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SAINT-MARS-DE-COUTAIS

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La commune de Saint-Mars-de-Coutais (bzh.gif (80 octets) Sant-Mazh-ar-C'hoad) fait partie du canton de Machecoul. Saint-Mars-de-Coutais dépend de l'arrondissement de Nantes, du département de Loire-Atlantique. 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-MARS-DE-COUTAIS

Saint-Mars-de-Coutais vient de "Sanctus Médardus" (saint Médard et par contraction Saint-Mars), et de "Cestris" (camp ou château) ou du breton "couët" (bois).

La paroisse de Saint-Mars-de-Coutais a des origines, semble-t-il, gallo-romaines. Saint-Mars-de-Coutais est déjà un lieu de culte entre le VIème siècle et le IXème siècle.

Ville de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

En 1686, deux instituteurs laïques instruisent les enfants de Saint-Mars-de-Coutais (Livre des visites du climat de Retz, Archives départementales).

La paroisse de Saint-Mars-de-Coutais comptait jadis huit maisons nobles et seigneuries : Le Bois-Jouan, Les Couétis, Le Drouillay, La Forêt, L'Enfermière, La Mellonnais, Boisfoucault et Saint-Mars. Il existait trois châteaux dans la paroisse de Saint-Mars-de-Coutais avant la Révolution : celui qui existe toujours au bourg et les deux autres à chacune des extrémités.

Ville de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

Note 1 : Saint Amand, qui devint évêque de Maestrich naquit, semble-t-il vers 594 à Saint-Mars-de-Coutais. En 1309, le recteur de la paroisse de Saint-Mars-de-Coutais, Nicolas Guémené, fut délégué par le clergé pour se présenter au pape Clément V.

Ville de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

Note 2 : Durant la Révolution, le curé de Saint-Mars-de-Coutais, Mathurin Millière s'expatria en Espagne où il mourut. Son vicaire Honoré Hardouin revint d'Espagne et fut nommé curé de Saint-Mars-de-Coutais de 1803 à 1804, date de sa mort.

Ville de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

Note 3 : liste non exhaustive des maires de la commune de Saint-Mars-de-Coutais : Henri Nau (décédé en 1806) avec pour adjoint Tessier, puis Boullonnois de Saint-Simon (de Buttay) qui reste maire en 1815, sous la Restauration, avec de Monti comme adjoint. On trouve ensuite successivement Duvau (en 1830), puis, de 1832 à 1840, Tanchereau, Pierre Séjourné et René Touchais. Tanchereau revient en 1848. Paré restera maire durant tout le Second Empire. En 1871 c'est Perthuy qui est maire et de 1876 à 1890 c'est le règne assez long de Pierre Bretagne. On trouve ensuite comme maire : M. de Froment de La Jutière (vers 1904), Pierre Guilbaud (en 1916), Jean Marie Guilbaud (de 1935 à 1959), Fernand Relandeau, ....

Ville de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

 

Ville de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

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PATRIMOINE de SAINT-MARS-DE-COUTAIS

l'église Saint-Médard (XIX-XXème siècle), oeuvre de l'architecte Fraboulet. Elle est bénite le 18 juin 1898. Le chœur est réaménagé en 1988. La statue de Saint-Médard, en bois polychrome, date du XIXème siècle. La statue de Saint-Jean-Baptiste, en bois polychrome, date du XIXème siècle. Le tableau intitulé "Présentation de l'Enfant Jésus au Temple" date du XIXème siècle. L'ancienne église se trouvait près du château et un grand mariage eu lieu en 1782, celui de demoiselle Françoise Mornet avec Pierre Lévesque professeur d'hydrographie. La translation des ossements dans le nouveau cimetière (terrain offert par la famille de Monti) eut lieu le 12 juin 1862 et l'on y a mis à jour plusieurs sarcophages de calcaire coquillier ;

Eglise de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

 

