son Histoire de Savenay, prétend que Jourdan exerçait en 1825 la profession de libraire à la Havane, qu'il serait rentré en France et mort à Nantes dans le quartier de Launay. Malgré nos recherches, nous n'avons pu trouver le lieu ni la date de ce décès (STEPHANUS).

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

 

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Note 3 : liste non exhaustive des maires de Saint-Etienne-de-Montluc : Jean Pilet, Etienne Chapron, Pierre Perchais, Louis de Chevigné (de 1808 à 1827), Narcisse Briand-Martinerie, Henry Ceineray (de 1830 à 1870), Narcisse Chantereau (en 1870), Henri Dubois de La Patellière (de 1871 à 1917), Joseph Simon (1917 à 1919), Henri Rado de Saint-Guédas (de 1919 à 1941), Chausson, Allais, Auguste Lelord (de 1945 à 1964), Lizé (de 1965 à 1971), Redor, ...

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

Note 4 : Un chef vendéen : M. de Piron. — Dominique Louis Piron, naquit à Saint-Etienne-de-Mont-Luc, et y fut baptisé le 3 août 1760 ; il eut pour parrain, Ecuyer François Pierre Bidon, et pour marraine, Dlle Louise Elisabeth Dorion. L'acte de baptême est signé : Elisabeth Dorion, de Launay de Tremelo, Bertrand de la Biliais, Le Flo d'Aux, F. Lestourneau, Le Lou de la Série, Louise Guillory, Renée Abraham, Rose Abraham, Le Lou de Boisbilly, Anne d'Aux, Marie Bronnais, Henriette Bronnais, Modeste d'Aux, L. A. Le Loup de la Biliais, Le Flo de Tremelo, Bronnais, de Bino, Bidon, Froment, Piron, Michel, prêtre, vicaire. Son père, Me. Dominique Piron, licencié és-lois, Procureur au Présidial de Nantes, Sénéchal de plusieurs juridictions, était fils de N. H. Dominique Piron et de Dlle Françoise Lestourneau ; il avait épousé Dlle Jeanne Guillory ; il mourut à sa maison de la Chevalerie, au bourg de St-Etienne-de-Mont-Luc, où il fut inhumé le 24 mars 1789. Sa mère, Jeanne Guillory, fille de Martin Guillory et de Anne Martin, avait été baptisée en l'église de Saint-Etienne, le 11 janvier 1729. Sa sœur, Marie Aimée Piron, avait épousé Me. Charles François Angebault, avocat au Parlement de Bretagne, dont elle eut de nombreux enfants, et fut la tante de Mgr Angebault, mort Evêque d'Angers, et du respectable M. J. B. Angebault, avocat, décédé à Nantes, rue Royale, aimé et vénéré de tous ses concitoyens. M. Piron dont le dévouement contribua à sauver, avec l'aide de MM. de Lirot et de Marigny, les débris de l'armée vendéenne, à Savenay, le 23 février 1793, ne fut point tué ce jour là : « Echappé au massacre, dit M. Ledoux dans son Histoire de Savenay, il se tint caché assez longtemps dans les environs. Ayant voulu traverser la Loire du côté d'Ancenis, il fut surpris par une chaloupe et tué à coups de fusil ». Quand au fameux cheval blanc si célèbre parmi les soldats vendéens et dont j'ai entendu parler dans mon enfance, je crois pouvoir affirmer qu'il appartenait à M. de Lirot et non à M. Piron. — Le premier fait, où nous voyons figurer Piron, est l'investissement d'Ancenis, le 13 mars 1793. A la tête d'une bande d'insurgés des environs d'Oudon, Piron, après avoir envahi Oudon, marche sur Ancenis. Il ne put d'ailleurs pénétrer dans cette localité et fut repoussé par la garde nationale, Après la dispersion de sa bande, il passa sur la rive gauche de la Loire et servit sans doute dans la division de Bonchamps qui rejoignit la Grande Armée Vendéenne à Saumur au mois de juin 1793. Piron fut l'un des signataires de la sommation catholique-royaliste datée du 20 juin et adressée d'Angers aux habitants de la ville de Nantes. Le 18 juillet, il met en déroute à Vihiers la colonne républicaine commandée par Santerre et lui prend vingt-cinq pièces de canon. On l'appela depuis « le héros de Vihiers ». Le 18 septembre, il remporte à Coron une nouvelle victoire sur Santerre et Ronsin, et le 17 octobre il arrive sur le champ de bataille de Cholet, trop tard pour rétablir le combat, mais assez tôt pour couvrir la retraite de l'armée vendéenne battue par Kléber. Il fit ensuite toute la campagne d'Outre-Loire, fut l'un des signataires de la double sommation adressée au commandant et aux officiers municipaux de Granville le 14 novembre, se distingua lors de l'attaque d'Angers et, pendant la retraite des Vendéens sur la Flèche, resté à l'arrière-garde, rejeta sur Baugé Westermann qui le serrait de près. Après la déroute du Mans, Piron, Marigny, Lyrot et quelques autres furent les derniers à combattre à la tête des débris de l'armée dont le commandement avait été remis à Fleuriot. Le 23 décembre, après une défense héroïque, ils furent définitivement écrasés à Savenay. Quelques auteurs disent que Piron, dont le cheval blanc était devenu légendaire, serait tombé à Savenay, en même temps que son coursier, sous les coups des Républicains. La véritable version de la mort de Piron semble être celle donnée par le vénérable abbé Deniau dans son Histoire de la Vendée. Piron, après le désastre de Savenay, s'était réfugié dans une ferme près de Blain ; une patrouille républicaine l'y découvrit caché sous un pressoir. Arrêté et conduit à Blain, il y fut fusillé et conserva devant le peloton d'exécution la noble attitude qu'il avait toujours montrée sur le champ de bataille.

