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SAINT-GOUENO

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La commune de Saint-Gouéno (bzh.gif (80 octets) Sant-Gouenoù) fait partie du canton de Collinée. Saint-Gouéno dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-GOUENO

Saint-Gouéno vient de saint Gouéno, qui aurait fondé un monastère à Gouesnou (Finistère). Saint Goueznou (en vieux-breton Woednou et en latin S. Godenevus vers 1330) est cité en 884 au nombre des disciples de saint Paul-Aurélien. Il est semble-t-il le fils de Tudoel et a pour frère saint Majan et pour soeur sainte Tudona.

Ville de Saint-Gouéno (Bretagne).

Saint-Gouéno est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plessala. Saint-Gouéno (Saint-Goinou) est cité comme paroisse dès 1279 dans une charte de l’abbaye de Boquen (Anc. év. III, 285). La paroisse est également citée en 1282 dans une autre charte où le seigneur de Bocenit (aujourd'hui Bosny, en Saint-Gilles) engage des dîmes dans la paroisse aux moines de Boquen, en garantit d'un prêt. L'abbaye de Boquen s'est vu confirmer en 1255 la possession du village de Saint-Thia.

Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Gouéno dépend du doyenné de Gouray. Le territoire de la succursale de Saint-Gouéno est diminué de celui de la succursale de Saint-Gilles-du-Mené lorsque celle-ci est érigée par ordonnance du 30 janvier 1839. La paroisse de Saint-Gouéno appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Brieuc et élit sa première municipalité au début de 1790. La commune de Saint-Gouéno subit plusieurs modifications au XIXème siècle :

elle s’accroît du village de Kerfiac en Plessala (ordonnance du 9 janvier 1828) ;

elle s’accroît des villages de Kermené, la Philippaie, le Chauchy, la Ville-de-lait, les Clôtures, Kerouet, le Grand-Cas, le Plat-des-Ogniaux, le Cas du sable, anciennement dans Plessala (ordonnance du 9 janvier 1828) ;

elle cède l’enclave de la Villain et du Mautray à Saint-Gilles-du-Mené (ordonnance du 9 janvier 1828) ;

elle cède à Collinée les villages de Saint-Thia, la Hautaye, Launay-Moussu, la Viette, les Mintes et les Bignons (loi du 17 mai 1856).

On rencontre les appellations suivantes : Par. de Seint Goinou (en 1279, en 1282), Eccl. de Sancto Godenevo (vers 1330), Saint-Goueno (en 1426), Saint Guenno (en 1451), Saint Gouenou (en 1468), Saint Gouezno (en 1469), Sainct Goueno (en 1480, en 1513), Sainct-Gouem (en 1536), Sainct-Gueno (en 1569).

Ville de Saint-Gouéno (Bretagne).

Note 1 : Liste non exhaustive des maires de Saint-Gouéno : Mathurin Robert (1804-1808), Guillaume Aignel ou Laignel (1808-1816), Pierre Plesse (1816-1826), Jean-Marie Plesse (1826-1830), Guillaume Aignel (1830-1838), Jean-Marie Louail (1838-1864), Louis Louail (1864-1882), Pierre Presse (1882-1889), Louis Carro (1889-1892), Pierre Presse (1892-1896), Louis Louail (1896-1919), Pierre Presse (1919-1925), Eugène Louail (1925-1966), Jean-Baptiste Latouche (1966-1980), Auguste Evin (1980-1987), Lucien Aignel (1987-2001), Jacky Aignel (2001-2020), etc...

Note 2 : la commune de Saint-Gouéno est formée des villages : la Ville-Hoyau, la Ville-ès-Lieaux, la Motte-aux-Agneaux, le Haut-de-l'Hyver, la Gilaudais, les Hautières, la Croix-Duret, la Ville-Gueury, la Carrée, la Chaînée, la Touche-ès-Nobles, le Châtelet, Launay, Lasaude, le Coudrai, la Philippais, les Clôtures, les Bignons, Kerouet, Saint-Thia, les Nuntes, le Viette.

