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SAINT-LEGER-LES-VIGNES

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La commune de Saint-Léger-les-Vignes (bzh.gif (80 octets) Sant-Lezer-ar-Gwiniegi) fait partie du canton de Bouaye. Saint-Léger-les-Vignes dépend de l'arrondissement de Nantes, du département de Loire-Atlantique.

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-LEGER-LES-VIGNES

Saint-Léger-les-Vignes tire son nom de l'évêque martyr d'Autun, saint Léger (VIIème siècle). Saint Léger a eu les yeux crevés par le maire du palais Ebroïn. Son culte nous vient par les moines de Saint Philibert et l'évêque de Poitiers, Ansoald.

Ville de Saint-Léger-les-Vignes (Bretagne).

Le territoire de Saint-Léger-les-Vignes aurait été évangélisé vers le VIIIème siècle par les moines de Saint-Hermeland, qui y fondent une léproserie ou maladrerie. Hermeland s'était fixé dans une île de la Loire, appelée Antrum (aujourd'hui Indre) où avait établi un monastère. Un manuscrit daté de 1180 fait référence aux vignes à Saint-Léger. Au XIIème siècle, l'église de Saint-Léger-les-Vignes (Saint Leodegarius) est soumise à des dîmes au profit de l'abbaye Saint Florent d'Angers.

Ville de Saint-Léger-les-Vignes (Bretagne).

Les 10 et 11 septembre 1305, le duc Arthur II (fils du duc Jean II, mort à Lyon, le 14 novembre 1302) s'arrête au Bois-Benoît (ou Bois-Guignardais) en se rendant au sacre du pape Clément IV. C'est en 1923 que "les Vignes" est ajouté au nom de la commune.

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PATRIMOINE de SAINT-LEGER-LES-VIGNES

l'église Saint-Léger (1820), restaurée en 1852. Cet édifice remplace l'église détruite durant la Révolution. Le clocher date de 1832-1833. La Vierge à l'Enfant date du début du XIXème siècle. La toiture de l'église est restaurée en 1946 ;

Eglise de Saint-Léger-les-Vignes (Bretagne).

 

Eglise de Saint-Léger-les-Vignes (Bretagne).

le calvaire de la croix Bouchère (XIXème siècle), situé au chemin des Quatre Vents ;

la croix du Bossu (Ancien Régime), située rue de Nantes ;

le château de la Pierre (1726), ancienne résidence de Thomas Jean Couillaud, commandant de la Garde Nationale de Saint-Léger-les-Vignes. Propriété également de la famille Blanchard, alliée aux de Saintomer et au général Jolivet. Ce château est agrandi (ajout d'une aile) par la famille Jolivet. Le parc est redessiné en 1880. On y voit un pigeonnier et un four à pain ;

Château de la Pierre à Saint-Léger-les-Vignes (Bretagne).

le château du Chatelier (1830), édifié par l'architecte Louis-Joseph Chagneau. Il est restauré vers 1830, après avoir été partiellement détruit sous la Révolution. Propriété de la famille Gazet du Châtelier, alliée aux de Couëtus ;

Château du Châtelier à Saint-Léger-les-Vignes (Bretagne).

le Haut-Moulin (XIXème siècle), situé rue de Nantes ;

le moulin du bourg (vers 1829-1856), situé rue du Moulin ;

A signaler aussi :

le vieux puits (XVIIIème siècle), situé rue de Pornic ;

Ville de Saint-Léger-les-Vignes (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-LEGER-LES-VIGNES

Dans les aveux et dénombrements de terres, de maisons, de rentes, de métairies, de fiefs, de droits réels et honorifiques tenus noblement du Duc de Bretagne et du Roi, le manoir et le domaine du lieu noble de Bois-Benoist ou de Bois-Guignardais, étaient tenus par Guillaume GERAUD, écuyer (1543), Jean GERAUD (1562), Louis GERAUD (1580), Jeanne GERAUD, épouse de Charles le GALLEGRE, écuyer, sieur de la GUIGNARDAIS (1618), ses enfants (1638). [Voir Archives de la Loire-Inférieure - B1866 (liasse)].

