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Bienvenue chez les Saint-Gillois

SAINT-GILLES-VIEUX-MARCHE

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La commune de Saint-Gilles-Vieux-Marché (bzh.gif (80 octets) Sant-Jili-ar-C'hozhvarc'had) fait partie du canton de Mûr-de-Bretagne. Saint-Gilles-Vieux-Marché dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GILLES-VIEUX-MARCHE

Saint-Gilles-Vieux-Marché est d'origine castrale. Saint-Gilles est un saint d'origine grecque venu dans le Sud de la Gaule. Une fortification aurait existé dès le XIème siècle.

Saint-Gilles-Vieux-Marché est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plussulien. Sous l'Ancien Régime, le Vieux-Marché est une paroisse succursale de Saint-Mayeux. Elle dépendait du diocèse de Quimper, de la subdélégation de Quintin et du siège royal de Ploërmel.

Ville de Saint-Gilles-Vieux-Marché (Bretagne).

Par la loi du 13 juin 1841, le territoire de la commune est augmenté de plusieurs villages de Merléac : Callac, Guermorvan, le Port, Belorient, Poulart, Kerjacob, la Cour, Kernormand, le Cosquer, le Quellenec, Resaudy, Marcoule et Kerlan.

On rencontre les appellations suivantes : Sanctus Jairus (en 1184), treffve du Vieulx Marché (en 1535-1536), Vieux marché (au XVIIIème siècle), Saint-Gilles-du-Vieux-Marché (dès 1790). De 1793 à l’an VIII, le nom est redevenu Vieux-Marché. Un arrêté daté du 27 octobre 1801, fixe officiellement la forme définitive Saint-Gilles-Vieux-Marché.

Ville de Saint-Gilles-Vieux-Marché (Bretagne).

Note : la commune de Saint-Gilles-Vieux-Marché est formée des villages : Guermorvan, Kerniault, la Villeneuve, la Garenne, le Port, etc....

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PATRIMOINE de SAINT-GILLES-VIEUX-MARCHE

l'église Saint-Gilles (1896), reconstruite de 1894 à 1896. Elle comporte un clocher extérieur, une nef avec bas côtés de six travées et un choeur. Dûe aux plans de M. Le Guerrannic, elle fut édifiée par M. Le Gall, de Guéméné-sur-Scorff. La première pierre fut bénite le 23 septembre 1894 et l'église le 5 juillet 1896. Mobilier : Statues anciennes de la sainte Vierge et de saint Gilles ; et, parmi les vitraux modernes, saint Gildas et saint Yves. Elle renferme quelques statues anciennes. On offrait jadis au chapelain des coqs au pardon de Saint-Gilles ;

Eglise de Saint-Gilles-Vieux-Marché (Bretagne).

la chapelle Saint-Yves de Coët-Dreno (1565 ou 1585 - XVIIIème siècle). Un pierre porte la date de 1565 ou 1585. Edifice de plan rectangulaire qui, bien que portant la date de 1568, a été presqu'entièrement reconstruit au XVIIIème siècle et entièrement restauré de nos jours. L'on a réutilisé le portail ouest et le fenestrage du chevet datant, du XVème siècle ainsi qu'un fenestrage du XVIème siècle (R. Couffon). Statues anciennes de sainte Blanche, saint Méen, saint Hilaire, saint André et trois statues modernes de saint Yves. La chapelle abrite un retable qui date du XVIIIème siècle et plusieurs statues de saint Yves ;

une croix de 1819. Sur le socle on peut lire l'inscription "Quere et Ivone Carel" ;