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

 

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PATRIMOINE de SAINT-ETIENNE-DE-MONTLUC

l'église (1847-1848), œuvre de l'architecte Seheult et édifiée, sous le ministère de l'abbé Ménard, sur l'emplacement de deux sanctuaires successifs. De l'ancienne église, il subsiste en une vieille maison de la rue de la Paix, une gargouille et un linteau de porte en granit orné d'un Saint-Pierre tenant sa clef et une épée, et ayant à ses côtés deux anges. En l'église paroissiale de Saint-Etienne, le seigneur de la Juliennaye était fondateur et prééminencier, « y ayant trois bancs armoyés de ses armes, l'un à cause de la Muce, au haut du choeur près du grand autel vers l'évangile, avec trois pierres tombales y joignant ; l'autre proche l'autel de Notre-Dame et le troisième... (ledit seigneur) ayant ses armoiries dans la grande vitre au-dessus du maître-autel et dans celles des chapelles Saint-Michel et Saint-Jean, ceinture et litre dedans et dehors, et présentation de deux chapellenies desservies l'une au grand autel, l'autre à. l'autel Nostre-Dame » (Archives d'Ille-et-Vilaine, E, fonds de Laillé). Le 14 février 1593, fut enterré en l'église de Saint-Etienne-de-Montluc, le corps de Jean d'Aiguillon, seigneur de La Juliennaie, âgé de 35 ans. En 1845, lors de la démolition de cette église, il fut découvert en l'enfeu de La Juliennaie, un cercueil de plomb (il s'agissait des restes mortels de César d'Aiguillon, prédécesseur des de La Bourdonnaye au château de La Juliennaie). Les tribunes datent de 1885. On y trouve un maître-autel de marbre polychrome, et deux autels latéraux avec leurs retables. L'église abrite deux statues de saint Clair et de saint Corneille, une belle crédence de style Louis XV et une statue de saint Etienne qui domine le choeur. L'ensemble de la décoration a surtout été réalisé par le sculpteur nantais Amédée Ménard ;

Eglise de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

la chapelle de Saint-Savin. Elle abrite les statues de saint Marc et de saint Savin ;

Chapelle Saint-Savin à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

la chapelle de l'Angle. Il s'agit d'une chapelle privée ayant appartenu à la famille de Langle. Cette chapelle a été restaurée par la famille Gaudin de La Bérillais. La famille de Chévigné (Alphonse de Chévigné) l'a agrandie et restaurée en 1853 ;

la chapelle de Saint-Thomas, reconstruite vers 1840 par la famille Chévigné sur une crypte ancienne datant des familles de Lépervier, Chauvin et Le Houx. Des tombeaux y reposèrent jusqu'en 1875. Lorsque la famille enleva les cercueils avant la vente, on en comptait alors 17 dont celui de Hilarion de Chévigné qui fut évêque de Séez. Vers 1720, la famille Le Houx avait déjà érigé une chapelle sur l'ancienne qui avait servi d'église (à partir du 24 août 1627) pendant une épidémie de peste qui dura trois mois en 1627. Cette dernière, édifiée par Michel Le Houx, avait été bénite le 1er mars 1725. Les Perrot de Lépervier, riches banquiers nantais, possédaient jadis Saint-Thomas et avaient leur enfeu en la cathédrale de Nantes ;

