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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE SAINT-JUDOCE |
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Saint-Judoce est mentionné comme paroisse dès 1371 dans le procès de canonisation de Charles de Blois. Cette paroisse était située dans le diocèse de Dol, en bordure de celui de Saint-Malo. Elle a élu sa première municipalité au début de 1790.
La commune a cédé à celle d’Evran par la loi du 2 juin 1844 : a) Les villages de la Ricollais et autres, énumérés dans la notice consacrée à Evran ; b) l'enclave du Haut-Rufflay ; en échange de : a) L’enclave de la Morlais et de Pont-Téniac ; b) Une partie d’enclave comprenant les villages de Champsavoy et autres, aussi énumérés par ailleurs.
Le bourg a été transféré au village de Cabrac en 1907.
Un seul monument est inscrit sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques :
1) L’église du vieux bourg, construite au XIVème siècle et complétée au XVIIIème siècle. La porte d’entrée a été inscrite le 10 novembre 1925. Cette église a été fermée au culte en noviembre 1925 et désaffectée par décret du 29 septembre 1942 ;
Il existe en outre sur le territoire de la commune deux édifices non protégés au titre des monuments historiques :
2) Le manoir du Fournet, construit dès le XVIème siècle et remanié aux XVIIIème et XIXème siècles. Ce manoir a donné son nom à la famille du Fournet, aujourd’hui éteinte, et appartient à M. Dartige du Fournet, descendant de cette famille ;
3) Le château de Champsavoy, construit dès 1458 et restaurá en 1597. Il appartient à M. Boüan de Chef-du-Bos, descendant des Grignard, qui étaient seigneurs de Champsavoy dès le XVème siècle.
C’est à Champsavoy (alors en Evran) qu’est né, la 28 septembre 1551, Francois Grignard, seigneur de Champsavoy, décédé au dit lieu le 13 janvier 1607. Il participa aux guerres de la Ligue dans le parti du Roi et a laissé un journal du plus haut intérêt pour l’histoire de cette période troublée. Ce journal a été publié en 1899.
(Bulletin d'informations des maires).
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