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LA SITUATION FÉODALE DE SAINT-GEORGES-DE-REINTEMBAULT |
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1° Juridictions seigneuriales.
S'exerçaient dans la paroisse de Saint-Georges-de-Reintembault les juridictions seigneuriales d'Ardennes, qui s'étendait sur 2.000 journaux ; de Poilley (sur 1.366 j.) ; de Saint-Brice, etc...
2° Seigneuries.
1° ARDENNES ou ARDAINE (avec Haute Justice). Erigée en marquisat en 1642, sous le nom de Romilly, en union avec la Rouaudière (Ferré), les Loges, et Moulines (Saint-Georges). L'union avec les Basses-Moulines faisait d'Ardennes la terre seigneuriale de Saint-Georges. Ardennes donnait droit de prééminences dans les églises de Saint-Georges, du Ferré, de Bazouges-du-Désert et de Landéan. Lors du démembrement de la vairie de Louvigné, au XIVème siècle, la terre d'Ardennes devint le gage féodé de la sergentise pour le bailliage de Saint-Georges. Outre un important domaine proche, qui comprenait notamment les châteaux d'Ardennes et du Plessis-aux-Bretons, la seigneurie s'étendait sur un grand nombre de fiefs en diverses paroisses. Au XIIème siècle, la terre d'Ardennes était possédée par des seigneurs de son nom, qui se fondirent, au début du XVème siècle, dans les de Romilly, seigneurs de la Chesnelaye, en Trans. Les de Romilly conservèrent Ardennes jusqu'en 1728, époque à laquelle la seigneurie passa par alliance aux Roncherolles. Lors de la Révolution, Ardennes appartenait aux de Saint-Gilles, depuis 1775, je crois, par voie de retrait. Deux seigneurs de Romilly furent gouverneurs de Fougères. Voir Landivy pour le château de Mausson qui appartenait aux de Romilly [Note : Landivy était le siège d'une seigneurie unie à celle de Mausson depuis le XVème siècle. Elle était le gage féodé d'une vairie ou châtellenie de la seigneurie de Mayenne. Une famille a porté le nom de Lantivy. Mausson était devenu la demeure des seigneurs de Landivy].
2° Les BASSES-MOULINES, ancienne terre seigneuriale de Saint-Georges-de-Reintembault, unie à Ardennes. Les seigneurs de Poilley s'intitulaient seigneurs de Saint-Georges ; il faudrait peut-être en conclure que Moulines leur appartint, et que cette terre ne fut unie que tardivement à Ardennes (avant 1680 cependant). En 1576, la terre de Moulines appartenait à René de Lassy, qui la tenait de son père Antoine.
3° Le PLESSIS-AUX-BRETONS, seigneurie unie à Ardennes, et qui semble avoir jadis relevé de Poilley. En 1209, aux du Plessis ; aux XIVème et XVème siècles, aux du Homme.
3° Domaines seigneuriaux.
Moulin d'ARCHEFEU ou du CAS-DE-ROCHE : domaine proche de Poilley. En 1679, il y avait 2 moulins distincts ; celui d'Archefeu était alors à foulons.
Métairie du Bois (50 journaux) : domaine proche d'Ardennes.
Moulin de la BRUYÈRE : domaine proche d'Ardennes.
Terre noble des HAUT (100 j.) et BAS-CHALONGE (160 j.) : domaine proche de Poilley. C'est une ancienne seigneurie réunie à Poilley.
Deux métairies de la COUR (120 journaux) : domaine proche d'Ardennes par le Plessis-aux-Bretons.
Métairie et étang de la FOIRE (50 journaux) : domaine proche d'Ardennes.
Métairie noble des LOGES (Haute et Basse : 116 j.) : relevait d'Ardennes.
Métairie de la MARTINAIS (148 j.) : domaine proche d'Ardennes.
Etang de la NOË-MARTIN (1 j. 1/2) : domaine proche d'Ardennes par le Plessis.
Moulin de la RAMÉE : domaine proche d'Ardennes.
Métairie noble de la ROCHE-DINARD (50 j.) : domaine proche d'Ardennes.
Métairie de RONTHONAY (30 j.) : domaine proche d'Ardennes par le Plessis.
Moulin de ROULLAND : domaine proche d'Ardennes.
Moulin de SAINT-GEORGES ou d'YURANDE : domaine proche de Poilley. En 1679. c'étaient deux moulins distincts.
4° Mouvances.
Fief de la métairie ANGER et de BATUREL, relevait d'Ardennes.
Bois d'ARDAINE ou ARDENNES, relevait
de Fougères, et appartenait au seigneur d'Ardennes.
Fief de la BARRE et de
MOULINES (42 journaux), relevait de Poilley.
Ferme de la BARRE (émigration
Julien Duhamel, prêtre), vendue nationalement, le 25 juin 1794, à François
Duhamel: 5.500 livres.
Ferme de la BARRIÈRE (émigration Guillaume Lesaint,
prêtre), vendue, le 25 juin 1794, 3.000 livres.
Fief de BEAULIEU (41
journaux), relevait de Poilley.
Fief de la BELLERIE (67 journaux), relevait de
Poilley.
Fief mi-noble, mi-roturier de la BIGOTTIÈRE, relevait d'Ardennes ;
appartenait, en 1574, à Jehan du Bois-Béranger.
Fief du Bois, relevait de
Saint-Price.
Fief de BORDEAUX, relevait de Rillé.
Fief de BORDEAUX et de
MONTHALLAY (160 journaux), relevait d'Ardennes.
Fief du BOURDONNAY (8 journaux),
relevait de Poilley.