le château de Quellenec ou Quelennec (XVIIIème siècle), propriété successive des familles Quellenec (XV-XVIIIème siècle), Coëtquen, Le Moënne, Bizien, Le Métayer et Keranflec’h. En 1431, du Quellenec (ou Quélennec), vicomte du Faou, était amiral de Bretagne. En 1463, Guyon du Quélennec était chef d'une compagnie lorsque le duc de Bretagne marcha sur Paris à la tête de 10 000 bretons, accompagné du duc de Berry, des comtes de Dunois et de Dammartin, etc. En 1572, Charles du Quélennec, baron de Pont-Château, fut massacré au Louvre, avec Coligny. En 1626, Jean du Quélennec était abbé de Saint-Aubin-des-Bois (diocèse de Saint-Brieuc). Ce fief jouissait des mêmes juridictions et prééminences que le fief de Kerjacob qui en fut, plus tard, détaché. Comme lui, il passa au XVIème siècle dans l'illustre maison de Coëtquen, fut acquis, en 1640, par les Le Moënne de Cléden, et transmis, au XVIIIème siècle, aux familles de Bizien, Le Métayer de Coëtdiquel et de Keranflec'h-Kernezne. Voici quelques informations sur les différents propriétaires : — DE COETQUEN : Seigneurs du Quélennec, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Blason : bandé de 6 pièces d’argent et de gueules. — LE METAYER : seigneurs du Quellenec, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Messire Pierre-Jean-Joseph Le Métayer, chevalier, seigneur de Coëtdiquel, en Bubry, épousa Louise-Suzanne Le Moënne, de la maison du Quellenec, dont : Pierre-Jean-Joseph Le Métayer, seigneur de Coëtdiquel, marié, en 1778, à Olive-Mathurine-Julienne de la Buzardière, veuve de Florentin-Louis de Poulmic, dont : Suzanne-Mauricette-Sainte Le Métayer de Coëtdiquel, héritière du Quellenec, mariée, à Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, en 1801, à Guillaume-Jean-Joseph de Keranflec’h. Blason : d’argent au pin de sinople fruité d’or, le fut accosté de 2 merlettes affrontées de sable. — DE KERANFLEC’H-KERNEZNE : propriétaires du Quellenec, en Saint-Gilles-Vieux-Marché. Guillaume-Jean-Joseph de Keranflech, né au manoir de Launay, en Botmel-Callac, trève de Plusquellec, en 1779, lieutenant aux chasseurs nobles de l’armée des Princes, lieutenant-colonel des armées catholiques et royales de Bretagne, sous le pseudonyme de « Jupiter », sous les ordres de Cadoudal, chevalier de Saint Louis, maire de Pestivien-Bulat, mourut à Guingamp. Il avait épousé : 1° à Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, en 1801, Suzanne-Mauricette-Sainte Le Métayer de Coëtdiquel, héritière du Quellenec ; 2° Marie-Antoinette-Thérèse d’Herbais. Il eut du 1er lit Charles-Marie-Armand de Keranflech, né à Saint-Brieuc en 1803, mort à Rennes en 1847, marié, à Guingamp, en 1825, à Sidonie-Marie­Sainte-Alexandrine de Kernezne, dont : Charles-Joachim-Guillaume-Marie, comte de Keranflec’h-Kernezne, né à Guingamp en 1827, autorisé, le 7 mai 1863, à joindre à son nom celui de Kernezne, conseiller d’arrondissement de Loudéac, maire de Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, archéologue distingué, marié à Nantes, en 1860, à Paule-Marie-Thérèse de Lambilly, morte veuve, au Quellenec, en 1910, dont, entre autres enfants : Hervé-Charles-Marie-Rogatien, comte de Keranflec’h-Kernezne, né en 1861, châtelain du Quellenec, considérablement agrandi et embelli par son père ; officier supérieur de cavalerie, conseiller général du canton de Mûr et ancien sénateur des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), marié à Paris, en 1893, à Marie-Thérèse-Simone de Boisboissel, dont deux fils morts pour la France en 1915 et 1918. Blason : d’argent au croissant surmonté d’une rose et accompagné de 3 coquilles, 2 en chef et 1 en pointe, le tout de gueules — écartelé depuis 1863, d’or à 3 coquilles de gueules posées 2 et 1, qui est de Kernezne (Frotier de la Messelière) ;

