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SAINT-GEREON

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La commune de Saint-Géréon (bzh.gif (80 octets) Sant-Gerent) fait partie du canton d'Ancenis. Saint-Géréon dépend de l'arrondissement d'Ancenis, du département de Loire-Atlantique.

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GEREON

Saint-Géréon est un centurion romain en déplacement avec une légion d'Egyptiens. Il s'agit aussi d'un évangélisateur de Cologne en la région rhénane au début du christianisme. Saint Géréon est aussi un saint étranger qui a subi le martyr au IIIème siècle avec la légion Thébaine.

Ville de Géréon (anciennement en Bretagne).

La paroisse Saint-Géréon est une vieille localité remontant à l'époque gallo-romaine. On a trouvé des tombeaux mérovingiens autour de son prieuré, membre de l'abbaye de Bourgdieu (Annales de Bretagne II, 375). Au Moyen Age, le centre de la population s'est déplacé de Saint- Géréon vers le site du château féodal (situé sur la terre d'Ancenis) dont la création remonte à l'époque de Barbe-Torte. Il y avait au bourg de Saint-Géréon l'ancien prieuré et maison noble des Regaires. Dans l'ancien château de la Davrais (devenu caserne) est institué en 1642-1643 un pensionnat ou couvent d'Ursulines. Cet établissement est annexé à Ancenis en 1875. On y voit encore une chapelle de style baroque.

Ville de Géréon (anciennement en Bretagne).

Note : Instruction publique à Saint-Géréon. — Les filles de la paroisse n'avaient pas une grande distance à franchir pour se rendre chez les Ursulines de la Davraie, bien qu'elles fussent aux portes d'Ancenis (L. Maître).

Ville de Géréon (anciennement en Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-GEREON

l'église Saint-Géréon (1840). On y trouve une statue de Saint-Géréon datant du XVIIIème siècle et une bannière de Saint-Géréon datant de 1804. Au XIXème siècle, pendant la reconstruction de l'église et le nivellement du cimetière qui l'entourait, on a mis à jour des sarcophages en pierre dure, en formes d'auges, avec un couvercle d'ardoise ;

Eglise de Géréon (anciennement en Bretagne).

le château de l'Ecochère (XIXème siècle), édifié sur le site d'une ancienne motte féodale qui existait déjà au Xème siècle. La seigneurie est attestée en 1209. Propriété des familles Pichon, Lelarge, Bruneau, puis, en 1684, de Guillaume de La Chevasnerie, sénéchal d'Ancenis. Le domaine est ensuite vendu en 1698 à Guillaume Bedeau. Propriété de la famille Bedeau de l'Ecochère (parents du général de la campagne d'Algérie et ami de Lamoricière, exilé en Belgique par Napoléon III), alliée aux Chalumeau, Rat d'Amblemont et Libault. Les biens sont achetés nationalement par les Bertin 73 000 fr. et les Voruz 50 OOO fr., puis revendus à leurs propriétaires. Une indemnité de 200 000 fr. est accordée aux Bedeau sous la Restauration. Le général Bedeau, député de la Loire-Inférieure, aimait à séjourner à Saint-Géréon. Lors du Coup d'Etat de 1851 des heurts eurent lieu entre partisans des Bedeau et des Libault. Après les Bedeau, l'Ecochère est possédée par un colonel du 64ème d'Ancenis. Une héritière fait ensuite démolir tout le château dans l'espoir d'y découvrir une cachette d'or. La chapelle privée date du XVIIème siècle (elle est bénite le 10 janvier 1701 par messire François Lorry, docteur de Sorbonne) : elle renferme les tombes des seigneurs Bedeau de l'Ecochère et l'intérieur a été remanié au XIXème siècle. Au XIXème siècle, le château est remanié et les lucarnes du XVIème siècle sont conservées. Le domaine est la propriété de la famille Meignen ;

Château de l'Ecorchère à Géréon (anciennement en Bretagne).

 

Château de l'Ecorchère à Géréon (anciennement en Bretagne).

le manoir de La Chevasnerie. Cette seigneurie appartient aux familles Bachelot et Valleton, avant de passer par héritage à François Libault de la Barossière, maire de Nantes et allié aux familles Portier de Lantimo, Michel et Hay de Slade. Pierre Libault de la Chevasnerie (1762-1837) épouse en 1786 Anne Fouschard (1762-1840), originaire de la "Foliette" d'Oudon. Le fils de Pierre Libault de la Chevasnerie épouse Modeste de Becdelièvre. Il devient maire de Saint-Géréon sous la Restauration et meurt en cette commune en 1851. Son fils Henri (1826-1887) devient également maire de Saint-Géréon en 1851 ;

Château de la Chevasnerie à Géréon (anciennement en Bretagne).