Ville de Saint-Gouéno (Bretagne).

Voir   Ville de Saint-Gouéno (Bretagne) " Le cahier de doléances de Saint-Gouéno en 1789".

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PATRIMOINE de SAINT-GOUENO

l'église Saint-Gouéno (1862), oeuvre de l'architecte Alphonse Guépin (ou M. Maignan ?). Elle comprend un clocher extérieur, une nef avec bas côtés de cinq travées dont celle du transept non saillant et un choeur à chevet polygonal. " Les plans de l'église actuelle, dûs à M. Maignan, furent adoptés le 2 août 1858 " (R. Couffon). Elle porte la date de 1861 et est de style XIVème siècle ;

Eglise de Saint-Gouéno (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs (1893-1908), située au Tertre. Edifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés portant la date de 1908. Elle abrite une statue en bois de la Vierge qui provient de l'ancienne chapelle ;

la croix du Tertre (haut moyen âge) ;

la croix de la Saude (XVI-XVIIIème siècle), oeuvre, semble-t-il, du sculpteur O. Badoual (nom porté sur la croix) ;

la croix de la Ville-Gueury (XVIIème siècle) ;

le manoir de la Ville-Delée (XVIIIème siècle), restauré par la famille Le Veneur de La Ville-Chaperon. Propriété de Philippe Millon en 1513. Il a appartenu aussi à la famille de Belizal. On y trouvait jadis deux tours carrées dont l'une s'est écroulée vers 1935 ;

le manoir du Placis (XVI-XVIIème siècle), propriété de Pierre Ducourt (en 1690). Les deux pilastres de la porte d'entrée supportent un fronton portant la date de 1621 ;

l'ancien presbytère (XVIIème siècle). L'édifice a servi de presbytère jusqu'en 1990 ;

plusieurs maisons du XVIIème siècle, situées au village des Clôtures ;

l'école de la Saude (1840) ;

5 moulins ;

Ville de Saint-Gouéno (Bretagne).

A signaler aussi :

une ancienne allée couverte, aujourd’hui détruite, située au dessus du village des Hautières ;

la découverte en 1854 de 300 monnaies de type coriosolite et osismen, dans la lande de La Hautaie ou Hautaye ;

un éperon barré (situé près du village de la Ville-ès-Geais) ainsi que La Motte-Dolo (du XIème ou XIIème siècle) ;

le pas de Saint Gouéno (pierre ayant conservé l'empreinte de Saint Gouéno) ;

Ville de Saint-Gouéno (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-GOUENO

La seigneurie de la Ville-Delée ou Ville-Delait possédait jadis un droit de haute justice et appartenait, lors de la Révolution, à M. Le Veneur. La seigneurie de Carmené possédait jadis un droit de haute justice et appartenait à la famille de Carmené, fondue maintenant dans le Mintier.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Gouezno (Goueno) : Jean des Fossez, par Eonnet des Fossez.

En 1513, les terres nobles de Saint-Gouéno sont : Saint-Gouéno (ancienne propriété d'Yvon des Fosses) appartient à Guyon de La Motte, sieur du Vauclair en Plémy. La Coudray appartient à Alain, fils de Philippe Millon, sieur de la Ville-Delée. La Glénehaie appartient à Raoul La Champion, seigneur de Quembi. La Ville-Hervois appartient au sieur de Kermené. La Motte et La Gilaudais appartiennent, semble-t-il, à Jean Gestin. Le Guénorme appartient à Robert Jean.

Lors de la réformation du 4 mars 1536, plusieurs maisons nobles sont mentionnées à Saint-Gouéno : la métairie du bourg de Saint-Gouéno (à Christophe de La Motte, sieur du Vauclair en Plémy), Le Coudray (à Alain Millon), Le Guénorme (à Morice Le Mintier ou Mintyer), La Glénehaie, La Ville-Hervois (au sieur de Kermené).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 1 noble de Saint-Gouéno :

Jehan DES FOSSEZ (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

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