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SAINT-LYPHARD |
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La commune de Saint-Lyphard ( Sant-Lefer) fait partie du canton d'Herbignac. Saint-Lyphard dépend de l'arrondissement de Saint-Nazaire, du département de Loire-Atlantique. |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-LYPHARD
Saint-Lyphard vient du saint éponyme (saint Lyphard), abbé de Meung, au VIème siècle. Nom germain "Leobafar".
La paroisse est fondée à l'époque carolingienne par des religieux de Saint-Lyphard de Meung sur Loire, près d'Orléans, qui y construisent une abbaye. Vers 1170, la villa "Brescar" est donnée au prieuré augustinien de Montonac (en Nivillac) avec une île sur laquelle est construite une église et une maison où habite un chanoine "ut in insula oedificaretur ecclesia et domus ubi staret canonicus". La chapelle Saint-Philippe et Saint-Jacques était en ruines au XVIIIème siècle.
L'ancienne châtellenie de Crévy, du XIVème siècle, appartient, en 1460, à Jean André. La seigneurie de Crévy relevait jadis de la baronnie de Pontchâteau. Au XVème siècle, Saint-Lyphard fait partie des 21 communes autorisées par le duc de Bretagne François II à exploiter la lagune de La Brière qui renferme de la tourbe.
Le premier maire de la commune de Saint-Lyphard est le seul rescapé de la première noyade organisée par le proconsul Jean Baptiste Carrier (ancien député du Cantal), dans la nuit du 16 au 17 novembre 1793, aidé en cela par Guillaume Lamberty, Robert Fouquet, O'Sullivan et Foucaud.
Nota : Kerhinet, ancien village Briéron était en ruine, lorsqu’en 1970, à la création du Parc Naturel Régional de Brière, il est décidé de le restaurer. Tout proche de Kerhinet, les villages de Kerbourg, Kerdanaitre et Kercradet regroupent la plus forte concentration des 700 chaumières disséminées sur le territoire de la commune de Saint-Lyphard.
PATRIMOINE de SAINT-LYPHARD
l'église Saint-Lyphard (1885-1938). Cette église est construite en plusieurs étapes. La première église de Saint-Lyphard fut l'une des plus anciennes du diocèse de Nantes. A la fin du XIX siècle, il est décidé de la reconstruire en la déplaçant légèrement. La première pierre est posée le 23 juillet 1885. En 1905 la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat entraîne l’arrêt des travaux qui ne reprennent qu’en 1935 ;
la croix-menhir de Keralio (VIème siècle). Il s'agit d'une croix longue ;
la croix-menhir de Kerdanaitre. Il s'agit d'une croix basse ;
le calvaire (1874) ;
la croix en fonte (XIXème siècle), située à Kerbourg ;
la fontaine de Saint-Mathurin (XVIIème siècle), située à Kerbourg ;
le manoir ou château de Kervy ;
la maison de Tisserand (XIXème siècle), située à Kerjaho. Il s'agit de la demeure du dernier tisserand de la commune, Désiré Cadiet ;
5 moulins dont ceux de Kervigne, de la Croix, de Gratteville, Delalande (XVIII-XIXème siècle, situé à Kerbourg), du Bourg (1768, situé à Kerbourg). Ce dernier a cessé son activité en 1933 ;
A signaler aussi :
le dolmen (V-II millénaire avant Jésus-Christ), situé à Kerbourg. A voir aussi, le menhir de la pierre blanche à Kerbourg et les dolmens bouleversés au Crugo ;
le pont de Gras (Ier siècle), situé à Kermoureau ;
le four (XIXème siècle), situé à Kerjano ;
le port de Bréca, situé au lieu-dit Pierre-Fendue ;
l'ancien four des Riches (XIXème siècle), situé à Kerbourg ;
l'ancien four des Pauvres (XIXème siècle), situé à Kerbourg ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-LYPHARD
(à compléter)
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