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SAINT-HERBLON

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La commune de Saint-Herblon (bzh.gif (80 octets) Sant-Ervlon-ar-Roz) fait partie du canton d'Ancenis. Saint-Herblon dépend de l'arrondissement d'Ancenis, du département de Loire-Atlantique.

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-HERBLON

Saint-Herblon vient de saint Hermeland, décédé en 720, ancien noble devenu moine.

La charte de 1182 mentionne parmi les possessions de l'Ordre du Temple Eleemosina de Anchenes (A. de Barthélemy et Geslin de Bourgogne, op. cit., VI, 139). On croit qu'il s'agit ici d'un établissement de Templiers fondé non pas à Ancenis même - où rien ne rappelle leur souvenir - mais aux environs d'Ancenis, par les barons de ce nom. Or, dans la paroisse de Saint-Herblon (Loire-Atlantique) existent encore les villages de la Templerie et du Temple, et le premier fut, au Moyen Âge, le chef-lieu d'une petite commanderie appelée la Templerie de la Grée et, plus souvent par abréviation, Templerie de Grée (Guillotin de Corson).

Ville de Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

Grée était également une ancienne seigneurie séculière en Saint-Herblon, et il devait y avoir certainement des rapports d'origine entre cette seigneurie et la Templerie de même nom : ou bien, les seigneurs de Grée avaient contribué à cette fondation pieuse en faveur des chevaliers du Temple, ou bien, ce qui nous semble plus probable, ces derniers avaient été dépouillés après 1312 par les premiers ; la seigneurie de Grée ne paraît pas, en effet, remonter au-delà du XIVème siècle ; on ne connaît même ses seigneurs qu'à partir de 1420 (Voir de Cornulier, Dictionnaire des terres du comté nantais, 145).

Ville de Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

Les sires de Grée ne furent pas seuls, avec les Hospitaliers, à profiter de la dissolution de l'Ordre du Temple. Il semble bien que les religieuses de l'abbaye Saint-Georges de Rennes reçurent aussi quelque chose de ses dépouilles à la Templerie de Grée : « il y a une éminence au milieu des marais de Grée, qui porte les vestiges d'un cimetière et les ruines d'une chapelle dédiée à saint Georges », et appartenant jadis à cette abbaye qui l'avait recueillie après le désastre de 1312 (Maître, op. cit., p. 156).

Ville de Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

Sur le territoire de Saint-Herblon se trouve la motte féodale du château Fromont ou Châteaufromont (IX-Xème siècle). Lorsqu'avant 1050 fut fondé près de Châteaubriant le prieuré de Béré, un certain chevalier nommé Fromont voulut contribuer à cette bonne oeuvre et donna au nouveau monastère une terre, dont les moines firent leur jardin et leur verger. Il est permis de voir en ce seigneur le fondateur du château portant son nom Châteaufromont, bâti dans la paroisse de Saint-Herblon. Au siècle suivant, nous trouvons Olivier de Châteaufromont faisant lui-même de pieuses donations aux abbayes de Pontron et de Melleray. En 1196 il fut, avec son frère Garin de Châteaufromont, nommé exécuteur du testament du seigneur de Varades. Marié à Oicie, Olivier de Châteaufromont vivait encore en 1208. Mais en 1230, Olivier de Châteaufromont étant mort, sa seigneurie était échue par héritage à Hervé Le Felle. A l'occasion de ce changement de seigneur, les moines de Pontron se firent confirmer par Hervé Le Felle dans la possession d'une partie des dîmes de Saint-Herblon, la Roussière et Châteaufromont. Nous ignorons comment la seigneurie de Châteaufromont passa des mains des Le Pelle en celles de la famille d'Avoir, mais elle appartenait en 1378 et 1385. à Pierre d'Avoir, chambellan du roi Charles V. Ce seigneur mourut en 1390 sans postérité, laissant Châteaufromont au fils de sa défunte soeur Anne d'Avoir, femme de Jean du Beuil, lieutenant général d'Anjou.

