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SAINT-GONNERY

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La commune de Saint-Gonnery (bzh.gif (80 octets) Sant-Goneri) fait partie du canton de Pontivy. Saint-Gonnery dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GONNERY

Saint-Gonnery vient d’un saint nommé Gonnery ou Goneri (ermite breton du VIème siècle).

Saint-Gonnery, qui dépendait autrefois du doyenné de Porhoët, est un démembrement de l'ancienne paroisse de Noyal-Pontivy.

Ville de Saint-Gonnery (Bretagne).

Saint-Gonnery se serait installé sur les terres d'un seigneur païen du nom d'Alvandus dont le château était situé en la paroisse de Noyal. Saint-Gonnery était autrefois une trève de la paroisse de Noyal (aujourd’hui appelé Noyal-Pontivy). Saint-Gonnery est érigé en paroisse en 1265.

On rencontre les appellations suivantes : Sainct Gonnery (en 1442, en 1464, en 1536), Sainct Gonery (en 1477, en 1481).

Ville de Saint-Gonnery (Bretagne).

Note 1 : Le territoire de Saint-Gonnery, situé sur les confins du Morbihan et des Côtes-du-Nord, est limité au nord par Hémonstoir, à l'ouest par Croixanvec, au sud par Gueltas et à l'est par l'Oust, qui le sépare de Saint-Maudan et de Loudéac. Sa superficie est de 946 hectares, traversés par la route de Pontivy à Loudéac et par la rigole alimentaire du canal de Nantes à Brest. En 1891, sa population est de 926 habitants. Le bourg, situé sur le côté méridional, est à 15 kilomètres de Pontivy. Ce quartier, jadis en Noyal (aujourd'hui Noyal-Pontivy), doit son nom à saint Gonnery ou Goneri, prêtre, originaire de la Grande-Bretagne, qui vint, au VIème siècle, se fixer là, à l'extrémité de la forêt de Branguily, pour y vivre dans la solitude. Avec sa grâce ordinaire, Albert Le Grand, de Morlaix, nous raconte comment le saint convertit Alvand, seigneur de la contrée, son nombreux personnel et le peuple des environs. Mais bientôt, accablé par le concours du monde, et ne trouvant plus la solitude qu'il était venu chercher si loin, saint Gonnery abandonna son oratoire, qui devint plus tard l'église paroissiale de son nom, et se retira à Plougrescant, sur la côte de Tréguier, où il mourut. Le territoire de Saint-Gonnery eut de bonne heure un prêtre résidant : on trouve, vers 1144, la mention de « Robert, prêtre de Saint-Goneri » (Pr. I. 595). Bien qu'un acte de 1264 paraisse mentionner Saint-Gonnery et Gueltas comme simples trèves de la paroisse de Noyal (aujourd'hui Noyal-Pontivy), un autre acte de 1265 donne formellement à Saint-Gonnery le titre de paroisse (Pr. I. 992, 995). Ce titre lui est toujours resté depuis (J-M. Le Mené - 1891).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de la commune de Saint-Gonnery : 1789-1832 : Maur Menec ; 1832-1832 : René Le Masson ; 1832-1841 : Jean-Marie Le Claire ; 1841-1846 : Louis Marie Guillot ; 1846-1876 : François Le Masson ; 1876-1885 : Pierre Le Brigand ; 1885-1896 : J. François Le Deist ; 1896-1901 : Mathurin Cravin ; 1901-1907 : Théophile Le Deist ; 1907-1908 : Olivier Le Sage ; 1908-1922 : Joseph Daniel ; 1922-1925 : Louis Le Vexier ; 1925-1935 : Eugène Perreux ; 1935-1945 : Jean Le Clere ; 1945-1947 : Agne Le Viennesse ; 1947-1953 : Joseph Pedro ; 1953-1977 : Félix Courtel ; 1977-1984 : Michel Kerfanto ; 1984-2001 : Claude Viet ; 2001-2003 : Norbert Lassalle ; 2003-2014 : Pacifique Le Clere ; 2014-... : Claude Viet ; etc ....