Ancienne église de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

la chapelle de la Basse-Cour (XVIIème siècle). Elle fut fondée en 1497 par Georges Méchineau, et desservie à Saint-Mars-de-Coutais. La chapellenie comprenait une maison avec son jardin et était dotée de trente-quatre boisseaux de seigle. Cette chapelle dépendait autrefois du château des Couétis, propriété de la famille Lucas de La Championnière qui habitait la maison noble du Plessis-en-Brains. La famille de Lucas de La Championnière se composait du père, Pierre, conseiller maître à la Chambre des Comptes de Bretagne, la mère, née Bérouette des Tilleuls, de deux filles, et d'un fils Pierre, âgé de 23 ans, qui fit ses études chez les Oratoriens. A la Révolution, Lucas de la Championnière, compagnon de Charette, fut combattant dans l'armée catholique et royale durant l'insurrection vendéenne. Pendant cette période, craignant les représailles républicaines, sa famille s'est réfugiée dans les alentours du château des Couétis (ou Couetis). Le jour, ils se cachaient dans les roseaux du Lac de Grand-Lieu, et la nuit dans la chapelle du château. En septembre 1793, le séjour n'y étant plus possible, la famille se dirigea vers La Chapelle-Basse-Mer. Le père et la mère moururent de fatigue sur le parcours, et les deux soeurs, arrêtées et condamnées à mort comme suspectes furent fusillées au Mans. Seul, le jeune Lucas Championnière qui participa à tous les combats comme Major de la cavalerie de Charette, survécut et put revenir dans ses propriétés plus ou moins dévastées ;

le château (XVème siècle), situé au n° 16, rue du château. Cette demeure est investie en 1591, lors des guerres de Religion, par les troupes du duc de Mercoeur. Elle appartient à la famille de Saint-Mars (jusqu'en 1408), à la famille de Croisil jusqu'en 1558, avant de passer entre les mains de la famille Fouché (dont Guillaume Fouché), puis de la famille Boux (de Casson) jusqu'à la Révolution (de 1694 à 1793). Après la Révolution, le château devient la propriété de la famille Monti de Rezé, et entre par alliance, dans la famille Lorgeril. Le château est la propriété du comte de Lorgeril, avant d'être vendu par celui-ci au colonel Quinchez - Fortineau, en 1939. Ce qu'il en reste est une belle construction de la fin du XVème siècle avec un bâtiment de forme rectangulaire, une élégante tourelle et des fenêtres à meneaux couronnées d'ogives ;

Le château de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

 

Le château de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

le manoir ou la ferme de l'Enfrenière (XVIIème siècle), propriété de la famille Noeau (jusqu'en 1549), de la famille Fouché jusqu'en 1679, puis de la famille Boux de Casson ;

le manoir (XVIIIème siècle), situé au n° 16 rue du Château-la-Celée. Propriété de la famille Touchais au début du XIXème siècle ;

7 moulins dont le moulin de la Borderie, des Couétis (ou Couetis), de la Nation, de la Trulière, ...

Le château et la Tenu de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

A signaler aussi :

le puits (XVIIème siècle) de La Culée. Ce puits faisait jadis partie d'une demeure qui appartenait en 1802 à la famille de La Roche Saint-André ;

l'ancien château de La Forêt, qui bordait la grande forêt de Machecoul et qui se trouvait près de Saint-Même. Il fut détruit pendant la Révolution. Elle possédait jadis une chapelle privée, aujourd'hui disparue. C'est en sa résidence de vacances de La Forêt que Julie Rousseau de Saint-Aignan a écrit quelques-uns de ses plus beaux poèmes. De La Forêt dépendait les terres de La Porte, La Girarderie, ainsi qu'un bois et un étang ;

l'ancien château du Couétis, situé au bord du lac de Grandlieu, dans la cour des fermes actuelles de La Base-Cour, près de la chaussée de Saint-Mars. Ce château fut détruit par un incendie quelques années avant la Révolution et son propriétaire, le seigneur Boux de Casson, le vendit à Lucas de La Championnière. Elle possédait une chapelle privée qui existe toujours ;

l'ancien manoir ou château du Buttay fut vendu aux Boullonois de Saint-Simon, famille originaire de Saint-Mars-du-Désert. Le principal fonctionnaire du Buttay fut Claude Mornet, le beau-père de Pierre Lévesque, ingénieur de la marine ;

on aurait découvert, d'après l'archiviste Léon Maître, des ateliers fortifiés sur les rives du lac, en particulier un atelier en terre cuite entouré de "Cloudis" (fossés de défense) à La Gohélière. Il y avait aussi à La Pohérie des ateliers de potiers. Un atelier fortifié (forge ou fonderie) existerait aussi à la butte de Malgogne près du village du Petit Verger ;

au cours des travaux entrepris pour la construction de la chaussée de Saint-Mars, on découvrit, sur la "Plage du Butay", un nombre très important de pièces de monnaie romaines datant du règne de Tibère ;

