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SAINT-LUMINE-DE-CLISSON |
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La commune de Saint-Lumine-de-Clisson ( Sant-Leven-Klison) fait partie du canton de Clisson. Saint-Lumine-de-Clisson dépend de l'arrondissement de Nantes, du département de Loire-Atlantique. |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-LUMINE-DE-CLISSON
Saint-Lumine-de-Clisson vient de Saint-Lumine (aujourd'hui saint Léobin ou saint Lubin, évêque de Chartres qui vécut au VIème siècle) et du seigneur de Clisson.
La paroisse de Saint-Lumine (Saint-Lumine-de-Clisson) existe, semble-t-il, dès le VIème siècle. Elle est alors placée sous la protection de saint Léobin, déformation de saint Lubin, évêque de Chartres. Le Pouillé mentionne "Sanctus Lumine" en 1287 et on trouve l'appellation "Saint-Lémine près Clizon" dès 1406.
La paroisse de Saint-Lumine-de-Clisson n'a aucune école, en 1680 (Livre des visites du climat de Clisson, Archives départementales).
Entre 1793 et 1794, les guerres de Vendée détruisent tout le bourg de Saint-Lumine-de-Clisson, à l'exception d'une maison située aujourd'hui au n° 12 route de Clisson.
PATRIMOINE de SAINT-LUMINE-DE-CLISSON
l'église Saint-Léobin (1826-1834). Un Christ en bois date du XVIIIème siècle. Le sire de Châteauthébaud (Château-Thébaud) était jadis seigneur supérieur et fondateur de l'église de Saint-Lumine-de-Clisson, et il y avait ses armoiries, bancs, enfeus et lisières ;
la chapelle Saint-Louis (1766), située route de Clisson et dédiée jadis à saint Sébastien. Cette chapelle, édifiée par le recteur de Saint-Lumine-de-Clisson, est bénite le 20 janvier 1766 ;
la croix (XVIIIème siècle), située rue du Château. Cette croix provient de l'ancien cimetière ;
le château de la Courbejollière (XV-XVIIIème siècle), édifié à l'emplacement d'une ancienne motte féodale. Propriété de la famille Perrin en 1351. En 1591, le château est assiégé par le seigneur Goulaine sur demande du duc Mercoeur. L'épouse d'Alexandre Emmanuel Perrin, rachète le domaine vendu comme bien national en 1796 et le fait reconstruire ;
Voir " L'ancien château de la Courbejollière ".
le manoir du Logis (XVI-XVIIème siècle). Propriété successive de Judith Perrin, dame du Mortier (en 1592), de Pierre de la Barre (en 1632), de René de La Courbejollière et Jeanne Jaillard (en 1694) et de la famille Roberie (au milieu du XIXème siècle) ;
A signaler aussi :
la découverte de haches en pierre polie et des débris gallo-romains près du château de la Courbejollière ou Courbejolière. A ce même endroit, est édifié ensuite un camp romain et une forteresse mérovingienne ;
le puits (XVIIIème siècle), situé au lieu-dit " Le Fresne " ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-LUMINE-DE-CLISSON
(à compléter)
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