Chapelle Saint-Thomas à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

la chapelle privée de La Sénéchalais. Cette chapelle abrite une statue de la Vierge et a été jadis le sanctuaire des irlandais de Kirouan (armateurs) dont les héritiers sont les Geslin et les Plumard de Rieux (vers 1820) ;

la chapelle privée de La Biliais (1771). Une plaque de marbre rappelle le martyre des dames Le Lou de La Biliais, exécutées place du Bouffay en mars 1794, alors que Louis Antoine Le Lou, père, l'avait été le 16 janvier précédent. Le domaine de La Billiais était la propriété de Jean de Langle, puis de la famille Le Lou et Le Gouais. Madame Le Lou, née Cottineau, de La chère, en La Chapelle-Heulin, avait apporté une grosse dot qui permit d'élever le manoir ;

Château de la Biliais à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

la chapelle privée de La Quiételais, bénite en 1786 et propriété au XVIIIème siècle de l'abbé Urien ;

la chapelle privée de La Rouillonnaie (1723), édifiée par la famille Blondeau de l'Ile-Neuve. La chapelle a été transformée en 1883 en un simple oratoire par la famille de Kersabiec ;

Château de la Rouillonnaie à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

une chapelle privée, située près du Mortier et édifiée sur les bases d'un ancien édifice. Propriété de la famille de Charette ;

la chapelle Notre-Dame-de-la-Sacette (XVIème siècle – 1853). Cette chapelle faisait jadis partie d'un château ayant appartenu à la famille de Langle. La chapelle est reconstruite en 1853 et placée sous le vocable de Notre-Dame de la Sacette ;

Chapelle Notre-Dame de la Sacette ou Salette à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

le calvaire (XVIIIème siècle), situé au lieu-dit La Gicquelais ;

le château de Saint-Thomas (XIV-XVIIème siècle). Le fief de Saint-Thomas est attesté dès 1231. Il appartenait jadis à la famille Lespervier de Nantes, puis à la famille de Chévigné (à la Révolution). La chapelle privée a été restaurée par la famille Chevigné vers 1840 ;

Château de Saint-Thomas à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

 

Château de Saint-Thomas à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

le château de la Juliennais ou Juliennaye (XVI-XIXème siècle). Propriété de Jean de Kersy en 1470. Propriété de la famille d'Aiguillon au XVIIème siècle, puis de la famille La Bourdonnaye (au XVIIIème siècle). Il possédait jadis une chapelle privée dédiée à Saint-André. Le château est reconstruit au XIXème siècle à l'emplacement de l'ancien édifice dont il ne reste que des pans de murs ;

Château de la Juliennaye à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

le château (1650 – 1700 – XIXème siècle), situé à La Haie-Mahéas et réédifié par Michel Le Lou. La seigneurie est attestée dès 1610. Ce château possédait déjà une chapelle privée au temps des d'Acigné, des Cochon de Maurepas et de Coutances. Le domaine de Haie-Mahéas est vendu par la famille Le Lou aux Dodun, puis aux Cochon de Maurepas (planteurs enrichis aux Antilles). Durant tout le XVIIIème siècle, ce sont les Maurepas et leurs descendants, les de Coutances (entre autre la marquise de Coutances, née Blanche Cochon) et de Bourmont (à la Révolution) qui vont occuper le domaine. Les de Bourmont vendent ensuite le domaine et leurs successeurs vont être les Bascher, de La Rochette et enfin Marie Veillet (fille d'un percepteur de Châteaubriant et future soeur Marie de l'Immaculée Conception, décédée en 1890), bienfaitrice des orphelins et des abandonnés. Le château est modifié au XIXème siècle. La chapelle privée est reconstruite en 1889 (date de la bénédiction de la première pierre de l'édifice). L'évêque Amaury d'Acigné (qui eut des démêlés avec le duc François II, père d'Anne de Bretagne) serait né, dit-on, au château ;

