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SAINT-UNIAC |
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La commune de
Saint-Uniac ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-UNIAC
Saint-Uniac vient, semble-t-il, de saint Winniau, compagnon de saint Samson.
Saint-Uniac est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive d'Iffendic. Le monastère fondé au VIème siècle par saint Uniac devient par la suite un prieuré de l'Abbaye de Saint-Méen et il est uni à la fin du XVIIème siècle à la cure de Saint-Uniac. Ce prieuré se trouvait jadis près de l'église, dans le Jardin et le Champ du Prieuré.
Saint Uniac, originaire d'Irlande et disciple de saint Samson et de saint Méen, accompagna, vers le milieu du vie siècle, le premier de ses bienheureux maîtres lorsque le futur évêque de Dol vint en Armorique. « Il devint alors l'un des religieux les plus fervents du nouveau monastère de Dol. C'est pour cela même qu'il fut désigné comme collaborateur de saint Méen quand celui-ci vint fonder, non loin des bords du Meu, une nouvelle abbaye qui porta plus tard son nom. Uniac, ici encore, se fit remarquer entre tous par sa grande ferveur. Il s'y livra avec zèle et pendant de longues années, selon toute apparence, à tous les exercices les plus pénibles de la vie monastique : il y vécut d'obéissance, de prière, de mortification. Enfin, se sentant embrasé du désir d'une perfection encore plus grande, il demanda et obtint de son supérieur (saint Méen peut-être encore) la permission d'aller habiter le vallon, alors profondément solitaire et couvert de bois épais, que nous appelons aujourd'hui du nom de cet homme de Dieu, et qui restera, pour toute la durée des siècles, embaumé du suave parfum de ses vertus. Le but du saint était d'y mener une vie toute de recueillement et de solitude, mais il ne put s'empêcher de rompre le pain de la parole de Dieu aux habitants du voisinage, déjà chrétiens selon toute probabilité, mais peu instruits des mystères de la religion et sujets à plus d'un vice. Il ne put s'empêcher non plus, dans sa compassion pour les malheureux, d'user en diverses circonstances du pouvoir que Dieu lui accordait sur la nature pour soulager et consoler ceux qui imploraient son secours. Le souvenir d'un fait de ce genre est resté particulièrement mémorable. Nous voulons parler de la fontaine miraculeuse qu'il fit sourdre, par la vertu de sa prière, du sein d'une terre desséchée, pour apaiser la soif d'une population réduite à la dernière extrémité. Uniac vit aussi bon nombre de disciples venir se grouper autour de lui, avides de profiter de ses leçons et de ses exemples pour marcher à grands pas dans les voies de Dieu. Nous assistons ainsi à la double origine d'un prieuré aujourd'hui détruit, mais qui ne manquait pas d'importance dès le Xème siècle [nota : C'est dans ce monastère, « in monasterio Sancti Toinnani », qu'en 913 l'évêque Bili donna la moitié de la paroisse de Guipry à l'abbaye de Redon (Cartulaire de l'abbaye de Redon, 223. — D. Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 340], et d'une paroisse qui a survécu aux orages et aux désastres de la fin du siècle dernier. C'est d'ailleurs au milieu des soins que le serviteur de Dieu prodiguait à sa double famille spirituelle, qu'il s'endormit doucement dans la paix du Seigneur. Le bienheureux trépas d'Uniac arriva le second jour du mois d'août, mais il serait impossible d'en fixer l'année d'une manière précise » (D. Plaine, Semaine religieuse de Rennes, XII, 617). Le prieuré de Saint-Uniac, membre de l'abbaye de Saint-Méen, fut uni vers la fin du XVIIème siècle à la cure du même nom. Quant à la haute antiquité de la paroisse de Saint-Uniac, que nous venons de voir dom Plaine faire remonter au VIème siècle, elle est sinon certaine au moins fort probable, Saint-Uniac étant jadis, de toute antiquité, une enclave de Dol sise au milieu du diocèse de Saint-Malo. En 1790, M. Le Marchand, prieur-recteur de Saint-Uniac, déclara que son bénéfice lui rapportait 1 192 livres 11 sols 8 deniers de revenu net (Pouillé de Rennes).
