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SAINT-THONAN |
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La commune de Saint-Thonan ( Sant-Tonan) fait partie du canton de Landerneau. Saint-Thonan dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-THONAN
Saint-Thonan vient, semble-t-il, de saint Donan, moine irlandais, noté S. Donnanus au XIVème siècle.
Saint-Thonan est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plabennec. Créée, semble-t-il, après le XIVème siècle, la paroisse de Saint-Thonan, qui dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon, va sagrandir en 1792 au détriment de lancienne paroisse de Beuzit-Conogan (une partie sera rattachée à Landerneau).
Au XVème siècle, Saint-Thonan est une trève du prieuré de la paroisse de La Forest-Landerneau.
On rencontre les appellations suivantes : Sanctus Honanus (en 1467 et 1487), Sainct Honan (en 1516), Sainctonan et Santonan (en 1618).
PATRIMOINE de SAINT-THONAN
l'église Saint-Nicolas (1876-1877 et 1892), édifiée, sur les plans de Le Guerrannic par l'entreprise Herry de Lampaul-Guimiliau en 1876-1877 à lemplacement dune ancienne église construite en 1586 sous l'égide de Vincent de Parscau, seigneur de Botiguéry. Une pierre portant l'armoirie de la famille Parscau-Le Jeune en témoigne. L'ancien édifice était doté d'un clocher daté de 1609, d'un bénitier daté de 1747 et d'une sacristie datée de 1785. L'édifice actuel, inauguré le 09 juin 1879 par Monseigneur Nouvel de la Flèche qui la consacrait à saint Nicolas, est en forme de croix qui comprend une nef de quatre travées avec bas-côtés, un transept et un choeur composé d'une travée droite et d'un chevet pentagonal. Le clocher, plus récent, date des environs de 1892 et abrite deux nouvelles cloches baptisées "Marie Paule" et "Marie Noël". La troisième cloche "Louise Magdeleine" est conservée de l'ancienne église. Les reliques de saint Judicamus, saint Urbain et sainte Pacifica se trouvent au grand autel ;
la chapelle Saint-Herbot (XVIème siècle), située à Botiguery. Auparavant rattachée au domaine du Botiguéry, la commune de Saint-Thonan est devenue propriétaire de l'édifice en 1958 par acte de donation des époux Villiers, propriétaires du domaine. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire à clocheton amorti par une petite flèche carrée. La chapelle abrite les statues (dont certaines datent du XVIème siècle) de saint Herbot, saint Jean, Dieu le Père, la Vierge et un Christ en kersanton mutilé. L'extérieur (couverture, porte, vitraux) de la chapelle a été restaurée en 1987 et l'intérieur en 1995 ;
le calvaire de la chapelle Saint-Herbot (XVIème siècle) qui représente la Vierge et Saint-Pierre, Saint-Jean et Madeleine ;
la croix de Créach-Coadic (Haut Moyen Age) ;
la croix pattée sur chanfrein, située dans une propriété privée (Haut Moyen Age) ;
d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Dourguen (Haut Moyen Age), la croix de Kerarsaoz (1897), la croix de Pen-ar-Prat ou Croas-an-Neisic (Haut Moyen Age), la croix de Pen-ar-Quinquis (1879), la croix de Saint-Herbot (Moyen Age), la croix de Saint-Thonan (1896, 1935), les vestiges de calvaire du presbytère de Saint-Thonan (XVIème siècle), la croix de Kerilis (1960), restaurée vers 1940-1944 ;
