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LA PAROISSE DE SAINT-GEORGES-DE-REINTEMBAULT

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Sanctus Georgius de Restembault (XIIème SIÈCLE).

Notes de l'Annuaire de 1792 : terres bien cultivées, beaucoup d'arbres fruitiers ; fabrique beaucoup de toiles dites de Saint-Georges, au marché de Fougères ; marchés tous les jeudis ; celui du 1er jeudi du mois est vraiment une foire ; autres foires les 7 janvier, 24 avril, 24 août et 2 novembre de chaque année. — (Le marché se fait encore le jeudi).
Altitude : 135 mètres. — Superficie : 3.102 hectares.
Population : en 1790, 3.073 habitants ; en 1801, 3.000 ; en 1841, 3.315 ; en 1911, 2.435 ; en 1921, 2.156.
Origine : cette paroisse doit son nom, et peut-être sa fondation, à un chevalier appelé Restembault, qui vivait au début du XIème siècle.

La cure était à l'Ordinaire. Les grosses dîmes, qui se levaient à la 11ème gerbe, appartenaient à l'évêque de Rennes ; elles étaient affermées, en 1790, à M. Lebouc de la Bouteillère, au prix de 9.200 livres. Le fermier passait des baux avec les principaux décimables de chaque village. En 1787, 106 habitants, dont le recteur, lui payèrent ainsi, pour le bourg et les 126 villages de la paroisse, 9.796 livres (Rébillon, Situation, économ. du Clergé, p. 10). Le fermier devait, au prieur de Saint-James, 6 mesures de seigle et 8 mesures d'avoine, payées à l'apprécis. L'évêque possédait, en sus des dîmes, deux maisons dans le bourg. Quant au recteur, il percevait la totalité des dîmes vertes, estimées 1.160 livres ; les novales, estimées 60 livres ; la dîme des cochons de lait et des agneaux, estimée 6 livres. Il affermait une partie de ces dîmes pour 1.100 livres ; et levait lui-même le peu qui restait. Un des vicaires était pensionné par l'évêque ; l'autre, par le recteur.

Saint-Georges fut chef-lieu de canton pendant la Révolution. Ce fut un canton « patriote ». La garde nationale du canton comprenait 10 compagnies ; 734 hommes étaient inscrits, dont 480 pour la seule commune de Saint-Georges ; 80 étaient de Monthault ; 80 de Poilley ; 90 de Villamée, et 4 seulement du Châtellier. Les esprits furent assez divisés dans la paroisse de Saint-Georges.

Le recteur de Saint-Georges de Reintembault, M. Bertrand Thomas et ses deux vicaires, Julien-Jean Pelé et Julien Croc, prêtèrent le serment en Janvier 1791.

Le 9 mai suivant, M. Pelé fut élu curé constitutionnel du Ferré ; et M. Croc, curé constitutionnel de Villamée. Ils furent remplacés, comme vicaires à Saint-Georges, par un prêtre habitué de la paroisse, Julien Pontais, qui fit le serment ; et par François Gosselin, prêtre originaire de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Ce dernier devint curé constitutionnel de Romazy en septembre 1792 et ne fut pas remplacé.

On n'a pas_de trace de l'abdication du curé Thomas ; en 1793, il était officier public ; le 24 avril 1795, la réouverture de l'église de St-Georges lui fut accordée. Je ne sais ce qu'il devint ensuite.

On retrouve en 1799 M. Pelé qui, ayant quitté Le Ferré, était revenu à Saint-Georges comme curé constitutionnel. Quant à Pontais, il abdiqua le 7 avril 1794. Tout ce que je sais de lui par ailleurs, c'est qu'il adhéra par lettre au synode schismatique tenu à Rennes en 1799.

Plusieurs prêtres restés fidèles, originaires de la paroisse, s'y réfugièrent en 1791, pour un temps plus ou moins long : MM. Despas. Barbedette, Duhamel, Guénard, etc...

M. Julien Depas, vicaire de Monthault, séjourna en Saint-Georges en 1791, jusqu'en mai 1792 ; après quoi il se rendit à Rennes, passa à Saint-Melaine, à la Trinité et au Mont Saint-MicheL Il revint à Saint-Georges à sa libération (9 mars 1795). Il reparut encore en 1797 et continua ostensiblement d'habiter Saint-Georges.

Un jeune prêtre originaire de Saint-Georges, qui était allé se faire ordonner à Jersey, M. Michel Roullier, se fixa à Nantes, où il avait un frère chapelier, et où il exerçait en 1795. Il mourut curé de Pellerin à 72 ans.

Le recteur concordataire fut M. Biatte Pierre, probablement l'ancien vicaire fidèle de Domalain.

L'église, dédiée à saint Georges, est entièrement neuve ; l'édifice qu'elle a remplacé conservait quelques parties romanes. C'est au seigneur d'Ardennes qu'étaient dues les prééminences. La Confrérie du Saint-Esprit existait en Saint-Georges.

On sait que Saint-Georges est la patrie du P. Maunoir. Après la mission de 1661, le célèbre et saint jésuite fit élever à Saint-Georges un magnifique calvaire qui existe encore. L'ancien chemin Montais, dit Grand chemin de Saint-Michel au Mans, traversait Saint-Georges.

CHAPELLES.

1° A ARDENNES, bâtie au XVIIème siècle, par les de Romilly. Le chapelain, qui était d'ordinaire un vicaire de Saint-Georges, recevait de l'Evêque de Rennes 7 boisseaux de seigle. La chapelle sert encore de station aux Rogations.

2° A la RAMÉE, fief de Rille (détruite).

3° Au PLESSIS-AUX-BRETONS.

4° L'oratoire de Notre-Dame, dans la maison natale du P. Maunoir.

5° A l'ancien manoir de la CHAPELLE (disparue depuis des siècles).

(Emile Pautrel).

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