La création de la paroisse, enclave du diocèse de Dol, remonterait entre le VIème et le IXème siècle. Il est possible que le petit monastère Sent Thoui, donné à Redon en 884 (Sancti Toinnami en 913), soit à l'origine de la paroisse. Jusqu'à la Révolution, l'abbaye de Saint-Méen possède en ce lieu un prieuré. Les Huchets de Quénétain étaient les seigneurs prééminenciers de Saint-Uniac.
On rencontre les appellations suivantes : Monasterium Sancti Toinnani (en 913), ecclesia Sancti Thonnani (au XIVème siècle), Sanctus Thonianus (en 1513), Sainct-Ugniac (en 1513).
Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Saint-Uniac : Jean Jolly (1629, décédé en 1631). Laurent Marchant ou Marchand (prêtre de Saint-Malo, présenté par l'abbé de Saint-Méen, fut pourvu le 5 juin 1631). Jean Caligan ou Calligan (en 1634, il prit possession du prieuré en 1645 au nom de dom Deston, prieur de Saint-Uniac ; décédé vers 1669). Gabriel Boullard (présenté par l'abbé de Saint-Méen, fut pourvu le 8 avril 1669 par l'archevêque de Tours ; décédé l'année suivante). Achille Macé (fut également pourvu par l'archevêque de Tours le 6 août 1670). Raoul Rouxel (en 1674). Guillaume-Mathurin Chappu (1692). Mathurin Théau (en 1693, il fit en 1698 enregistrer ses armoiries : d'azur au chevron d'or accompagné de trois coeurs de même ; il résigna d'abord en 1711 en faveur de Pierre de la Haye, avec rétention de 230 livres de pension, mais cette résignation n'eut pas de suites ; plus tard, il résigna de nouveau en faveur du suivant, avec rétention de 220 livres de rente). Jacques Trouesnel (prêtre de Saint-Malo et curé de la Chapelle-Blanche, pourvu en cour de Rome, prit possession le 7 août 1719 ; décédé en 1735). Jean Davoyne (en 1735 ?). Jean-Louis Dubuisson (prêtre de Saint-Malo, présenté par l'abbé de Saint-Méen et pourvu le 8 mars 1735, prit possession le 15 ; décédé le 19 mars 1755 et inhumé dans le choeur de son église). François-Jean de Beauvais (prêtre de Saint-Malo, présenté par l'abbé de Saint-Méen le 21 mars 1755, fut pourvu le 24 et prit possession le 2 avril ; il devint recteur de Plerguer en décembre 1762, mais ne quitta Saint-Uniac que l'année suivante). Julien-Mathurin Loy (vicaire à Saint-Germain de Rennes, prit possession le 24 janvier 1764 ; décédé le 27 mars 1771 et inhumé dans le cimetière). Anne-François Le Marchand (prêtre de Saint-Malo et vicaire à Breteil, présenté par l'abbé de Saint-Méen le 1er avril 1771, pourvu le 11, prit possession le 18 août ; il gouverna jusqu'à la Révolution et fut incarcéré au Mont Saint-Michel). Mathurin-Joseph Colombel (1803, décédé en 1817). Julien Jouan (1817, décédé en 1846). Louis Sauvaget (1846-1852). Jean-Marie-Joseph Le François (1852-1877). Jean-Marie Menager (à partir de 1877), .....
PATRIMOINE de SAINT-UNIAC
l'église
Saint-Uniac (XVI-XIXème siècle). Dédiée à saint Uniac, cette église se compose d'une nef avec un arc triomphal en
ogive qui la sépare du choeur, terminé par un chevet droit ; au Sud
est une chapelle séparée de la nef par une double arcade ogivale ; au Nord se trouve
une autre chapelle moins considérable. On dit que derrière
le choeur existait également jadis une chapelle fort antique
réservée aux religieux du monastère. L'ensemble de tout
l'édifice semble être des XVème et XVIème siècles,
quoiqu'on puisse peut-être faire remonter quelques parties un peu plus haut.