Ville de Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

La châtellenie de Châteaufromont s'étendait en Saint Herblon et la Rouxière. Son siège était une forteresse considérable dont il ne restait au XVIIème siècle que des vestiges sur une éminence enceinte de fossés « lesquels sont en partie remplis des ruines dudit chasteau où il paraît encore d'anciennes fortifications, Casemates, etc ». (Procès verbal de l'état de Châteaufromont en 1685). Châteaufromont semble avoir été ruiné depuis bien des siècles : ses fossés creusés dans le roc et l'étendue de sa motte indiquent maintenant encore l'importance du château détruit. Un étang l'environnait en partie. Non loin s'élevait une chapelle dédiée à Saint-Jacques avec un cimetière, et qui portant en 1196 le nom de « Ecclesia Castrifromunti » semble avoir été une église paroissiale, ce que la tradition rappelait toujours en 1685. Les métairies de la Cour de Châteaufromont, de la Chevalerie et de Peltré, avec un moulin à eau et quatre moulins à vent, complétaient le domaine proche. A Peltré les seigneurs de Châteaufromont avaient construit un petit manoir, sans doute au commencement du XVIIème siècle. Il subsiste de nos jours dans la paroisse de la Rouxière et les paysans l'appellent volontiers Châteaufromont, tandis qu'ils donnent aux ruines de l'antique forteresse le nom de château de la Cour. Le sire de Château Fromont jouissait d'un marché tous les mardis au bourg de Saint-Herblon et de deux foires, l'une à la fête de saint Jacques (1er mai) sur le pâtis de la chapelle de ce nom ; l'autre au bourg de la Rouxière à la saint Laurent (10 août). La quintaine était due par les nouveaux mariés de Saint-Herblon et de la Rouxière « couchant dans la chastellenie hors des fiefs nobles ». Ils devaient « au jour assigné par le seigneur, une fois seulement l'un des deux ans subséquant leur mariage, comparoir, leurs lances à la main, bonnes et compétentes, pour courir trois courses, chacun sur un cheval que ledit seigneur doit fournir, et ayant un roquet pour mettre au bout desdites lances ». Les coureurs se réunissaient « dans le pastis devant la chapelle de Monsieur saint Jacques », où se trouvait planté le poteau armorié de la seigneurie. Chaque maladroit et chaque défaillant devaient douze grands boisseaux d'avoine. (Déclaration de Châteaufromont, en 1679). C'est au village de la Famelière qu'était la prison de la juridiction, « avec ceps et fers pour arrester les criminels ». Les tenancier du fief de la Famelière étaient obligés d'entretenir cette prison et d'y garder les détenus. (abbé Guillotin de Corson).

Ville de Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

Les lettres patentes données par le roi à Claude de Cornulier en septembre 1683 pour l'union des seigneuries de Châteaufromont et de Vair et leur érection en marquisat, nous font assez bien connaître l'importance de ces terres. Louis XIV érige ce marquisat en considération de ce que : « les terres et seigneuries de Vair, de Châteaufromont, du Chaffault, d'Anetz et de Savenières sont d'une grandeur et revenu fort considérables (le revenu net du marquisat de Châteaufromont était de 25 180 livres en 1790) ; en toute l'étendue des dites terres ledit sieur de Cornulier à tous droits de haute, moyenne et basse justice ; la terre de Châteaufromont est une des plus anciennes châtellenies de la province de Bretagne ; la terre de Vair a présentement un très beau château ; lesdites terres, et seigneuries sont composées de trois cent cinquante fiefs et de domaines considérables, cens, rentes et autres droits seigneuriaux ; les droits honorifiques lui appartiennent entièrement dans les paroisses de la Rouxière et d'Anetz où il a seul ses armes et lisières ; il est seul haut justicier, patron et fondateur en la plus grande partie de celle de Saint-Herblon, où il a, à cause de sa dite châtellenie de Châteaufromont, sa justice élevée à quatre piliers, cep et collier dans le bourg à la porte de l'église ; il a droit de dîme féodale dans toute l'étendue des trois paroisses ; il a droit de faire tenir deux foires par an dans sa dite terre de Châteaufromont, etc.. ». Le marquisat de Châteaufromont relevait directement du roi et ressortissait au présidial de Nantes : il se composait : de Châteaufromont et Vair, — puis des petites seigneuries du Chatfault en Anetz unie à Vair dès 1482, d'Anetz et de Savennières également en la paroisse d'Anetz et unies à Vair en 1653, — enfin de la seigneurie de Maumusson unie à Châteaufromont en 1701.