Voir   Ville de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne) " Notes (terres et propriétaires) sur Saint-Mars-de-Coutais

La Gare de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

 

Le Pont sur la Tenu à Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-MARS-DE-COUTAIS

L'importante seigneurie de Saint-Mars possédait jadis un droit de basse, moyenne et haute justice à quatre piliers. Cette seigneurie est fondée en 1152 par la famille de Saint-Mars : d'abord Daniel, puis Guillaume, puis Aymery, chevalier, jusqu'en 1408. Comme pour La Forêt et L'Enfermière, l'amiral d'Annebaud l'abandonne à Jean Fouché. En 1596, le propriétaire est Guy de La Chapelle. En 1598, la propriétaire est Jeanne Fouché, épouse de Ponce Micaël, puis Guillaume Fouché, et enfin la famille Boux avec d'abord René, conseiller au Parlement de Bretagne, puis son fils Martin Boux, de 1762 à la Révolution. La famille Boux possède à Saint-Mars-de-Coutais : les métairies du Drouillais, de La Tancherie, de La Maison-Neuve, de La Cour (Haute et Basse-Cour), de L'Enfermière, de La Sauzaie, de l'Etang et du Désert. Messire René Boux est chevalier, seigneur de Saint-Mars, conseiller du Roi en son Parlement de Bretagne et séjourne assez souvent à Rennes. Les biens des Boux de Casson furent inventoriés pendant la Révolution, mais ils ne furent pas vendus, ils comprenaient les moulins de Lefterie, de La Berderie, Lenférière et dix métairies.

Le château de Saint-Mars-de-Coutais (Bretagne).

