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LA PAROISSE DE SAINT-MARC-SUR-COUESNON

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Ecclesia Sancti Medardi super Coësnon (XIIIème SIÈCLE).

Notes de l'Annuaire de 1792 : terres bien-plantées, bien cultivées, et landes.
Altitude : 100 mètres. — Superficie : 1.205 hectares.
Population : en 1792, 784 habitants ; en 1801, 875 ; en 1841, 797 ; en 1911, 674 ; en 1921, 631.
Saint-Marc-sur-Couesnon faisait partie de la subdélégation de Saint-Aubin, quoiqu'appartenant à la baronnie de Fougères.

La cure était à l'Ordinaire. En 1790, les chanoines réguliers de Rillé levaient les 2/3 des dîmes, affermées 1.500 livres au recteur, à charge pour lui d'entretenir l'église et la grange dîmeresse. L'autre tiers, estimé de 750 à 800 livres, appartenait au recteur, qui jouissait en outre de son pourpris. Avec ce revenu, il devait pensionner un vicaire, payer les impôts, etc.

Les deux prêtres de Saint-Marc-sur-Couesnon, MM. Joseph Coustard, recteur, et Julien Pichot, vicaire, prêtèrent le serment constitutionnel au début de 1791. Le vicaire fut élu le 18 ou 19 septembre 1791, par l'assemblée électorale de Rennes, à la cure de Ercé-sous-Liffré. Le recteur abdiqua ses fonctions sacerdotales le 10 mars 1794 et se retira à Saint-Aubin-du-Cormier, par peur des chouans, le 19 février 1795, laissant son ménage, au presbytère, à la garde de deux domestiques Or, le 13 août 1795, un détachement de troupes républicaines pilla le presbytère, sous prétexte que le recteur était chouan, et à chouanner. Le malheureux, se voyant menacé par les bleus comme par chouans, déposa le 14 août 1795, une plainte assez drolatique aux membres du District : « Citoyens, disait-il, je place au centre la justice ; c'est elle que je réclame. Ma conduite a-t-elle donné lieu au plus léger soupçon ... ». Il détaille le méfait des soldats ; on lui a enlevé cidre, vin, lard, viande, volailles, linge, effets, etc., etc... Rapportant le propos des soldats, qui le prétendaient chouan, il écrit : « Ces calomnies doivent j'en suis persuadé, tomber d'elles-mêmes devant vous..... Citoyens frappez le vol du glaive de la loi et invoquez en ma faveur la bienfaisance nationale » (Arch. départ., 9 M 70).

L'année suivante, Coustard était Commissaire du Département près de l'Administration municipale du canton de Saint-Aubin. J'ignore ce qu'il devint ensuite. En 1791. s'était réfugié, chez sa mère, en Saint-Marc-sur-Couesnom, M. Beauce, recteur de Louvigné. Le recteur concordataire fut M. Julien-Marie Barbedette, ancien vicaire de Chantepie.

L'église était jadis sous l'invocation de saint Médard, évêque de Noyon. Depuis la Révolution, on l'a placée sous le patronage de saint Marc l'Evangéliste. C'est un édifice du XVIème siècle. Il renferme une très remarquable statue de pierre du XVème ou du début du XVIème siècle (en voie de classement) représentant la Sainte Vierge debout, au sourire énigmatique, portant l'Enfant-Jésus ; de très bonnes statues de bois du XVIIème siècle; une cuve baptismale en granit de 1554, des plus intéressantes (classée) ; un joli bénitier de granit, etc...

Une pierre tombale porte cette inscription : « Cy-gist Me Valentin Magloire Chevetel, seigneur de Monthierry, notaire royal en la sénéchaussée de Fougères, sénéchal d'Orange, décédé le 10 septembre 1766, âgé de 87 ans. Priez Dieu pour lui ».

Une autre donne à un prêtre, mort en 1730, la bizarre qualification de « chevalier de l'ordre social ».

Les prééminences appartenaient au seigneur de Saint-Mard. L'écusson des Le Prévost [Note : De gueules au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or], qui furent longtemps en possession de cette seigneurie, se voit encore au-dessus du portail principal.

La Fabrique possède une croix processionnelle de style Louis XIV en argent, et un calice en vermeil du XVIème siècle (classé), d'un travail très soigné. C'est un don des Le Prévost, peut-être de Georges Le Prévost, qui fut recteur de la paroisse et mourut en 1557. Sur sa pierre tombale, dans l'église, on distingue encore un calice et un lion.

CHAPELLES.

1° Saint-Martin de BEAUMONT. — Il y avait là une très ancienne chapelle, lieu de pèlerinage assez fréquenté. Un petit oratoire a remplacé cette chapelle. A côté se voit un très vieil if, dont le tronc, d'un diamètre assez considérable, est vers 1926 entièrement creux. La chapelle dépendait de la seigneurie de la Roche.

2° Notre-Dame de la BASSE-DYÈVRE (1740), en ruines.

(Emile Pautrel).

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