le manoir de Pen-ar-Quinquis, restauré vers 1970. Les petites fenêtres à meneaux sont caractéristiques du XVIème siècle. Jean-Baptiste Gouriou, né à Saint-Divy le 9 janvier 1712 (fils de François Gouriou né en 1678 à Beuzit Conogan et de Marie Le Guell née en 1689 à Ploudaniel) décède le 2 août 1795 à Pen-ar-Quinquis [Note : Il s'était marié le 14 juillet 1750 à Marie Le Gall qui décède le 16 novembre 1783 à Pen-ar-Quinquis]. Le 22 décembre 1792 nait François Marie Le Gall à Pen ar Quinquis (il était le fils de François Le Gall et d'Anne Le Gouez) et épouse le 6 novembre 1815 Marie Anne Le Gall à Saint-Thonan et décède après 1856). Marie-Anne Le Gall (fille de François-Marie Le Gall et de Marie-Perrine Coueff), est née le 14 janvier 1827 à Pen ar Quinquis. Elle s'est mariée le 29 mai 1856 à François-Marie Pedel (fils de René Pedel et de Marie-Anne Le Gall) ;
le manoir de Botiguéry (XVIème siècle), agrandi au XXème siècle. La tour carrée comporte des fenêtres à larmier et une porte qui pourrait provenir de l'ancien manoir. Ce manoir était vers 1443 la propriété de la famille Le Jeune (propriétaire aussi de Trémoguer et de Kerbaronnou, en la paroisse de Ploudaniel). En effet Yves Le Jeune, sieur de Kergohin, fils de Rivallon Le Jeune (né en 1395) est né à Saint-Thonan vers 1425. Décédé en 1472, il était l'époux de Annette du Baudiez (Vaudiers ?) née en 1435 et donna naissance à Yvon Pierre Le Jeune en 1455 (époux de Jehanette de Quelen de Pontplancoët). La branche aînée de cette famille Le Jeune s'est fondue par la suite dans la famille Parscau. Le 20/08/1874 est né à Botiguéry Du Baudiez Paul Louis Charles Marie (enfant de Paul Louis, né en 1834 et âgé de 40 ans, et de Coroller de la Vieux Ville Marie Francine Albertine, née en 1841 et âgée de 33 ans) [Témoins : Henri Charles Marie Du Baudiez 43 ans, oncle, notaire à Landerneau et Nouël de Lesquernec, 46 ans de Plouédern]. Paul du Baudiez s'est marié à Paris XVIIIème le 23/02/1926 avec Marie-Antoinette Léonie Deliot. Il est décédé à Saint-Palais-sur-Mer (Charente-Maritime) le 31/05/1952 [Note : Paul Louis du Beaudiez (père, né en 1834) était le fils de Sébastien Clair Aimable Du Beaudiez (1780-1841, fils de Michel Jean Baptiste du Beaudiez et de Marie Emilie de Marias) et de Zoé Marie Françoise De Flotte]. A signaler aussi qu'un Bernard du Beaudiez était en 1449 secrétaire du vicomte de Rohan et chargé de la garde du "châtel de Rohan" ;
la fontaine Saint-Nicolas ;
8 moulins dont le moulin à eau de Penarhout, de Mescouez, de Plesiscat, de Pentran,
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-THONAN
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, une famille noble est mentionnée à Saint-Thonan :
Iaouancq (an) ou Jeune (Le), seigneur de Botiguéry, paroisse de Saint-Thonan. De sable au cerf passant d’argent. Prigent se trouve mentionné entre les nobles de Lesneven.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 10 nobles de Beuzit :
Guillaume COËTNEMPREN : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Ollivier COËTREHIER : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;
Hervé GUYHOMARCH (200 livres de revenu), malade, remplacé par Yvon ;
Nicolas KNECHCANAN : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
le sire de LA PALUE (200 livres de revenu) : de l'ordonnance. Il s'agit, semble-t-il, d'un dénommé Hervé Guyhomar ;
le sire de NEVET, accompagné d'Hervé Le Blanc et d'Hervé Mat qui sont porteurs d'une brigandine, et comparaissent en archers ;
Robert du REST : porteur d'un corset, comparaît armé d'une vouge ;
Guillaume du REST : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Jehan du ROUAZLE : porteur d'une brigandine, comparaît en archer. Il est accompagné de Jehan Kerezeon qui est porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Yvon TNOUGOFF, mineur, remplacé par Yvon Mahé et Jehan Kermean : porteurs d'une brigandine, comparaissent armé d'une vouge ;
(à compléter)
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