le manoir de Poulancre (XVIIème siècle), édifié, semble-t-il, par la famille Doiseau qui en possédaient alors les forges Il passa héréditairement aux familles Hay de Couëllan, de Derval de Broondineuf (XVIIème siècle), de Saint-Pern (XVIIIème siècle), de la Lande de Calan (XIXème siècle), de Foucaud de Launay (XIXème siècle), et de Kersaint-Gilly (ou Kersaintgilly) de la Ville-Colvé (XXème siècle). Voici quelques informations sur les différents propriétaires : — DOISSEAU ou DOYSSEAU : seigneurs de Poulancre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Jacques Doysseau, sieur de Poulancre, maître de forges, eut pour fille : Catherine Doysseau, mariée en 1662 à Siméon Hay, comte de Couëllan. Blason : d’argent à 3 porcs-épics de sable posés 2 et 1. — HAY DE COUELLAN : seigneurs de Poulancre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Siméon Hay, comte de Couëllan, en Guitté, épousa en 1662 Catherine Doysseau, héritière de Poulancre, dont : Renée-Catherine, mariée à Jean-Baptiste de Derval, seigneur de Broondineuf. Blason : de sable au lion morné d’argent. — DE DERVAL : seigneurs de Poulancre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Jean-Baptiste de Derval, seigneur de Broondineuf, en Sévignac, épousa Renée-Catherine Hay de Couellan, héritière de Poulancre, dont Marie-Françoise-Emilie de Derval, héritière de Poulancre, mariée à Sévignac, en 1715, à Pierre-Mathurin-Bertrand marquis de Saint-Pern. Blason : d’azur à la croix d’argent frettée de gueules. — DE SAINT-PERN : propriétaires de Poulancre. Pierre-Mathurin-Bertrand, marquis de Saint-Pern, épousa, en 1715, Marie-Françoise-Emilie de Derval de Broondineuf, héritière de Poulancre, dont : René-Célestin-Bertrand, marquis de Saint-Pern et de la Hardouinaye, comte du Bois-de-la-Roche et de Couëllan, vicomte de Merdrignac, baron de Saint-Jouan-de-l’Isle, seigneur de Poulancre, etc... capitaine de la Noblesse de l’évêché de Saint-Malo, marié, en 1741, à Marie-Philippe de l’Olivier de Saint-Maur, marquise d’Aunac, dont, entre autres enfants : Paul-Henri, comte de Saint-Pern, marié, à Sévignac, en 1784, à Louise-Hyacinthe-Mathurine de Saint-Pern de Broondineuf, dont, entre autres enfants : Emilie-Louise de Saint-Pern, héritière de Poulancre, mariée, à Saint-Brieuc, en 1813, à Alexandre-René-Marie-Fidèle de la Lande, comte de Calan. Blason : d’azur à 10 billettes percées d’argent, posées : 4. 3. 2. et 1. — DE LA LANDE DE CALAN : propriétaires de Poulancre. Alexandre-René-Marie-Fidèle de la Lande, comte de Calan, épousa, en 1813, à Saint-Brieuc, Emilie-Louise de Saint-Pern de Couëllan, héritière de Poulancre, dont la fille : Amélie-Louise-Marie, porta cette terre : 1° en 1839, à Elisabeth-François-Innocent Rouxel de Lescouët ; 2° en 1847, à Louis-Marie-Prosper-René Foucaud de Launay. Blason : d’azur au léopard d’argent, couronné, armé et lampassé d’or, accompagné de 7 mâcles d’argent posées 4 en chef et 3 en pointe. — DE FOUCAUD DE LAUNAY : propriétaires de Poulancre en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Ludovic-Marie-Prosper-René de Foucaud de Launay, député des Côtes-du-Nord (aujourd’hui Côtes-d’Armor) en 1871, avait épousé, en 1847, Amélie-Louise-Marie de la Lande de Calan, héritière de Poulancre, dont : René de Foucaud de Launay, conseiller général des Côtes-du-Nord, marié, en 1872, à Hélène Withe d’Albyville, dont : Germaine, héritière de Poulancre, mariée en 1907 au Vicomte Amaury de Kersaintgilly de la Ville-Colvé. Blason : d’azur à la bande d’argent accostée en chef d’un soleil d’or et en pointe d’une ancre de navire d’argent. — DE KERSAINTGILLY : propriétaires de Poulancre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Le vicomte Amaury de Kersaintgilly épousa en 1907 Germaine de Foucaud de Launay, héritière de Poulancre. Blason : de sable à 6 trèfles d’argent posés : 3, 2 et 1 (Frotier de la Messelière) ;

