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SAINT-GORGON |
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La commune de Saint-Gorgon ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GORGON
Saint-Gorgon vient de Koko ou Cogo, moine venu du Pays de Galles vers le Vème ou le VIème siècle.
On trouve la première mention de Sensoko au XIème siècle. Cette appellation perdure jusqu'aux XVème et XVIème siècles. Au Moyen Age, Sen Koko (Saint-Gorgon) appartient à l'abbaye de Redon et son territoire est intégré à la paroisse d'Allaire.
L'ancienne trève qu'était Saint-Gorgon dépendait autrefois de la paroisse primitive d'Allaire. Saint-Gorgon devient commune en 1790.
Note : Saint-Gorgon, ancienne trève d'Allaire, est borné au nord par Saint-Jacut, à l'ouest par Caden, au sud par Béganne et à l'est par Allaire. En 1891, sa superficie est de 568 hectares et sa population de 357 habitants. Le bourg, situé vers le nord du territoire, est à 6 kilomètres d'Allaire et à 43 de Vannes. On ne connaît pas de monument celtique dans ce pays ; mais une voie romaine, allant de Vannes à Rieux, lui sert de limite au nord. Les Bretons ont certainement occupé ce pays, comme ils ont occupé tous les environs ; mais aujourd'hui aucun nom de village ne rappelle leur souvenir. Le nom vulgaire de saint Gorgon est saint Cogo ; cette altération est très ancienne, car une pièce du cartulaire de Redon, rédigée vers 1080, mentionne parmi les possessions de l'abbaye : Cran in plebe Bekamne et Senkoko que continentur sex villalis (p. 284) (J-M. Le Mené).
PATRIMOINE de SAINT-GORGON
l'église
Saint-Gorgon (XIème siècle - 1850). Cette église
est reconstruite en grande partie en 1850 et conserve la nef de l'ancien
sanctuaire. Elle remplace une ancienne chapelle primitive
dédiée à Sen Koko et construite par les moines de l'abbaye de Redon. De l'ancien
édifice, elle garde quelques traces : une porte à cintre brisé et une
fenêtre à meneaux rayonnants à l'Est. Marie-Jeanne de La Haye,
épouse de René Couessin, seigneur de Kerhaude, est inhumée dans cette église.
La pierre tombale est sculptée aux armes des La Haye et des Couessin,
seigneurs du Champ-Mahé ;
Nota : L'église, jadis tréviale et aujourd'hui paroissiale, est dédiée à saint Gorgon, martyr, mis à mort à Nicomédie le 9 septembre 304. L'édifice conserve quelques restes d'une ancienne construction ; on y voit une porte ogivale et à l'est une fenêtre garnie de meneaux en trilobes et quatrefeuilles. Deux chapellenies, déjà mentionnées à l'article d'Allaire, se desservaient ici ; c'étaient : — 1° celle de Jagu Duchesne, fondée en 1666 et chargée d'une messe basse par semaine ; — 2° celle de Jeanne Lambert, fondée en 1668 et chargée d'une messe chaque lundi. Saint-Gorgon était du territoire et de la seigneurie de Rieux et relevait de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune, du canton d'Allaire et du district de Rochefort. Son curé, René-Jean Emery, refusa le serment en 1791 et vit bientôt vendre la dotation des chapellenies. A la restauration du culte en 1802, Saint-Gorgon devint paroisse succursale et a toujours joui de cet avantage depuis (J-M. Le Mené).
le
manoir du Champ-Mahé (XVIIIème siècle), propriété de la famille Couessin de Kerhaude.
Ce manoir est un ancien lieu de rassemblement pour les chouans de la région durant la
période de la chouannerie. Il est à partir de 1884, la propriété de la
famille Cheguillaume. On aperçoit sur le fronton d'une fenêtre une
coquille Saint-Jacques sculptée dans la pierre ;
la
fontaine Saint-Louis (XVIIème siècle) ;
la
maison du XVIIème siècle ;
le moulin à vent de Gorgon ;
A signaler aussi :
la stèle
armoricaine (500 ans avant Jésus-Christ), située place de l'Eglise ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GORGON
Les possessions de l'abbaye de Redon constituèrent une seigneurie, et leur justice s'étendit sur leurs fermiers ; et l'on voit, en 1289, le duc Jean II reconnaître leurs droits féodaux sur Saint-Cogo (Pr. I. 1088). Une autre seigneurie du quartier était celle de Champ-Mahé, vers le sud, possédée avant la Révolution par la famille de Couessin.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Saint-Gorgon. Saint-Gorgon dépendait autrefois d'Allaire.
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