Quant à la tour moderne élevée au bas de la nef, elle ne date que
de 1856. D'anciennes verrières méritent
d'être signalées en cette église. Dans une fenêtre flamboyante au
Sud du choeur est un beau vitrail de la renaissance présentant des figures
accompagnées des noms de Nostre-Dame, S. Tugniac (ou Tuniac), S. Méen et S.
Samson. Dans la chapelle du Nord est une représentation de la
Sainte-Trinité figurée par le Père-Eternel tenant son divin
Fils sur ses genoux et accompagné du Saint-Esprit sous la forme
d'une colombe. Le baron de Montauban était, semble-t-il, seigneur supérieur
de Saint-Uniac, mais les droits de fondation et les autres
prééminences appartenaient au seigneur de Quénetain ; on
voit, encore en cette église une pierre tombale portant un écu et
une épée, qui provient de l'enfeu de ce dernier. On
conservait autrefois précieusement en ce sanctuaire le corps de saint Uniac
renfermé dans une châsse précieuse ; sa tête
reposait dans un chef d'argent massif. Ces reliques, aujourd'hui malheureusement perdues, attiraient au moyen-âge
les populations d'alentour à l'église de Saint-Uniac. Parmi les
processions qui s'y faisaient alors, il faut noter celle de la paroisse d'Iffendic,
jouissant en 1639 du privilège, de date immémoriale,
d'emporter chez elle pendant quelques heures les reliques de saint
Uniac le jour de l'Ascension. A noter que « les
babitans d'Iffendicq ont coustume d'aller à Sainct-Uniac au jour fixe de l'Ascension de
N.-S. ; y ayant fait leurs prières, les prestres, les trésoriers
et grant nombre de paroissiens dudict Sainct-Uniac retournent avec eux en procession générale
à l'église d'Iffendicq, portant avec eux les chef et reliques dudict sainct Uniac, parce que les trésoriers dudict
Iffendicq s'obligent par escrit à leur restituer lesdits chef et reliques
en ladicte église de Sainct-Uniac dans le jour mesme et après ladicte procession » (Archives
paroissiales) — A l'occasion de cette procession, les trésoriers d'Iffendic
devaient une collation aux porteurs des saintes reliques. Les paroissiens de Saint-Nicolas
de Montfort se rendaient aussi en procession à Saint-Uniac, car en 1665 on donnait 15 sols aux
porteurs des croix et bannières à l'occasion de ce pèlerinage. Enfin,
pendant les sécheresses extraordinaires de 1785, les paroisses de Montfort,
du Lou, de La Chapelle-du-Lou, de Montauban, de Landujan et de La Nouaye,
vinrent processionnellement à Saint-Uniac (Pouillé de Rennes). Cette église est construite au XVIème
siècle et possède deux chapelles latérales. Le choeur est plus élevé
que la nef. La charpente date du XVIème siècle. Le vitrail du mur sud du choeur
date de 1547 et renferme quatre personnages (Notre-Dame, S. Uniac, S. Méen
et S. Samson). Le clocher date de 1856. Le retable date du XVIIIème siècle.