les fontaines Saint-Gilles (1585) et Saint-Yves de Coët-Dreno ;

les maisons de Poroscoët (1727), de Kerniault (1641), du Baher (XVII – XVIIIème siècle), de Kerrouault (1737) ;

A signaler aussi :

le menhir des Champs-Callac (époque néolithique) ;

les mottes féodales de Clémeur (XIème siècle). On y a découvert des monnaies du duc Alain Fergent (1084-1112) ;

les forges de Poulancre et de La Martyre (XVIIème – XVIIIème siècle) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GILLES-VIEUX-MARCHE

Quélenec (du) (ramage d'Avaugour), baron dudit lieu, paroisse du Vieux-Bourg, de Quintin, — vicomte du Faou, en Rosnoen, — baron de Pont-l'Abbé, paroisse de ce nom, — de Rostrenen, paroisse de ce nom, et de la Roche-Helgomarc'h, paroisse de Saint-Thoix, — sr. de Bienassis, en Erquy, — de Pratanroux, en Penharz, — du Rible, en Plomodiern, — de Kerellon, — de Kerpilly, — de Saint-Quérec, — du Hilguy, en Plougastel-Saint-Germain, — de Kernevez, en Langolen, — du Cosquer, — de Coatcoazer, en Lanmeur, — de Kerjoly et de Kersalic, en Plouha, — de la Brousse, paroisse d'Hénan, — de Kerglas, — de Belleville, — de Penanrun, — de Kerhervé, — du Collédo. Ancienne extraction chevaleresque. Sept générations en 1668. Réformes et montres de 1426 à 1562, paroisses du Vieux-Bourg, Rosnoen et Plomodiern, évêché de Cornouailles, Erquy et Plouha, évêché de Saint-Brieuc. Blason : D'hermines au chef de gueules, chargé de 3 fleurs de lys d'or (Sceau de 1356). Devise : En Dieu m'attends. Morvan du Quélenec, chevalier en 1283. Guillaume, diacre, puis évêque de Vannes en 1254, et mort la même année, sans avoir été consacré. — Jean épousa, en 1371, Tiphaine, vicomtesse du Faou. — Jean, amiral de Bretagne, en 1453. — Hervé, premier président aux Comptes, en 1536. — Charles, tué à la Saint-Barthélemy, en 1572, époux de Gillette du Chastel, baronne de Pont-l'Abbé. — Rolland, chevalier de Malte, en 1550. — Jean, gouverneur de Quimper en 1592. — Guillaume, juveigneur de Kerjolly, vivant en 1513, épousa Méance, dame de Kerglas. La branche aînée fondue dans Beaumanoir, par le mariage, vers 1550, de Jacques de Beaumanoir, vicomte du Besso et de Médrac, échanson ordinaire du Roy, avec Jeanne du Quellenec. La branche de Bienassis fondue dans Visdelou, par le mariage, au XVIIème siècle, de Gilles Visdelou, sr. de la Goublaye, chevalier de l'ordre du Roi, avec Françoise du Quellenec, dame de Bienassis, fille aînée de Claude du nom et veuve de Christophe du Tréal, sr. de Beaubois, du l'Aventure et du Plessis-Gautron (Chevaliers bretons de Saint-Michel, par M. G. de Carné, pp. 22 et 423).

