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On applique le qualificatif de quinocéen aux habitants de cette commune et aux objets qui s'y rattachent (H. Dyèvre, Noms d'habitants en Basse-Bretagne : Revue intern. d'onomastique, vi, 1954, p. 117). Pour le hameau de Kertugal, on utilise l'adjectif kertugallois (Ouest-France, 29 mars 1961, p. 10).

Les armes de Saint-Quay-Portrieux, telles qu'elles figurent (mais contournées et sans les couleurs) sur un cachet de la mairie, utilisé dès le 25 janvier 1939 [Note : Le précédent cachet, non armorié, à l'effigie de la République, a servi jusqu'au 11 janvier 1939 au moins (Arch. des C-du-N, 2 325)], sont : d'or à un navire de gueules équipé de sable, voguant sur une mer d'azur ; à un chef d'azur chargé d'une crosse d'or, accostée de six mouchetures d'hermines d'argent posées 2 et 1 de chaque côté.

La mention ecclesia Sancti Coledoci cum cimiterio et dominio, au diocèse de Dol, figure dans une charte de Saint-Magloire de Léhon de 1181 (Anc. év., VI, 136). Sanctus Kequoledocus a le titre de paroisse dès 1278 (Anc. év., IV, 378) [Note : La même charte de Saint-Magloire de Léhon cite, dans cette paroisse, le Portrieux (Portum Orieut) en 1278]. Le nom de cette paroisse s'écrit S. Ké au XIVème siècle (Longnon, Pouillé, p. 377, 381 - Cartul. de Redon, p. 546, col. 1) et S. Qué en 1516 (Cartul. de Redon, p. 551).

Cette paroisse appartenait, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Dol et elle était enclavée dans le diocèse de Saint-Brieuc [Note : En précisant le diocèse on évitait de la confondre avec une autre paroisse du même nom dans le diocèse de Tréguier (auj. comm. de Saint-Quay-Perros)]. La graphie actuelle Saint-Quay apparaît dans l'état civil dès 1656 [Note : L'état civil, de 1656 à 1730, tête de la collection communale, a été restauré aux Archives nationales par les soins du maire Robert Richet. C'est la seule commune des Côtes-du-Nord qui soit dans ce cas]. La paroisse de Saint-Quay élut sa première municipalité au début de 1790. Par la loi du 24 octobre 1849, une partie du Portrieux en fiables a été annexée à Saint-Quay. Mais, par la loi du 9 juillet 1852, la partie ouest de ce territoire a été rétrocédée à Etables.

Il fallait distinguer cette commune de celle de Saint-Quay (-Perros), dans le même département. Aussi son nom postal fut-il Saint-Quay-Etables en 1860 (Dict. des postes de l'Empire) puis Saint-Quay-Portrieux dès 1875 (Cal. des postes pour 1876). C'est ce dernier nom qui fut rendu officiel par le décret du 28 décembre 1921 authentifiant le dénombrement.

Par arrêté préfectoral du 27 février 1978, le terre-plein du Port-ès-Leu, construit sur le domaine public maritime en annexe au port du Portrieux et en litige entre les communes d'Etables-sur-Mer et de Saint-Quay-Portrieux, a été considéré comme faisant partie de cette dernière commune, ainsi que toute l'aire constituant le port [Note : Arrêté confirmé par arrêt du Conseil d'Etat en date du 20 février 1981].

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Cette commune possède plusieurs monuments anciens dont aucun n'est classé ni inscrit :

1) La chapelle Sainte-Anne du Portrieux (1770 et peu après) ;

2) Le manoir du Tertre au Gac (XVIème s.), à Kertugal ;

3) Les substructions et les douves de l'ancien manoir de la Ville-Mario. Cette terre a appartenu aux Chrestien de Tréveneuc depuis 1729 (Anc. év., V, 197). Le château actuel, propriété de la famille de la Villesboisnet, a été construit en 1809 ;

4) Le manoir de la Rue-Louais (XVème s.), aujourd'hui ferme ;

5) Le manoir des Fontaines (v. 1500), aujourd'hui ferme ;

6) Le colombier des Fontaines ;

7) L'établissement gallo-romain situé près de la grève, sous la fontaine Saint-Quay ;

8) La fontaine Saint-Quay (1580 en partie).