Note 3 : Jean Le Sénéchal, baron de Carcado, mourut glorieusement à la bataille de Pavie en 1525 en couvrant de son corps le roi François Ier et en lui sauvant ainsi la vie.

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PATRIMOINE de SAINT-GONNERY

l'église Saint-Gonnery (XVIIème siècle), restaurée en 1883. Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine. Des éléments de l'ancien édifice sont toujours visibles dans le transept Nord daté de 1628.A l'extérieur se voit l'écusson des Rohan ;

Nota : L'église paroissiale de Saint-Gonnery est en forme de croix latine ; elle n'offre rien de remarquable. Ses autels latéraux sont dédiés à la Sainte Vierge et au Rosaire. A l'extérieur, on voit un écusson à 9 macles, 3, 3, 3, qui peut se rapporter aussi bien aux Rohan qu'aux Séneschal, car les couleurs manquent. Il y avait autrefois une chapelle publique au village de Saint-Urbain, à 2 kilomètres vers le nord-est. On ne connaît dans cette paroisse qu'une chapellenie, fondée probablement par les seigneurs de Carcado : elle se desservait à l'église paroissiale, dans la chapelle portant leur nom. Le recteur, à la libre nomination du pape ou de l'évêque, percevait la dîme à la 33ème gerbe sur toute l'étendue de son territoire. En 1756, son revenu net était évalué à 580 livres. Saint-Gonnery était de la vicomté de Rohan, du doyenné de Porhoët et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Noyal, et du district de Pontivy. Son recteur, Jean Baron, refusa le serment schismatique en 1791, et dut se cacher l'année suivante. On vendit nationalement deux pièces de terre appartenant à la cure. En 1801, Saint-Gonnery passa de Noyal (aujourd'hui Noyal-Pontivy) dans le canton de Pontivy, et fut rétabli comme paroisse en 1802 (J-M. Le Mené).

Voir aussi   Ville de Saint-Gonnery (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Saint-Gonnery et ses recteurs"

Eglise de Saint-Gonnery (Bretagne).

le calvaire du cimetière (1762). La croix semble datée du XVème siècle ;

le château de Carcado. La seigneurie de Carcado ou Kercado appartenait à la famille Kercado jusqu'en 1314, époque où Olive de Kercado épousa Eon Le Seneschal, sénéchal féodé du vicomte de Rohan. Le premier château, avec tourelle et pont-levis, fut brûlé durant la Ligue en 1597, le second fut vendu nationalement en 1794 et rasé au milieu du XIXème siècle par Mme de La Pervenchère, dernière héritière des Carcado-Molac. L'édifice actuel possède deux cadrans solaires et appartient à la famille Pastré ;

la maison (XVIIème siècle), située Ville-Perrot. Cet édifice porte la date de sa construction sur une pierre appartenant à la grange. L'agrandissement de la maison a lieu en 1879 (inscription portée sur un linteau) à l'époque où les propriétaires se nommaient Le Coroller-Craven ;

la rigole d'Hilvern (1830-1838), située à La butte du bourg ;

la grotte de Lourdes (1930) ;

Grotte de Saint-Gonnery (Bretagne).

le moulin à eau de Lanrélan ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GONNERY

La principale seigneurie de l'endroit était Kercado, devenue par corruption Carcado. Olive, héritière de cette terre, épousa, vers 1314, Eon Le Séneschal, seigneur du Bot en Saint-Caradec, et la transmit à ses descendants, qui l'ont conservée jusqu'à la Révolution, et en ont souvent pris le nom. Le nom de Séneschal vient de la fonction remplie par les premiers auteurs de cette famille auprès des vicomtes de Rohan ; leur écusson était celui du seigneur lui-même, en modifiant le champ, savoir : d'azur au lieu de gueules, à 7 ou 9 macles d'or ; leur charge passa plus tard aux Molac, qui portèrent désormais : de gueules à 7 ou 9 macles d'argent (J-M. Le Mené).