- l'ancien domaine du Baher (ou Bahezre). Le Baher, à l'extrême nord de la paroisse, avait conservé des restes du XVIème siècle. Peut-être fut-il le berceau de la famille noble des Bahezre. Les archives nous apprennent qu'il appartint successivement aux familles de Mur, Testou, Garjan et Le Deist de Botidoux. Voici quelques informations sur les propriétaires : — DE MUR : seigneurs du Bahezre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, trève de la paroisse de Saint-Mayeux, et de Kerver, en Saint-Martin-des-Prés. La maison du Houlle, en Merléac, semble en être un ramage. Cette famille figure parmi les nobles de Merléac, Saint-Martin-des-Prés et Saint-Mayeux de 1481 à 1562. Les seigneurs du Baher étaient issus de Joachim de Mur et d’Olive du Perrier, mariés vers 1250. Les armes des seigneurs de Kerver se voyaient en 1731 dans l’ancienne église de Saint-Martin-des-Prés. Elles se voient encore sur la chapelle de la Porte-aux-Moines, en cette paroisse ; dans l’ancienne église paroissiale elles étaient brisées d’un franc-canton de gueules chargé de 4 mâcles d’or, pour les prééminences de Kerver. Blason : d’azur à la croix engreslée d’or. — BAHEZRE : Cette famille est peut-être originaire du Baher, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché ; elle était encore représentée à Plussulien au début du XXème siècle. Blason : d’argent au lion de gueules, armé et lampassé de sable. — TESTOU : seigneurs du Bahezre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Blason : D’argent à 3 têtes de maures de sable, tortillées d’argent et couronnées d’or. — GARJAN : seigneurs de Kermeno en Plussulien, et du Bahezre, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.

- l'ancien domaine de Kerjacob. Kerjacob avait une moyenne et basse justice unie à la juridiction du Quelennec, exercée au bourg de Saint-Guen, avec prééminences dans les églises de Mûr, Saint-Guen, Saint-Mayeux et Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Possédé primitivement par la famille du Quélennec, Kerjacob passa, au XVIème siècle, aux de Coëtquen, puis aux Le Moënne de Cléden, en 1640, et de Bizien, au XVIIIème siècle. Voici quelques informations sur les propriétaires : — DU QUELLENEC ou DU QUELENEC ou DU QUELENNEC : seigneurs dudit lieu et de Kerjacob, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché. Cette famille est connue depuis Eon, seigneur du Quellenec en 1444. Elle s’est perpétuée jusqu’à nos jours à travers des fortunes diverses, mais son fief patronymique et Kerjacob ne lui appartenaient déjà plus au XVIème siècle. Kerjacob appartenait alors aux de Coëtquen, vicomtes d’Uzel. Le Quellenec passa aux Le Moenne de Cléden.

- l'ancien domaine du Cosquer. — LE LART : seigneur du Cosquer, en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché, Guerneho et Poulneho, en Merléac, et du Roz, en Le Quillio, dans la chastellenie de Corlay, de Kervers, en Haut-Corlay, et autres lieux. Cette famille est l’une des plus importantes de la chastellenie par son ancienneté et le nombre de ses fiefs relevant féodalement de Corlay.

I. Riou Le Lart, chevalier, seigneur de Pratanroux, lieutenant du sire du Quellenec, en Cornouaille, épousa une demoiselle du Quellenec, héritière de Guerneho ou Kernec’hoz, en Merléac, sergenterie féodée de la chastellenie de Corlay. Ils eurent pour fils :

II. Perrot Le Lart, chevalier, seigneur de. Guerneho en 1426 et 1449, marié à Françoise de Molac, de la maison de la Motte-Donon, en Saint-Thélo, dont : Guillaume et Olivier, nobles de Merléac en 1449.

