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LA PAROISSE DE SAINT-JEAN-SUR-COUESNON

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Ecclesia Sancti Johannis super Coysnon (1122).

Notes de l'Annuaire de 1792 : territoire fertile ; peu de landes ; cidre excellent. Altitude : 50 mètres. — Superficie : 1.833 hectares.
Population : en 1792, 1.500 habitants ; en 1801, 1.368 ; en 1841, 1.256 ; en 1911. 1.207 ; en 1921, 1.013.
Saint-Jean appartenait à la baronnie de Vitré, ce qui n'empêcha pas cette paroisse d'être comprise dans la subdélégation de Saint-Aubin.
La corvée se fit, en 1738, sur la route de Rennes à Fougères, au pont de l'Aubourchère, à une lieue 1/2 du bourg ; elle mesurait 630 toises et comprit 230 corvoyeurs et 12 harnais.
L'imposition des vingtièmes, en 1789, atteignit 1.533 livres.

Dès le XIIème siècle, la paroisse de Saint-Jean était en possession de l'abbé de Saint-Florent de Saumur, qui y avait fondé un prieuré et présentait le recteur. Les terres du prieuré, depuis longtemps inhabité et tombé en commende, furent vendues nationalement, le 11 octobre 1791, pour 19.000 livres.

Les dîmes de Saint-Jean étaient ainsi partagées : l'abbaye cistercienne de Clermont (près de Laval) en percevait la moitié, estimée 800 livres ; le prieur de Saint-Jean, le quart ; le prieur de Notre-Dame de Vitré (dépendant de l'abbaye bénédictine de St-Melaine de Rennes), le sixième ; et l'abbesse de Saint-Sulpice-de-la-Forêt, 43 livres. Les décimateurs assuraient au recteur une portion congrue de 500 livres, et lui abandonnaient les novales, estimées 200 livres.

Les chouans ayant coupé un des ponts de Saint-Jean, il fut réparé par les soins de la municipalité de Saint-Aubin ; mais « aussitôt la réparation faite... » cette réparation fut détruite, et les deux autres ponts de pierre furent coupés par les chouans, au nombre de 300, dans la nuit du 3 au 4 juillet 1795.

Ni le recteur, M. Guy Lucas, ni son vicaire, M. Joseph Lepage, ne prêtèrent le serment au début de 1791. La paroisse étant en voie de suppression, il ne fut pas élu de curé pour Saint-Jean, où les prêtres fidèles purent, par suite, demeurer un certain temps. Il n'y eut donc pas de prêtres constitutionnels à Saint-Jean. MM. Lucas et Lepage furent arrêtés le 8 septembre 1792, enfermés à Saint-Melaine, puis à la Trinité (5 octobre 1792). De là, ils furent conduits à Saint-Malo, le 7 octobre 1792, pour être déportés à Jersey. M. Lepage mourut dans cette ville, le 23 avril 1793. Quant au recteur, il fut réinstallé à Saint-Jean en 1803.

On ne voit pas que le culte ait repris à Saint-Jean en 1795 ; mais, en 1797, M. Cochard, ancien vicaire d'Ercé-près-Liffré, vint y célébrer. Ce M. Cochard était originaire de Fougères. Quand il quitta Ercé, à la fin de septembre 1791, il se retira d'abord à Rillé ; puis, après la fermeture de l'église (19 novembre 1791), il se rendit à Rennes, disparut, et s'exila à Jersey le 27 novembre 1792. En 1795, il était revenu en France, reparut, comme nous l'avons dit, en 1797 à Saint-Jean ; et, en 1803, il fut nommé recteur de Dourdain.

A la fois paroissiale et priorale, l'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, était naguère un édifice roman presque complet. Elle a été reconstruite récemment. Au XVIIIème siècle, les prééminences appartenaient au seigneur de la Dobiais. Précédemment, elles étaient dues au seigneur de Montfourcher. Il y a une chapelle à la DOBIAIS.

(Emile Pautrel).

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