Fief et masure de la BRETONNIÈRE, relevait d'Ardennes.
Fief de la BRIOLLIÈRE et des GRANDSPAS (63 journaux), relevait de Poilley.
Maisons et 20 journaux de terre au VIEIL-CHALONGE, relevait d'Ardennes.
Fief du
VIEUX-CHALONGE (280 journaux), relevait de Poilley.
Fief des HAUTE et
BASSE-CHAMPAGNE, relevait d'Ardennes.
Fief du CHAMP-HEC (21 journaux), relevait
de Poilley.
Fief de CHAMPLION (21 journaux). relevait de Poilley.
Terre noble de
la CHAPELLE, relevait de Fougères.
Fief de la CHAPELLE (40 journaux), relevait
d'Ardennes.
Masure de la CHAUSSIÈRE, relevait d'Ardennes.
Masure du
CHEF-DU-BOIS, relevait d'Ardennes.
Masure du CHEMIN, relevait d'Ardennes.
Fief du CHEMIN (24 journaux), relevait de Poilley.
Fief et masure CHEVALLIER (35
journaux), relevait de Poilley.
Masure de CLESY, relevait d'Ardennes.
Fief de la
CONNAIS, relevait d'Ardennes.
Fief de la CONNAIS et des VAUX (31 journaux),
relevait de Poilley.
Fief de la COUAYE (100 journaux), relevait d'Ardennes.
Fief
de la COURSIÈRE, relevait de Poilley.
Fief de la COUVRIE, relevait d'Ardennes.
Terre noble de COUVELOU ou de CREUVELIEU, relevait de Fougères. Appartenait, en 1775, à Ecuyer Gilles Loré ;
puis aux d'Orières ; lors de la Révolution, aux Guallon. — 28 journaux de la
métairie de Couvelou relevaient de Poilley.
Masure de la DAVAIS, relevait
d'Ardennes.
Fief du DOMAINE, relevait d'Ardennes.
Fief de l'ESTEURERIE, ou
LESTEURERIE, OU ESTELLERIE, relevait de Rillé.
Fief de la FAROULAIS, relevait
d'Ardennes.
Fief de la FARULAIS-AUX-BUISSONS, relevait de Poilley.
Fief de la
GILBERTAIS ou de CLÉRY, relevait d'Ardennes.
Fief des GOUTELLES (168 journaux),
relevait de Saint-Brice.
Fief des GRANDS-PAS et de la BRIOLIÈRE (68
journaux), relevait de Poilley.
Fief des Hautes (23 j.) et Basse (16 j.)
GUÉSILLIÈRE, relevait de Poilley.
Fief de la GUINCHÈRE, dépendait d'Ardennes.
Ferme de la GUINCHÈRE, dépendant de l'émigration Pierre Bourget, prêtre, fut
vendue nationalement, 5.400 livres, le 25 juin 1794.
Fief de la HAMELINIÈRE
et de la VILLE-ESNOU (7 j.), relevait de Poilley.
Fief des HATELLIÈRES et de la
GRANDE-RAMÉE, relevait de Poilley.
Fief des HIONNIÈRES (15 journaux), relevait
de Poilley.
Fief des HOSTELLIÈRES (15 journaux), relevait de Poilley.
Fief de la
JEHANNAYE, relevait d'Ardennes.
Fief de la JUMELAIS (158 journaux), relevait
d'Ardennes.
Fief de LANDEHOUX (20 journaux), relevait d'Ardennes.
Fief de
LONGUÈVE (710 j.), relevait d'Ardennes par le Plessis-aux-Bretons.
Fief de la
MANGUINIÈRE (150 journaux), relevait de Poilley.
Masure de la MARTINAIS,
relevait d'Ardennes.
Fief du MÉZERAY (12 journaux), relevait de Poilley.
Fief
de MONLANOU, relevait d'Ardennes.
Terre noble de MONTHALLAY, relevait de
Fougères.
Terre noble des HAUTES-MOULINES: le seigneur de Poilley prétendait à
la suzeraineté ; il en fut débouté en 1679 au profit du Roi ; en 1683, cette terre
appartenait à Antoine de Catheleuc.
Un « bien » au village des NOUELLES
(émigration Toussaint Guénard, prêtre) fut vendu nationalement, 2.000 l., le 25
juin 1794, à Pierre Guénard.
Fief de NOGURDANT ou de NAGUÉDANT (24 journaux),
relevait de Poilley.
Fief des PORTES (196 journaux), relevait d'Ardennes.
Fief du QUARTIER (139 journaux), relevait d'Ardennes.
Fief de la GRANDE-RAMÉE,
relevait de Rillé.
Fief de la RENAISIÈRE ou RENASSIÈRE (136 journaux),
relevait d'Ardennes.
Autre fief de la GRANDE (18 j.), et de la
RETITE-RENAISIÈRE, relevait de Poilley.
Fief de la RETARDIÈRE (120 journaux),
relevait d'Ardennes.
Fief du ROCHER-AVRILLON (14 journaux), relevait de
Poilley.
Fief du ROCHER-GAULAY, relevait de Poilley.
Masure du ROSEAU, relevait
d'Ardennes.
Masure de ROUFFIGNÉ, relevait d'Ardennes.
Fief de la SAGERIE,
relevait de Poilley.
Fief de la SAUDRAIS (25 journaux), relevait de Poilley.
Fief de la TIOLAIS, relevait de Poilley.
Fief de la VILLASSE ou CHAUDRON,
relevait d'Ardennes.
Fief de VILLIERS (12 journaux), relevait de Poilley.
(Emile Pautrel).
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