Château de la Haie-Mahéas à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

Château de la Haie-Mahéas à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

le château de la Vallais (XVIIIème siècle). Propriété successive des familles Bernard et Goguet de La Salmonière ;

Château de la Vallais à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

le château du Perrorteau (1770), édifié par François Morin de La Masse ;

Château du Perrorteau à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

le Manoir (XVème siècle), situé place de la Mairie. Cet édifice abrite jusqu'en 1791 le presbytère. De 1802 à 1820, une maison, qui va servir de presbytère, est louée dans le bourg. En 1820, le domaine de La Peltancherie appartenant à Madame Fromont sert de cure jusqu'en 1866 ;

l'ancien logis de La Bessardais. Propriété de la famille de Montauban, puis de la famille Le Flo de Trémelo ;

l'ancien logis de Belle-Vue (XVIIIème siècle), édifié par l'architecte Ceineray ;

l'ancien logis de La Gicquelais. Il garde ses vieux murs, son petit colombier et son moulin ;

l'ancien logis des Mortiers (1646). Sur une des lucarnes, on lit la date de 1646. Propriété de la famille Charette de la Colinière. Il possède une chapelle privée ;

l'ancien logis du Reilly (XVème siècle). Il s'agit d'un ancien rendez-vous de chasse pour les abbés de Buzay ;

12 moulins dont celui de Saint-Savin (XVIIème siècle), de Chaugenet (XVIème siècle), de Lande-Petite, de La Gicquelais, de l'Angle, La Herlais, Neuf, Cochenet, Saint-Thomas, La Haie-Mahéas, Le Moulin-Neuf, Le Vigneu ;

Moulins à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

Gare de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

 

Mairie de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

A signaler aussi :

le menhir de la Haute-Roche (époque néolithique) ;

Menhir à Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

 

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

 

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-ETIENNE-DE-MONTLUC

La châtellenie de La Juliennaye : La Juliennaye en la paroisse de Saint-Etienne-de-Montluc était assez peu de chose à l'origine. En 1455, Jean de Quercy et Jeanne de la Jou, sa femme, possédaient cette terre qui, semble-t-il, n'avait même pas de juridiction à cette époque ; il fallut à Jeanne de la Jou apporter à son mari une partie du fief de la Jou pour faire de la Juliennaye une petite seigneurie relevant de l'évêque de Nantes, possesseur de la châtellenie de Saint-Etienne-de-Montluc. En 1483, Jean de Quercy vivait encore, mais son fils Pierre de Quercy lui succéda peu de temps après et fit la fondation d'une chapellenie dans l'église de Saint-Etienne (Archives d'Ille-et-Vilaine, E, fonds de Laillé). En 1516, Jeanne de Quercy était femme d'Arthur d'Aiguillon, seigneur d'Hugères, auquel elle apporta la terre de la Juliennaye. Vinrent ensuite Julien d'Aiguillon, décédé en 1540, puis Arthur et François d'Aiguillon, ses fils ; le premier de ceux-ci mourut jeune et le second épousa Julienne de Langle. De cette union sortit Jean d'Aiguillon, seigneur de la Juliennaye comme les précédents, marié en 1583 à Anne de la Touche-Grignon et décédé à 35 ans en 1593. Louis d'Aiguillon, fils de ceux-ci, fut seigneur de la Juliennaye et de Montluc, ayant hérité de cette dernière terre possédée par son grand père Jean de Langle. Il épousa : -1° en 1619 Hélène Ivette du Boishamon, et -2° Charlotte de Rambures. Chevalier de l'Ordre du roi, ce Louis d'Aiguillon acquit le 12 janvier 1630 deux belles seigneuries en Saint-Etienne-de-Montluc et devint par suite seigneur de la plus grande partie de cette paroisse.