le logis Thoinet (XVII-XVIIIème siècle). Propriété de la famille Thoinet. En 1713, Jean-Baptiste Thoinet, négociant, épouse, à Saint-Géréon, Anne Belot. En 1770, la famille se rend propriétaire de la Turmelière d'avec Charles Bertrand de la Bourdonnaye. Le fils, Joseph Thoinet de la Turmelière (1789-1858) devient maire d'Ancenis. Charles de la Turmelière (1824-1887), avocat, devient député de la Loire-Atlantique pendant 30 ans, chambellan de l'Empereur, commandeur de l'ordre d'Isabelle, comte Romain, .... Il épouse en 1860, la fille du célèbre chirurgien Velpeau. Dans les alliances des Thoinet, on trouve les familles Sagory, Courault, Dessaulx et Vilmain ;

le four à chaux (XVII-XIXème siècle) de l'Ecochère ;

l'ancienne fontaine de la Ragotière ;

9 moulins ;

Ville de Géréon (anciennement en Bretagne).

A signaler aussi :

les pierres Meslières (époque paléolithique et néolithique). Il s'agit d'un vestige d'alignement de 40 menhirs ;

le plateau des Arènes et de l'Ecochère, avec d'anciennes ruines romaines. A noter qu'en 1890, Léon Maître dénombrait huit pierres restant debout sur un alignement de quarante, victime du défrichement dans la propriété de l'Ecochère clos de l'Etendard. A mentionner une agglomération relativement importante de l'époque gallo-romaine à Saint Géréon (saint étranger qui a subi le martyr au IIIème siècle avec la légion Thébaine), lieu-dit, proche banlieue d'Ancenis. Un champ énigmatique appelé les Arènes comporte des fondations de théâtres gallo-romains ;

la découverte en 1988 d'une figurine gallo-romaine ;

l'ancienne seigneurie de la Guère. La famille de Guy Pantin l'habite dès 1400 d'où le nom de Guy-ère devenu Guère. Propriété de la famille Pantin de Landemont. Après la Révolution, cette famille s'est alliée aux de Bourmont, Costa de Beauregard, Hay des Nétumières ;

Eglise de Géréon (anciennement en Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GEREON

La Châtellenie épiscopale de Saint-Géréon : La paroisse Saint-Géréon est une vieille localité remontant à l'époque gallo-romaine. On a trouvé des tombeaux mérovingiens autour de son prieuré, membre de l'abbaye de Bourgdieu (Maître, Annales de Bretagne II, 375).

Dès 1123, l'évêque Brice réclamait des droits à Saint-Géréon, mais l'un de ses successeurs Daniel Vigier augmenta l'importance de son régaire en cette paroisse en y faisant plusieurs acquisitions féodales, tant en 1305 d'Yves Rigaud de Mézangé qu'en 1337 de Simon d'Omblepied (Archives de Loire Inférieure, H 109).

A la suite de ce développement du pouvoir épiscopal à Saint-Géréon, Pierre Girouart, prieur du lieu, chercha chicane à Daniel Vigier ; il y eut entre eux une procédure terminée en 1320 par l'attestation des évêques de Rennes et de Vannes et par celle du duc Jean V relatant, « d'après les dépositions de divers témoins, que les hommes du prieuré avaient l'habitude de cuire leur pain au four de l'évêque et faire leur vin à son pressoir et de porter leurs procès devant ses officiers » (Archives de Loire Inférieure, H 109).

Les moines de Saint-Géréon n'en continuèrent pas moins leurs empiétements sur les droits de l'évêque de Nantes, et la Déclaration de 1683, nous apprend que « le prieur de Saint-Géréon ayant jadis élevé furtivement des fourches patibulaires, quoiqu'il n'eut qu'une basse justice, il fallut à l'évêque de Nantes les faire détruire » (Archives de Loire Inférieure, H 109).

Le prieur de Saint-Géréon parvint toutefois à se soustraire en partie à la juridiction épiscopale et à rendre ses aveux directement au roi.

Aliénée en 1563 par Antoine de Créquy, évêque de Nantes, la châtellenie de Saint-Géréon rentra dès 1565 dans le régaire épiscopal et en fit partie jusqu'en 1789.

Cette seigneurie comprenait la paroisse entière de Saint-Géréon et « mesme à l'origine le prieuré dudit lieu ». L'évêque y avait un sergent féodé et y jouissait d'une haute justice. Le domaine du prélat comprenait au bourg même de Saint-Géréon, outre l'auditoire et les four et pressoir banaux, « une maison épiscopale avec grange, jardin, vigne et prairies, l'une d'icelles prairies, sise au bord de la Loire, contenant quinze journaux de terre, et dont les vassaux doibvent fanner et charroyer le foin » (Archives de Loire Inférieure, B. Nantes, 23e vol.).

(à compléter)

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