Le reliquaire de saint Uniac est détruit en 1792. Son entrée est dotée de
deux croix représentant les évêchés de Dol et de Saint-Malo. Les
seigneurs de Quénetain y possédaient jadis un enfeu. On conserve
d'ailleurs dans le croisillon sud la pierre tombale de l'un d'eux, chargée d'un écusson et d'une épée ;
la
croix (XV-XVIème siècle), située sur le parvis de l'église ;
la
croix (XV-XVIème siècle), située près de la fontaine Saint-Uniac ;
l'ancien
prieuré de Saint-Uniac, aujourd'hui disparu, et jadis membre de l'abbaye de
Saint-Méen. Nous ne possédons presque pas de documents sur ce prieuré,
situé dans la paroisse de ce nom, évêché de Dol. Les aveux des prieurs,
au XVIIème siècle, nous apprennent que ce bénéfice avait été ruiné
pendant les guerres civiles, très-probablement au siècle précédent. Il
consistait alors : « en un emplacement de maison, cour et déport, où
sont encore les mazures du logis du prieur, lequel fut ruiné pendant les
guerres civiles, avec deux petites pièces de terre qui servaient autrefois
de jardin et de basse-court audit prieuré ; le tout situé au bourg de
Saint-Uniac et contenant par fonds deux journaux de terre »
(Déclaration de 1679 et 1684 - Archives Nationales, P. 1707). Le prieur
jouissait aussi « des deux tiers des dîmes de toutes sortes de grains
et filasses dans l'étendue de la paroisse de Saint-Uniac, consistant en
deux traits appelés le trait du Bourg et le trait de la Haye, qui se lèvent
à la douzième de tout ». — Il avait, de plus, « un petit dîmereau
se levant à la treizième gerbe en la paroisse d'Iffendic, et appelé le
trait du Boismarquer ». — Enfin, il jouissait « d'un petit fief
et bailliage appelé le fief du Prieuré, s'étendant en la paroisse de
Saint-Uniac » (Déclaration de 1679 et 1684). Au XVIIème siècle, les
religieux de Saint-Méen possédaient encore le prieuré de Saint-Uniac ;
mais vers la fin de ce siècle ce bénéfice fut uni à la cure de
Saint-Uniac, et en 1790 François Le Marchand, prieur-recteur, possédait
tous les biens du prieuré : la dîme de la Haye, affermée 430 livres ;
celle du Bourg, affermée 719 livres ; celle d'Iffendic, affermée 110 livres
; la pièce de terre appelée le Prieuré et le petit fief de Saint-Uniac,
valant 24 sols. Le total du revenu de ces biens était donc d'environ 1 300
livres, sur lesquels il y avait une centaine de livres de charges, ce qui
donnait au prieur un revenu net de 1 200 livres (Archives départementales
d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29). Il ne reste plus rien du vieux logis prioral,
mais on montre encore dans le bourg de Saint-Uniac, non loin de l'église et
du cimetière, le jardin et le champ du Prieuré, qui indiquent
suffisamment où se trouvait l'ancien monastère. Liste des prieurs : — Jean de Servaude (1603). — Dom René de
Servaude, moine de Saint-Melaine, avait le prieuré en 1629 et 1638. — Dom
Germain Morel, Bénédictin de Redon, puis prieur de Saint-Faron de Meaux,
de Saint-Melaine et de Marmoutiers, fut aussi visiteur de la congrégation
de Saint-Maur en Bretagne ; il écrivit l'Histoire ms. de la sécularisation
de l'abbaye de Saint-Méen ; il résigna Saint-Uniac en 1644 ; décédé
le 8 novembre 1660. — Dom Barthélemy Deston, Bénédictin de
Saint-Melaine, prit possession le 12 février 1645. — Dom Nicolas Dumont,
également religieux de saint Benoît, rendit aveu au roi le 30 mars 1679 et
le 28 juin 1684 (abbé Guillotin de Corson) ;
le
château de Quénétain (XVIIème siècle). Ce domaine relevait de la
baronnie de Montauban. Sa porte est sommée d'un fronton triangulaire. Il possédait jadis
une chapelle privée et une fuie. La chapelle de Quénetain, dépendant du
manoir de ce nom, fut construite peu de temps avant la Révolution, peut-être
à l'occasion de l'entrée dans l'Eglise de Charles-Patrice Huchet de Quénetain,
fils du seigneur du lieu, tonsuré en 1782 (Pouillé de Rennes). Propriété de la famille Du
Breil, seigneurs de La Ville-Herniet (en 1513), de Robert de Quénétain, de
Pierre Huchet (en 1631). On mentionne un Bertrand de Quenesten en 1480. Sur
une poutre de la chapelle se trouvait l'inscription suivante : "LAN
1671 IAN MOREL MA FEI" ;
la
fontaine Saint-Uniac (XVI-XXème siècle), restaurée au XXème siècle. Au centre se trouve une croix mutilée, attribuée
au XIIème siècle. On l'appelle aussi la fontaine aux Galeux.
