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Sur le nom de cette commune a été formé l'adjectif martinais, qualifiant les gens et les choses qui s'y rapportent (J O, N C, 28 juin 1980).
La paroisse de Saint-Martin (de Sancto Martino) est citée en 1246 dans une charte de l'abbaye de Bonrepos (Anc. év., VI, 178). Cette paroisse appartenait au diocèse de Quimper sous l'Ancien Régime. Le déterminatif des-Prés apparaît dès 1690 dans l'intitulé des registres d'état civil [Note : Il servait à distinguer cette paroisse des autres paroisses du même nom, notamment des deux qui appartenaient comme Saint-Martin-des-Prés à la sénéchaussée de Ploërmel : Saint-Martin de Josselin (auj. rue à Josselin, Morb.) et Saint-Martin-sur-Oust (auj. Saint-Martin, Morb.) (Rosenzweig, Dict. topogr. du Morb., 1870, p. 252)]. La commune du même nom a pris naissance lors de l'élection de la première municipalité au début de 1790.
Il exista pour les armoiries de cette commune un projet de la municipalité. Il s'agit den armes de la famille Tanguy de la Congraye, aujourd'hui éteinte : d'azur à une aigle d'or, accompagnée de trois étoiles du même (Armorial de l'édit de nov. 1696, état du 19 déc. 1698). Ce projet, dont le dessin ne figure pas sur les planches d'armoiries placées en tête de cet ouvrage, sera soumis au conseil municipal.
La commune ne possède aucun édifice protégé comme monument historique. Cependant plusieurs monuments anciens se trouvent sur son territoire [Note : L'inventaire des monuments de cette commune et des autres communes du canton de Corlay, comme de celles de plusieurs cantons voisins, a été établi par Melle Dubois, maire de Saint-Martin-des-Prés] :
1) L'église Saint-Martin (1731). Le tabernacle (XVIIIème s.) provient de la chapelle des Carmes de Quintin ;
2) La chapelle Sainte-Barbe de la Porte-aux-Moines (1769, clocher 1775) ;
3) La chapelle Saint-Roch (XVIème s.) à la Ville-Morvan ;
4) La chapelle Saint-David (déb. XVIème s. et 1705) ;
5) La chapelle de la Congraie (XVIIème s.), aujourd'hui désaffectée et servant de bâtiment d'exploitation ;
6) Le manoir de la Congraie ;
7) Le manoir de Cléhunault (déb. XVIIIème s.) ;
8) Le manoir de la Ville-Rouault (1671) ;
9) Le manoir de Kervers (1625 et XVIIIème s.) ;
10) Le manoir de Kerphilippe ;
11) Le manoir de la Ville-Coquens ;
12) Le manoir du Bot, dont il ne reste que des vestiges (colonnes) ;
13) Les maisons et la croix de la Ville-es-Coquens ;
14) Des maisons à la Ville-Jean (ferme 1763), Kerphilippe (1731), Kerabremeur (1670), Guémarquer (1683), Kertucot (1723), Kermoël (1777), au bourg (XVIIème s.), à la Congraie (la Maison Rouge 1767) et à Kerrault (1668).
L'étang de Bosméléac [Note : La prononciation traditionnelle de ce nom est "bômélyâ"] et ses abords, comprenant sur la commune de Saint-Martin-des-Prés les parcelles C 143-154, 158-159, 162-163, 166-182, 185-187 et 190, ont été inscrits conne site pittoresque le 1er mars 1943. Cet étang artificiel est retenu par un barrage situé sur l'Oust [Note : Pour la prononciation du nom de cette rivière, voir la notice d'Uzel ("Uzel près l'Oust")] en Merléac (voir plus loin la notice de cette commune).
Les monts du Mené atteignent 320 m au mont Saint-Michel en Saint-Martin-des-Prés.
L'histoire de Saint-Martin-des-Prés a retenu les événements suivants :
1) Le 30 janvier 1795 les Chouans firent une incursion à la maison commune, brûlant des archives et emportant les rôles des contributions, n'épargnant que l'état civil (Arch. des C-du-N, Lm 5/82) ;
2) Le 24 juin 1878 a été bénie la première pierre de la chapelle Saint-Jean-Baptiste. La chapelle fut bénie le 24 juin 1879.
(Bulletin d'informations des maires).
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