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LA SITUATION FÉODALE DE SAINT-JEAN-SUR-COUESNON |
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La paroisse de Saint-Jean faisait
partie de la châtellenie de Mézières, membre de la baronnie de Vitré.
Jusqu'au XVIIème siècle, la terre seigneuriale paraît avoir été celle d Montfourcher, dont les droits furent acquis par le seigneur de la Dobiais. La seigneurie de MONTFOURCHER, en 1429, appartenait à Alain de la Gravelle ; en 1513, à Jean Guibé, gouverneur de Fougères ; en 1516, à Jean Bellonneau, archidiacre de Rennes ; en 1636, à André du Pont-Bellanger. Après quoi la seigneurie fut acquise par René Gédouyn, président au Parlement, et réunie au marquisat de la Dobiais.
La DOBIAIS, relevant de Vitré (Haute Justice s'exerçant au bourg de Saint-Jean), fut érigée, en 1645, en marquisat, en union avec Linières (St-Hilaire-des-Landes), en faveur de René Gédouyn, passa ensuite aux Bonnier ; aux de Larlan ; aux Hay des Nétumières ; aux de la Belinaye. Elle appartenait, lors de la Révolution, à Armand de la Belinaye et consorts.
En 1794 en dépendaient les métairies suivantes : Le Grand et Petit Monfourcher, la Cohonnais, le Plessis, la Meule, et les closeries de la Fauvelière et de la Cotelerais.
Le manoir de la Dobiais (XVème ou XVIème et XVIIème siècles) présente encore quelques parties intéressantes, notamment un portail monumental richement sculpté.
La terre de MONCHEVRON était affectée au service d'une chapellenie, qui se desservait dans l'église de Saint-Jean ; elle fut vendue nationalement, le 11 mai 1791, pour 2.900 livres.
Celle de la GALIFARDIÈRE, dépendant d'une fondation dans l'église, fut vendue, le 29 mars 1795, pour 15.000 livres.
Celle de la HELLUNAIS (même origine) fut vendue, pareillement le même jour, 6.025 livres. Les prés de Saint-Jean, appelés aussi prés de Fougères, relevaient de Fougères.
(Emile Pautrel).
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