La châtellenie de Saint-Mars-de-Coutais : la seigneurie de Saint-Mars-de-Coutais dans la paroisse de même nom a été longtemps possédée par la famille de Saint-Mars. Son premier seigneur connu est Daniel de Saint-Mars vivant en 1152 et 1153 (De Cornulier - Dictionnaire des terres nobles du comté nantais, 255) . Vint ensuite Guillaume Ier de Saint-Mars signalé en 1214 et 1216, dont le frère Hémery de Saint-Mars fit à des moines la donation d'une vigne en Saint-Léger. Un autre Hémery de Saint-Mars, paraissant en 1278 et 1288, épousa une dame appelée Théophanie, qui devenue veuve de lui se trouvait en 1300 remariée à Geoffroy de Sion. Guillaume II de Saint-Mars, son fils, donna au mois de mai 1300 une rente de 40 sols à l'abbaye de Villeneuve. Enfin en 1337, un troisième Hémery de Saint-Mars fonda une chapellenie dans l'église abbatiale de Villeneuve où sa mère avait été inhumée. La maison de Saint-Mars semble s'être éteinte en la personne d'Olive de Saint-Mars, épouse en 1357 du seigneur d'Ardaine en Sainte-Pazanne. Celui-ci devait appartenir à la famille de la Salle qui s'éteignit à son tour avec Olive de la Salle, femme de Jean du Croisil et décédée vers 1404. La seigneurie de Saint-Mars-de-Coutais relevait de la châtellenie de Machecoul ; comment se fit-il qu'elle tomba un jour aux mains de son suzerain ? Nous n'en savons rien ; mais en 1549 elle appartenait à Claude d'Annebaud, duc de Retz et sire de Machecoul ; celui-ci l'abandonna alors à Jean Foucher, seigneur d'Ardaine, qui prétendait avoir certains droits sur le duché de Retz (Dictionnaire des terres nobles du comté nantais, 256). Ce Jean Foucher, vivant encore et seigneur de Saint-Mars en 1579, devait être fils de Joachim Foucher et de Marie du Croisil, seigneur et dame de la Salle en Fresnay ; or, la famille du Croisil était alliée aux Sauvage du Plessix-Guerriff qui figuraient, comme on l'a vu parmi les compétiteurs au duché de Retz. En 1596, Guy de la Chapelle se trouvait seigneur de Saint-Mars-de-Coutais, peut-être par suite d'un premier mariage avec une Foucher ; il laissa veuve Charlotte Heaulme qui se remaria à Louis de Henault. Guy de la Chapelle étant décédé sans postérité, ce fut Jeanne Foucher, femme de Ponce Michaël qui lui succéda en 1598 à Saint-Mars-de-Coutais (Dictionnaire des terres nobles du comté nantais, 252 et 256). Au siècle suivant, la famille Fauchet possédait la châtellenie de Saint-Mars-de-Coutais, pour laquelle Guillaume Fauchet rendit aveu au seigneur de Machecoul en 1674 (Déclaration de Machecoul en 1674). Il est encore fait mention en 1679 de ce Guillaume Fauchet seigneur de Saint-Mars. Mais au commencement du XVIIIème siècle, nous voyons la famille Boux, propriétaire de la châtellenie de Saint-Mars-de-Coutais qu'elle conserva jusqu'à l'extinction de la féodalité. En 1707, en effet, René Boux, seigneur de Saint-Mars-de-Coutais et conseiller au Parlement de Bretagne, épousait à Nantes le 13 mars, Marie-Euphrasie de Cornulier. Il était fils de Julien Boux et de Marie Baudouin, seigneur et dame du Plessix de Casson. Martin Boux de Casson, également conseiller au Parlement de Bretagne, naquit de l'union de René Boux, et lui succéda en la seigneurie de Saint-Mars-de-Coutais. Le 29 avril 1738, il épousa dans la chapelle du manoir de l'Essongère, en Cordemais, Marie Richard de Pontreau. Cette dame mourut à l'Essongère le 21 mai 1784 et son corps fut transporté à Casson. Châtellenie d'ancienneté, Saint-Mars-de-Coutais jouissait d'une justice à quatre piliers (Dictionnaire des terres nobles du comté nantais, 255). Les documents nous manquent malheureusement sur la constitution de cette seigneurie. Nous savons cependant que ses fiefs s'étendaient, à l'origine du moins, dans les quatre paroisses de Saint-Mars-de-Coutais, Saint-Léger, Fresnay et Sainte-Croix de Machecoul. Son château, situé au bourg même de Saint-Mars-de-Coutais, était assez bien fortifié pour que le duc de Mercœur crut devoir s'en emparer en 1591. Cette forteresse passait d'ailleurs pour être de ce côté la clef du duché de Retz. Ce qu'il en reste est une belle construction de la fin du XVème siècle : c'est un bâtiment rectangulaire avec élégante tourelle et fenêtres à meneaux prismatiques, couronnées d'ogives à contre-courbure et crochets (Orieux, Histoire et Géographie de la Loire Inférieure, II, 121).

La seigneurie du Bois-Jouan appartenait en 1443 à Jean Gallery.

Le Couétis, fondé en 1440 par Joachim des Couétis, fut à Julien Arnau, puis à Le Poictevin, ensuite à Guillaume Fauchet, à Gratienne Chauvin, Francis Chauvin en 1747, enfin à Boux de Casson, seigneur de Saint-Mars en 1774.

La métairie noble du Drouillay, fondée en 1679 par Gilles de Champeaux fut également acquise par Boux de Casson.

L'importante terre noble de La Forêt appartenait en 1549 à l'amiral d'Annebaud qui l'abandonna à Jean Fouché pour une partie de ses droits à la baronnie de Retz. Le domaine passa ensuite aux mains de Louis Hervouet, puis de Jean Bidé.

L'Enfermière fut fondée en 1441 par la famille Noeau qui conserva le domaine jusqu'en 1549. Elle faisait partie de la baronnie de Retz et fut abandonnée par l'amiral d'Annebault. Ce fut Jean Fouché qui en prit possession et le domaine resta dans cette famille jusqu'en 1679, puis elle fut acquise par le seigneur Boux de Casson.

La terre noble du Mellonnais fut fondée en 1681 par Jean Chauvin.

La terre noble du Boisfoucault fut fondée en 1576 par François Ortye.

(à compléter)

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