Le Bois-Benoist est un démembrement de la forêt Ducal de Touffou. Ce domaine est compris sur les paroisses de Bouaye, Saint-Léger et Brains, Les moines de l'abbaye de Buzay possédaient une grange au bois-benoist (Le patrimoine de Buzay fin XIIIème-début XIVème. Vers 1290). Le Bois-Benoist a été octroyé par le Duc Jean V de Bretagne à Thibaud Goheau en 1418, Jean Goheau en 1460, Etienne Goheau en 1461 et Guillaume Goheau. La guerre Franco-Bretonne de 1487-1491, a vu la confiscation des terres de Guillaume Goheau, (du 3 octobre 1487 ; don à Maître Guillaume du Cellier de la confiscation de Saint-Aignan, pour ses forfaitures en cette présente guerre). L'Hôtel des Goheau, seigneurs de Saint-Aignan, rue Saint Jean à Nantes, occupé par Jehanne Goheau a dû subir les représailles du parti Anglo-Breton lorsque Nantes a été reprise par le parti Franco-Breton en 1491, parce que l'on savait que son mari se battait pour ce parti, il fut lui aussi confisqué pour le punir de sa trahison (Une histoire des Goheau 12ème au 18ème siècle repères généalogiques et historiques). Cette Hôtel particulier passe ensuite dans la famille Tournemine, il leur appartenait en 1532, tout comme le Bois-Benoist passe dans celle de Guillaume Géraud, seigneur de Malville. Dans les aveux et dénombrement de terres, de maisons, de rentes, de métairies, de fiefs, de droits réels et honorifiques tenus noblement du Duc de Bretagne et du Roi, le manoir et le domaine du Bois-Benoist lui appartient en 1539 et 1543, à Jean Géraud en 1562, à Louis Géraud en 1580. De son union avec Françoise Grimaud, fille de François Grimaud et Renée de la Chapelle (Archives du tribunal civil de Nantes, dossiers du présidial. Et autres documents d'archives départementales de Loire-Inférieure), Louis Géraud eut pour enfants trois filles Renée, Jehanne et Isabelle ; veuf il se remaria, avec Anne de Corval dont ils ont le 13 janvier 1586 Louis baptisé en la paroisse de Saint-Ermeland de Bouaye. Le 3 février 1594, baptême de Jean, fils de Louis Gérauld du Bois-Benoist, et une fille Anne née ? Le Bois-Benoist fut à nouveau démembré lors du partage entre ses enfants : de son épouse avec Françoise Grimaud, Renée a obtenu la Sauvagerie, marié avec le chevalier René du Tertre seigneur du Bignon à Orvault ; leur fille demoiselle Renée du Tertre a épousé messire Benjamin de Goulaine, chevalier. Isabelle a obtenu la terre de la Patissière paroisse de Brains qui jouxte comme la Sauvagerie le Bois-Benoist ; elle a épousé François de Lespinay seigneur de la Motte, paroisse de Bouguenais. Jehanne a épousé Charles Legallègre sieur de la Guignardais en Saint-père en Retz, elle a obtenu le reste du Boist-Benoist maintenant démembré et nommé Bois-Guignardais. De son mariage avec Anne de Corval, Louis, Jean et Anne ont obtenus d'autres domaines familiaux : pour Louis ? Jean Géraud fut seigneur du Houssay en Saffré et Anne Géraud a obtenu le manoir de la Paclais à Saint-Herblain. Cette dernière se maria à Pierre de Goulaine. Le Bois-Guignardais apartient en 1678 à Judith Legallègre, femme de Claude de Méaulne, seigneur de Lanchenil au Maine, en 1774 à Joseph-François de Preaulx, marquis de Préaulx en Anjou (informations fournies par J.-P. Géraud).

(à compléter)

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