Le manoir du Pont-Neuf est édifié au XVème siècle et remanié vers les XVIIème et XVIIIème siècles. En 1793, Saint-Herblon est baptisé Belle-Vue.

Note : Instruction publique à Saint-Herblon. — Cette paroisse est une des trois qui furent desservies par les religieuses du Saint-Esprit de Plérin, appelées par le président de Cornulier, marquis de Château-Fromont, en juillet 1733 (Table du secret. de l'Evêché – Archives départementales, G 63). (L. Maître).

Ville de Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-HERBLON

l'église Saint-Hermeland (VIII-IXème siècle - 1900). Une chapelle dédiée à Saint-Jacques avec un cimetière, et qui porte en 1196 le nom de « Ecclesia Castrifromunti » semble avoir été une église paroissiale, ce que la tradition rappelle encore en 1685. En 1104, Guillaume, abbé de l'abbaye Saint-Florent(-le-Veil) obtient de Benoît, évêque de Nantes, la confirmation de la possession des églises de Saint-Herblon, Anetz, la Rouxière et Maumusson. L'édifice est incendié en 1899, puis restauré en 1900 ;

Eglise de Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

 

Eglise de Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

la chapelle de la Roche-Pallière (XV-XVIIème siècle). La seigneurie de La Roche-Pallière est vassale de la commanderie Saint-Jean et Sainte-Catherine de Nantes au XVème siècle. Elle semble datée de l'époque de la Templerie de Grée (vers 1440) ;

la Templerie de Grée (XV-XVIème siècle). D'abord propriété des chevaliers de Malte, puis des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (vers 1312). Elle serait d'après Guillotin de Corson mentionnée dans une charte de 1182 sous le nom de " Eleemosina de Anchenes " qui désignait la Commanderie de la Templerie de Grée, située en bordure du marais de Grée. Après 1312 (date de dissolution de l'Ordre du Temple), la Templerie de Grée devient propriété des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem et elle est réunie avec les autres fiefs que ces derniers détiennent dans la région d'Ancenis, à leur Commanderie Saint Jean et Sainte Catherine de Nantes. " Le domaine de cette Templerie se composait d'un petit manoir avec salle basse et cuisine, chambres hautes et grenier ; de l'autre côté de la cour du logis se trouvait la maison du fermier. Autour étaient des bois de décoration en haute futaie, un colombier, 3 jardins, 5 prairies, 7 pièces de terre labourable, une vigne, un bois taillis et des marais avec leurs pêcheries. La métairie de la Templerie de Grée était en 1718 affermée 590 livres " (Archives de la Vienne, 3 H 368, et Guillotin de Corson). La Templerie de Grée jouissait d'une haute justice qui s'exerça encore en 1718. Cette juridiction avait des fiefs dans les paroisses dont voici les noms : Saint-Herblon, Pouillé, La Bourdinière, Drain, Varades, Champtoceaux, Oudon, Le Cellier, Mésanger, Ancenis, Saint-Géréon et La Roussière (Loire-Atlantique). Parmi les vassaux nobles du commandeur se trouvaient le seigneur de Mésanger qui lui devait un septier de froment et deux septiers de seigle, celui de la Roche-Pallière, en Saint-Herblon, tenu à payer 19 sols de rente, et le possesseur de la maison de la Contrie, en La Bourdinière, obligé chaque année de présenter « un disner convenable » (Déclaration de 1679 et 1698). Les rôles rentiers de 1746 et 1747 mentionnent : " un logement servant d'auditoire pour les officiers de la juridiction de la Templerie, avec un autre logement, vers midi, pour servir de retraite aux pauvres passants " (Voir Archives départementales de Loire-Atlantique, H 464). Un document atteste l'existence de la chapelle dédiée à Saint-Georges en 1761 et édifiée par les Templiers. Cette chapelle, qui appartient à l'ancien prieuré Saint Georges de l'Ile fleurie, a 21 pieds de long, et est bâtie sur murs et couverte d'ardoises. Au XVIIème siècle, on y disait encore chaque semaine, une messe " à basse voix " et les registres témoignent qu'au moins jusqu'en 1647 des mariages y furent célébrés. La demeure appartient à Jacques Guérin, fils de Sébastien Guérin, en 1728. La chapelle était ruinée, d'après un acte de visite de 1729 ;