Sénéchal (le) (rameau de Rohan), baron de Carcado, en 1624, en Saint-Gonnery — sr. du Bot, en Saint-Caradec, — de Goueletreau, en Noyal-Pontivy, — de Bonnepart, — vicomte de Chateauneuf, en Goello, — vicomte de Saint-Maudan, paroisse de ce nom, — sr. de Brohais, — de la Rivière, — vicomte d'Appigné, paroisse du Rheu, — baron de Quélen, en Duault, sr. du Gué de l'Isle, en Plumieux, — de la Feillée, en Goven, — de Belleisle, — baron de Molac, paroisse de ce nom, — baron de Sérent, paroisse de ce nom, — sr. de Kergournadec'h, en Cléder, — marquis de Pontcroix, en Beuzec Cap-Sizun, en 1719, — sr. de Tréduday, — de Kerguizec, en Surzur, — de Cranhac, en Peillac, — de Cuhain, en Crossac, — de Crévy, en Pontchâteau. Ancienne extraction chevaleresque, 12 générations en 1670. — Réformes et montres de 1427 à 1536, en Saint-Gonnery, Noyal-Pontivy, et Saint-Caradec, évêchés de Vannes et de Cornouailles. Blason : D'azur à neuf (alias : sept) macles d'or, 3. 3. 3. (Sceau de 1262). Daniel le Sénéchal, sergent féodé de Rohan, assiste en 1184 à la fondation de l'abbaye de Bon-Repos, par Alain de Rohan et Constance de Bretagne, sa femme. — Olivier, croisé en 1248, frère d'Eon, mariée à Olive, dame de Carcado. — Jean, tué à Pavie, en 1525, en couvrant de son corps le roi François Ier. — Yves, abbé de Redon en 1440, mort en 1467, et enterré dans la chapelle de Bonne-Nouvelle, qu'il avait fait construire en son monastère et où se voyait son tombeau avec épitaphe [Note : Voici cette épitaphe : « Hic jacet venerabilis Dominus Yvo le Sénéchal, abbas insignis hujus monasterii, qui hanc oedificavit capellam, aliaque multa reoedificavit oedificia. Tandem, post multa valde laudabilia et laude digna, moritur die januarii, anno 1467. Anima ejus requiescat in pace. Amen »]. — Jean, abbé de Saint-Gildas-des-Bois, de 1462 à 1492. — Michel, abbé de Paimpont de 1473 à 1501, était fils de Raoul et de Catherine de Coëtlogon. — Eustache, d'abord aumônier d'Anne d'Autriche, abbé de la Madeleine de Géneston en 1674, puis évêque de Tréguier en 1686, mort en 1694 et inhumé dans le choeur de l'église Saint-Cosme, à Paris, où ses cendres ont reposé jusqu'en 1836, époque à laquelle cette église a été démolie. — René, tué à Sénef en 1674, marié à Marie-Anne de Rosmadec, dame de Molac. — Claude-Sylvestre, chevalier de Malte, en 1700. — Louis-Gabriel, page du Roi, en 1731. — Un maréchal de camp, tué au siège de Turin, en 1706. — Deux gouverneurs de Quimper, depuis 1724. — Un colonel des grenadiers de France, tué au siège de Prague, en 1751. — Quatre lieutenants généraux, de 1708 à 1781. — Sept membres admis aux honneurs de la Cour, en 1739, 1751, 1756, 1777, 1782, 1784, et 1786.

Voir aussi   Ville de Saint-Gonnery (Bretagne) "Pauline Le Sénéchal de Carcado-Molac".

Les autres seigneuries de la paroisse étaient :

- Crangoet, vers l'est, mentionnée dès 1265 (Pr. I. 996).

- Goultreux, vers le nord-ouest.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence d'un noble de Saint-Gonnery :

Guillaume LE SENESCHAL de Kercado (400 livres de revenu) ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 3 nobles de Saint-Gonnery :

Les héritiers de Guillaume LE SENESCHAL, remplacés par Yvon de Keroperh ;

Jehan LE FLOCH (10 livres de revenu) : défaillant ;

Ollivier LE FLOCH (100 soulz de revenu) ;

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