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SAINT-MICHEL-CHEF-CHEF |
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La commune
de Saint-Michel-Chef-Chef ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-MICHEL-CHEF-CHEF
Saint-Michel-Chef-Chef vient de "terra de Chevesché", à la fin du XIème siècle. Chevesché signifie probablement "la pointe", dénomination porté par la pointe de Saint-Gildas jusqu'en 1750. Une autre origine possible est qu'un nommé Le Chevecier chef résidait au couvent principal, à Saint Michel. On disait alors Saint Michel du Chevecier chef pour désigner sa résidence. Par abréviation ce nom est devenu peu à peu Saint Michel chef chef.
Le premier bourg se trouve enseveli sous les dunes au Sud de Comberge. Le bourg actuel de Saint-Michel-Chef-Chef est situé à l'emplacement d'une ancienne ferme gauloise. L'église Saint-Michel est donnée, en 1104, à l'abbaye Saint-Serge d'Angers. En 1413, la paroisse de Saint-Michel-Chef-Chef appartient au baron de Retz, Guy de Laval. Elle est rachetée à Gilles de Rais ou Retz (fils de Guy de Laval) le 10 juin 1435 par l'évêque Jean de Malestroit, évêque de Nantes, mais sous la pression du Roi de France, elle est abandonnée à Prigent (ou Prégent) de Coëtivy (époux de Marie de Rais, fille de Gilles de Rais et de Catherine de Thouars) en 1448. Gilles de Rais est brûlé en 1440. Marie de Rais décède en 1457. Les seigneuries furent celles de Tharon, Comberge et La Souchaie.
Saint-Michel-Chef-Chef, situé au fond d'une baie entre la pointe Saint-Gildas et Saint-Brevin-les-Pins est composé de deux stations : Saint-Michel et Tharon-Plage. Comme à Préfailles, une source (Comberge) a contribué à développer la vocation touristique de Saint-Michel-Chef-Chef.
Note 1 : Saint-Michel-Chef-Chef jouit d'une notoriété internationale de par la présence d'une importante biscuiterie produisant les célèbres Galettes Saint-Michel. L'entreprise est née au début du XXème siècle, sur l'initiative d'un boulanger local, Joseph Grellier.
Note 2 : le premier maire de la commune de Saint-Michel-Chef-Chef est Pavageau. On retrouve ensuite Guillon (sous le 1er Empire, avec pour adjoint Abautret et les conseillers, Sébastien Allais, Le Ray, Jarniou, Durand, Clavier), Allais et Richard (sous la Restauration). Le serment de fidélité à l'Empereur est signé par Guillon, Debec, Abautret (officier de la Garde Nationale), Garnier et Vié (lieutenants de douane). Louis Boismain est maire de la commune de Saint-Michel-Chef-Chef de 1830 à 1843 (avec pour conseillers : Gautier, Pavageau, Béziau, Gicquiau, Normand, Proux, Dupont, Hardy, Richard, Grizolle). Grizolle est maire de 1843 à 1848, puis Crespin, Hamon (à partir de 1882), Grizolle, Pierre Porcher, de Rouzé, ...
Note 3 : Vers la fin du IXème siècle les hordes normandes remontaient le cours de la Loire. Thar, chef de l'une d'elles, aborda dans les dunes (situées à Tharon Plage) et dressa son camp dans les bois, il l'appela Tharar. Le temps a "euphonisé" ce nom barbare qui est devenu Tharon. Le blason actuel de Tharon est celui de Michel de Grillau (seigneur de Tharon avant la Révolution). A la fin du XIXème siècle, Tharon appartenait à M. Demangeat.
PATRIMOINE de SAINT-MICHEL-CHEF-CHEF
l'église
de Saint-Michel, reconstruite en 1885. De style néo-roman, elle a remplacé
une église du XIème siècle. Des motifs marins ornent les
chapiteaux et le porche d'entrée. Le cimetière est transféré en 1863 ;
la
chapelle Sainte Anne de Tharon (1908), située près de la place de la
Duchesse Anne. Cette chapelle fut agrandie à six reprises pour former
l'église principale, composée de trois nefs en forme de croix, articulées
sur la tour-lanterne du choeur, elle compte en tout 1300 places. Le
principal artisan de cette réalisation est l'abbé Pierre Gicquel,
chapelain de 1946 à 1959, puis curé de Tharon de 1959 à 1963. On y trouve deux "Christ en Croix" dont
l'un date du XIVème siècle et l'autre du XVIème siècle. Dans la
charpente de la nef centrale, en face de l'autel, le Christ en croix du
XIVème siècle a été en partie restauré : les bras ont été refaits,
mais les clous des pieds sont d'origine. Derrière, la maître-autel, sur le
mur, le grand Christ du XVIème siècle est d'école espagnole : il s'agit,
semble-t-il, d'un ancien gisant du XVIème siècle. La statue Renaissance de
Sainte-Anne (XVIIème siècle) provient d'une église détruite de Basse
Bretagne. La crédence, très ouvragée, est du XVIIIème siècle et
provient de l'ancienne abbaye cistercienne de Buzay. On a commencé à y
célébrer les mariages et baptêmes peu avant 1939. Les sépultures ont
lieu à partir de 1942, date à laquelle est ouvert le cimetière de Tharon ;
la
croix Gâte (XV-XVIème siècle), située à côté d'un site gallo-romain.
Cette croix est érigée en souvenir d'une ancienne léproserie. Une chapelle,
dédiée à Madeleine et située à proximité de la croix, est en ruine. En 1664, son autel est
transporté à la chapelle du Bois-Macé ;
la
croix d'Alan, située route Bleue ;
le
château de la Cossonnière (XVIIème siècle). On y voit l'écusson de la
famille Rouze ;
la
maison (XVIIème siècle), située à La Viauderie. Habitée en 1633 par
Math Paisnot et son épouse Charlette Bernard ;
la
ferme de la Miellerie (XVIIème siècle) ;
la
ferme (1609), située à Comberge ;
l'hôtel
de la Chefferie (1624) ;
8
moulins
dont le moulin du bourg (fin du XIXème siècle), de la Sainte-Vierge, de la
Sicaudais, de Tharon, etc... ;
A signaler aussi :
le
menhir de la Souchais (époque néolithique), situé à Souchais. Cinquante
haches polies et de nombreux outils de silex ont été découverts sur ce
site ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-MICHEL-CHEF-CHEF
Les anciens nobles sont les Michel de Tharon, Michel du Grand-Blottereau (seigneurs de Comberge), puis les de Ruays (seigneurs de la Briandière).
La châtellenie de la Suze en Saint-Michel-Chef-Chef et la Plaine-sur-Mer, dépendait du duché de Retz et consistait en fief avec rentes de deniers et froment, la moitié des coutumes de la foire de Saint-Michel (29 septembre) et les deux tiers des dîmes de la paroisse de Saint-Michel-Chef-Chef.
(à compléter)
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