III. Guillaume Le Lart, chevalier, seigneur de Guerneho et de Kervers, en 1448, fit aveu au sieur de Molac de l’hébergement et manoir de Poulného, en Merléac, tenu en juveignerie de la baronnie de la Motte-Donon en Saint-Thélo. Il avait épousé Olive Dolo, dame du Roz, en Le Quillio, remariée, en 1479, à Alain du Boisberthelot, fille de Geoffroy Dolo, Vicomte de Plaintel, dont 3 fils :

1° Guillaume, seigneur de Guerneho, mort sans postérité dès 1479 ;

2° Yvon ou Eon, qui suit ;

3° Olivier, seigneur du Roz, qui suivra IV bis.

IV. Yvon ou Lon Le Lart, chevalier, seigneur de Kervers, en 1477, puis de Guerneho, en 1479, marié à Madeleine du Houlle, remariée à Jean Caignart, écuyer, sieur de Clainchamp, dont :

V. Guillaume Le Lart, chevalier, seigneur de Guerneho et de Poulneho dès 1503, noble de Merléac, armé et monté à cheval, à la montre générale de l’évêché de Cornouaille, en 1535 ; marié à Françoise de Keraudren, dont :

1° Guillaume, époux, en 1580, de Marie de Keremar, de la maison de Kerguillard, en Saint-Martin-des-Prés, dont :

Adrienne Le Lart, épouse de Marc Carrée en 1614 :

2° Olivier, qui suit.

VI. Olivier Le Lart, seigneur de la Chesnaye, en la trève de Saint-Hervé, paroisse de Loudéac, en 1595, puis de Guerneho, épousa Louise Glen, dame de la Chesnaye, remariée à Amaury Dieulengard, dont, entre autres enfants.

VII. René Le Lart, seigneur de Guerneho et de la Chesnaye en 1653, mort en 1665, marié, vers 1652, à demoiselle Julienne Ropers, dont il eut 3 fils :

1° Olivier, seigneur de Guerneho, né à Saint-Hervé en 1651, marié à Renée Le Corgne, damoiselle, remariée à écuyer René Milon, sieur des Landes, dont il n’eut que deux filles, l’une : Marguerite-Françoise, mariée à Maroué, en 1714, à Georges Pinel, écuyer, seigneur du Chauchix en cette paroisse ;

2° René, qui suit ;

3° Amaury, qui suivra — VIII bis.

VIII. René Le Lart, écuyer, sieur de la Maisonneuve puis de Guerneho, né à Saint-Hervé en 1653, maintenu noble à l'Intendance de Bretagne le 25 mai 1701, marié, dès 1692, à la Motte, trève de la paroisse de Loudéac, à Charlotte Pivert de Linsart, eut pour enfants :

1° Jean-François, seigneur de Guerneho, mort en 1745 sans postérité ;

2° René-Pierre-Joseph, qui suit ;

3° Jeanne-Michelle, morte sans postérité, mariée en 1738 à René-Charles du Bourne, écuyer, sieur du Reu.

IX. René-Pierre-Joseph Le Lart, chevalier, sieur de Kerguichet, puis seigneur de Guerneho, lié à La Motte en 1697, receveur des devoirs à Ploërmel et à Morlaix, puis contrôleur à Quimper, en 1750, épousa Marguerite-Reine-Jeanne Barazer, dont :

X. Anne-René Le Lart, chevalier, seigneur de Guerneho, demeurant à Quimper, mort en l’an VIII, avait épousé une demoiselle du Haffond dont il eut une fille :