Toutes les processions, qui témoignent du culte rendu jadis
à saint Uniac (nota : La fête de saint Uniac, célébrée le 2 août,
était à l'abbaye de Saint-Méen l'objet d'une solennité parti culière, pour laquelle on
convoquait tous les prieurs dépendant du monastère. — A Saint-Uniac même, cette fête
patronale donnait lieu à une nombreuse assemblée, dont les droits
seigneuriaux appartenaient en 1681 au sire de Montauban), se rendaient à la fontaine du bienheureux, dont il nous faut
donner la description : « Enclos assez vaste, calvaire central propre à inviter les pèlerins à la prière, canal
en pierre destiné à conduire l'eau dans un double bassin où les pieux fidèles pouvaient se laver à volonté, rien
ne manquait jadis à la fontaine de Saint-Uniac de ce que l'on trouve
dans les fontaines analogues les plus renommées de la Basse-Bretagne. La
fontaine, le calvaire, le canal et les bassins étaient en pierre de granit.
Le calvaire formait sans doute la pièce la plus curieuse de ce petit
monument. Nous ne l'avons plus aujourd'hui que mutilé, mais il devait
appartenir au XIIème siècle d'après les caractères iconographiques du
Christ, des deux statues qui sont à ses côtés et des quatre orantes qui
occupent les faces latérales de la croix ». (D. Plaine, Semaine
religieuse de Rennes, XII, 620). Cette fontaine, qui passe pour avoir la
vertu de guérir des maladies de la peau, continue d'être vénérée à la
fin du XIXème siècle, et l'on s'y rend encore en pèlerinage, parfois même
processionnellement (Pouillé de Rennes) ;
le moulin
à eau du Biez ;
A signaler aussi :
l'ancien manoir du Bois-Durand, situé route de Montfort-sur-Meu. Propriété
de la famille Cojallu (en 1513), puis de la famille Servaude, seigneurs de la Ville-Cerf (au XVIIIème siècle) ;
l'ancien manoir du Coudray. Propriété de la famille Rageart en 1513 ;
l'ancien manoir de la Seilandais. Propriété de la famille de la
Houssays, seigneurs de la Rouverays en 1513 ;
l'ancien manoir de la Vieille-Porte. Propriété de la famille de Quénétain
en 1513 ;
l'ancien manoir de la Touche. Propriété de la famille Cojallu en 1513 ;
l'ancien
manoir de la Ville-Grelier. Propriété de Jeanne Cojallu dame de la Touche, en 1513 ;
ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-UNIAC
Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 6 nobles de Saint-Uniac :
Jehan
COJALU (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;
Guillaume
DE LA CORNILIERE : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;
Bertrand
DE QUENESTEN : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Pierre
LE GENOULLU (50 livres de revenu) : défaillant ;
Bertrand
LE QUETEL : défaillant ;
Hamon
TRUCAYS (20 livres de revenu) : défaillant ;
Lors d'une réformation de l'évêché de Dol en 1513, sont mentionnées à Saint-Uniac (Sainct-Ugnyac) les personnes et maisons nobles suivantes :
Messire
Allain Coialu, sieur du Plessix, fils de Pierre Coialu, possède les manoirs du Bois-Durand et des Touches ;
Bertrand
du Breil, sr. dudit lieu de la Ville-Herviet, possède la métairie de Quenestain ;
Damoiselle
Jeanne Coialu, dame de la Touche, possède le manoir Ville-Greslier ;
Raoul
de la Houssaye, sr. de la Rouvraye, possède le manoir de la Saillandaye ;
Robert
de Quenestain possède le manoir des Vieilles-Portes ;
Michelle
Le Genoullen possède la métairie de Clérigas et de Tréel ;
Olivier
Raiart, sr. du Coudray (ou Couldray) ;
Jeanne
Le Bouteiller, laquelle se dit noble, tient héritages ;
Allain
Calouel, sr. de la Ville-Durand, a acquis de Silvestre Douesnel héritages ;
Jean
de la Morinaye, sr. de la Ville-Sorien, tient héritages.
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