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

C'étaient la Muce et le Châtelet, qualifiées de châtellenies parce que la première au moins était un démembrement de l'importante châtellenie de la Muce en Chantenay. Ces terres appartenaient depuis plusieurs siècles à la famille de la Muce, mais David sire de la Muce les vendit en 1623 à François Le Porc, baron de Vezins, qui les revendit aussitôt à Jean Blanchard, seigneur de Lessongère. Ce dernier et Magdeleine Fruyneau sa femme vendirent à leur tour, dès 1630, la Muce et le Châtelet à Louis d'Aiguillon. Celui-ci mourut en décembre 1647 et fut inhumé en l'église de Saint-Etienne dans son enfeu de la Juliennaye. Le fils aîné de ce seigneur, César d'Aiguillon, qualifié marquis de la Juliennaye, n'eut de son union avec Françoise Gaultier qu'une fille Anne-Hélène d'Aiguillon, mariée en 1677 à Jean-Gustave de Rieux, marquis d'Assérac ; il mourut âgé de 80 ans en 1698 et fut inhumé près de son père. La marquise d'Assérac hérita alors de la Juliennaye qu'elle transmit à son fils Jean-Sévère de Rieux, marquis d'Ouessant. Ce jeune homme vendit cette seigneurie, le 20 février 1708, pour 68 000 livres à Yves-Marie de la Bourdonnaye, seigneur de Cordemais et président au Parlement de Bretagne (Archives d'Ille-et-Vilaine, E, fonds de Laillé). De son mariage avec Marie-Anne de Bodoyer ce dernier seigneur, décédé en 1730, laissa un fils Louis-Charles de la Bourdonnaye, également président au Parlement de Bretagne, qualifié marquis de la Juliennaye et comte de Montluc, qui épousa en 1733 Renée-Thérèse de Boiséon et mourut en 1775. Le fils de ceux-ci, Charles-Sévère de la Bourdonnaye, qualifié marquis de Montluc et conseiller au Parlement de Bretagne, s'unit en 1764 à Renée-Julie Berthou de Kerversio, prit part à l'émigration en 1790 et fut le dernier seigneur de la Juliennaye (Archives d'Ille-et-Vilaine, E, fonds de Laillé). Lorsqu'en 1708 M. de la Bourdonnaye acheta la Juliennaye le contrat d'acquêt porta qu'il faisait l'acquisition des trois « châtellenies de la Juliennaye, la Muce et le Châtelet », de la seigneurie de Montluc et de quelques autres fiefs moins importants. Donnons donc quelques renseignements sur chacune de ces terres composant ce qu'on appela d'abord le marquisat de la Juliennaye, puis le marquisat de Montluc quoique ces terres n'eussent point été érigées en dignités par le roi.

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Disons tout d'abord que la Juliennaye, la Muce et le Châtelet relevaient des regaires de l'évêque de Nantes, à cause de sa châtellenie de Saint-Etienne de Montluc, et que la seigneurie de Montluc relevait elle-même de la châtellenie de la Muce.
La Juliennaye — Quatre fiefs en Saint-Etienne, avec haute justice, nommés la Juliennaye, la Jou, le Plessix de Langle et la Haute-Noue formaient ce qu'on appelait dès 1632 la châtellenie de la Juliennaye. Son domaine comprenait : le manoir de la Juliennaye avec ses colombier, étang, moulin, bois, etc., — les métairies de la Porte, la Bélordraye, Loiselaye et la Mariandaye, — le bois de la Haute-Noue, etc.
La Muce — C'était un fief en Saint-Etienne, rapportant en 1602 environ 58 l. 8 s. 5 d. d'argent, et bon nombre de poules, chapons et « oiseaux de rivière ». Le domaine se composait de deux moulins à vent et de la terre de la Rive dont on fit au siècle dernier la métairie de la Muce ;
Le Châtelet — Le fief de ce nom ne valait en 1602 qu'environ 50 livres de rente et le tiers des coutumes de la foire de Saint-Etienne le 3 août ; mais tout le bourg de Saint-Etienne, y compris l'église, relevait de lui. Les vassaux du Châtelet devaient à leur seigneur « cinq cents épingles roussettes et dix esteufs neufs », plus la course de quintaine à cheval obligatoire pour « chacun nouveau marié qui couche la première nuit de ses noces en ladite juridiction, lequel faulte de rompre son bois contre l'escusson doit un airré d'avoine ». Aux derniers mariés appartenaient aussi le devoir de fournir chaque année « le bois nécessaire à l'entretien du feu de saint Jean, rendu au pavé de la croix du cimetière de Saint-Etienne-de-Montluc », et l'obligation de présenter au seigneur « une boule de bois pour faire la soule, le jour de Noël, au cimetière d'A bas, audit Saint-Etienne » (Archives d'Ille-et-Vilaine, E, fonds de Laillé). Le domaine du Châtelet consistait en un vieux château ruiné depuis longtemps et situé au bourg même de Saint-Etienne, appelé les Salles de Coyau, un colombier, une vigne, un four banal et un moulin à vent.
Montluc — Cette seigneurie, appelée primitivement Montluz, donna son nom à une famille représentée dès 1159 par Brient de Montluz, et en 1343 par Perrot de Montluz. Vinrent ensuite Guillaume de Montluz eu 1405, Mathelin de Montluz en 1431 et Louis de Montluz en 1448. Après, ce seigneur, Guillaume Chauvin, sire de la Muce, posséda Montluc en 1477, puis Anne Eder, veuve de Jacques de Sesmaisons, vendit cette terre en 1545 à Jean de Langle seigneur de la Biliaye. La fille de ce dernier, Julienne de Langle, ayant épousé François d'Aiguillon, seigneur de la Juliennaye, Montluc se trouva dans la suite réuni à cette dernière seigneurie. Le fief de Montluc jouissait d'une haute justice, et le receveur de ses rentes était tenu de fournir « l'année de sa recette une grosse boule de bois au jour saint Jean des féries de Noël, pour faire la soule ledit jour dans le pâtis de la chapelle Saint-Savin entre les hommes et subjets dudit fief ». Le seigneur de Montluc était patron et fondateur de cette chapelle Saint-Savin bâtie dans son fief ; un de ses vassaux lui devait chaque année « une paire de gants blancs et douze aiguillettes de chevrotin » ; mais lui-même devait hommage au sire de la Muce et 52 sols de rente à l'évêque de Nantes. Le domaine de Montluc se composait de « l'ancien manoir de ce nom tout en ruisne » en 1708, avec ses colombier, bois et autres dépendances, — des deux métairies de Montluc et de celles de la Petite-Juliennaye et de la Guillaumière, — de l'étang de Montluc avec son moulin à eau, d'un autre moulin à vent, etc. (Archives d'Ille-et-Vilaine, E, fonds de Laillé).