XI. Hélène Le Lart, héritière de Guerneho, mariée en 1803 à Julien-Claude-Joseph Le Rousseau de Rosencoët.

VIII bis. Amaury Le Lart, écuyer, seigneur de la Chesnaye, en Saint-Hervé, près Uzel, né à la Chesnaye en 1662, maintenu noble en 1701, mort dès 1707, avait épousé, vers 1697, Jeanne-Françoise Pivert de Linsart, soeur de sa belle-soeur, et eut entre autres enfants :

1° Jean-François, qui suit ;

2° Pierre-Olivier, qui suivra — IX bis ;

IX. Jean-François Le Lart, écuyer, seigneur de la Chesnaye, né à Saint-Hervé en 1698, maintenu noble par arrêt du Parlement de Bretagne du 15 février 1728, épousa, vers 1730, à Haut-Corlay, Marie-Jacquette de Quelen, héritière de la Garenne-Villeglé, dont :

1° Louis-Joseph, né à la Chesnaye, mort vers 1808, sans postérité, marié à une demoiselle de Durefort ;

2° Jeanne-Françoise, aussi morte sans postérité, mariée, en 1754, à Jean-Charles-Emmanuel Jacquet du Reste, employé des devoirs à Corlay.

IX bis. Pierre-Olivier Le Lart, écuyer, sieur de la Forest, en Saint-Hervé, né à la Chesnaye en 1700, sénéchal de Kerver, en Saint-Martin-des-Prés, et du Vaugaillard, en Merléac, procureur et notaire des juridictions d’Uzel, de la Motte-Donon et de Quénécunan, maintenu noble par arrêt du Parlement de Bretagne du 15 février 1728, mort à Saint-Hervé en 1738 ; marié, à Plouguenast, à Marie-Anne de la Fruglaye de Lanfosso, dont, entre autres enfants :

X. Luc-Charles Le Lart, chevalier, seigneur de la Forest et de la Chesnaye, né à Saint-Hervé en 1735, employé des devoirs, mort à Mocieux en 1816 ; marié, à Trévé, en 1762, à Rose du Parc de la Noë, dont, entre autres enfants :

XI. Messire Joseph-Marie Le Lart, écuyer, né, en 1770, et mort à Saint-Hervé en 1829 ; capitaine d’infanterie, chevalier de Saint-Louis, décoré du Lys, maire de Saint-Hervé ; marié, à Saint-Gouëno, vers 1805, à Renée-Jeanne-Françoise de Pallière de Kergoff, dont, outre un fils mort à l’école royale militaire de la Flèche :

XII. Joseph-Marie Le Lart, né à Langast le 29 avril 1810, vérificateur des poids et mesures de l’arrondissement de Loudéac de 1840 à 1845, juge de paix à Gouarec, de 1845 à 1850, puis de Corlay en 1850, fondateur et président du comise agricole de Gouarec de 1845 à 1850, inspecteur des écoles de ce canton de 1847 à 1850, président de la fabrique de Gouarec, conseiller municipal de Corlay et conseiller général de ce canton de 1854 à 1861, délégué cantonal de l’instruction en 1850, membre du bureau de bienfaisance en 1852, président du comice, agricole, de statistique et des courses de Corlay, membre de la chambre consultative d’agriculture en 1860, juge de paix du canton, sud de Saint-Brieuc ; auteur de recherches historiques et archéologiques sur la région de Corlay conservées avant 1940 par Mme la comtesse Le Noir de Tournemine, sa petite-fille, née Hémery de la Ville-Auray ; à la Fosse-Mallart, en Quintin ; marié, à Quintin, en 1832, à Renée-Françoise Hémery de la Ville-Auray, dont, entre autres enfants :

1° Angélique, mariée, à Corlay, en 1863, à Félix-Thurian Hémery de la Ville-Auray, son cousin germain ;

2° Josèphe-Marie-Caroline, mariée, à Corlay, en 1865, à Ferdinand du Bouilly du Fretay ;

3° René-Honoré-Marie-Joseph Le Lart de Saint-Ermond, né à Loudéac en 1842, marié à Marie Kerhervé, qui a continué sa famille loin du pays de Corlay.