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Les sites pittoresques s'étendent sur le littoral :

1) Les plages, surtout la grande plage et celle de la Comtesse, avec le rocher de la Comtesse ;

2) Le port de Saint-Quay ;

3) Le port du Portrieux ;

4) Le sémaphore, construit vers 1890 et inscrit au tableau des postes électro-sémaphoriques annexé à la loi du 18 juillet 1895 ;

5) L'île Harbour et son phare ;

6) Au large, les îles Saint-Quay.

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Plusieurs événements ont marqué l'histoire de cette commune :

1) De septembre à novembre 1719 une épidémie de dysenterie a causé une centaine de morts à Saint-Quay (état civil) ;

2) Le 5 mars 1795 eut lieu un combat entre un millier de chouans et d'émigrés réunis au manoir de la Ville-Mario et les soldats du cantonnement de Pontrieux, commandé par le capitaine Redouté. Les royalistes furent disperses ou faits prisonniers ;

3) Le 18 juin 1821, l'évêque de Saint-Brieuc autorisa l'établissement à Saint-Quay des soeurs de Saint-Louis de Gonzague, pour l'instruction des jeunes filles ;

4) Par ordonnance royale du 17 janvier 1827 les soeurs maîtresses d'école établies à Saint-Quay (ou Dames des Saints-Coeurs de Jésus et de Marie de Saint-Quay) reçurent l'autorisation officielle (Arch. des C-du-N, V 4242) [Note : Les Dames de Saint-Quay y tenaient aussi une pension pour les "baigneurs". Dans cette pension Mgr David apparut le jour de son enterrement (1er août 1882) à une dame anglaise, logée dans la chambre qu’avait occupée l'évêque de Saint-Brieuc (H. Corbes, Un étrange événement à Saint-Quay-Portrieux en 1882 : Soc. d'émul. des C-du-N, XCV, année 1966, p. 144-147) - Voir aussi : H. Gautier, La Congrégation des Filles des Saints-Coeurs de Jésus et de Marie. Notice historique, 1936] ;

5) Le 30 juin 1869 fut bénie la première pierre de la chapelle Saint-Joseph, bâtie pour la communauté des Dames des Saints-Coeurs de Jésus et de Marie et consacrée le 20 avril 1873 ;

6) Le 9 août 1879 fut bénie la première pierre de l'église Saint-Quay. Cette église fut bénie solennellement le 10 mai 1884 et consacrée le 9 novembre suivant ;

7) Le 5 avril 1943 partit de Saint-Quay le canot à moteur Vicking, ayant à son bord 19 jeunes gens qui voulaient rejoindre les F F L en Angleterre. Le cotre fut arraisonné par les Allemands le 7, au large de Guernesey, et ses passagers furent déportés ;

8) Le 21 août 1943 les membres de la société d'aide aux prisonniers (en faveur des passagers du Vicking) furent arrêtés par les Allemands et trois d'entre eux furent déportés.

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Il faut mentionner, à propos de Saint-Quay-Portrieux, deux personnes qui ont laissé un souvenir dans la commune :

1) Francis de Miomandre, né à Tours le 22 mai 1880, écrivain, prix Goncourt (Ecrit sur de l'eau, 1908), auteur de nombreux romans, mort à Saint-Brieuc le 1er août 1959, inhumé à Saint-Quay-Portrieux, où il séjournait chaque année ;

2) Robert Richet, né le 26 juillet 1920 à Verdun (Meuse), ingénieur, président du Syndicat du bâtiment des Côtes-du-Nord (1953), président de la Chambre de commerce de Saint-Brieuc (1961-1974), député (1962-1967), conseiller général (1965), maire de Saint-Quay-Portrieux (1965), conseiller régional de Bretagne (1973). Ancien du B C R A pendant la guerre, il avait reçu, à titre militaire, la croix de la Légion d'honneur, la croix de guerre, la médaille de la Résistance et la médaille de la France libre. Il est mort à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 4 octobre 1977.

(Bulletin d'informations des maires).

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