le château de Juigné (XIXème siècle) ;

Château de Juigné à Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

le château de la Grêlerie. Propriété de la famille des Denion de l'Isle dits encore Denion du Pin. Au sortir de la Révolution, résidèrent chez les Denion, à la Grêverie, la famille Bascher de Beaumarchais ;

le château du Roty. Propriété de la famille Delaville, alliée aux Deguer, Fourray de la Grenade, Galbaud du Fort. Victor Delaville (1753-1824) possédait outre Le Roty, le château de Belcour en Monrtbert. Les biens passèrent en partie aux Galbaud, propriétaires du château de Fort-Louis ;

Château du Roty à Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

le manoir de La Drouettière (XVIIème siècle) ;

la mairie (XVII-XVIIIème siècle) ;

plusieurs moulins dont celui de la Série, Blanc, de Juguet, Beziau, de la Bille, de la Chalouère, Beauvais ;

Ville de Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

A signaler aussi :

le presbytère (XVIIIème siècle) ;

la tour (XIXème siècle), édifiée à l'emplacement d'un four à chaux ;

La tour du Bernadeau à Saint-Herblon (anciennement en Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-HERBLON

Après le décès, en 1390, de Pierre d'Avoir, seigneur de Châteaufromont, la châtellenie de Châteaufromont échut à Jean du Beuil (fils d'Anne d'Avoir, sœur de Pierre d'Avoir et époux de Jean du Beuil, lieutenant général d'Anjou), maître des arbalétriers de France, qui épousa Marguerite Le Dauphin, fille de Béraud Dauphin d'Auvergne, et fut tué à Azincourt en 1415. Son fils autre Jean du Beuil, comte de Sancerre, vendit la seigneurie de Châteaufromont, le 28 août 1431, à Yolande duchesse d'Anjou, pour 14 000 réaux d'or. Cette dame la donna en dot à sa fille Yolande d'Anjou, femme de François de Bretagne, comte de Montfort. Ce prince, devenu François Ier duc de Bretagne, échangea le 10 juillet 1448, Châteaufromont et quelques autres seigneuries contre la châtellenie de Palluau que lui céda Marguerite d'Orléans, veuve de Richard de Bretagne, comte d'Etampes. Mais il arriva que le fils de cette dernière devint à son tour duc de Bretagne sous le nom de François II ; ce prince donna successivement Châteaufromont à ses deux bâtards Antoine, seigneur de Hédé, mort jeune, et François, baron d'Avaugour, époux de Magdeleine de Brosse dite de Bretagne. Ce dernier seigneur vendit Châteaufromont à deux marchands de Tours, Antoine du Guet et Bertrand de Mesrat ; toutefois à la sollicitation de sa soeur la dame d'Avaugour, René de Brosse, dit de Bretagne, comte de Penthièvre, acquit par retrait lignager, le 1er octobre 1504, cette seigneurie de Châteaufromont pour 13 000 livres tournois, puis il la rétrocéda à sa soeur le 9 du même mois. Le fils de cette dame, François, baron d'Avaugour, rendit aveu au roi pour Châteaufromont en 1529. Il épousa Magdeleine d'Astarac et en eut Odet d'Avaugour, comte de Vertus, qui fit à son tour aveu pour Châteaufromont en 1549. Mais ce dernier, par acte du 6 août 1556, donna Châteaufromont à sa soeur Magdeleine d'Avaugour, femme de Paul, baron de Lescun, qui fit hommage au roi pour cette seigneurie en 1557. Le 19 septembre 1574, Magdeleine d'Avaugour vendit la châtellenie de Châteaufromont 45 