IV bis. Olivier Le Lart, 3ème fils d’Olive Dollo, eut en partage, le 15 avril 1479, la seigneurie du Roz en Le Quillio, relevant en juveigneurie de Guerneho, en Merléac, au devoir d’une paire de gants blancs. Il acquit de son frère Yvon, le 1er juillet 1497, tous les droits de basse justice, enfeux et prééminences du Roz au Quillio. Il épousa Madeleine du Houlle, dont il eut pour fils aîné :

V. Guillaume Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, mineur en 1503, mort vers 1530, époux de Roberte de Mur, fille aînée de la maison de Kerver en Saint-Martin-des-Prés, dont, entre autres enfants :

VI. François Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, marié, en 1536, à Françoise de Kerraoul, de la maison de Kernarc’hant près Paimpol, dont, entre autres enfants :

VII. Guillaume Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, en Le Quillio, et de Kerdoni et Poulného, en Merléac, en 1583 et 1588, mort dès 1600 ; marié, en 1571, à Françoise de la Chesnaye, de la maison des Timbrieux, en Guéhéno-Quistinic, près Josselin, dont :

VIII. Charles Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, marié, avant 1617, à Marguerite Le Gall, de la maison du Plessis en Languidic, dont, entre autres enfants :

IX. Charles Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, mineur en 1617, gouverneur des ville et château de Corlay en 1647 ; marié, en 1621, à Jacquette Le Coniac, dame de la Ville-Fréhour en Saint-Brandan, dont, entre autres enfants :

1° Hervé, qui suit ;

2° Guillaume, sieur de Saint-Ermond, capitaine de Corlay, époux, en 1660, de Catherine Guiller, dame du Cosquer en Saint-Gilles-du-Vieux-Marché ;

3° Marc, seigneur de Saint-Honoré, en Merléac, Kerbardouil, en Saint-Caradec, et Porman, près Rohan, époux, dès 1651, d’Anne Le Veneur ;

4° Denis, recteur de Mur en 1744 ;

5° Mauricette, épouse de René du Boisgelin, seigneur du Bot en Saint-Martin-des-Prés.

X. Hervé Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, sénéchal de Pontivy et du duché de Rohan, mort à Paris en 1666, avait épousé, en 1647, Catherine Le Clerc de la Baguays, dont il eut, entre autres enfants :

1° Charles, qui suit ;

2° Denis-Joseph, né à Rennes en 1661, établi à Pontivy, marié à Mathurine Plancher, sa veuve en 1744 ;

3° Jacquette, mariée, au Quillio, en 1679, à Guillaume de Kerampuil.

XI. Charles Le Lart, chevalier, seigneur du Roz, né en 1650, maintenu noble le 15 mai 1669, épousa Jeanne-Marie de Coëtlogon, fille de René, seigneur de Kerberio et de Quénécunan, dont il eut neuf enfants, entre autres :

1° Eugène, né en 1704, mort sans postérité, marié : 1° en 1732, à Jeanne-Vincente Le Tenours ; 2° en 1735, à Marie-Jeanne de Lantivy ;

2° Jacquette-Renée, héritière du Roz à la mort de son frère, née au Roz en 1700, morte à Taulé en 1742, épouse de Jean-Louis de Rosmar, seigneur de Runegoff, en Pédernec.

La famille Le Lart est certainement, après la maison de Rohan, celledont l’histoire est le plus mêlée à celle de la chastellenie et du canton de Corlay.

Blason : D’après les sculptures de en Haut-Corlay il est probable que cette famille porta pour blason primitif un sanglier domestique, mais, après l’alliance Dollo, que rappellent aussi ces documents héraldiques, elle semble avoir adopté le semis de billettes d’argent sur fond de gueules, des de Dollo vicomtes de Plaintel qui lui avaient transmis le Roz.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Saint-Gilles-Vieux-Marché.

(à compléter)

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