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Au XVIIIème siècle M. de la Bourdonnaye joignait encore aux seigneuries qui précèdent celles de Langle et du Peste en Saint-Etienne ; ce qui constituait un fort bel ensemble de terres et de fiefs. Aussi ses droits étaient-ils étendus dans cette paroisse comme le prouve l'extrait suivant d'aveux rendus en 1762 et 1788 : « A cause de sadite chastellenie de la Juliennaye et annexes ledit seigneur a droit de haute justice et gibet patibulaire à quatre piliers sur la lande de Huau au bord du grand chemin de Nantes à Vannes, avec ceps et collier au bourg de Saint-Etienne près le mur du cimetière de l'église à costé de l'entrée d'icelui ; — droit de four et moulins banaux, nomblage de porcs, pacage de six boeufs dans les vallées de Saint-Etienne et de quatre boeufs dans celles de Coulevroux ; — pesche et chasse prohibitives, — droit d'avoir au bourg de Saint-Etienne un marché chaque semaine et quatre foires par an notamment celle du jour de l'Invention de Saint-Etienne (3 août) auquel jour doit être présenté audit seigneur un chapeau garni de fleurs, lequel chapeau ledit seigneur présente à telle personne que bon lui semble, laquelle personne est tenue de le rendre l'année suivante comme il lui a été présenté » — droit de quintaine, de soule et de feu Saint-Jean dont nous avons déjà parlé, etc.

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En l'église paroissiale de Saint-Etienne le seigneur de la Juliennaye était fondateur et prééminencier, « y ayant trois bancs armoyés de ses armes, l'un à cause de la Muce, au haut du choeur près du grand autel vers l'évangile, avec trois pierres tombales y joignant ; l'autre proche l'autel de Notre-Dame et le troisième... (ledit seigneur) ayant ses armoiries dans la grande vitre au-dessus du maître-autel et dans celles des chapelles Saint-Michel et Saint-Jean, ceinture et litre dedans et dehors, et présentation de deux chapellenies desservies l'une au grand autel, l'autre à. l'autel Nostre-Dame » (Archives d'Ille-et-Vilaine, E, fonds de Laillé). Enfin, au moment de la Révolution, le domaine de la Juliennaye se composait : du château de la Juliennaye, — des métairies des Grande et Petite Juliennayes, Montluc, les Grande et Petite Haudardières, Loiselaye, la Mariandaye, la Castillerie, la Muce, Raimbaud, les Grande et Petite Bélordrayes, la Guillaumière, la Maisonneuve et les trois métairies de Langle ; — enfin des Moulins de la Juliennaye, la Muce, le Châtelet, les Garennes, le Pesle, Saint-Savin et la Haye-Mériais (Archives de Loire Inférieure, Q). Le château de la Juliennaye, belle résidence moderne, appartient à la fin du XIXème siècle à la famille Eon du Val (abbé Guillotin de Corson).