000 livres à Jean de Mésanger, seigneur de la. Minaudière, et à Jean de Fescan, seigneur des Chambots. Les deux acquéreurs jouirent, eux et leurs héritiers par indivis, environ vingt ans de Châteaufromont ; après cela ils se partagèrent la seigneurie : René de Mésanger, seigneur de l'Isle, fils de Jean, eut pour sa part le fief et la juridiction pour lesquels il fit hommage au roi en 1604 ; le domaine échut à François Jallier, receveur des rouages, qui avait épousé Jeanne de Fescan. Le 3 mai 1627 René de Mésanger vendit sa part, c'est-à-dire le fief et la juridiction de Châteaufromont à, Claude des Houmeaux, seigneur de la Perrochère, qui en fit hommage au roi en 1630. Sept ans plus tard, le 19 mars 1637 Antoine Jousseaume, seigneur de l'Espinay, et Marie Jallier, sa femme, vendirent à leur tour le domaine de Châteaufromont à Pierre de Cornulier, seigneur de la Hay, qui en rendit hommage en 1638. Or en 1632 ce Pierre de Cornulier avait épousé Marie des Houmeaux, fille unique du seigneur de la Perrochère, qui lui avait apporté les fief et juridiction de Châteaufromont ; quand il eut acheté lui-même le domaine, il se trouva donc possesseur de la châtellenie entièrement reconstituée. Pierre de Cornulier mourut le 13 décembre 1656 et sa veuve le 11 février 1680 ; l'un et l'autre furent inhumés en leur enfeu dans la cathédrale de Nantes. Leur fils Claude de Cornulier, comte de Vair en 1664 et marquis de Châteaufromont en 1683, épousa : - 1° en 1658, Marie Guyet de la Sourdière, décédée en 1660 ; - 2° en 1663, Renée Hay des Nétumières. Il mourut en son château de Vair le 29 mai 1700 et sa veuve lui survécut jusqu'en 1718. Toussaint de Cornulier, issu du premier mariage précédent, marquis de Châteaufromont et président à mortier au parlement de Bretagne, décéda à Rennes le 7 novembre 1727 et y fut inhumé dans son enfeu en l'église des Minimes. Il avait épousé : - 1° en 1681, Françoise Denyau de Chanteloup (décédée en 1682), - 2° en 1689, Anne de Trémerreuc (décédée en 1702), et – 3° en 1718, Jeanne de Boislesve. Son fils Charles-René de Cornulier, sorti du deuxième lit, lui succéda comme marquis de Châteaufromont et président à mortier au parlement. Il rendit aveu au roi en 1728 pour Châteaufromont et mourut à Rennes le 9 avril 1738. Il y fut enterré près de son père et il avait épousé en 1717 Marie-Anne de la Tronchaye qui ne décéda qu'en 1767. Ils ne laissaient que des filles dont l'aînée Marie-Angélique de Cornulier avait épousé au château de Vair, le 19 juillet 1735, son cousin Toussaint de Cornulier, seigneur du Boismaqueau. Ce dernier devint ainsi marquis de Châteaufromont et comte de Vair. Il fut aussi président à mortier au parlement et mourut à Paris le 9 avril 1778. Sa veuve décéda à Versailles le 31 janvier 1794. L'aîné de leurs enfants Toussaint, marquis de Cornulier, mourut peu de temps après son père le 10 décembre 1779. Il s'était uni en 1766 à Marie-Félix Hay des Nétumières qui lui donna un fils Toussaint-François de Cornulier, dernier Marquis de Châteaufromont, marié en 1788 à Amélie de Saint-Pern de Ligouyer. Ce seigneur périt sur l'échafaud révolutionnaire de Paris, le 19 juillet 1794.

(à compléter)

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