Ville de Saint-Etienne-de-Montluc (Bretagne).

La Châtellenie épiscopale de Saint-Etienne de Montluc : D'après M. de Cornulier, la châtellenie de Saint-Etienne de Montluc appartenait en 1187 à Guérin de Saint-Etienne, chevalier (Dictionnaire des terres du comté nantais, 255). Il n'en est pas moins vrai que dès l'an 1063 l'évêque de Nantes avait des intérêts dans cette paroisse puisqu'il en donna la moitié des dîmes à son Chapitre cette année-là (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I414) ; aussi Saint-Etienne de Montluc figure-t-il dans la liste des terres épiscopales en 1123 (Annales de Bretagne, II, 373). Les évêques de Nantes constituèrent donc d'assez bonne heure leur châtellenie de Saint-Etienne. Elle se composa des deux paroisses de Saint-Etienne de Montluc et de Malville. Saint-Etienne relevait encore en 1683 toute entière de l'évêque « partie en domaine, partie en proche fief et partie en arrière fief, avec droit d'avoir un chastelain receveur, deux sergents féodés et une haute justice ». Mais à la même époque le fief proche de l'évêque en Malville se trouvait aliéné « depuis longtemps » (nota : dès 1412, Miles de Thouars possédait le Fief-à-l'Evêque en Malville - Dictionnaire des terres nobles du Comté Nantais, 188) ; le prélat conservait néanmoins des droits féodaux en cette paroisse et y avait pour sergent féodé le seigneur de la Bourdinière (Déclaration de l'évêché de Nantes en 1683).

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Au milieu du XVème siècle, le compte de Jean de Maumusson, receveur des paroisses de Saint-Etienne de Montluc et de Malville, rendu pour seize mois, nous apprend que la châtellenie de Saint-Etienne rapporta alors à l'évêque de Nantes : 117 livres 6 sols d'argent, 12 quartes de vin, 8 mesures d'avoine, 8 chapons et 2 poules (Archives de Loire Inférieure, G37).

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Les nombreuses terres nobles situées en Saint-Etienne de Montluc relevaient des régaires : les seigneurs de Montluc et de la Muce leur devaient à Noël, chacun une rente de 10 sols appelée le « manger-à-l'Evesque » ; les seigneurs du Châtelet, de la Noue et de la Sénéchallaye étaient tenus de leur verser chacun, une autre rente féodale nommée la « vache-à-l'Evesque ». Les seigneurs de la Juliennaye, de Langle, de la Biliaye et bien d'autres tenaient également leurs fiefs du prélat.

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Aussi l'évêque de Nantes était-il seigneur supérieur de l'église de Saint-Etienne. Ses vassaux du village de l'Abbaye devaient conduire les prisonniers à Nantes : « les officiers de l'évesque ayant bien lié lesdits prisonniers, les remettent aux mains de six hommes dudit village, lesquels les doibvent conduire és prisons des régaires de Nantes, mais le chastelain de Sainct-Estienne doibt à chacun desdits hommes 5 sols monnoie pour ledit liages » (Déclaration de l'évêché de Nantes en 1683).

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Le domaine proche de l'évêque de Nantes à Saint-Etienne de Montluc avait de l'importance à l'origine. Il consistait surtout en la terre et le manoir de Saint-Thomas (Léon Maître, Bulletin de la Société Archéologique de Nantes, XXI, 81), dont la chapelle fut fondée, croit-on, par l'évêque Amaury d'Acigné (1462-1477) (Archives de Loire Inférieure, G 571) ; cette terre fut aliénée vers la même époque, et le domaine épiscopal « autrefois grand et à présent petit » — dit la Déclaration de 1683 — ne comprit plus dès lors « que les prés des Grandes et Petites Rivières, les champs de l'Isle, le Grand marais et la chaussée de l'Abbaye et la grande lande de Huan » (Archives de Loire Inférieure, G 571).

(à compléter)

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